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social - Page 90

  • Arrêt de travail

    Frédéric Lefebvre est un  porte-parole de l'UMP, et il est bien sûr également un des proches de N Sarkozy. C'est un provocateur, ce qui est une façon de communiquer un peu facile pour passer dans les médias.


    Mais il peut difficilement lancer une idée sans l'aval des son patron. Sa provocation sur le travail pendant les congés maladie ou de maternité doit être prise au sérieux, même si l'UMP ne la soutient pas pour le moment. Il suffit de voir la réaction de X Bertrand pour comprendre que ces gens-là ne jugent pas cette proposition irréaliste.

    Voici l'éditorial  de la-croix.com à ce sujet :

     

    C’est l’une de ces propositions dont on ose croire qu’elle ne vivra pas plus que le temps d’une vive polémique politique. Un amendement frederic_lefebvre_reference.jpgprésenté par le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre (qui aime décidément attirer sur lui les foudres de l’opposition), rejeté lundi soir en commission des affaires sociales, pourrait, selon le souhait de son promoteur, être quand même présenté devant les députés. L’idée fait écho au postulat présidentiel « travailler plus pour gagner plus ». Un slogan qui résonne désormais étrangement, sur fond de crise et de montée du chômage. Travailler plus, alors que pour des millions de Français, il s’agit simplement de travailler, et surtout de ne pas gagner moins !

    On permettrait, cette fois, à des salariés en congé maladie ou en congé maternité de continuer à travailler, de chez eux, pour leur entreprise. Volant au secours de Frédéric Lefebvre, Xavier Bertrand, le secrétaire général de l’UMP, a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’imposer cette « idée nouvelle », bien sûr, mais de la réserver à ceux qui le désirent, de respecter le « libre choix des salariés ». Si le monde du travail n’est pas toujours la jungle que décrivent certains, il n’est pas non plus un club de bienfaisance. Comment croire au parfait « libre choix » des salariés, dans un environnement économique où les places se font chères et les exigences de rentabilité rudes ? Que l’on sache, congé maladie ou congé maternité – comme le repos hebdomadaire du dimanche, d’ailleurs – ne sont pas des luxes mais répondent à des besoins. On ne peut, par exemple, se féliciter du nombre d’enfants en France et imaginer de rogner sur le congé maternité.

    07-12-12-code-travail-deputes.jpgLe travail a une valeur, un sens, une utilité, mais il n’est pas le tout de la vie humaine. La société, et l’entreprise elle-même, ont tout à gagner, s’il est permis aux salariés de préserver l’équilibre entre toutes les dimensions de leur vie. De plus en plus, les outils modernes de communication (ordinateur, téléphone…) effacent les frontières entre vie privée et vie professionnelle : où s’arrête le bureau, où commence la maison ? Au risque de l’empiétement réciproque. Évitons, même pour le plaisir d’agiter des « idées nouvelles », d’ajouter à la confusion des temps !

  • La journée du 26 mai à Vouziers

    La note précédente vous informait que la journée du 26 mai verrait une mobilisation syndicale décentralisée et diversifiée.


    A Vouziers, il est prévu un rassemblement place Carnot entre 12h et 14h. 200_MairecoteEst28205.jpg

    Si vous voulez marquer votre opposition à la politique économique et aux choix sociaux actuels, rendez-vous demain devant la mairie de Vouziers.

    Des initiatives diverses sont prises dans toute la France (arrêts de travail, distribution de tracts, rassemblements,..)

    Cette journée est une étape, avant un nouveau temps fort prévu le 13 juin prochain.

  • Nouvelle mobilisation syndicale

    Mardi prochain aura lieu une nouvelle journée de mobilisation des syndicats.


    A quelques jours d'une échéance électorale, il était difficile d'organiser une journée nationale de manifestations. Cette journée prendra donc un jour différent, mais les raisons de la mobilisation restent valables, puisque le gouvernement ne veut rien céder.

    Ci-dessous l'analyse du"Monde"

     

    Contrairement aux journées des 29 janvier, 19 février et du 1er mai, il ne s'agira pas mardi pour les centrales syndicales d'une mobilisation d'ampleur nationale mais d'actions décentralisées, d'arrêts de travail et de distributions de tracts.

    L'objectif est d'occuper le terrain et de préserver l'unité syndicale dans l'attente d'une journée plus classique le 13 juin, alors que le gouvernement campe sur ses positions en dépit d'impressionnants défilés au début de l'année.

    Malgré la baisse de la mobilisation le 1er mai, l'intersyndicale estime que cette journée a témoigné "d'un enracinement de la mobilisation et de la détermination des salariés, demandeurs d'emploi et retraités".

    "Le gouvernement et le patronat auraient tort de les traiter par le déni et le mépris, alors que la crise, le chômage, les licenciements, les suppressions d'emploi et les politiques de fragilisation des services publics les percutent de plein fouet", écrit l'intersyndicale dans son appel.

    Sur le front des grèves, la journée de mardi sera surtout marquée par un arrêt de travail de 24 heures - du lundi 25 mai à 20h00 au mercredi 27 mai à 08h00 - à la SNCF à l'appel de quatre syndicats (CGT, CFDT, Sud-Rail, Unsa).

    Les cheminots veulent des garanties sur le maintien de l'emploi dans une période de restructuration et des mesures salariales.

    A la RATP, seule la CGT a déposé un préavis de grève et le trafic des métros et des bus devrait être peu perturbé.

    Dans la fonction publique, les syndicats ont invité les personnels à participer "massivement" à la journée de mobilisation. Une intersyndicale de l'enseignement supérieur a suivi cet appel, de même que des fédérations de La Poste, des impôts et du secteur de l'énergie.

  • Premier mai: Non à la politique de la peur

    Pour un premier  mai unitaire.

     

    Le premier mai 2009 va réunir les organisations syndicales, qui organisent depuis février la riposte aux mesures prises par le gouvernement. Cette unité est exceptionnelle, et en plus elle dure ce qui est encore plus remarquable.

    Pour les Ardennes un rassemblement est prévu à Charleville  (10 heures, place Ducale). A Vouziers, une réunion débat semuguet.jpg tiendra à 10h30 dans la grande salle de l'Hôtel de Ville, comme tous les ans. Elle sera suivie par un hommage au Docteur Denis, qui a été très engagé dans la politique sociale de la ville, et aux militants locaux qui nous ont quittés.


    La section vouzinoise de la ligue des droits de l'Homme s'associe à l'appel national "non à la politique de la peur".

     

    Cette initiative veut dénoncer le climat sécuritaire qui règne dans notre pays, et qui atteint également le champ professionnel.

    La politique sécuritaire dresse les uns contre les autres, entretient un climat de délation et de méfiance. Le collectif juge qu'à l'inverse, c'est du lien social, de la solidarité qu'il faut recréer. C'est pour cela que la date du premier mai a été choisie, pour faire converger cette lutte à celle des syndicats.

    La section locale de la Ligue des Droits de l'Homme appelle à un rassemblement à 10 heures devant la sous-préfecture de Vouziers.

    Ceux qui le souhaitent pourront bien sûr rejoindre la réunion à la mairie à la suite.

     


  • Chômage : la hausse continue

    La hausse du chômage devient habituelle de mois en mois, et même le gouvernement affirme que cela va se poursuivre. En effet, si on est optimiste,  l'économie pourrait redémarrer en 2010. Mais les embauches ne suivraient pas immédiatement, il est donc certain que le chômage ne baissera pas avant 2011.

    En France, il y a donc 3,7 millions de personnes à la recherche d'un emploi à la date de fin mars(chiffres officiels) . Pour les Ardennes, le mouvement va dans le même sens, et on compte maintenant 19.000 personnes à la recherche d'un emploi dans notre département.

    Voici les chiffres plus détaillés repris de Boursorama.comchomage.jpg

     

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 2 448 200 en France métropolitaine fin mars 2009, d'après les données communiquées ce soir par le Ministère de l'Emploi. Ce nombre augmente par rapport à la fin février 2009 de +2,7%, soit +63 400. Sur un an, il croît de 22,1%.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégories B et C s'établit à 1 032 500 en France métropolitaine fin mars 2009. En mars, le nombre de ceux de catégorie B augmente de 3,2% (+6,2% sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C se replie de 0,2 % (-10,2% sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégories A, B, C s'établit à 3 480 700 en France métropolitaine fin mars 2009 (3 688 000 en France y compris Dom). Ce nombre croît de 2,3% (+77 000) au mois de mars. Sur un an, il augmente de 13,3%
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  • Travailler le dimanche

    Le gouvernement s'acharne à déréguler le marché du travail . Il laisse ainsi pleins pouvoirs aux employeurs, les salariés n'ayant pas souvent les moyens de refuser . Après la fin des 35 h et le bonus aux heures supplémentaires ( travailler plus pour gagner plus !), voici le travail du dimanche qui revient sur le devant de la scène politique. Ce projet avait été abandonné devant de nombreuses réactions hostiles.

    Brice Hortefeux, l'ami sincère de Nicolas, remet le projet à l'ordre du jour du parlement, car notre président y tient beaucoup.

    Voici le point de vue du JDD


    Abandonnée fin 2008 en raison d'une trop grande contestation, y compris à droite, la question du travail dominical va faire son retour dans hortefeux_dimanche.jpgl'arène politique. Cet été, le Parlement devra examiner une nouvelle proposition de loi. Brice Hortefeux l'a annoncé ce dimanche, affirmant que le gouvernement ne cherche pas à "remettre en cause le repos dominical".

    A moins d'une semaine d'un 1er-Mai qui s'annonce offensif dans les rues du pays (lire: Avant un 1er-Mai massif, le climat social se tend), le gouvernement jette un nouveau pavé dans la mare. Invité ce dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Brice Hortefeux a remis sur la table l'épineuse question du travail dominical. Abandonné en décembre dernier en raison de trop nombreuses oppositions, y compris à droite (lire: Le travail dominical attendra), le projet, ardemment soutenu par Nicolas Sarkozy, va pourtant faire son retour devant le Parlement. "En juillet" plus précisément - et sous forme de proposition de loi - a dévoilé le ministre des Affaires sociales. Une période où, traditionnellement, les polémiques sont, vacances obligent, moins virulentes qu'à une autre période de l'année...

  • Premier mai unitaire

    La mobilisation unitaire des syndicats ne faiblit pas. Ces organisations n'ont pourtant pas l'habitude de maintenir une unité au niveau national, sur une durée prolongée . Il faut dire que le gouvernement et le patronat sont durs d'oreille face aux revendication des salariés. Le gouvernement en est réduit à faire passer des messages dans les médias pour faire savoir que ses mesures vont bientôt faire leur effet. Pour le moment, ce sont surtout les effets de la crise qui sont perçus par chacun . Déjà on annonce une baisse des prévisions de départ en vacances pour l'été prochain :C'est dire l'état d'esprit pessimiste et les difficultés vécues qui sont partagés par beaucoup.  Voici l'analyse du site "orange.fr":

    Ce 1er mai unitaire sera une première. "Depuis la Libération, il n'y a jamais eu de 1er mai avec tous les syndicats dans le même cortège", a 1+mai+.jpgaffirmé à l'AFP René Mouriaux, chercheur en sciences sociales spécialiste des syndicats.

    Traditionnellement, la CFTC et FO ont chacune l'habitude de défiler de leur côté pour affirmer leur identité. La CFE-CGC reste, elle, à l'écart de ces défilés.

    Même lors de l'élection présidentielle de 2002, contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour, la CFTC n'avait pas fait cortège commun pour le 1er mai. FO avait renoncé à son défilé, pour la seule fois depuis sa scission avec la CGT en 1948. Elle avait manifesté avec les autres organisations, mais ne s'était pas jointe à la plate-forme commune de revendications syndicales.

    La date du 1er mai apparaissait comme le plus petit dénominateur commun entre les partisans d'une nouvelle mobilisation large et rapide et ceux qui ne souhaitent pas multiplier les journées d'action synonymes de perte de revenus pour les salariés.

    muguet2.1209369189.jpgA l'Elysée un peu plus tôt, le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, au terme de deux heures de réunion avec M. Sarkozy s'était plaint que "des annonces qui ont été faites le 18 février au sommet social, il n'y ait quasiment rien de mis en oeuvre".

    Le chef de l'Etat a précisé qu'il installerait "dans les prochains jours le fonds d'intervention sociale", dont il avait annoncé ce jour-là la création.

    "Il faut que sur les revendications sociales, ça avance beaucoup plus vite", a insisté Jean-Claude Mailly.

    Toutes les organisations soulignent la nécessité d'inscrire le mouvement social dans la durée.

    A la sortie de l'Elysée, François Chérèque avait rappelé que "les conséquences sociales de la crise seront longues". "Un 1er mai, certainement, et après ?", avait-il lancé