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kanaky

  • Situation politique en Nouvelle-Calédonie

    Lettre ouverte de Nathalie Tehio, présidente de la LDH, Gérard Sarda, président de la LDH de Nouvelle-Calédonie (LDHNC), et Elie Pigoune, président d’honneur de la LDH de Nouvelle-Calédonie (LDHNC), à l’attention de Michel Barnier, Premier ministre

    Monsieur le Premier ministre,

    Bien que notre pays continue à être dans cette période transitoire où vous vous attelez à la tâche de constituer un gouvernement, nous nous devons, au nom de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de la LDH de Nouvelle-Calédonie, de vous saisir d’un sujet sans attendre, tant notre préoccupation est grande pour une situation qui mérite un traitement sans délai.

    Comme vous le savez, la Nouvelle-Calédonie a récemment vécu une crise aigüe qui est loin d’être apaisée, et elle vit toujours sous couvre-feu.

    La situation politique calédonienne reste particulièrement tendue, radicalisée, en rupture avec l’esprit et la lettre du processus engagé par les accords de Matignon-Oudinot, puis de Nouméa. La LDH et la LDHNC ont œuvré avec bien d’autres pour ces accords et pour leur mise en œuvre. Elles sont d’autant plus engagées pour leur respect.

    Plus que jamais, alors que la crise aigüe dure depuis mars, il est indispensable que l’Etat comme ses institutions sur le territoire retrouvent, dans les faits comme aux yeux de toutes les populations, leur rôle d’arbitre loyal tel que défini dans le Préambule de l’Accord de Nouméa.

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  • Kanaky-Nouvelle-Calédonie : les autorités françaises doivent respecter les droits du peuple autochtone kanak

    Communiqué d'Amnesty International du 21.05.2024

    Depuis que le Parlement français a adopté un projet de loi modifiant les règles électorales dans le territoire, de violents troubles secouent le territoire non autonome français de Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Dans ce contexte de violence, nous alertons sur l'importance de respecter les droits du peuple kanak

    L’Assemblée nationale française a adopté cette semaine un projet de loi qui étend le droit de vote aux habitants récents de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, majoritairement des ressortissants français. Cette décision risque de priver encore davantage le peuple autochtone kanak de ses droits, notamment au niveau de la représentation politique locale et dans les futures discussions sur la décolonisation.

    Cette modification constitutionnelle est contestée et de violents troubles ont éclaté dans la capitale Nouméa, faisant au moins cinq morts jusqu’à présent, trois Kanaks autochtones et deux policiers.

    Le président français Emmanuel Macron a décrété l’état d’urgence dans l’archipel mercredi 15 mai. Le gouvernement français, qui est la puissance administrante en Kanaky-Nouvelle-Calédonie, a annoncé l’interdiction d’utiliser l’application de réseau social TikTok sur le territoire, ainsi que le déploiement de centaines de renforts de police. L’armée française a aussi été déployée pour « sécuriser » les ports et l’aéroport de l’archipel.

    Les autorités auraient assigné à résidence les manifestants qui seraient à l’origine des violences et procédé à plus de 200 arrestations.

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