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social - Page 91

  • Raguet à Bogny :situation difficile

    Nous vous avons présenté dans L'An Vert la situation difficile de l'entreprise Raguet de Bogny. Au terme des deux mois donnés par le tribunal, les choses ne semblent pas s'arranger.pilon5.jpg

    Des salariés de l'entreprise s'expriment dans "L'Union": « On est mal barrés et le mois d'avril pourrait être source de mauvaises nouvelles », résumait laconiquement un membre du personnel, hier.

    « Le préfet a beau faire le forcing pour éviter tout licenciement dans les Ardennes et que les chiffres de l'emploi soient moins catastrophiques, on sait qu'il faudra bien passer par là d'ici quelques semaines. C'est, malheureusement, la réalité du terrain », regrettait un autre.

    Une décision sera prise au mois d'août, mais dans l'état actuel des choses, la mise en place d'un plan social comprenant des licenciements semble se profiler.

  • une journée réussie

     

    La journée de mobilisation unitaire du 19 mars est une réussite: les chiffres des syndicats et la police sont différents comme toujours, mais les deux confirment une augmentation de la participation aux manifestations.

    Dans les Ardennes aussi, la manifestation départementale de Charleville a réuni plus de monde que le 29 janvier. De nombreux Vouzinois étaient présents, dont une partie est venue en car .

    Voici des photos reprises du blog de JCVB .

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  • 19 mars, la LDH aussi

    La Ligue des Droits de l'Homme s'associe à la journée du 19 mars. Voici son appel :

     

    Communiqué de la LDH
    Le 29 janvier dernier, à l’appel des organisations syndicales, des millions de salariés ont manifesté pour signifier qu’ils entendaient ne pas payer la crise financière et lui opposer des alternatives sociales et solidaires.
    Pour télécharger un modèle de tract LDH pour les manifestations du 19 mars Cliquez ici

    Alors même que le gouvernement semble ne pas vouloir modifier substantiellement ses priorités politiques, que le Medef s’arc-boute sur des manif_10_mai.jpgpostures idéologiques sans rapport ni commune mesure avec les problèmes posés à la population, la journée du 19 mars entend rassembler à nouveau contre l’accaparement des richesses, les privilèges destructeurs des marchés financiers et boursiers, les injustices sociales toujours plus nombreuses et cruelles qui en découlent.

    Les manifestations de colère qui ont traversé les Antilles et la Réunion, les mobilisations multiples et durables que connaissent les champs de l’éducation et de la recherche, la multiplication des appels émanant de travailleurs intellectuels pour le respect de leur éthique ldh.gifprofessionnelle, dans une société où « vivre ensemble » se décline en termes d’intérêt général, souligne l’ampleur des attentes.

    Il faut une autre politique, basée sur la défense et le développement de l’emploi, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la lutte contre les inégalités et les injustices, la défense des services publics qui protègent les plus vulnérables en assurant l’accès aux droits fondamentaux, une politique fondée sur le respect du lien social, des droits et des libertés.

    C’est pourquoi la LDH est partie prenante et appelle à participer largement aux actions et aux manifestations du 19 mars partout en France.

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  • journée du 19 mars

    Ce dessin est tiré du blog de Clémentine Autin (dans la liste des favoris du blog de "L'An Vert"), pour vous rappeler si nécessaire que jeudi sera une journée de mobilisation et de manifestations, afin d'exiger du gouvernement une meilleure prise en charge des souffrances sociales de la crise . Ce ne sont pas les banques ou les entreprises qui souffrent le plus, mais des personnes, salarié(e)s, chômeurs(ses), pensionné(e)s, ...

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    Des sondages récents montrent que la nécessité de cette journée et la justesse des revendications sont reconnues par une grande majorité de Français. Il reste à convaincre Sarkozy et son gouvernement, et ce n'est pas le plus simple. Une participation massive aux manifestations du 19 mars sera un message que personne ne pourra refuser totalement d'entendre.
  • Accord signé en Martinique

    Après 5 semaines de luttes, moins médiatisées qu'en Guadeloupe, un accord vient d'être signé en Martinique . Il est conclu entre le patronat et le mouvement du 5 février qui menait la mobilisation dans l'île . Voici les chiffres concernant les augmentations de salaire (source "Le Monde"):

    Le salaire de référence choisi est un douzième de la rémunération annuelle (incluant les primes et le treizième mois pour ceux qui en reçoiventh_9_ill_1168107_0208_collectif.jpg un). Sur cette base, 47 000 personnes pourront bénéficier des 200 euros d'augmentation. Une augmentation de 4 % est actée pour les 8 400 salariés gagnant entre 1,4 et 1,6 smic, et une augmentation de 2 % pour les 22 000 salariés au-delà de 1,6 smic.

    On peut considérer qu'il s'agit d'une victoire pour les Martiniquais .

    Toujours d'après "Le Monde", le préfet de Martinique a déclaré :

    "C'est un très bon accord, très équilibré", a estimé le préfet Mancini, pour qui "parfois il faut savoir prendre du temps pour en gagner en qualité".

    Si c'est un très bon accord pour ce département, on doit pouvoir aboutir au même résultat pour les autres départements français : le 19 mars sera une journée de mobilisation, elle ne doit pas rester sans réponse de la part du gouvernement et du Medef.

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  • Fillion prépare le 19 mars

    F.Fillion prépare, en tant que premier ministre, la journée du 19 mars. C'est à dire qu'il répond par avance aux revendications que portent l'ensemble des syndicats qui préparent cette nouvelle journée de mobilisation : et sa réponse est claire, rien je ne céderai pas un euro . Voici comment "L'Express"rapporte ses propos :

     

    Sérieux", "responsabilité", "sang-froid" : le Premier ministre entend maintenir sans ciller son cap rigoriste face aux aléas conjoncturels et v-21-1144783-1205488992.jpgcorriger l'aggravation du déficit public (5,6% du PIB en 2009) d'ici à l'horizon 2012.

    "Toute enveloppe supplémentaire, c'est de la dette supplémentaire", a-t-il souligné vendredi en marge d'une visite dans l'entreprise drômoise Lafuma, qui a bénéficié de l'intervention du médiateur du crédit.

    Le chef du gouvernement n'a pas attendu la journée du 19 mars pour répondre aux syndicats qui jugent insuffisantes les 2,6 milliards d'euros de mesures annoncées par Nicolas Sarkozy lors du "sommet social" du 18 février.

     

    Où est le dialogue social ? Si l'état de la dette est préoccupant, on le doit aux "enveloppes" que le gouvernement a laché pour le bouclier fiscal, la baisse des charges pour les entreprises (détaxation des heures suplémentaires, suppression de la taxe professionnelle, baisse de la TVA pour la restauration,...).

    Il s'agit donc de choix qui ont abouti à l'augmentation de la dette, et c'est un choix de ne pas vouloir négocier sur les revendications des syndicats. Les habitants de Guadeloupe, Martinique et de La Réunion ont montré que par la lutte des revendications pouvaient déboucher sur une victoire. Le 19 mars doit être une journée de forte mobilisation, pour faire comprendre à Fillion qu'il doit lâcher aussi pour ceux qui ne sont pour rien dans la survenue de la crise, mais en souffrent le plus.

     

    F.Fillion s'exprime par ailleurs sur la décision de Total de supprimer des emplois, alors que la société vient d'annoncer des bénéfices faramineux. L'AFP reprend ses propos:

     

    total-erika.jpgFrançois Fillon a apporté vendredi son soutien à Total, "une des plus belles entreprises françaises", après l'annonce par le groupe de la suppression de 555 postes, estimant que Total allait "créer plus d'emplois qu'elle n'en supprime".

    Le Premier ministre a pris le contre-pied de son secrétaire d'Etat à l'emploi Laurent Wauquiez qui s'était dit "scandalisé" par cette annonce et avait demandé un "geste" à l'entreprise pour "l'apprentissage et l'emploi des jeunes".

    François Fillon, qui s'exprimait à Anneyron (Drôme) lors d'un déplacement sur le thème du financement des entreprises, a affirmé ne pas faire "partie de ceux qui se livrent au sport national qui consiste à dénigrer une des plus belles entreprises françaises, une de celles qui investit le plus, une de celles qui crée le plus d'emplois et une de celles qui rapportent le plus de richesses à la France".


    Total condamné dans le naufrage de l'Erika, Total  qui doit comparaître au procès d'AZF à Toulouse, Total responsable du pillage des ressources du tiers-monde : une bien belle entreprise dit Fillion, puisqu'elle gagne beaucoup d'argent.

    Nous n'avons vraiment pas les mêmes critères pour juger de la qualité d'une entreprise .

  • Continental ferme son usine

    L'usine de Clairoix dans l'Oise fabrique des pneus pour le groupe Continental. Devant la crise qui frappe l'automobile, celui-ci vient de décider de fermer purement et simplement le site qui emploie 1200 salariés . Scandale crient les élus de tout bord, UMP compris qui semblent découvrir comment fonctionne le libéralisme . Ce sont pourtant les mêmes qui ont supprimé l'autorisation administrative de licenciement, fait 427049_sans-titre.JPGsauter le "carcan" des 35 heures, augmenté le contingent d'heures supplémentaires, etc . Et tout cela pour permettre au capitalisme de s'exprimer pleinement, pour créer des emplois disaient-ils .

    Et bien le libéralisme s'exprime pleinement, et les cris des élus UMP sont pour le moins déplacés :ils ne font que constater les conséquences de leurs choix. Les réactions d'après "lesechos.fr" :

     

    Cette fermeture peut être "considérée comme une trahison" par les salariés qui avaient passé un accord avec la direction il y a trois ans, a indiqué mercredi Luc Chatel, porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat à l'Industrie. Lors de son compte tendu du Conseil des ministres, il a insisté sur le fait qu'il avait prévenu les dirigeants de Continental "que si le groupe persistait dans sa volonté d'une restructuration du site de Clairoix, il aurait à justifier devant les tribunaux de la motivation de tels licenciements, surtout dans une période où le groupe Continental a annoncé -c'était certes en 2008- des résultats positifs dans sa branche de pneumatiques". "C'est au comité central d'entreprise -qui doit se réunir le 31 mars- que doit être réservée" l'annonce de la fermeture, a-t-il rappelé.

    Le président PS du conseil général de l'Oise, Yves Rome, a qualifié de "cataclysme" et de "drame social d'une ampleur exceptionnel qui va frapper durement des milliers" d'habitants du département. "Je mesure et je partage le désarroi de tous les salariés (...) qui, pour défendre leur outil de travail, n'avaient pas hésité à revenir sur des avantages acquis en acceptant" de repasser début 2008 à 40H de travail hebdomadaire contre 37 heures et demi.


    La pire des hypothèses

     

    "C'est la pire des hypothèses", a estimé de son côté Laurence Rossignol, vice-présidente du conseil régional de Picardie et secrétaire nationale du PS. "On travaillait pour l'instant sur l'hypothèse d'un plan social quatre étoiles , pas sur une fermeture", a-t-elle ajouté.

    Le sénateur UMP Philippe Marini (Oise) a exprimé son "indignation" face à cette annonce. "Il n'y a pas de justification économique pour cette photo_1236772265503-1-original.jpgdécision" et "la direction de Continental ne représente plus personne et n'est pas en mesure d'imposer une restructuration aussi dramatique", a déclaré le sénateur-maire de Compiègne dans un communiqué. "La société n'a plus de président de conseil de surveillance, on ne sait pas qui exerce le pouvoir au nom des actionnaires", a assuré Philippe Marini, également rapporteur général de la commission des finances du Sénat. Pour lui, "il est invraisemblable qu'une menace aussi lourde soit agitée alors que la France et l'Allemagne devraient s'organiser ensemble pour faire face à la crise du secteur automobile".

    La CFDT a qualifié de "catastrophique" la nouvelle : "on a alerté maintes et maintes fois sur les dommages collatéraux que cela allait provoquer. Imaginez, plus de mille suppressions d'emplois sur un département. Il n'y a pas de mots. La direction a tellement été manipulatrice", a expliqué à l'AFP le responsable Picardie de la fédération Chimie Energie CFDT, Sylvain Bellemère.

    "Il va falloir qu'il (le directeur) donne des explications claires et nettes. Je n'ai pas encore vu mes collègues, mais il va y avoir des actions de faites", a indiqué de son côté Philippe Bernacki, délégué CFDT de l'usine picarde.