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social - Page 93

  • Mobilisation pour le 29 janvier

    Le 29 janvier sera une journée de lutte et de manifestation nationale et unitaire à l'appel de tous les syndicats . Vous verrez ci-dessous les propositions et revendications communes . Un site est consacré à cette journée : cliquez ici .

    Pour les Ardennes un rassemblement est prévu à Charleville :

    Appel Cgt, Cfdt, Fo, Fsu, Unsa, Cftc, Solidaires, Cgc
    Manifestation:
    10h00-Charleville-Mézières, place Ducale
    Manifestation à travers Charleville jusqu’à la préfecture

    avec dépôt d’une motion symbolique accrochée aux grilles de la préfecture

     

     

     

    Appel du 29 janvier 2009
    Déclaration commune de propositions et revendications
    des organisations syndicales
    CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

     

    manifestation_unitaire_2005-02-05_CGT_RATP_01.jpgLa crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une
    grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien
    responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières victimes de
    cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ;CFDT.jpg
    elle accroît les inégalités et les risques de précarité.
    Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.
    Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun, en
    particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés,
    les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont
    décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.
    Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérationsCFTC.gif
    et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.


    1243_manifestation_altermondialiste_ES_4376.jpg1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique


    De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant
    supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par ailleurs, des
    salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires,
    en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’activité. Des
    entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la
    image004.jpgrémunération de leurs actionnaires.
    C’est intolérable et inadmissible.
    Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde
    d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesureslogo-cfe-cgc.jpg
    doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les aides
    publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer
    l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces
    périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation
    professionnelle et renforcer les compétences des salariés.
    Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en investissant
    photo_1227907066238-1-original.jpgdans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera
    assurée.
    Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoinslogo_CGT_Simple.jpg
    de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le
    gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une
    politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement l’évolution des services
    publics dont la qualité et l’emploi constituent une question centrale.
    La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.

    2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités


    manifestation.jpgLes exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à l’accroissement
    des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant
    le versement de dividendes au détriment des salaires et de l’investissement.
    Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salarialesFo.jpg
    doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.
    Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords
    salariaux


    3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.


    Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques
    manifestation-sans-papiers-05.JPGd’interventions publiques coordonnées favorisant une relance économique. LogoFSU.jpgCelles-ci doivent
    viser à la fois :
    -Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des
    revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs
    d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.
    -Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un
    encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux
    usuraires.
    -Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire
    -Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures,300px-logo-union_syndicale-solidaires2.png
    d’équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le
    développement, l’éducation et la formation.
    Par1617234.jpgLes investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur
    d’une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés
    au Grenelle de l’Environnement.
    -Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de
    contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en
    matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des
    élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisationlogo-coul.jpg
    des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.


    P5180012.JPG4 – Préserver et améliorer les garanties collectives


    Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public,
    passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :
    -abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du
    temps de travail
    -retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.

    -respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la
    réglementation du travail.
    -face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en œuvre des
    réformes porteuses de progrès social


    5 – Réglementer la sphère financière internationaleIMG_8869.JPG


    Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité
    du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L’Union
    européenne doit être au premier plan pour l’exiger.
    Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes
    internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au
    développement doit être maintenue et améliorée. C’est ce que demande le mouvement
    1182247650_logo_oit.jpgsyndical international


    Le 5 janvier 2009

  • Chômage des chiffres et des faits

    Les chiffres du chômage de novembre sont connus ce soir, et ils ne sont pas bons . 64 000 chômeurs comptabilisés en plus cela représente une hausse de plus de 3 %, et le niveau retrouve celui qui existait au moment de l'élection de Sarkozy . Celui-ci tente de s'abriter derrière l'existence de la crise mondiale, qui est celle du système libéral dont il est un des suporters .courbe-chomage-dec.jpg

    Heureusement pour lui que la démographie actuelle fait que la génération des départs en retraite est importante, alors que celle de l'entrée dans le monde du travail est faible .

    Malgré cela, et en bénéficiant des mesures en faveur de l'automobile, du secteur bancaire et de la création d'emplois aidés, on arrive à ces chiffres inquiétants .

    Les analystes annoncent que les effets des plans de licenciements ne se font pas encore sentir dans ces chiffres : le pire est probablement à venir .

     

    Pour les Ardennes, nous sommes pour une fois"bien" placés : le taux d'augmentation est de 10,7% sur un an contre 8,6 pour la France entière .

    2952.jpgC'est l'occasion de remercier une nouvelle fois Jean-Luc Warsmann pour l'efficacité de l'instauration de la zone franche . Cette mesure a créé des conditions tellement favorables pour notre département que le taux de chômage progresse 2 points au-dessus de la moyenne nationale .

    Nous n'avons les chiffres détaillés pour le Vouzinois, mais on ne voit pas quel miracle ferait ressortir une situation plus favorable pour notre secteur .

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  • hypocrite et dangereux

    Le gouvernement a mis en place une taxe sur les complémentaires santé, qui doit rapporter un milliard d'euros .

    Cette mesure est hypocrite, car elle augmente la part des ménages dans le financement de la santé, sans le dire vraiment . Les mutuelles annoncent qu'elles vont devoir augmenter leurs tarifs de 3 à 4 % . La contribution forcée entre pour une part dans cette augmentation, ainsi ALeqM5gsOHyQJc9hoyqVpcFI-I0WPiGLtA?size=sque d'autres transferts de la sécu vers les complémentaires .

    Elle constitue aussi un choix dangereux, car un certain nombre d'assurés ne pourront plus se payer de complémentaire . Pour beaucoup de familles modestes ,le poste de dépenses "assurances" devient un luxe qui ne peut plus être retenu parmi les choix prioritaires .

    Cela peut tenir un certain temps, mais en cas de coup dur, la facture s'ajoute au souci de santé lui-même, et tout peut basculer très rapidement vers une situation catastrophique .

    Des personnes qui ne peuvent pas avoir une complémentaire, ou qui réduisent leur accès aux soins, il en existe à Vouziers : va-t-on attendre une affaire qui fera la une des journaux pour trouver cet état de fait intolérable dans notre pays en 2009 ?

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  • carte au père Noël

    Voici la carte au père Noël proposée par le réseau éducateur sans fontières . Vous pouvez l'imprimer depuis leur site (voir lien dans la colonne de gauche)

    Carte-RESF-08-recto.jpg

    Carte-NOEL-RESF-08-verso.jpg
  • Sopal à Givet : bientôt un accord ?

    Les ouvriers de Sopal se sont déplacés à Dax pour des négociations avec les responsables du groupe Gascogne Laminates . Voici ce qui est écrit sur leur blog :

    Avec l'aide des ouvriers de Dax, nos sopaliens ont pénétrés dans l'usine et toute l'usine de Dax cegascognedax_02.gifest arrêtée...
    Queques pétards ont volés et Mr Gauthier s'est fait pipi dessus...

    Une pointeuse HS, le bureau de gauthier repeint...

    Mesdames, Messieurs, si vous avez d'autres nouvelles, n'hésitez pas à le mettre en commentaire...

    D'après le représentant CGT, les négociations pourraient se débloquer (source l'Union):

    « Soulagés » mais « très vigilants ». Laurent Marveille de l'union locale CGT a résumé ainsi hier après-midi le sentiment des 56 salariés de la Sopal après que le comité central d'entreprise eut rendu les premiers résultats des négociations. Celles-ci se déroulaient à Dax depuis jeudi où une trentaine de Givetois avaient fait le déplacement.

     

    Les prochaines négociations auront lieu mercredi 10 décembre à Charleville-Mézières, en espérant que le groupe accepte d'accompagner de manière correcte la fermeture du site de Givet .

  • 6 morts dans la rue

    Le candidat Sarkozy avait fait beaucoup de promesses lors de sa campagne pour les présidentielles . On n'a pas oublié qu'il devait être le président qui donne la priorité au  pouvoir d'achat, il devait aussi réduire la dette de la France, et faire tendre le chômage vers zéro . Dans ces domaines, on sait déjà que les deux premières années de son mandat seront mauvaises, la troisième ne s'annonce pas mieux . Il lui restera dyn006_original_697_463_pjpeg_34457_428420ba1da9d9792e0c7660fadf8ba5.jpgdeux ans pour expliquer que les circonstances ne lui ont pas permis de faire ce qu'il avait prévu .

    Pour les sans-abris, il avait aussi fait des promesses, que l'AFP nous rappelle au début de cet hiver déjà meurtrier :

    En pleine polémique sur l'hébergement des SDF, et quelques heures après la mort d'un sixième sans-abri, Nicolas Sarkozy a cherché vendredi à concilier les points de vue, prônant une assistance minimale, mais pas d'hébergement obligatoire.

    "Il faut agir de façon à ce que plus personne ne meure de froid en 2008, dans l'un des pays les plus riches au monde. C'est un scandale", a lancé le chef de l'Etat, lors d'un discours sur la politique du logement à Meaux.

    Un écho de sa campagne présidentielle, quand il s'était engagé en décembre 2006 à faire en sorte que "d'ici deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid".

    ALeqM5hR2F5DN9KdaXtuA-zZrX79DGCdCw?size=mPromesse difficilement tenable, en l'absence d'hébergements en nombre et en qualité suffisants, ce qui pousse nombre de SDF à refuser les places d'accueil d'urgence.

    En un an, selon l'association Emmaüs, 265 sans-abri sont morts dans la rue, mais le problème occupe à nouveau le devant de la scène depuis quelques semaines avec le retour des grands froids et le décès de six sans-abri en un mois en région parisienne. Le dernier a été retrouvé vendredi matin sur un trottoir du IVe arrondissement de Paris.

     

    Pour ses amis, il n'oublie pas certaines promesses,comme supprimer la publicité dans les chaînes publiques (Martin Bouygues lui dit merci), ou défiscaliser les heures supplémentaires (Laurence Parisot apprécie, les chômeurs beaucoup moins)

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  • Signez la pétition pour obtenir un vrai débat au Parlement sur la taxation des superprofits

    Alors que le 49.3 déclenché par le gouvernement lors du vote du budget à l'Assemblée nationale a empêché tout débat parlementaire autour d'une taxation sur les superprofits des entreprises, l'Alliance écologique et sociale vient de déposer une pétition sur le site du Sénat afin de remettre le sujet des superprofits à l'agenda du parlement. Si celle-ci recueille 100 000 signatures, le Sénat devra examiner la demande et pourra déposer une proposition de loi. Si nous sommes au moins 100 000 signataires, cette pétition permettra donc de remettre le sujet d'une taxation des superprofits dans le débat législatif. C'est donc une opportunité majeure pour la justice sociale et écologique !

    Depuis plusieurs mois, notre Alliance écologique et sociale demande une taxe sur les superprofits pour répondre aux crises environnementale et sociale. Pendant que les multinationales réalisent des profits hors-sols, de plus en plus de personnes doivent faire face au coût de la vie qui explose et aux conséquences du réchauffement climatique. Cette taxe est la solution la plus juste pour répondre rapidement aux effets de la crise de l'inflation tout en investissant massivement pour contrer la crise environnementale touchant déjà les plus précaires.

    La taxation des superprofits entérinée par le gouvernement ne rapporterait que 200 millions d'euros par an en France, alors qu'elle pourrait rapporter jusqu'à 20 milliards d'euros selon nos calculs . En effet, la contribution temporaire de solidarité choisie par le gouvernement ne prend en compte que  le secteur énergétique. Pourtant, des entreprises de l'agro-alimentaires, des transports, de la finance etc ont aussi réalisé des rentes exceptionnelles et sont tout aussi responsables de l'inflation. Rien ne justifie donc de les exonérer de cette taxe. Tous les groupes d'opposition sans exception avaient d'ailleurs déposé des amendements plus ambitieux, qui n'ont pu être débattu à cause du 49-3. Avec cette initiative, nous pensons qu'il y a une réelle chance de victoire si une séquence de débat parlementaire s'ouvre : il faut donc se mobiliser pour que le débat ait lieu maintenant.

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