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écologie - Page 203

  • Le TGV rattrapé par la Cour des comptes

    Après le "tout autoroute" la France a connu le "tout TGV". Chaque Région, chaque département, chaque agglomération exigeaient d'être desservis par ces voies de communication. En fait, elles ne sont pertinentes que sur les grands axes où un flux suffisant peut être assuré.

    Les Ardennes ont obtenu aussi leur accès TGV, jusqu'à Sedan, alors que le Vouzinois est abandonné par la SNCF. Le fameux Y ardennais va mettre Rocroi à quelques minutes de Charleville, mais dans quel état est le réseau secondaire du département, celui que les usagers fréquentent en priorité. Un récent rapport de la Cour des comptes dénonce cette politique de l’investissement vitrine, fait au détriment de l'entretien des réseaux existants.

    Dans le Vouzinois, on a connu la course des élus pour être le premier à annoncer une quatre voies entre Vouziers et Rethel, liaison qui n'a jamais fait la preuve de son utilité. L'abandon de ce projet pour des raisons budgétaires n'a pas donné lieu à une étude sérieuse des besoins en voies de communication pour le Sud-Est ardennais.

    Notons également qu'un  projet de canal à grande capacité entre les réseaux belges et la Seine n'a pas permis de poser la question de l’entretien des canaux existants (canal des Ardennes et la branche de Vouziers par exemple)

    Cette politique à courte vue, basée sur des choix de grands travaux, à surtout l’avantage d'être visible et de fournir de beaux clichés aux magazines destinés aux électeurs. La pertinence réelle de ces investissements au regard de leur coût financier et écologique est beaucoup moins évidente.

    Voici la réaction de la FNE à la publication de ce rapport.

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    La Cour des comptes, dans un rapport publié ce jeudi 23 octobre 2014, pointe les dérives de la gestion du réseau des trains à grande vitesse. Ce rapport confirme les inquiétudes de France Nature Environnement. Car si la mobilité durable ne peut se passer du train, il n’est pas judicieux, ni économiquement, ni écologiquement, de construire des Lignes à Grande Vitesse (LGV) pour un faible trafic. Une rénovation du réseau existant suffirait amplement et serait plus utile au quotidien pour les français.


    Réseau Ferré de France gonfle artificiellement les chiffres du trafic

    Les sages constatent que RFF a ‘’exagéré significativement’’ le niveau de trafic escompté de la ligne Limoges-Poitiers, ce qui induit d’importantes subventions pour financer la LGV : jusqu’à 80% pour faire fonctionner la ligne alors que la liaison est peu rentable. Dans le meilleur des cas, sa rentabilité est estimée à 3,3%. La Cour des comptes déplore donc un projet non prioritaire, non financé, mais poursuivi avec vigueur. Et cet entêtement des élus se retrouve dans de nombreux projets de LGV quelle que soit la région concernée.


    Des élus obsédés par la LGV

    Car sur les lignes à grande vitesse, le TGV peut filer jusqu’à jusqu’à 320 km/h alors que sur le réseau classique, il peut rouler jusqu’à 220 km/h. Un atout pour les LGV qui ne sont pertinentes économiquement que pour une poignée de destinations. « Pourtant, à l’arrivée des premières LGV, les élus se sont montrés obsédés par ces nouveaux rails et ont complètement délaissé l’entretien et à la modernisation du réseau classique. Mais les rapports Rivier de l’Ecole Polytechnique de Lausanne en 2005 et 2012 rappellent bien que cette rénovation est la vraie priorité ! » souligne Michel Dubromel, responsable transports et mobilités durables de FNE.

    Un caprice des collectivités territoriales

    Face à cette mode des LGV, une question taraude France Nature Environnement : l’Etat aurait-il une fâcheuse tendance à céder à la pression des Collectivités Territoriales ? Les sages constatent que les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires.
    Raymond Lang, spécialiste transport ferroviaire à FNE estime que « c’est la modernisation des lignes actuelles qui doit être privilégiée. Ce n’est pas le matériel roulant TGV qui est à remettre en cause mais le développement du réseau de LGV sans examen de la pertinence réelle du maillage ferroviaire »

    L’Europe, par le biais de son plan ambitieux de réseau européen de transports, a sa part de responsabilité dans le développement de la grande vitesse car il promeut des projets dont la rentabilité socio-économique n’est pas toujours avérée.

    Denez L’Hostis, président de FNE « La création d’une nouvelle ligne a un coût économique et environnemental. D’un point de vue écologique mais aussi économique, de nombreux projets ne sont pas pertinents quand une modernisation du réseau existant suffirait amplement. Les projets de création de lignes doivent être conditionnés par des prévisions de trafic réalistes en cohérence avec la politique des transports. Il faut donner la priorité aux transports du quotidien pour offrir une alternative à « l’auto solo », la carte du réseau ferroviaire 2014 comparée à celle du siècle précédent est à ce titre édifiante. »

  • Colloque éco-construction

    Nature & Progrès, au nom des cinq opérateurs du projet transfrontalier Eco-construction et Citoyens, a le plaisir de vous inviter à leur colloque de fin de programme le vendredi 21 novembre 2014 de 10h00 à 16h30 au Centre de Congrès des Vieilles Forges
     
    Le territoire du projet comprend les arrondissements de Thuin, Dinant, Philippeville, Neufchâteau et Virton, et les Ardennes françaises. Au sein de celui-ci, un ensemble d’acteurs (citoyens, collectivités et professionnels) s’organisent pour répondre à leurs besoins en matière d’habitat, de consommation (alimentaire & énergétique) et de transport à partir de leurs ressources locales. Ces ressources communes, nous les avons portées et défendues au cours des 5 ans d’exécution du projet par la mise en place d’une démarche structurant cet éco-territoire transfrontalier et la mise en œuvre d’une filière de professionnels, d’un réseau de citoyens « ambassadeurs », et d’un réseau de collectivités pour des villages durables.
     
    Ce colloque sera l’occasion pour tous de se voir présenter les résultats obtenus durant ces années de travail et de partager les témoignages des différents acteurs intervenus dans la mise en œuvre.
     
    Monsieur Luc Schuiten, architecte visionnaire de « Vegetal city » et invité d’honneur, donnera une conférence « Vers un éco-territoire transfrontalier ». Suivront l’après-midi divers ateliers thématiques participatifs. Le programme complet vous sera transmis d’ici peu, il sera également disponible sur le site www.ecocc.be

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  • Rondins de bois dans les Ardennes contre les gaz à effet de serre

    Article tiré du site de l'Agence Locale de l'Energie 08.

    Le bois se décline aujourd’hui sous plusieurs formes, adaptées à différentes utilisations. Bois bûche, granulés ou bois déchiqueté, à vous de choisir !

    Le bois bûche :

    Le choix de l’essence n’est pas anodin : les feuillus durs ont une combustion lente et très énergétique, tandis que les feuillus tendres et les résineux permettent une montée rapide en température, bienbuches-37c5f.jpg qu’ils encrassent plus rapidement l’appareil en produisant plus de goudrons.

    Le bois bûche a l’avantage d’être très bon marché comparé aux autres énergies comme le fioul ; de plus, le bois bûche peut se faire soi-même grâce à l’affouage qui permet aux habitants de couper leur bois dans les forêts communales.

    En revanche, une certaine manutention est nécessaire ainsi qu’une présence très régulière.

    Veillez à utiliser uniquement du bois bien sec (humidité inférieure à 22%) pour garantir de meilleures performances et un moindre encrassement. Si votre appareil est ancien (avant 2000-2005), cela peut être intéressant de le remplacer par un appareil récent et beaucoup plus performant. Fiez-vous au label "FLAMME verte 5 étoiles" pour le choix de votre appareil de chauffage.

    Le granulé de bois :

    Le granulé est produit à partir de sciures propres, généralement issues des industries du bois. La sciure est compressée dans une presse électrique, sans aucun ajout d’additif ou de colle s’il s’agit de granule-1d7d5.jpggranulé de qualité.

    Le granulé est adapté aux poêles et aux chaudières automatiques. Il peut être acheté en sacs, pour un rechargement manuel, ou en vrac si vous possédez un silo de stockage (la livraison se fait alors de la même manière que pour du fioul par exemple). Le chauffage au granulé a l’avantage d’être automatique et de se contrôler aussi facilement que le fioul ou le gaz.

    Le granulé est un peu plus cher que les autres formes de bois, mais reste bien inférieur aux énergies fossiles. Fiez-vous aux trois grandes certifications : DIN+, NF Granulés, ou EN plus, pour choisir votre granulé. Même s’ils peuvent sembler un peu plus cher, ces granulés vous assureront le meilleur rendement pour votre appareil et un encrassement très réduit.

    Le bois déchiqueté :

    Le bois déchiqueté (ou plaquettes) est un sous-produit de l’exploitation forestière ou industrielle, non souillé et non traîté.

    Selon son utilisation future, le bois déchiqueté pourra avoir différentes caractéristiques :bois-dech-2ba76.jpg

    • Les chaufferies de petite puissance (inférieure à 500 kW) ont besoin d’un combustible bien calibré et sec. Le bois est alors séché naturellement sur une plate-forme ;
    • Les grosses chaufferies industrielles, quant à elles, acceptent un combustible humide et peu calibré.

    Le bois déchiqueté demande cependant un volume de stockage important. Il n’est pas toujours facile à mettre en œuvre chez les particulier, en revanche de nombreuses collectivités optent pour ce mode de chauffage en raison de son prix compétitif, de sa simplicité d’utilisation et de son caractère local : la filière bois est 100% made in Ardennes, depuis l’arbre jusqu’au radiateur !

     

  • Mobilisation contre la destruction des zones humides

    Les opposants au barrage du Testet continuent la lutte contre ce projet soutenu par le Conseil Général du Tarn.

    Voici ce qu'ils expliquent sur le site "tant qu'il y aura des bouilles"

    (...)

    Au fond, cette histoire de barrage, qui n’est qu’une petite retenue d’eau d’à peine 40 hectares, démontre bien que ce n’est pas qu’une affaire de grands projets inutiles, mais que c’est, et que cela sera toujours, un problème de fond: nous n’avons pas la même perception de la vie.
    Les forteresses qu’ils imposent dans nos vallées, dans nos villages et dans nos villes ne sont pas insurmontables, les vrais barrages sont dans les têtes.
    Quand l’Etat reste dans l’imaginaire du soldat romain harnaché et casqué dans son camp fortifié, notre réponse n’est pas celle de la horde barbare, ils ne sont pas les seuls à s’organiser et notre imagination est insondable.

    Le 25 octobre et les jours qui suivront, seront un de ces assauts où nous submergerons leurs barrières, leurs barrages et tous leurs camps retranchés.
    Venez seuls ou accompagnés, organisés ou de façon spontanée, avec des catapultes, des chamalows, ou sans rien, à l’avance ou en retard, avec vos idées, avec Obélix, avec vos envies, vos rancœur, votre joie de vivre, et votre façon de faire.
    la diversité de nos pratiques est notre plus grande force, la surprise est notre meilleure tactique, nous ne savons pas où nous allons, le champs des possibles est ouvert et c’est peut être la plus jolie chose dans cette histoire.

    Force doit rester à la foi.

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  • Hubert le Jardinier à la déchèterie de Vouziers : c'est samedi

    Information reprise du site de la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise.

    hubert_le_jardinier.jpgDans le cadre de l'opération Retour de compost en déchèterie, la 2C2A et Valodéa accueillent ce samedi 18 octobre Hubert le Jardinier à la déchèterie de Vouziers.

    De 9h30 à 11h30, Hubert le Jardinier répondra aux questions des usagers et partagera son expérience sur les thématiques du jardinage au naturel, du compostage et de la biodiversité.

    Chaque usager pourra également prendre gratuitement jusqu'à 100 litres de compost. Ce dernier a été produit par la dégradation des déchets verts apportés en déchèterie.

     

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    Plate-forme de compostage

  • Le nucléaire ne peut rien pour sauver le climat

    Communiqué de la FNE

    A la mi-octobre, alors que les parlementaires seront toujours en train de débattre le projet de loi sur la transition énergétique, la France accueillera le « World Nuclear Exhibition », premier salon international de la filière nucléaire, au Bourget, près de Paris. Dans un an, la France accueillera le Monde pour tenter de trouver une suite à l'accord de Kyoto et sauver ainsi le climat. Pourtant, l’énergie nucléaire n’est pas une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Explications.


    Climat et nucléaire, quelques chiffres révélateurs

    Cette année, la France tente à nouveau de vendre au monde entier sa technologie nucléaire, de plus en plus risquée, accumulant des déchets toujours sans solution, essayant de faire croire que c'est une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et sauver le climat. Alors rappelons quelques chiffres. La France produit près de 75% de son électricité par le nucléaire, ce qui représente autour de 18% de sa consommation finale d’énergie.

    Maryse Arditi, responsable des questions Energie rappelle que « dans le monde, le nucléaire ne représente que 2,5% de la consommation finale d'électricité. Pour peser efficacement sur le climat, il faudrait multiplier ce chiffre au moins par 2 ou 3, ce qui est radicalement impossible. »

    Construire de nouveaux réacteurs n’est pas crédible

    Il y a aujourd'hui dans le monde autour de 430 réacteurs opérationnels[1], vieux en moyenne de 25 ans.

    « Doubler ce nombre, même sur 30 ans, en tenant compte de la nécessité de renouveler ceux qui existent vu leur âge, exigerait de construire 3 fois 430 réacteurs sur 30 ans, soit 43 réacteurs chaque année durant 30 ans, soit quasiment un réacteur par semaine mis en service….. et forcément dans nombre de pays particulièrement instables politiquement. C’est de la folie. » : explique Maryse Arditi

    Ainsi, entre 2008 et 2011, si 30 réacteurs ont été mis en service, 17 ont été arrêtés. Par ailleurs, Areva n’arrive plus à vendre ses réacteurs, explose ses coûts de construction des EPR, et a perdu les marchés japonais de maintenance des réacteurs, quasiment tous à l’arrêt depuis la catastrophe de Fukushima. Autant dire que cette industrie n’a pas d’avenir.

    Elle a d'ailleurs si peu d'avenir que cette industrie, soit disant mature, ne peut plus se construire sans une masse de crédit public considérable. Le gouvernement anglais vient de s'engager à assurer à EDF un prix d'achat de son MWh nucléaire à 115€ durant 35 ans, soit 30% plus cher que le prix d'achat du kWh éolien. Et la commission européenne vient de dire oui à ce scandale, alors même qu'elle veut faire disparaître ce soutien pour les énergies renouvelables !

    Denez L’Hostis, président de FNE « Il serait donc judicieux d'arrêter d'investir dans cette filière sans avenir et de développer une vraie transition énergétique basée sur la sobriété, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Le climat ne peut pas attendre. »

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    La centrale de Chooz

  • Fête de l’énergie ce week-end dans les Ardennes.

    Deux animations proposées par l'Agence Locale de l'Energie 08 ce week-end

    Dans le cadre de la fête de l’énergie, l’ALE 08 vous propose de découvrir l’habitat sain et écologique en reliant différents sites de visite...à vélo

     Le samedi 11 octobre 2014, départ à 14h00 à l’église de Thilay (parcours de 10km A/R)

     Les objectifs de cette journée :

     - présenter des maisons rénovées, ou construites à l’aide d’éco-matériaux

     - rencontrer des professionnels et des particuliers qui vous feront part de leurs expérience

     - donner des clés pour économiser l’énergie

     Afin de rester dans la logique de cette journée et de réduire notre impact environnemental, le trajet entre chaque habitat se fera en vélo (prévoir des vêtements de pluie si la météo est défavorable).

     Renseignements et inscriptions auprès de l’ALE 08 (places limitées à 20 pers) 03 24 32 12 29

     Pour information :

     - pensez au covoiturage !

     - la gare la plus proche de Thilay se situe à Monthermé

     - location de vélos à Bogny sur Meuse : 03 24 32 10 97, à Hautes Rivières : 03 24 53 45 80,

     à Nouzonville : 03 24 53 77 89, à Revin : 03 24 22 14 80

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    l’ALE 08 organise la visite d’un ancien corps de ferme transformé en maison passive par l’architecte Quentin Goulard.

     Le Dimanche 12 octobre à Sévigny-la-Forêt, à partir de 14h

     Au programme de cette journée :

    Visites, stands et conférences

     3 conférences :

    - 17h00 : Qu’est-ce qu’une maison passive ?

    - 17h45 : Vivre dans une maison passive

    - 18h30 : Traiter les eaux usées par lagunage

     Une maison passive présente de nombreux avantages : confort, qualité de vie, qualité de l’air, plus besoins de chauffage, performances énergétiques, préservation des ressources énergétiques,...

    Toutes les techniques de mise en œuvre seront apparentes lors de la visite.

    Les + de la maison : isolation très performante en matériaux bio-sourcés, puits canadien, ventilation double flux, chauffe-eau thermodynamique, traitement des eaux usées par phytoépuration, enduit décoratif à l’argile sur torchis ancien.