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  • Qui sème des OGM récolte la misère.

    Le débat sur les OGM est dominé par la question de la dangerosité des ces plantes.

     

    images?q=tbn:ANd9GcSqMKjfXRJFTpf-V6YSWsW2gztonYnHQYuCbFuseLD18mHo601ALe danger peut exister à deux niveaux : pour le consommateur mais aussi pour l'environnement (contamination à distance, sélection de résistances,...).

    L'utilisation d'OGM rend aussi l'agriculteur dépendant des grands groupes semenciers, puisque les plantes OGM sont en général stériles. Il est impossible au producteur de réutiliser une partie de sa récolte pour les semences suivantes.

    Cette impossibilité s'étend aux plantes non OGM depuis une récente proposition de loi, adoptée lundi dernier par le parlement.

    Voici un extrait de la réaction de la FNE :

    Cette proposition de loi relative aux certificats d’obtention végétale propose de restreindre le droit des agriculteurs à ressemer, en ne l’autorisant sous forme dérogatoire que pour un nombre limité d’espèces listées par décret.
    Puisque les grands groupes semenciers n’ont pas réussi à stopper le droit de semence en généralisant le gène terminator, qui rend les plantes stériles, c’est par la voie législative que ce droit est aujourd’hui enrayé.
    Cette approche est contradictoire avec la Convention sur la Diversité Biologique de 19922. L’agriculture durable, l’agriculture biologique, l’agriculture de haute valeur environnementale ont besoin de variétés radicalement différentes des variétés hautement productives proposées par la sélection moderne. Ce droit d’expérimenter et de sélectionner localement, dans les milieux les plus divers des variétés locales adaptées, doit être inscrit explicitement dans la réglementation française pour se mettre en accord avec nos engagements internationaux.

  • Maïs OGM: des super insectes nuisibles résistants aux pesticides

     

    Communiqué de Greenpeace

    Ce que Greenpeace craignait est malheureusement en train de se produire…

     

    Des biologistes de l’université de l’Iowa l’ont confirmé : certains insectes-nuisibles sont devenus résistants aux plantes OGM pesticides et en particulier au maïs OGM (dit maïs Bt). Ces études confirment donc les craintes de nombreux experts soulevées lors de la commercialisation des OGM.

     

    Chrysomèle 1 – Monsanto 0

    La chrysomèle des racines du maïs est un insecte nuisible particulièrement vorace, qui est depuis Chrysomele-414b2-f57ba.jpglongtemps la hantise de tous les producteurs de maïs. Monsanto avait mis au point en 2003 le premier maïs OGM conçu pour résister aux attaques de cet insecte.
    Le succès de cette variété a été tel que 6 ans plus tard, en 2009, 45% des cultures de maïs aux États-Unis utilisaient les semences de Monsanto. Oui mais voilà, depuis 2009 justement, les chrysomèles ont décidé de répliquer. Elles ont ainsi muté et sont devenues résistantes à la toxine intégrée dans les céréales (Bacillus thuringiensis ou Bt).

    Les chercheurs sont partis de témoignages d’agriculteurs ayant subi des attaques de chrysomèles sur leurs champs de maïs génétiquement modifié. Les analyses conduites en laboratoire ont montré que le ver des racines du maïs (Diabrotica virgifera virgifera), présent dans le mid-west américain est résistant à la protéine Cry3Bb1 provenant du maïs OGM MON863, du MON88017 et de leurs croisements. Le maïs OGM MON863 avait été autorisé aux États-Unis et au Canada en 2003 et le MON88017 en 2006.

    La mise en place d’une agriculture durable nécessaire !

    alimog10.jpgFace au « risque commercial » que représentent les apparitions de résistance, la stratégie des multinationales est d’ « empiler » plusieurs transgènes codant pour plusieurs protéines insecticides dans une plante. Monsanto commercialise ainsi aux Etats-Unis le maïs SmartStax depuis 2010, un maïs qui contient notamment six protéines insecticides. Ce maïs est actuellement en attente d’autorisation commerciale en Europe, dans le cadre d’un dossier déposé en 2008 par Monsanto, Dow AgroScience et Mycogen.

    Pour Aaron Gassmann, chercheur à l’université d’Iowa State, une des causes de la prolifération de ce nuisible est aussi l’insuffisance de refuges, zones de cultures non modifiées génétiquement qui doivent normalement concentrer ces insectes et les empêcher de muter. En effet, seulement la moitié des surfaces plantées respecte cette disposition, pourtant réglementaire!

    Cette dernière étude n’est malheureusement pas la seule. D’autres prouvent la résistance des insectes aux OGM : comme le Spodoptera frugiperda résistant au Cry1F produit pas le maïs Bt à Porto Rico, le Busseola fusca résistant à la protéine Cry1Ab dans un maïs Bt en Afrique du sud, et le Helicoverpa zea à la protéine Cry1Ac et Cry2Ab dans le coton OGM dans le sud-est des États-Unis.

    Ces instances de résistance est le sommet de l’iceberg. La résistance des insectes aux plantes OGM va forcer les agriculteurs à utiliser des pesticides encore plus toxiques et en plus grande quantité. Bref, les OGM consistent en un autre cul-de-sac de l’agriculture industrielle. Les solutions existent pourtant !

    La solution reste et restera toujours la mise en place d’agriculture plus respectueuse de l’environnement et qui travaille avec la nature plutôt que contre elle !

  • OGM : Ouvrir le débat n'est pas déplacé

    Communiqué de la FNE

     

     

    A l'ouverture du salon de l'Agriculture, le chef de l'Etat a commenté la campagne de communication de France Nature Environnement, la qualifiant de "particulièrement déplacée ".

    Bruno Genty, président de FNE : " Est-il possible dans ce pays d'ouvrir le débat sur les questions agricoles sans que l'on nous reproche d'opposer les français les uns aux autres ? Il n'est pas déplacé de demander la mise en œuvre complète des engagements " agriculture " du Grenelle. Les OGM, les pesticides et les algues vertes constituent autant de risques sanitaires et environnementaux qui concernent l’ensemble de nos concitoyens."

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    Provoquer le débat...pas la rupture

    La campagne de France Nature Environnement, quelles que soient les interprétations dont elle peut faire l’objet, ne poursuit pas un objectif de rupture avec le monde agricole Cette campagne s’attaque aux excès de l’agriculture industrielle.
    Au-delà des images choc, les idées affichées ne sont pas nouvelles et sont portées par l’association depuis de nombreuses années. Malgré les crispations que cette campagne peut susciter chez certains agriculteurs, FNE entend poursuivre le dialogue engagé avec les représentants d’une profession qu’elle ne veut pas stigmatiser. La réaction de plusieurs grandes organisations agricoles nous rendent optimistes quant à la poursuite du dialogue.

     

     

     

    De l’oxygène pour le Grenelle de l’agriculture

    S’il y a un fait reconnu, c’est bien notre implication dans la concertation menée à l’occasion du Grenelle de l’environnement. Porteuse de nombreuses propositions, notamment en ce qui concerne l’agriculture, France Nature Environnement n’a jamais renoncé à l’élaboration d’un compromis qui, même en nous obligeant à revoir certaines de nos exigences à la baisse, a permis d’obtenir des avancées pour l’environnement. Mais depuis plus d’un an, la mise en œuvre des engagements " agriculture " est en panne.

     

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    Réinventer le modèle agricole

    France Nature Environnement a parfaitement conscience de la détresse économique à laquelle est confronté un grand nombre d’agriculteurs. La compétitivité de notre modèle agricole doit s’appuyer sur les objectifs du Grenelle de l’environnement. La mise en place de nouvelles pratiques donne aux agriculteurs l’occasion unique de mettre fin à un modèle ne profitant qu’à une minorité d’entre eux et laissant la grande majorité sur le bord de la route.

    A titre d’exemple, l’arrêt des importations d’OGM pour l’alimentation du bétail est une demande qui va dans le sens d’une meilleure défense des produits issus des terroirs et donc des intérêts économiques du pays.

    Jean-Claude Bévillard, responsable du dossier Agriculture : " Il faut s’engager de façon volontaire pour la réduction des pesticides et l’interdiction des plus dangereux, arrêter l’importation des ogm pour l’alimentation animale et étiqueter la viande " sans OGM ". Dans l’immédiat, il ne faut plus autoriser la moindre extension du cheptel dans les zones affectées par les algues vertes et réduire de 40%, les effluents à la mer d’ici 2014. Il faut un redéploiement des aides publiques pour que l’argent aille vers les agriculteurs qui s’orientent concrètement vers des pratiques compatibles avec ces objectifs. "

    " La mise en œuvre des avancées " agriculture " du Grenelle passe par la mobilisation et la responsabilisation du monde agricole, de l’agro-alimentaire, de la grande distribution, des élus locaux, régionaux et nationaux, et des consommateurs. " conclut Bruno Genty.

  • Elevage : FNE interpelle le Président de la République


    Des élevages coupés de leur terroir

    Pour FNE, la crise que traverse l’élevage français est essentiellement due à son inadaptation au terroir . Les élevages sont surdimensionnés et concentrés sur des surfaces agricoles insuffisantes pour nourrir les animaux et pour absorber leurs effluents (lisiers, etc.).


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    Photo L'An Vert


    FNE rappelle par ailleurs que l’Europe importe 80% des protéines nécessaires à son élevage, notamment sous forme de soja OGM. Quant aux problèmes de pollution liés à ces élevages intensifs, on ne les compte plus. La prolifération des algues vertes en Bretagne en est l’exemple le plus criant. Cette situation devient intenable.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE : « Fragiles sur les plans économique, social et environnemental, ces élevages sont de toute manière condamnés à moyen terme. Les subventions publiques ne peuvent plus continuer dans cette impasse. »

    Vers des élevages plus autonomes et plus durables

    Pour FNE, les subventions publiques, de la PAC notamment, doivent encourager la reconversion des élevages vers une meilleure valorisation des ressources locales. Il s’agit donc de distribuer les aides aux élevages les plus autonomes en intrants (aliments, énergie, engrais, pesticides...) et les plus respectueux du bien-être animal.

    Marie-Catherine Schulz, chargée de mission agriculture, précise : « Ces élevages plus autonomes ne sont pas seulement moins polluants. Ils sont les mieux à même de résister aux aléas économiques et sont plus durables d’un point de vue social.»

    Jean-Claude Bévillard conclut : « Ces élevages doivent être encouragés par les politiques publiques. Chacun est conscient que dans le Massif Central où se rend le Président de la République aujourd’hui, une logique ultra-libérale conduirait inévitablement à l’abandon des terres. »

    FNE demande au Président de la République de saisir l’opportunité de son déplacement en Auvergne pour enclencher en France un changement de modèle d’élevage, plus autonome et plus durable.

  • OGM : la pratique confirme les dangers pour l'environnement

     

    Les opposants aux plantes transgéniques avaient surtout des arguments théoriques à mettre en avant.


    Leurs arguments s'appuient sur le monopole créé en faveur des grands producteurs de semences, sur le danger pour l'environnement et sur le risque potentiel pour l'alimentation humaine et animale.

    Malgré tout, les plantes OGM sont autorisées dans de nombreux pays, dont les USA.

    Dans ce pays, la culture du colza transgénique est déjà très développée. Des scientifiques se sont ferri-monsanto-ogm.jpgintéressés aux conséquences de cette introduction de plantes devenues résistantes.

     

    Le résultat est inquiétant : les plants "sauvages" de colza sont très majoritairement transgéniques, ils ont parfois repris des résistances venant de deux semences différentes, et ils risquent de transmettre ces résistances multiples à d'autres "mauvaises herbes". On imagine ce que va devenir la lutte contre ces plantes lorsqu'elles se retrouveront dans les parcelles cultivées.

    L'utilisation massive d'OGM a rapidement abouti aux conséquences prévisibles : mais nous ne sommes plus dans le débat théorique, les conséquences pratiques sont bien mesurables.

    Voici un extrait d'un article du "Monde" sur ce sujet :

     

    L'équipe, qui présentait ses résultats vendredi 6 août, a parcouru 5 400 kilomètres de routes, avec un arrêt tous les 8 kilomètres, pour examiner une bande de 50 mètres carrés sur les bas-côtés et y compter les plants de colza.

    "DOUBLE RÉSISTANCE"

    Deux de ces plants revenus à l'état "sauvage" portaient chacun deux gènes de protection contre le glyfosate (herbicide que l'on trouve dans le Roundup commercialisé par Monsanto), mais aussi contre le glufosinate, un herbicide produit notamment par Bayer.

    Or un tel colza "double résistance" n'existe pas dans le commerce. Cela signifie que des croisements dans la nature ont "inventé" un nouvel OGM.

    Ces découvertes, qui ne surprennent pas les spécialistes, ne sont pas de bonnes nouvelles. Le colza conventionnel disperse facilement ses graines et a tendance à faire des repousses, ce qui est un inconvénient pour la rotation des cultures – il est vrai moins pratiquée aux Etats-Unis qu'en Europe.

    "On peut alors considérer le colza lui-même comme une mauvaise herbe", note le biologiste Pierre-Henri Gouyon. Sa forme transgénique aurait plus de latitude encore pour coloniser d'autres territoires, surtout là où glyfosate et glufosinate tuent les plantes concurrentes.

    Mais il y a plus préoccupant : le colza peut s'hybrider naturellement avec une dizaine de mauvaises herbes présentes sur le sol américain. Il paraît inévitable que des croisements confèrent à ces indésirables une protection contre les herbicides. Ces considérations avaient conduit, en 2003, la Commission du génie biomoléculaire à donner un avis défavorable à la culture de colza transgénique en France.

    "La multiplication des formes de résistance aux herbicides, tant dans les champs cultivés qu'en dehors, va devenir problématique pour les agriculteurs, prévient Cynthia Sagers. Parce que le contrôle de ces mauvaises herbes demandera l'utilisation d'une combinaison d'herbicides."

    Hervé Morin

     

     

     

  • Le foot, c'est aussi en Ardennes du Sud

    L'Afrique du Sud ne détient pas le monopole de l'actualité sportive.

     

    Le week-end prochain se déroulera une match de football à Ecly , à mi-chemin de Rethel et Chateau-Porcien.

    Cette rencontre est organisée au profit des faucheurs volontaires, et se veut très conviviale.

    Voici des renseignements complémentaires fournis par Attac 08.

     

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    Un faucheur (in)volontaire ?

     

     




     

    Le collectif ardennais de faucheurs volontaires et de soutien aux faucheurs volontaires organise un match de foot le dimanche 20 juin à 16 h 00 à Ecly (grande banlieue de Rethel !!!)
    Ce match opposera les faucheurs et les boutons d'or (équipe d'Ecly)
    A l'occasion, une buvette et casse croûte sera ouverte par le club local.
    La recette du jour sera reversée à l'association "sans gène" qui aide au financement des procès en cours.
    Inscrivez vous sans tarder dans l'équipe des faucheurs : footeux ou pas, filles et gars ... remplaçant ou pas !
    Venez aussi nombreux soutenir les 2 équipes dans ce match amical et surprenant ...
    inscription dans l'équipe auprès de Olivier : ardennes.paysage@hotmail.fr
    ou 03 24 72 20 23
  • Patate chaude

    Petit à petit, la commission européenne autorise la culture de plantes OGM.


    Après le maîs, voici que la pomme de terre Amflora de BASF pointe son nez dans les champs européens.

    Encore du travail pour José Bové !

     

    Voici l'analyse du "Monde Diplomatique"(extrait)

     

     

    Sans attendre les résultats des travaux menés au sein de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les risques pour SIGE_DESSIN_apx_470__w_ouestfrance_.jpgl’environnement, la Commission européenne a donné son feu vert, le 2 mars, à la culture d’un organisme génétiquement modifié (OGM) : la pomme de terre Amflora, conçue par le groupe allemand BASF et destinée à la production industrielle d’amidon. Alors qu’une directive de 2001 prévoit l’interdiction des OGM qui comporteraient un gène de résistance aux antibiotiques, cette pomme de terre, dénoncent les écologistes, en contient un. Fort de ce feu vert européen, BASF souhaite lancer d’ici 2011 la procédure d’homologation pour deux pommes de terre OGM supplémentaires, dont une destinée à l’alimentation humaine.