Le débat sur les OGM est dominé par la question de la dangerosité des ces plantes.
Le danger peut exister à deux niveaux : pour le consommateur mais aussi pour l'environnement (contamination à distance, sélection de résistances,...).
L'utilisation d'OGM rend aussi l'agriculteur dépendant des grands groupes semenciers, puisque les plantes OGM sont en général stériles. Il est impossible au producteur de réutiliser une partie de sa récolte pour les semences suivantes.
Cette impossibilité s'étend aux plantes non OGM depuis une récente proposition de loi, adoptée lundi dernier par le parlement.
Voici un extrait de la réaction de la FNE :
Cette proposition de loi relative aux certificats d’obtention végétale propose de restreindre le droit des agriculteurs à ressemer, en ne l’autorisant sous forme dérogatoire que pour un nombre limité d’espèces listées par décret.
Puisque les grands groupes semenciers n’ont pas réussi à stopper le droit de semence en généralisant le gène terminator, qui rend les plantes stériles, c’est par la voie législative que ce droit est aujourd’hui enrayé.
Cette approche est contradictoire avec la Convention sur la Diversité Biologique de 19922. L’agriculture durable, l’agriculture biologique, l’agriculture de haute valeur environnementale ont besoin de variétés radicalement différentes des variétés hautement productives proposées par la sélection moderne. Ce droit d’expérimenter et de sélectionner localement, dans les milieux les plus divers des variétés locales adaptées, doit être inscrit explicitement dans la réglementation française pour se mettre en accord avec nos engagements internationaux.
longtemps la hantise de tous les producteurs de maïs. Monsanto avait mis au point en 2003 le premier maïs OGM conçu pour résister aux attaques de cet insecte.
Face au « risque commercial » que représentent les apparitions de résistance, la stratégie des multinationales est d’ « empiler » plusieurs transgènes codant pour plusieurs protéines insecticides dans une plante. Monsanto commercialise ainsi aux Etats-Unis le maïs SmartStax depuis 2010, un maïs qui contient notamment six protéines insecticides. Ce maïs est actuellement en attente d’autorisation commerciale en Europe, dans le cadre d’un dossier déposé en 2008 par Monsanto, Dow AgroScience et Mycogen.




intéressés aux conséquences de cette introduction de plantes devenues résistantes.
l’environnement, la Commission européenne a donné son feu vert, le 2 mars, à la culture d’un organisme génétiquement modifié (OGM) : la pomme de terre Amflora, conçue par le groupe allemand BASF et destinée à la production industrielle d’amidon. Alors qu’une