Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 93

  • 6 morts dans la rue

    Le candidat Sarkozy avait fait beaucoup de promesses lors de sa campagne pour les présidentielles . On n'a pas oublié qu'il devait être le président qui donne la priorité au  pouvoir d'achat, il devait aussi réduire la dette de la France, et faire tendre le chômage vers zéro . Dans ces domaines, on sait déjà que les deux premières années de son mandat seront mauvaises, la troisième ne s'annonce pas mieux . Il lui restera dyn006_original_697_463_pjpeg_34457_428420ba1da9d9792e0c7660fadf8ba5.jpgdeux ans pour expliquer que les circonstances ne lui ont pas permis de faire ce qu'il avait prévu .

    Pour les sans-abris, il avait aussi fait des promesses, que l'AFP nous rappelle au début de cet hiver déjà meurtrier :

    En pleine polémique sur l'hébergement des SDF, et quelques heures après la mort d'un sixième sans-abri, Nicolas Sarkozy a cherché vendredi à concilier les points de vue, prônant une assistance minimale, mais pas d'hébergement obligatoire.

    "Il faut agir de façon à ce que plus personne ne meure de froid en 2008, dans l'un des pays les plus riches au monde. C'est un scandale", a lancé le chef de l'Etat, lors d'un discours sur la politique du logement à Meaux.

    Un écho de sa campagne présidentielle, quand il s'était engagé en décembre 2006 à faire en sorte que "d'ici deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid".

    ALeqM5hR2F5DN9KdaXtuA-zZrX79DGCdCw?size=mPromesse difficilement tenable, en l'absence d'hébergements en nombre et en qualité suffisants, ce qui pousse nombre de SDF à refuser les places d'accueil d'urgence.

    En un an, selon l'association Emmaüs, 265 sans-abri sont morts dans la rue, mais le problème occupe à nouveau le devant de la scène depuis quelques semaines avec le retour des grands froids et le décès de six sans-abri en un mois en région parisienne. Le dernier a été retrouvé vendredi matin sur un trottoir du IVe arrondissement de Paris.

     

    Pour ses amis, il n'oublie pas certaines promesses,comme supprimer la publicité dans les chaînes publiques (Martin Bouygues lui dit merci), ou défiscaliser les heures supplémentaires (Laurence Parisot apprécie, les chômeurs beaucoup moins)

    Lien permanent Catégories : social Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Signez la pétition pour obtenir un vrai débat au Parlement sur la taxation des superprofits

    Alors que le 49.3 déclenché par le gouvernement lors du vote du budget à l'Assemblée nationale a empêché tout débat parlementaire autour d'une taxation sur les superprofits des entreprises, l'Alliance écologique et sociale vient de déposer une pétition sur le site du Sénat afin de remettre le sujet des superprofits à l'agenda du parlement. Si celle-ci recueille 100 000 signatures, le Sénat devra examiner la demande et pourra déposer une proposition de loi. Si nous sommes au moins 100 000 signataires, cette pétition permettra donc de remettre le sujet d'une taxation des superprofits dans le débat législatif. C'est donc une opportunité majeure pour la justice sociale et écologique !

    Depuis plusieurs mois, notre Alliance écologique et sociale demande une taxe sur les superprofits pour répondre aux crises environnementale et sociale. Pendant que les multinationales réalisent des profits hors-sols, de plus en plus de personnes doivent faire face au coût de la vie qui explose et aux conséquences du réchauffement climatique. Cette taxe est la solution la plus juste pour répondre rapidement aux effets de la crise de l'inflation tout en investissant massivement pour contrer la crise environnementale touchant déjà les plus précaires.

    La taxation des superprofits entérinée par le gouvernement ne rapporterait que 200 millions d'euros par an en France, alors qu'elle pourrait rapporter jusqu'à 20 milliards d'euros selon nos calculs . En effet, la contribution temporaire de solidarité choisie par le gouvernement ne prend en compte que  le secteur énergétique. Pourtant, des entreprises de l'agro-alimentaires, des transports, de la finance etc ont aussi réalisé des rentes exceptionnelles et sont tout aussi responsables de l'inflation. Rien ne justifie donc de les exonérer de cette taxe. Tous les groupes d'opposition sans exception avaient d'ailleurs déposé des amendements plus ambitieux, qui n'ont pu être débattu à cause du 49-3. Avec cette initiative, nous pensons qu'il y a une réelle chance de victoire si une séquence de débat parlementaire s'ouvre : il faut donc se mobiliser pour que le débat ait lieu maintenant.

    Lire la suite