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confédération paysanne - Page 8

  • Nous manifesterons bien le 25 mars !

    Comme pour les 3 dernières grandes manifestations anti-bassines, la préfecture des Deux-Sèvres vient d'interdire les manifestations annoncées le 25 mars à Sainte-Soline et/ou Mauzé sur le Mignon.

    Nous, organisateurs.trices de cette mobilisation, affirmons que ces manifestations auront bien lieu. Comme lors des 20230125_affiche25_26Mars_00_web-1-1086x1536.jpgmanifestations précédentes, nous invitons la population à ne se laisser aucunement décourager par ces interdictions et ne pas céder sur son droit fondamental à manifester.

    Nous ne doutons aucunement que nous parviendrons à nous rassembler, malgré d'éventuels obstacles policiers et contrôles. Nous sommes confiantes que cette manœuvre prévisible de la préfecture pour créer un climat anxiogène n'atténuera pas la motivation des dizaines de milliers de personnes et des délégations internationales qui s'organisent déjà pour rejoindre les lieux de manifestations du 25 mars.

    Il est aujourd'hui effarant qu'un gouvernement puisse prétendre empêcher un mouvement populaire de se rassembler à l'appel de plus de 200 organisations syndicales, politiques, paysannes et environnementales.

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  • Fruits et légumes : le plan souveraineté laisse les producteur·trices seul·es face aux importations

    Communiqué de la Confédération paysanne le 01.03.2023.

    Le plan de souveraineté alimentaire pour la filière fruits et légumes, présenté ce matin au Salon de l’agriculture, manque complètement sa cible. Pourtant, le constant partagé est alarmant : 40% des légumes frais consommés en France sont importés et on atteint les 60% pour les fruits !

     

    A ce constat, le ministère répond « compétitivité ». Nous voulons d'abord parler de revenu des producteurs et productrices. Il faut sortir de cette course à la compétitivité et s'engager sur la protection contre le libre-échange pour que la filière soit rémunératrice. C'est pourquoi, au cours de la concertation menée au sein de l'interprofession Interfel, la Confédération paysanne a porté sa proposition de prix minimum d'entrée. Ils seraient appliqués sur les fruits et légumes importés pour garantir aux producteur·trices une protection contre le dumping social intra-européen.

     

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  • Salon de l’agriculture : Monsieur le Président, n'abandonnez pas les agriculteurs bio !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 24.02.2023

    A la veille du Salon de l’agriculture, l’ensemble de la profession attend des annonces du Président de la République concernant une aide directe aux producteurs en agriculture biologique pour les aider à surmonter la crise conjoncturelle à laquelle ils sont confrontés depuis plusieurs mois.

     

    Dans ce contexte l'ensemble des organisations professionnelles et acteurs représentant l'agriculture biologique, amont et aval de toutes les filières, ont construit collectivement un plan de sauvegarde de l'agriculture biologique en France, basé sur une analyse détaillée de la situation et des chiffres.  Des réunions de travail avaient abouti à l'unanimité à la demande d'une aide d'urgence conséquente pour envoyer un signal fort aux producteurs et productrices sur la nécessité de leur travail. Ensemble, nous avons présenté tout récemment auprès du cabinet du Ministère de l'Agriculture des propositions pour sortir de la crise dans laquelle s'enfoncent de nombreux agriculteurs∙trices et entreprises engagées en AB

    Nous saluons ce remarquable effort de coordination entre acteurs de l'AB mené ces derniers mois. Il renforce la justesse et la légitimité des propositions portées dans ce plan de sauvegarde.

    Face au désarroi de la profession et des filières bio, aucune réponse ne nous a été apportée par le gouvernement.

     

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  • Bio : l’urgence d’aides directes pour les producteurs·trices

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 06.02.2023

    Alors que la situation de très nombreux paysan·nes, dans de nombreuses productions (lait, porc, œufs, fruits et légumes...) ne cesse de s’aggraver, la Confédération paysanne propose depuis un an des mesures d’urgence pour les accompagner. Mis à part des soutiens à des campagnes de promotion pour stimuler la consommation, le Ministre de l’agriculture a donné une fin de non-recevoir lors des Assises de la bio.

     

    La Confédération paysanne continue pourtant à récolter sur le terrain les situations très difficiles et à les faire remonter dans les préfectures. Ainsi dans le Grand-Ouest, de nombreux éleveur·euses font état de fortes baisses de trésorerie, pour 2022 par rapport à 2021. Des producteurs·trices travaillent sans rémunération voire à perte, conduisant à beaucoup de désespoir et à d'inévitables cessations d'activité. Nos signaux d'alarme répétés au gouvernement auraient pourtant permis d'anticiper et d'éviter ces situations extrêmes.

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  • Viande in vitro : pour la Confédération paysanne c’est non !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 02.02.2023

    Le Sénat a auditionné les syndicats agricoles ce 1er février dans le cadre d’une mission d'information sur le développement de la viande in vitro. La Confédération paysanne a redit son opposition totale à la viande in vitro et sa priorité à soutenir et défendre les éleveur·euses.

     

    Nous aurions souhaité que toutes les organisations syndicales fassent bloc et preuve de la mème fermeté. Tel n'a pas été le cas pendant cette audition. La FNSEA* a tenu une position anti-élevage en déclarant n'être pas fermée à la viande in vitro, arguant que les fermes françaises sont trop petites pour être compétitives et satisfaire une demande alimentaire « bon marché ».

    Nous nous opposons avec force à cette position syndicale dangereuse et indécente, dans un contexte d'autant plus difficile pour l'élevage. L'urgence est de défendre le revenu des éleveur·euses, renouveler les générations et installer de nombreux paysans et paysannes dans les territoires.

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  • Les député·es manquent l'occasion de mettre un terme à la jungle de l'agrivoltaïsme et du photovoltaïque au sol

    Après un long débat la nuit dernière, l’Assemblée nationale accouche d’une souris en termes de protection des espaces agricoles, naturels et forestiers. Les député·es manquent l’occasion de créer un cadre national pour protéger ces terres de l’appétit des marchands de soleil. Ils n’ont pas pris leur responsabilité, renvoyant aux échelons locaux le cadrage et les visuel%20RS2.pngautorisations des projets photovoltaïques sur les terres agricoles. Nous regrettons ce choix tant ces échelons sont soumis à des pressions clientélistes et des conflits d’intérêts alimentés par la manne financière des énergéticiens.

    La Confédération paysanne n'a eu de cesse de dénoncer le miroir aux alouettes que constitue l'agrivoltaïsme et ses effets pervers : atteinte à la vocation nourricière de la terre du fait de l'artificialisation et d'une moindre disponibilité foncière, fausse solution empêchant l'adaptation au changement climatique, précarisation des paysan·nes, perte de la qualité de vie au travail, dégradation des paysages et de la biodiversité… Nos arguments ont été largement relayées dans le débat via des amendements déposés par différents groupes politiques, de droite comme de gauche.

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  • Pas un centime de plus pour les mégabassines !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 14.12.2022.

    Ce jeudi 15 décembre a lieu une réunion du conseil d'administration de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, qui couvre un ample images?q=tbn:ANd9GcRzXfV0_iLHsyLwm3k6NzpBVAnR9o4yXMW15Q&usqp=CAUterritoire concerné par des mégabassines construites ou en projet. Celles-ci sont largement financées par de l'argent public en provenance de l'Agence de l'eau, à 70% environ. La Confédération paysanne participera donc à la mobilisation demain à partir de 11h devant l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne à Orléans.

     

    Nous dénonçons l'usage de cet argent public à des fins de privatisation de la ressource au profit d'une minorité accaparante. Par ailleurs, en finançant les méga-·bassines, l'argent public est utilisé pour maintenir un système agricole exportateur, consommateur d'intrants chimiques de synthèse et fortement consommateur d'eau pour l'irrigation. Financer des bassines ne fait qu'accélérer un peu plus le problème : certains gagneront peut-être 10 ans, 15 ans en s'accaparant l'eau et en asséchant la ressource, le temps de transmettre leur ferme ; mais au détriment de tous les autres paysan·nes installé.es ou qui souhaitent le faire. Est-ce réellement digne d'une politique publique ? Cet argent doit il servir un tel projet ?

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