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oiseaux - Page 5

  • Les 26 & 27 mai 2018 : comptage national des oiseaux des jardins

    Vous prenez plaisir à observer les oiseaux de votre jardin et souhaitez vous rendre utile ? La LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle vous invitent à participer au week-end national de comptage des oiseaux des jardins qui aura lieu les 26 et 27 mai 2018 !

    Le week-end national de comptage des oiseaux des jardins… c’est quoi ?

    L’Observatoire des oiseaux des jardins sollicite les citoyens à partager les observations des oiseaux de leur jardin tout au long de l’année, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier (pour les oiseaux hivernants) et le dernier week-end de mai (pour les oiseaux nicheurs). Depuis 2013 et chaque année, ce sont des milliers d’observateurs qui ont partagé leurs données et contribué à faire avancer la connaissance des oiseaux de nos jardins.

    Forts des observations issues de ces comptages, nous pouvons dresser des états des lieux des oiseaux présents dans nos jardins. Et contre toute attente, les données collectées fin janvier 2018 présentent un grand nombre d’oiseaux à la mangeoire, à l’instar des Grosbec casse-noyaux, Tarin des aulnes et Mésanges noires qui sont arrivés massivement dans nos jardins cet hiver ! (voir bilan)

    Les prochaines observations collectées pour le comptage de Mai permettront d’identifier les espèces venues nicher dans les jardins. Pour ce faire, nous avons besoin de vous !

    Les migrateurs comme la Huppe fasciée, les hirondelles et le Rougequeue à front banc seront-ils présents en nombre ?

    Le Grosbec casse-noyaux et la mésange noire dénombrés cet hiver seront-ils encore présents fin mai dans les jardins ?  A vous de nous aider à le savoir !

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  • Le printemps 2018 s'annonce silencieux dans les campagnes françaises

    Communiqué du Museum d'Histoire Naturelle le 20.03.2018

    Deux nouvelles études démontrent que les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse.

    Les derniers résultats de deux études de suivi des oiseaux, l'une menée à une échelle nationale, l'autre plus localement, viennent de sortir. Les chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS arrivent au même constat : les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en 15 ans. Au vu de l'accélération des pertes ces deux dernières années, cette tendance est loin de s'infléchir…

    Grâce à des ornithologues amateurs et professionnels qui identifient et comptent les oiseaux sur tout le territoire métropolitain, le STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs, un programme de sciences participatives porté par le Muséum national d’Histoire naturelle au sein du CESCO1), produit des indicateurs annuels sur l'abondance des espèces dans différents habitats (forêt, ville, campagne etc.). Les relevés effectués en milieu rural mettent en évidence une diminution des populations d'oiseaux vivant en milieu agricole depuis les années 1990. Les espèces spécialistes de ces milieux, comme l’alouette des champs, la fauvette grisette ou le bruant ortolan, ont perdu en moyenne un individu sur trois en quinze ans. Et les chiffres montrent que ce déclin s’est encore intensifié en 2016 et 2017.

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  • Nourrir les oiseaux en hiver ? Oui, mais …

    Communiqué du GORNA

    Créé en 1983, le Groupement Ornithologique du Refuge Nord Alsace est une association locale qui assure la gestion et la logistique du centre de sauvegarde de la faune sauvage.

     Est-il vraiment nécessaire de nourrir les oiseaux l’hiver ?

     Dans la nature, les animaux font partie d’un écosystème qui se doit d’avoir à lutter contre la rudesse de l’hiver. En modifiant ces cycles et cette lutte ancestrale, on provoque sans le savoir des grosbecmangeoire.jpgmodifications alimentaires, comportementales… qui, à long terme, peuvent porter préjudices à des espèces entières !
    Cependant, un petit coup de pouce de notre part peut être le bienvenu lors d’hivers particulièrement rigoureux : un bon nourrissage ne doit donc pas se substituer à la quête naturelle de nourriture mais simplement être un plus, « au cas où »…

     Les oiseaux qui ne migrent pas varient leur régime alimentaire en fonction des saisons. Ils ne vont donc pas mourir de faim si on ne les nourrit pas !! En cas de forte pénurie alimentaire, et sans véritable migration, il y des déplacements géographiques de populations d’oiseaux vers des régions plus clémentes.

     Enfin, il ne faut pas oublier que l’hiver est aussi une période très influente sur la sélection naturelle. Les lois de la nature semblent parfois cruelles mais sont très importantes pour le bon maintien de la qualité génétique des reproducteurs.

     Comment bien nourrir ?

    Cette question paraît simple mais il s’agit ici pour nous de pouvoir enfin gommer toutes les idées grande-af43c5e1fce092c3e856f414bf94560d4012bde3.jpgreçues. En effet, certains aliments sont DANGEREUX pour les oiseaux, voire TOXIQUES, alors qu’ils rentrent dans notre consommation quotidienne. N’oublions pas que les animaux n’ont pas le même régime alimentaire que nous et de ce fait, pas la même tolérance vis-à-vis de certaines catégories d’aliments.

    Une bonne alimentation est avant tout composée d’aliments naturels, que les oiseaux pourraient se procurer dans leur environnement en temps normal mais, qui, en raison de la période hivernale ou d’un mauvais temps persistant, se trouvent alors en quantité insuffisante pour pouvoir répondre à leurs besoins.

    a. Aliments à proscrire absolument :

     • du pain et des viennoiseries
    • tout aliment salé, les restes de table
    du lait
    du chocolat
    des produits déshydratés (pulpe de noix de coco sèche…)

    b. Aliments recommandés :

     • des graines : tournesols (choisissez les noires et non pas les noires et blanches destinées à l’alimentation humaine moins riches en matières grasses), millet, blé, maïs concassé (choisissez des graines de qualité, n’ayant pas subi de traitement aux pesticides)
    • Noisettes et noix concassés
    de la graisse comme le suif
    des insectes ou de la pâtée insectivore
    • des fruits (pommes, poires)
    • des coquilles d’œufs finement broyées
    de l’eau, à renouveler tout les jours

     Rien ne fournit plus facilement et plus efficacement de la nourriture que l’environnement naturel. Quand cela est possible, on peut :

     •Planter des arbustes à baies et des plantes vivaces qui fournissent de la nourriture
    •Laisser des tas de broussailles dans lesquels se cacheront des insectes, réserve bien appréciée par de nombreux animaux. Ils fournissent également un abri pour une grande diversité d’espèces.
    •Les arbres à feuilles caduques (chênes, ..) et les conifères donneront, eux aussi, de la nourriture et un abri.

      La mangeoire doit être située toujours à la même place pour que les oiseaux réduisent les dépenses énergétiques liées à la recherche de la pitance journalière.

    Quelles sont les précautions sanitaires ?

     Nettoyer et désinfecter (avec un peu de javel) la mangeoire au minimum une fois par semaine pour éviter tout risque de maladie transmissible par les fientes. De plus, ne pas donner en abondance car l’accumulation de nourriture entraine le développement de champignons et de moisissures.
    Eviter l’accumulation d’humidité au niveau de la mangeoire. L’humidité facilite le développement des moisissures et propage plus facilement les maladies.

     

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    Il convient de privilégier la qualité à la quantité !!!

     Cesser immédiatement tout nourrissage si des oiseaux malades sont observés, ainsi qu’une mortalité anormale. Dans ce cas, désinfecter les mangeoires et détruire les graines qu’elles contiennent.

     Attention : disposer de la nourriture au sol fragilise les oiseaux. En plus du risque de maladies (via l’urine des rongeurs attirés par les graines), ceci les expose à la prédation. Un chat ou un oiseau ornithophage aura plus de facilité pour les attaquer si les oiseaux sont au sol !

      Quand les nourrir ?

    Le nourrissage ne doit être qu’un coup de pouce. Il est donc important de ne nourrir que lorsque les conditions climatiques sont rudes et empêchent les animaux de pouvoir s’alimenter correctement. Où si le mauvais temps persiste pendant plusieurs jours. Une fois la distribution commencée, il est important de ne pas l’interrompre jusqu’à la fin de la période difficile.

     Afin de les aider à surmonter la rigueur des nuits froides, un nourrissage matinal est le bienvenu. Rien ne sert de remplir les mangeoires le soir, ce qui d’ailleurs fait geler les graines par grand froid. Dénaturées, elles sont alors moins riches et l’apport énergétique qu’elles devaient fournir aux oiseaux s’en retrouve très faible.

     La période préconisé est de la mi-novembre à la mi-février. Toutefois elle peut être prolongée en cas d’abondantes pluies ou des chutes brutales de température pendant plusieurs jours d’affilés.
    Supprimez progressivement ce ravitaillement à l’approche du printemps, ce qui coïncide avec le début de la saison de reproduction (d’avril à septembre). La nourriture que les parents trouvent eux-mêmes dans la nature est redevenue abondante et bien meilleure pour les oisillons.

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