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centrale nucléaire - Page 22

  • Pendant ce temps, Fukushima…

    La situation ne s'arrange pas au Japon. Les pertes financières considérables de TEPCO (le fournisseur d'électricité local) ont obligé son PDG à démissionner. L'état des centrales apparaît plus grave que ce qui était annoncé jusqu'alors : le contrôle pourra-t-il être repris, et à quel prix pour l'environnement ?

    Voici des extraits d'un article de Greenpeace qui fait le point sur les conséquences déjà connues de la catastrophe de Fukushima Daiichi :


    Deux mois après la catastrophe du 11 mars, la situation n’est pas réglée au Japon. Le séisme et le tsunami survenus le 11 mars ont fait 14 949 morts et 9 880 blessés.
    La catastrophe nucléaire de Fukushima a entraîné l’évacuation de plus de 85 000 personnes. Et celle-ci est loin, très loin d’être terminée. Le point au 19 mai.

    Tepco lève le voile, centimètre par centimètre

    L’opérateur Tepco a reconnu le 12 mai que le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi avait fondu quelques heures seulement après le tsunami. Une information évidente annoncée par Greenpeace dés le 14 mars (3 jours après le début du drame). Du combustible nucléaire fondu est sorti de tout confinement sur le réacteur n°1. Le combustible est maintenant totalement hors de contrôle et de toute possibilité technique de récupération (à Tchernobyl le combustible en fusion est5705368411_688d786db5.jpg toujours présent sous la centrale.).

    L’enchainement des évènements notamment sur le réacteur n°1 n’est toujours pas établi plus de deux mois après les faits. Hier, lemonde.fr révélait qu’une erreur humaine serait probablement à l’origine de la fusion du cœur.

    De même, on a appris hier que les circuits de refroidissement de secours du réacteur n°1 (fonctionnant au diesel) se sont effectivement mis en route suite au séisme… pour s’arrêter 10 minutes plus tard. Ainsi, contrairement aux informations précédentes, ils ne fonctionnaient pas au moment où la centrale a été touchée par le tsunami, qui n’est donc pas à l’origine de la perte du système de refroidissement.

    (...)

     

    Les experts ont découvert que le niveau de l’eau autour du cœur du réacteur numéro 1 est nettement plus bas qu’ils ne le pensaient, ce qui signifie que les barres de combustible ont été entièrement exposées et que les fuites radioactives dans la chambre ont été plus importantes qu’anticipé.
    Par ailleurs, autour du réacteur n°3, le niveau d’eau radioactive continue d’augmenter malgré un pompage intense de la part des autorités japonaise. C’est le tonneau des Danaïdes : les autorités sont obligés d’injecter une telle quantité d’eau pour maintenir une température acceptable qu’il est impossible par la suite de récupérer toute cette eau contaminée.

    (...)

    La contamination se poursuit

    Les mesures prisent par Tepco pendant les premières semaines de la catastrophe ont déjà des conséquences et des répercussions : en effet, une partie de l’eau injectée dans les cuves est perdue à cause de fuites dans les installations, tandis qu’une autre s’évapore. Conséquence : près de 90 000 tonnes d’eau fortement radioactive stagnent à divers endroits du site et doivent sans cesse être pompées…
    Tepco ne peut, à l’heure actuelle, empêcher cette pollution de se déverser dans l’océan Pacifique. Le taux de césium-134 est 1800 fois supérieur à la normale dans certains échantillons d’eau de mer.

  • Leçons de Fukushima


    La LDH n’a jusqu’à aujourd’hui jamais pris position sur la question du recours à l’énergie nucléaire à des fins non militaires : les politiques publiques de l’énergie lui semblaient relever d’un champ d’appréciation dépassant les limites de son mandat.

     

    Mais il n’en va de même ni du respect de la démocratie dans la prise de décision en la matière, qu’il s’agisse de l’information des citoyens ou de la légitimité des décideurs réels, ni de la priorité à la sécurité sur toute autre considération, compte tenu des conséquences effroyables d’un accident nucléaire.

     

    images?q=tbn:ANd9GcRYFifjRCIe-8e3xhnfIulBPWfw5W66ju1pI-De7IsUb2f0nQeKnwLa contradiction entre la lutte contre le réchauffement climatique et la dangerosité de toute exploitation nucléaire ne simplifie pas le débat, mais nous interroge sur les niveaux de garantie des droits à la vie et à la protection de la santé face, d’une part, au risque nucléaire et, d’autre part, à la menace climatique à moyen terme. Ce débat appellera mûre réflexion et échanges approfondis, compte tenu de notre attachement à des impératifs contradictoires, et du caractère vital de l’enjeu.

    Mais point n’est besoin d’attendre d’avoir tranché la question de fond pour réagir au drame de ce printemps 2011.

    Alors que tant de gouvernants et d’experts ont menti au moins par omission sur la gravité de la catastrophe de Tchernobyl, glosé sur l’insécurité dans la centrale ukrainienne, alerté sur la même impéritie dans la centrale bulgare de Kozlodui, cette fois c’est dans la troisième puissance économique de la planète, mondialement réputée pour sa modernité technologique, que l’imprudence atteint un niveau non moins sidérant.

    Des imprudences au drame On a installé plus de cinquante réacteurs nucléaires dans un pays touché par plus de mille séismes en 2010, et où les tsunami sont si fréquents que c’est ce terme japonais que l’on emploie dans toutes les langues du monde. On a implanté les centrales en bord de mer sans avoir prévu l’hypothèse d’une vague postsismique de dix mètres de haut, alors qu’on en a connu au même endroit qui avait dépassé vingt-huit mètres. Et, de l’aveu confondant des autorités européennes, ce n’est qu’après la catastrophe que l’on va évaluer les incidences des risques sismiques sur la résistance des centrales à un accident majeur.

     

    Faut-il ajouter que Fukushima Daini, comme toutes ses pareilles au Japon, est une affaire privée gérée par le premier exploitant nucléaire commercial du monde, et qu’en 2007 les dirigeants de Tepco avaient été convaincus de dissimulation fautive d’un incident grave affectant le même site ? Faut-il rappelercentrale-de-fukushima-les-six-reacteur-1019591.jpg qu’un sismologue japonais, qui avait prévu en 2007 exactement ce qui vient de se passer, a été écarté de ses fonctions ? La leçon terrible de ce nouveau drame, c’est que si la bureaucratie et la rusticité technologique avaient pesé lourd à Tchernobyl, la privatisation et la priorité à la profitabilité, alors même que la vie de trente-cinq millions de Tokyoïtes (habitant à moins de deux cent cinquante kilomètres de la centrale) est en jeu, n’ont pas mieux pris en compte la sécurité des habitants ni leurs droits à l’information et au débat démocratique… Quand il en était encore temps.

    L’avenir énergétique en question Certes, le niveau de mensonge de la « communication » gouvernementale française semble avoir diminué depuis quinze ans. Mais on a entendu la présidente d’Areva soutenir, près d’une semaine après le début de l’accident, que celui-ci n’était pas une catastrophe… Et, de même qu’en Allemagne, on ne mangeait pas en 1986 les salades qui restaient officiellement sans danger de notre côté du Rhin, le contraste reste frappant entre la chancelière allemande (qui estime que le plus tôt sera le mieux pour sortir du nucléaire) et les gouvernants français actuels (qui affirment tranquillement que le maintien du recours massif au nucléaire ne mérite même pas un débat sérieux).

     

    Comment ne pas constater à quel point les fautes humaines amplifient les conséquences des risques naturels ? Comment ne pas dénoncer l’inversion des priorités entre sécurité civile et profit qui, au Japon, va se payer de décennies de souffrances et d’angoisses pour des millions de personnes images?q=tbn:ANd9GcQEflfPz08tQIEToomr2fUCm9eublFZ_uHG6ib0BjT-GJ-yLbnapeut-être ? Mais aussi, en France cette fois, l’arrogance aveugle de gouvernants qui refusent aux citoyens toute légitimité pour questionner, s’informer, débattre sur la garantie même de leur survie ? Comme si, décidément, ce qui va de soi dans les autres démocraties européennes se heurtait à la nature d’un régime dans lequel la « France d’en bas » doit faire confiance à un monarque éclairé par d’infaillibles et « experts » conseillers…

     

    Il ne sera pas simple de décider de l’avenir énergétique de l’humanité, et tout particulièrement de celui de notre pays. Mais cet avenir doit être débattu et décidé démocratiquement, ce qui n’a jamais été le cas jusqu’à présent. Alors que nous approchons d’échéances décisives, les citoyens ont le droit de connaître les projets de ceux qui solliciteront leurs suffrages, pour pouvoir décider eux-mêmes du monde qu’ils laisseront aux générations futures. Prenons au sérieux le « développement durable », en français comme en japonais.

     

    Jean-Pierre DUBOIS, président de la LDH

  • Ce n'était pas un poisson d'avril

    Contrairement à ce que certains médisants ont affirmé en commentaire, la note d'hier sur Chooz n'était pas un poisson d'avril.

    Il s'agissait d'un scénario de politique fiction, dont les responsables ardennais feraient bien de s'inspirer.

    Voilà que maintenant  le gouvernement veut tester la résistance des centrales face à des catastrophes majeures. Il serait temps d'y penser. Dans ce domaine il est inquiétant de devoir s'adapter en fonction d'accidents passés, ce qui laisse croire que la réflexion n'était pas complète au départ.

    Mieux vaut tard que jamais pourrait-on dire, mais il semble difficile de tester la résistance d'une structure Chine%2Bpas%2Bpoisson%2Bavril.jpgà un événement non connu.

    Quelles hypothèses seront étudiées ? inondation majeure, froid exceptionnel, sécheresse inhabituelle, panne géante sur le réseau électrique, accident et chute d'un avion, attentat, .... ou combinaison de plusieurs de ces événements.

    Il y aura pour les centrales nucléaires un "avant" et un "après" cette catastrophe dont on ne connaît pas encore toutes les conséquences sur les hommes et sur la nature.

    On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Concernant l'avenir du nucléaire, nous attendons de pied ferme que les partisans du développement des centrales nouvelles nous donnent des gages sérieux sur leur sécurité.

  • Ardennes : la centrale de Chooz sera démantelée.

    Le conseil général dans sa séance inaugurale prend une décision courageuse.

     

    Réunis hier en Assemblée plénière, les conseillers généraux du Département, nouveaux et anciens, ont élu leur président et leurs vice-présidents. B. Huré a été confirmé dans son poste, la poussée de la Gauche n’ayant pas fait basculer la majorité départementale. Il a eu 22 voix contre 13 à Ch. Léonard pour le PS (2 votes blanc).

    Lors de cette séance, une décision de principe a été prise : la centrale de Chooz sera démantelée à l’horizon 2020. Cette décision surprise a été probablement votée suite à l’accident survenu à la centrale de  Fukushima au Japon.

    Cette catastrophe fait voir d’un œil nouveau l’installation d’une centrale nucléaire dans un territoire, montrant que « l’impossible » se réalise parfois, et bien plus rapidement que tout ce qu’on pouvait imaginer.

    L’évacuation autour de la centrale japonaise a été décidée dans un rayon de 30 Km, et il est prévu que cette distance soit augmentée dans les jours prochains.

    Rappelons que les plans particuliers d’intervention (PPI), qui s’appliquent aux centrales françaises,  couvrent un rayon de 10 Km. Charleville-Mézières qui se situe à  40 Km à vol d’oiseau de Chooz n’est pas couverte par ce plan : pas d’iode disponible, pas d’exercices de simulation,… la panique complète en cas d’accident grave.

    La catastrophe japonaise a montré que les particules radioactives polluaient rapidement l’eau environnante, la mer dans le cas particulier. Pour Chooz, une pollution radioactive de la Meuse mettrait en danger Givet bien entendu, mais également Dinant, Namur, Liège, Maastricht, Nimègue et Rotterdam.

    Qui pourrait supporter les conséquences humaines, économiques et financières d’une telle atteinte ?

    Les Conseillers  Généraux ont donc voté à une courte majorité (19 contre 18) l’arrêt programmé de Chooz, avec la mise en place d’un programme majeur d’économies d’énergie pour le Département (collectivité, entreprises et particuliers), et un programme innovant de substitution énergétique : énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse,…) et étude de centrales hydrauliques de type nouveau (« au fil de l’eau ») sur la Meuse.

    Nous saluons cette décision courageuse de nos élus, qui va dans le sens des décisions nationales (suspension des projets d’EPR à Flamanville et Penly).

    Nul doute que la situation japonaise soit la principale raison de ce revirement (le département des Ardennes s’était porté candidat à l’implantation d’un EPR contre le site de Penly), mais le bon score des écologistes locaux (Sedan et Vouziers en particulier) ne doit pas être pour rien dans ce choix.

    Nous vous tiendrons au courant de la suite de cette décision.

    chooz_site.jpg

    Une image amenée à disparaitre.

     

  • Radioactivité stabilisée

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    Dessin du Canard Enchaîné

     

  • EPR Penly : FNE demande le moratoire

    Alors que s'achève le débat public sur le second EPR programmé en France, force est de constater que l'énergie nucléaire reste plus que jamais un domaine réservé, où les règles et les lois communes ne s'appliquent pas comme ailleurs. Malgré tout, l’expertise complémentaire réclamée par FNE a démontré l’impasse dans laquelle se trouve la filière nucléaire. Explications

    Du « secret défense » au secret comme défense

    Ce débat a commencé sous de mauvais auspices avec des déclarations de l'Etat laissant entendre que la décision était déjà prise et que ce débat était de pure forme. Le 11 mai, en plein milieu du débat public, le rapport Roussely sur l'avenir de la filière du nucléaire civil a été remis au chef de l'Etat. Il eut été normal qu'il soit immédiatement rendu public et disponible sur le site du débat afin de clarifier les enjeux. Au lieu de cela, il a été classé secret défense alors qu'il ne s'agit que de nucléaire civil. Pour Maryse Arditi, pilote du réseau Risques Industriels de FNE et représentante du mouvement au débat sur l’EPR : « Ce « secret défense » hante le nucléaire civil, puisque déjà, lors du précédent débat public sur le premier EPR, il avait été évoqué. Pour ceux qui en douteraient encore, cela montre à quel point les nucléaires civils et militaires sont interconnectés. »

    L’augmentation du nucléaire ne se justifie pas sous l’angle énergétique

    FNE a décidé de participer à ce débat en poursuivant 3 objectifs:

     proposer un cahier d'acteur permettant de porter les revendications du mouvement FNE;
     participer à une séance publique pour le présenter et se confronter à d'autres acteurs ;
     demander un complément d'expertise sur les alternatives.

    Le cahier d'acteur s'est focalisé sur 3 points :StopEPR-PENLY-01.jpg

    1/ Le nucléaire ne peut pas être une réponse au problème climatique mondial car cette énergie ne représente à ce jour que 2,5% de l'énergie consommée dans le Monde. Doubler cette part consisterait à construire ou renouveler un réacteur par semaine pendant 20 ans pour atteindre à peine 5% de l’énergie mondiale consommée .

    2/ Cet EPR n'est pas utile pour les besoins en énergie des français. La France va rester exportatrice d'électricité au-delà de 2020 quel que soit le scénario imaginé.

    3/ Ce surcroît d'électricité produit un effet pervers immédiat. Pourquoi faire des économies d'électricité ou faire de l'électricité à base d'énergie renouvelable si on en a à revendre !

    L'expertise complémentaire a confirmé ce point de vue : cet EPR ne répond pas à des besoins nationaux. Des solutions alternatives peuvent être mises en place !

    Pour FNE, cet EPR construit en plus de l'éventuel renouvellement des centrales existantes, comme d'ailleurs le premier EPR, signifie que l'Etat vise une part d'électricité nucléaire encore croissante et une exportation accrue... avec la prolifération des lignes à haute tension aux frontières.

    FNE, compte tenu des résultats de l’expertise complémentaire, demande un moratoire sur la construction de l’EPR de Penly 3 en attendant que Flamanville soit terminé et que les premiers retours d’expérience soient connus.

  • Incident à la centrale de Gravelines (suite)

    Nous vous avons informés hier d'un incident à la centrale de Gravelines .

    Voici les constats et les conclusions de la FNE sur ce sujet:


    Dans la nuit de samedi à dimanche, un incident grave s’est produit à la centrale nucléaire de Gravelines, dans le département du Nord. Réaction de FNE.

    Autorité de sûreté nucléaire : communication ou information ?

    Un incident nucléaire s’est produit à 3 h 45 dans la nuit de samedi à dimanche à la centrale de Gravelines, dans le département du Nord. Il est asn.jpgsurvenu lors du déchargement du combustible situé au coeur du réacteur n°1, en arrêt pour une opération de maintenance. Un assemblage constitué de 264 « crayons » qui contiennent le combustible nucléaire est resté accroché aux structures internes supérieures au cours des opérations d'enlèvement.

    L’incident n’a été dévoilé que lundi soir par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Sébastien Genest, président de France Nature Environnement, réagit : « L’ASN nous apprend avec plus de 30 heures de retard qu’un accident nucléaire s’est produit sur le site de Gravelines. De plus, l’ASN confond information et communication. Plutôt que des paroles rassurantes et des accidents systématiquement classés de niveau 1, nous préférerions qu’une expertise contradictoire et indépendante des installations nucléaires soit enfin réalisée. »

    Un incident grave et minimisé

    ASN_0006910_b.jpgCet incident technique a ensuite été qualifié par la direction de la centrale de Gravelines, citée par La Voix du Nord, d'« exceptionnel » et de « délicat ». « Cet incident est grave, » explique Jean Séname, membre de la Commission Locale d'Information de la Centrale Nucléaire de Gravelines et président de l’Adelfa. « Déclarer, comme l'a fait le directeur adjoint du CNPE de Gravelines que la chute éventuelle de cet assemblage serait sans incidence réelle sur la sécurité des personnels et de la population n'est que pure supputation. »

    Jean Séname, également membre du directoire du réseau risques industriels de FNE, suit au plus près cet évènement. Il raconte : « Nous avons été prévenu dimanche soir par la centrale. Les représentants de l’Adelfa siégeant du CLI ont demandé en urgence la tenue d’une réunion du bureau de cette instance réglementaire. Ce mardi matin, je me suis rendu sur le site de Gravelines avec une équipe de journalistes. La direction de la centrale a refusé de répondre à leurs questions. Cela en dit long sur l’esprit de transparence qui y règne. »

    La démocratie écologique une fois de plus irradiée

    LOGO_ASN_Quadri-asn-dev.jpg« Le fait que cette information soit diffusée par l’ASN, composée de directeurs juridiquement irresponsables et inamovibles, et non par un ministre responsable devant le Parlement, démontre une fois de plus que le nucléaire n’est pas compatible avec la démocratie », souligne Arnaud Gossement, porte parole de la fédération.

    FNE s’était battue au Parlement contre le vote de la loi du 13 juin 2006, appelée - non sans ironie - « transparence et sécurité nucléaire ». FNE en demande toujours l’abrogation pure et simple, ainsi que la création d’un mécanisme de contrôle citoyen et démocratique de la filière nucléaire.

    Réduire la part du nucléaire, vite !

    Pour France Nature Environnement, cet accident rappelle que l’énergie nucléaire fait peser des risques intolérables sur notre sécurité et notre environnement. FNE déplore que le lobby nucléaire se soit battu pour échapper aux engagements du Grenelle de l’environnement et pour ne pas siéger lors de la table ronde sur les risques industriels organisée en début d’année.