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Pendant ce temps, Fukushima…

La situation ne s'arrange pas au Japon. Les pertes financières considérables de TEPCO (le fournisseur d'électricité local) ont obligé son PDG à démissionner. L'état des centrales apparaît plus grave que ce qui était annoncé jusqu'alors : le contrôle pourra-t-il être repris, et à quel prix pour l'environnement ?

Voici des extraits d'un article de Greenpeace qui fait le point sur les conséquences déjà connues de la catastrophe de Fukushima Daiichi :


Deux mois après la catastrophe du 11 mars, la situation n’est pas réglée au Japon. Le séisme et le tsunami survenus le 11 mars ont fait 14 949 morts et 9 880 blessés.
La catastrophe nucléaire de Fukushima a entraîné l’évacuation de plus de 85 000 personnes. Et celle-ci est loin, très loin d’être terminée. Le point au 19 mai.

Tepco lève le voile, centimètre par centimètre

L’opérateur Tepco a reconnu le 12 mai que le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi avait fondu quelques heures seulement après le tsunami. Une information évidente annoncée par Greenpeace dés le 14 mars (3 jours après le début du drame). Du combustible nucléaire fondu est sorti de tout confinement sur le réacteur n°1. Le combustible est maintenant totalement hors de contrôle et de toute possibilité technique de récupération (à Tchernobyl le combustible en fusion est5705368411_688d786db5.jpg toujours présent sous la centrale.).

L’enchainement des évènements notamment sur le réacteur n°1 n’est toujours pas établi plus de deux mois après les faits. Hier, lemonde.fr révélait qu’une erreur humaine serait probablement à l’origine de la fusion du cœur.

De même, on a appris hier que les circuits de refroidissement de secours du réacteur n°1 (fonctionnant au diesel) se sont effectivement mis en route suite au séisme… pour s’arrêter 10 minutes plus tard. Ainsi, contrairement aux informations précédentes, ils ne fonctionnaient pas au moment où la centrale a été touchée par le tsunami, qui n’est donc pas à l’origine de la perte du système de refroidissement.

(...)

 

Les experts ont découvert que le niveau de l’eau autour du cœur du réacteur numéro 1 est nettement plus bas qu’ils ne le pensaient, ce qui signifie que les barres de combustible ont été entièrement exposées et que les fuites radioactives dans la chambre ont été plus importantes qu’anticipé.
Par ailleurs, autour du réacteur n°3, le niveau d’eau radioactive continue d’augmenter malgré un pompage intense de la part des autorités japonaise. C’est le tonneau des Danaïdes : les autorités sont obligés d’injecter une telle quantité d’eau pour maintenir une température acceptable qu’il est impossible par la suite de récupérer toute cette eau contaminée.

(...)

La contamination se poursuit

Les mesures prisent par Tepco pendant les premières semaines de la catastrophe ont déjà des conséquences et des répercussions : en effet, une partie de l’eau injectée dans les cuves est perdue à cause de fuites dans les installations, tandis qu’une autre s’évapore. Conséquence : près de 90 000 tonnes d’eau fortement radioactive stagnent à divers endroits du site et doivent sans cesse être pompées…
Tepco ne peut, à l’heure actuelle, empêcher cette pollution de se déverser dans l’océan Pacifique. Le taux de césium-134 est 1800 fois supérieur à la normale dans certains échantillons d’eau de mer.

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