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amnesty international - Page 29

  • Mossoul : des enfants blessés et traumatisés

    Communiqué d'Amnesty International le 22/12/2016

    La situation désespérée d’une génération d’enfants est dans la balance, alors que la bataille sanglante pour la ville de Mossoul pourrait devenir une catastrophe humanitaire.

    Lors d’une mission dans la région ce mois-ci, notre organisation a rencontré des mineurs de tous âges qui présentait de terribles blessures après s’être trouvés dans la ligne de mire entre le groupe armé se faisant appeler État islamique (EI) et les forces gouvernementales, qui sont soutenues par une coalition dirigée par les États-Unis.

    Les enfants pris entre deux feux dans la bataille de Mossoul ont vu des choses qu’aucune personne, quel que soit son âge, ne devrait jamais voir. Des enfants qui non seulement sont très grièvement blessés mais ont également vu des parents et des voisins être décapités lors de frappes de mortier, déchiquetés par des voitures piégées ou des explosions de mines, ou écrasés sous les décombres de leur logement.

    Les maisons sont devenues des pièges mortels

    Dans un hôpital d’Erbil, nous avons parlé à Umm Ashraf, qui a expliqué qu’elle et ses sept enfants ont été blessés lorsqu’une voiture piégée a explosé devant la maison où ils s’étaient réfugiés, dans l’est de Mossoul, le 13 décembre, enterrant des dizaines de personnes sous les décombres de plusieurs maisons détruites par le souffle. Sa fille aînée, Shahad, 17 ans, a perdu les deux yeux dans cette attaque.

    Nos maisons sont devenues les tombeaux de nos enfants. Mes voisins sont toujours ensevelis sous les gravats ; personne n’a pu les en sortir. J’ai tiré mes enfants blessés des décombres un par un. Mais ma sœur a été tuée, je n’ai pas pu l’aider. Mon voisin a été décapité pendant l’explosion, et beaucoup d’autres ont été tués.

    Umm Ashraf, mère de 7 enfants

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  • Alep : vers de nouvelles atrocités ?

    Communiqué d'Amnesty International le 14/12/2016

    Les informations choquantes transmises par les Nations unies, selon lesquelles des dizaines de civils ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires aux mains des forces gouvernementales syriennes avançant sur l’estLC160719-Syrie-Alep_0_600_284.jpg d’Alep, font craindre des crimes de guerre.
    L’organisation exhorte les différentes parties au conflit à protéger de toute urgence la population civile. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a affirmé disposer d’éléments crédibles indiquant que 82 civils ont été abattus par des membres des forces gouvernementales et alliées chez eux ou dans la rue au cours des derniers jours.

    Des informations guère surprenantes

    Le fait que les forces gouvernementales syriennes tuent de sang froid des civils - y compris des mineurs - à leur domicile est profondément choquant mais guère surprenant, compte tenu de leur comportement jusqu’à présent. Des exécutions extrajudiciaires de ce type constitueraient des crimes de guerre.

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  • Bidonville de Pierrefitte : une expulsion en plein hiver

    Communiqué d'Amnesty International

    Le bidonville situé entre Saint Denis et Pierrefitte sera expulsé jeudi 8 décembre à la demande du maire de images?q=tbn:ANd9GcRp4MT6aiUG6r_-GzODwAJ0a8etnj8Dzbt5jyEP92hGvF9KWJlNPierrefitte. Plus de 600 personnes, dont près de 150 enfants, sont installées sur ce terrain.

    Tous les occupants se sont installés après avoir été expulsés d'autres bidonvilles à Saint-Ouen, Saint Denis et Goussainville.

    Aucune proposition de relogement adaptée et durable n'a été faite aux occupants contrairement à ce que prévoit le droit européen et international selon lequel personne ne doit se retrouver sans abri suite à une expulsion. Toute personne doit en être informée en amont et consultée sur les solutions de relogement possibles.

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  • Accord de paix en Colombie : le vrai travail commence

    LC-Colombie-Bogota_0_600_284.jpgCommuniqué d'Amnesty International

    Mercredi 30 novembre, le Congrès a ratifié l’accord de paix conclu entre le gouvernement colombien et les FARC, après que l’accord initial a été rejeté à l’issue d’un référendum le 2 octobre. Le début d’un nouveau chapitre porteur d’espoir dans l’histoire de la Colombie, mais c’est maintenant que le vrai travail commence.

    Cette ratification prépare le terrain à la démobilisation et au désarmement des FARC dans le cadre d’un processus qui se déroulera sur une période de six mois. L’accord révisé offre plus de clarté sur un certain nombre de points, notamment :

    • sur la forme que prendront les sanctions imposées aux responsables de crimes de droit international
    • Il force par ailleurs les FARC à livrer leurs avoirs, ce qui pourrait renforcer le droit des victimes à des réparations.

    Depuis 1985, près de sept millions de personnes ont été forcées à fuir leur domicile, plus de 267 000 ont été tuées, quelque 46 000 ont été victimes de disparition forcée, et environ 30 000 ont été prises en otage. Des milliers d’autres ont été victimes de torture, de violences sexuelles et de mines antipersonnel, tandis que 8 000 mineurs ont été recrutés de force par des groupes de guérilla et des groupes paramilitaires. Rares sont les responsables présumés qui ont été traduits en justice.

     

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  • Héritage de Fidel Castro : un bilan terni par la répression

    Plus de 50 ans après la révolution cubaine de 1959, un bilan du castrisme ou un jugement sur Fidel Castro ne peuvent se faire en quelques lignes. Voici un article d'Amnesty International qui donne le point de vue de cette organisation, centré bien entendu sur la question des Droits de l'Homme.

    "Les réalisations de Fidel Castro en termes d'amélioration de l'accès aux services publics pour des millions de Cubains ont été ternies par la répression systémique des libertés fondamentales qui a marqué son exercice du pouvoir.

    Après avoir accédé au pouvoir à la faveur de la Révolution cubaine de 1959, Fidel Castro a réalisé des progrès importants concernant l'accès à des droits fondamentaux tels que la santé et le logement. Ils se sont accompagnés d'une campagne sans précédent visant à accroître le taux d'alphabétisation dans le pays.

    La révolution cubaine s’est traduite par un net renforcement de l'accès des Cubains à des services publics comme la santé et l'éducation, et il convient de saluer pour cela le leadership de Fidel Castro à Cuba. Cependant, malgré ces réalisations dans des domaines de politique sociale, son règne, qui a duré 49 ans, a été marqué par une répression implacable de la liberté d'expression.

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  • Accueil des réfugiés : la France a besoin de vraies solutions, pas de démagogie

    Communiqué d'Amnesty International le 11/10/2016

    Depuis plusieurs semaines, certaines personnalités politiques nationales ou locales s’expriment pour refuser l’accueil de réfugiés et de migrants. Les personnes qui fuient la guerre sont alors transformées en bouc-émissaire. 

    Les  appels pour refuser l’accueil des réfugiés et migrants ont pris particulièrement d'ampleur avec l’annonce par le gouvernement français d’héberger  sur le territoire des personnes réfugiées ou migrantes qui vont être évacuées du campement de Calais. 

    En parallèle, la France accueille des demandeurs d’asile transférés en France depuis la Grèce ou l’Italie. De même  des personnes réfugiées et vulnérables, principalement des syriens, sont réinstallées en France  directement depuis le Liban, la Jordanie, l’Égypte ou la Turquie. 

    Ces mesures répondent à un contexte mondial particulier : le monde connaît sa plus grave crise de la protection des réfugiés depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Plus de 21 millions de personnes n’ont d’autre choix que de fuir leur pays. Pour rester en vie, chercher refuge est le dernier droit à leur disposition.

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  • Snowden : à quand la grâce présidentielle ?

    Communiqué d'Amnesty International le 14/09/2016

    Alors que  le Président Obama quitte ses fonctions le 20 janvier prochain, nous lançons, avec d’autres organisations, une mobilisation mondiale pour demander la grâce présidentielle pour ce lanceur d’alerte.

     

    Juin 2013, Edward Snowden partage avec des journalistes des documents qui exposent pour la première au grand jour le scandale de la surveillance de masse. Rassemblés pendant qu’il travaillait pour la National Security Agency (NSA), ces documents ont révélé l’étendue de la surveillance électronique menée par les gouvernements britanniques et américains, qui surveillaient les activités internet et téléphoniques de millions de personnes, aux quatre coins du monde.  

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