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amnesty international - Page 3

  • Afghanistan : la guerre des talibans contre les femmes

    Communiqué d'Amnesty International

    Le 15 août 2021, vingt ans après le renversement de leur régime, les talibans entrent dans Kaboul et s’arrogent les pleins pouvoirs en Afghanistan. Ce qu'ils revendiquent : s’être modernisés. Ce que nous constatons : les déclarations n’ont pas résisté à l’épreuve des faits. Depuis leur retour au pouvoir, ils n’ont cessé de restreindre les droits de la population et notamment ceux de leur ennemi numéro un : les femmes. 

    Nos enquêtes

    Depuis le retour des talibans au pouvoir en août 2021, environ une cinquantaine de décrets et lois ont été promulguées pour restreindre les droits des femmes en Afghanistan. 

    Résultat : les femmes sont invisibilisées. Elles ont été presque totalement effacées de la vie publique et de l’espace public.  

    Notre combat

    La communauté internationale doit redoubler d’efforts pour soutenir les femmes et les filles afghanes. Les visas permettant de rejoindre la France à partir de ces pays voisins sont délivrés au compte-goutte et les délais pour obtenir un rendez-vous dans les consulats s’allongent.  

    Luttez contre la persécution contre les femmes en Afghanistan, ne laissez pas les femmes seules dans ce pays.

    Mursal Sayas, militante pour les droits humains et autrice afghane réfugiée en France. 

    Nous demandons aux autorités françaises de faciliter la délivrance de visas aux femmes et aux filles afghanes qui fuient les persécutions en Afghanistan.  

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  • Le chef Dsta'hyl, premier prisonnier d’opinion au Canada pour avoir défendu les terres ancestrales des Wet'suwet'en

    Communiqué d'Amnesty International le 09.08.2024

    Alors qu’il défend de manière pacifique ses terres face au projet destructeur de gazoduc Coastal GasLink (CGL), le chef Dsta'hyl a été reconnu coupable d’outrage criminel par la justice canadienne. En juillet 2024, il a été condamné à 60 jours d’assignation à résidence. À la suite de cette condamnation, Amnesty International a décidé d’attribuer le statut de prisonnier d’opinion au chef Dsta'hyl, faisant de lui le premier prisonnier d’opinion au Canada.

    Continuons à demander l’abandon des charges qui pèsent contre lui et contre les autres défenseur⸱es, ainsi que l'abandon du projet de gazoduc !

     

    La Nation Wet’suwet’en, représentée par ses Chef·fes héréditaires, se trouve au cœur de la Colombie-Britannique au Canada. Le Chef Dsta'hyl est le chef d’un des clans des Wet’suwet’en : le clan Likhts'amisyu.

    Le projet de gazoduc Coastal GasLink (CGL) de 670 km porté par l’entreprise TC Energy menace le territoire Wet’suwet’en de dégâts environnementaux irréparables. Alors que les Chef·fes héréditaires ont toujours eu autorité sur leur territoire, ils n’ont jamais donné leur consentement préalable, libre et éclairé à la construction de ce gazoduc.  

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  • Samos un camp aux allures de prison pour les demandeur·es d’asile

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  • JO 2024 : de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, il n’y a qu’un pas

    La vidéosurveillance algorithmique (VSA) a été légalisée en France à titre expérimental à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. La légalisation de cette technologie est un pas de plus vers l'utilisation de la reconnaissance faciale. Dans ce contexte, nous appelons les parlementaires français à adopter au plus vite une loi visant à interdire la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public. Explications avec Katia Roux, notre spécialiste technologie et droits humains.

    La reconnaissance faciale ne sera pas utilisée lors des Jeux olympiques et paralympiques, les autorités françaises l’avaient assuré. Elles l’ont même érigé en principe. Une ligne rouge pour rassurer les inquiets peut-être, pour circonscrire le débat sans doute, mais surtout pour mieux faire accepter le déploiement en France de la vidéosurveillance basée sur l’intelligence artificielle (IA), testée dimanche 3 et mardi 5 mars lors des concerts de Depeche Mode à l’Arena de Bercy.

    Et pourtant, la France ne semble pas prête à renoncer à scanner nos visages dans l’espace public. En témoigne sa forte mobilisation contre l’interdiction de la reconnaissance faciale au niveau européen lors des débats sur le règlement de l’Union européenne sur l’IA (AI Act). Le récent vote des Etats membres, qui se sont alignés sur la position de la France, constitue à ce titre une occasion manquée de protéger nos libertés fondamentales.

    A ce jour, il n’existe pas en France de cadre légal pour interdire l’usage de la reconnaissance faciale. Pour que la surveillance de masse ne devienne pas la norme en France, les parlementaires doivent prendre toute la mesure des dangers auxquels les citoyens sont exposés et adopter au plus vite une loi visant à interdire la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public.

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  • En Ukraine, les ravages causés par les mines antipersonnel laissées par les forces russes

    Publié par Amnesty International le 26.07.2024

    Le territoire ukrainien est désormais jonché de mines antipersonnel laissées par les forces russes derrière elles. En 2022, les mines terrestres auraient fait plus de 600 morts. Nous demandons l'ouverture d'une enquête minutieuse, indépendante et impartiale pour crimes de guerre.

    D’après le rapport « Landmine Monitor 2023 », les mines terrestres ont fait 608 mort·es et blessé·es en Ukraine en 2022. Ce chiffre est le plus élevé du monde, en dehors de la Syrie. Selon des organisations humanitaires de déminage travaillant en Ukraine, la plupart de ces morts et blessures ont été causées par des mines antipersonnel. Des armes non discriminantes par nature, et donc interdites par le droit international humanitaire. 

    Des armes non  discriminantes régulièrement utilisées 

    En mars 2022, les forces russes ont expulsé Olexandre* (son nom a été modifié) et sa mère de leur appartement à Snihourivka, dans la région de Mykolaïv. Une unité militaire russe a pris le contrôle de l’ensemble de l’immeuble jusqu’à ce qu’elle soit forcée à se retirer après de violents combats près de Snihourivka, en novembre 2022.

    Après le retrait des forces russes, Olexandre est retourné dans l’immeuble pour constater l’ampleur des dégâts. Lorsqu’il est entré dans le sous-sol, il a marché sur une mine antipersonnel PFM-1 camouflée sous des planches de bois. La mine a explosé, Olexandre est tombé sur d’autres mines dissimulées qui avaient manifestement été délibérément disposées de manière à blesser ou tuer toute personne entrant dans le bâtiment. Il a perdu son bras et sa jambe gauche.

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    Si terrible soit ce récit, le cas d’Olexandre n’est pas unique. 

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  • L’occupation des territoires palestiniens jugée illégale par la Cour de Justice Internationale

    Communiqué d'Amnesty International du 21.07.2024

    C’est une reconnaissance historique des droits des Palestiniens et Palestiniennes qui ont été bafoués depuis des décennies d’occupation. Le vendredi 19 juillet 2024, la Cour de Justice Internationale (CIJ) a déclaré l'occupation et l’annexion par Israël des territoires palestiniens depuis 1967 illégale.

    Une occupation et une annexion jugées illégales 

    La Cour internationale de justice a rendu son avis et la conclusion est claire et sans équivoque : l’occupation et l’annexion des territoires palestiniens par Israël sont illégales et les lois et politiques israéliennes discriminatoires vis-à-vis des Palestiniens et Palestiniennes bafouent l’interdiction de la ségrégation raciale et de l’apartheid. 

    L’occupation des territoires palestiniens est l’un des principaux piliers du système d’apartheid qu’Israël utilise pour dominer et opprimer la population palestinienne, et qui a causé des souffrances d’une ampleur massive.  

    Depuis des décennies, les Palestiniens et Palestiniennes ont vu leurs logements détruits, ils ont été expropriés de leurs terres qui ont été utilisées pour construire et étendre des colonies, et ils ont été la cible de restrictions étouffantes affectant tous les aspects de leur vie quotidienne (notamment par la séparation de leur famille, les restrictions de leur droit de circuler librement et la privation de l’accès à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles). 

    Nous avions dénoncé ce système d’apartheid qui a progressivement été mis en place par les autorités israéliennes à la suite d’un travail de recherche que nous avons mené pendant près de quatre ans, dans notre rapport intitulé « L’Apartheid commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un système cruel de domination et un crime contre l’humanité ».  

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  • Les cinq pays qui ont le plus exécuté de personnes en 2023

    En 2023, deux pays ont été responsables de 89% des exécutions que nous avons recensées dans le monde. Coup de projecteur sur ces États pris par une folie meurtrière.

    1 – La Chine : des milliers d’exécutions

    Une fois de plus, c’est en Chine qu’ont été exécutées le plus grand nombre de personnes condamnées. Toutefois, il est toujours impossible de connaître la véritable ampleur du recours à la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d’État. Les chiffres mondiaux enregistrés par Amnesty International ne prennent donc pas en compte les milliers d’exécutions probablement réalisées en Chine, ni celles qui ont eu lieu au Viêt-Nam et en Corée du Nord, où l’organisation estime que le recours à la peine de mort a été massif.

    2 – L’Iran : au moins 853 exécutions

    L’Iran a exécuté au moins 853 personnes ont été exécutées, ce qui représente une augmentation de près de 48% par rapport à 2022. Les exécutions ont visé de manière disproportionnée la minorité ethnique baloutche d’Iran, laquelle représentait 20 % des exécutions recensées mais seulement 5 % environ de la population iranienne. Au moins 24 femmes et cinq personnes qui étaient mineures au moment des faits qui leur étaient reprochés ont été exécutées. 

    Depuis le début du soulèvement déclenché par la mort en détention de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, la peine de mort est notamment utilisée par les autorités pour étouffer le soulèvement.

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