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écologie - Page 192

  • Le site de l’Otan à Regniowez : gabegie financière et massacre écologique

    Le samedi 23 janvier, au cours de l’assemblée générale de « Nature et avenir » à Rethel, des bénévoles de l’association SADECORS(Association pour la SAuvegarde et le Développement Economique COncerté des Rièzes et des Sarts.) ont ouvert et présenté très précisément l’incroyable dossier du site de Regniowez. Cette présentation, méconnue de la plupart des présents, a d’abord stupéfié l’auditoire puis l’a scandalisé. Joseph Afribo, conseiller départemental présent, a déclaré ignorer l’essentiel de cette affaire. « Nous avons été trompés, on nous a caché le rôle et les investissements du département dans l’aménagement de ce site » déclara-t-il, s’engageant à demander la constitution d’une commission d’enquête tant l’affaire lui semblait grave.

    Une Histoire d’échecs qui coûtent fort cher :

    Après la deuxième guerre mondiale, les troupes canadiennes construisent un terrain d’aviation sur la commune de Regniowez. Seules deux pistes et des dessertes taxiway sont réalisées avant que le Général De Gaulle invite les Canadiens à quitter la France. Ce site est repris par l’armée de l’air pour en faire un dépôt de munitions. Le Conseil Général rachète ce terrain et le vend à UNIROYAL qui y développe, durant 20 ans environ, ses activités d’essais de pneumatiques et y crée une vingtaine d’emplois. La firme UNIROYAL quitte les lieux en 1998, et revend le site au Conseil Général.

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  • La Hague : l'installation remise en cause par l'autorité de sûreté nucléaire

    L’usine de retraitement de la Hague est un centre de traitement du combustible usé dans lequel on traite le combustible provenant des réacteurs nucléaires. Plusieurs milliers de personnes travaillent sur ce site géré par AREVA. Cette entreprise a été longtemps le fleuron de la filière nucléaire française. Elle traverse actuellement de très grosses difficultés, tant industrielles que financières.

    L'autorité de Sûreté nucléaire est chargée de faire progresser la sûreté nucléaire en France. Par une note datée du 24 février 2016, elle fait état de ses inquiétudes concernant la corrosion des évaporateurs du site de La Hague.

    L'ASN rappelle la conception des évaporateurs : "Ces évaporateurs ont été conçus dans les années 1980 dans un acier choisi par l’exploitant pour son endurance vis-à-vis de la corrosion. A la conception, l’exploitant a également pris des marges au niveau de l’épaisseur des parois des évaporateurs, pour démontrer leur bonne tenue au séisme et la tenue en pression de leurs serpentins de chauffe, même après corrosion. Les évaporateurs sont par ailleurs implantés dans des casemates individuelles en béton armé, inaccessibles au personnel en raison du niveau de radioactivité ambiant "

    "Ces dispositions ont conduit l’exploitant à n’envisager que la possibilité de fuites modérées (telles que celles induites par la corrosion) et à exclure la possibilité d’une rupture franche de ces équipements et de leur circuit de chauffe.
    Du fait de l’exclusion de l’hypothèse d’une rupture franche des évaporateurs et de leur circuit de chauffe, le réseau de ventilation et de filtration d’air des casemates où sont situés ces équipements n’est pas conçu pour ce scénario d’accident. Dans une telle hypothèse, ni le maintien d’une ambiance radiologique acceptable dans l’installation ni l’absence de rejet dans l’environnement ne sont aujourd’hui acquis.

    La garantie que les parois des évaporateurs conservent une épaisseur suffisante après corrosion est l’une des conditions d’exclusion d’un scénario accidentel de rupture franche d’un évaporateur."

    Ce rappel technique permet de comprendre l'importance de la mise en garde que l'ASN adresse à AREVA. En voici l'intégralité :

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  • NDDL : les dissimulations inacceptables de l’État

    Communiqué de  FNE

    Le Canard Enchaîné vient de rendre public un rapport transmis par la DREAL des Pays de la Loire (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, services déconcentrés du ministère de l'environnement en région)au préfet de Loire-Atlantique en 2014, qui contredit l’argumentation des soutiens au projet d’aéroport : le réaménagement de l’aéroport existant de Nantes-Atlantique n’aura pas d’impact négatif sur le lac de Grand Lieu, à l’inverse d’un transfert. Plus grave encore que cette révélation, ce rapport avait été dissimulé par l’Etat alors même que les associations avaient demandé communication de tous les rapports existants quant à l’impact environnemental du réaménagement de Nantes-Atlantique. Cela est de mauvais augure pour le débat précédant l’hypothétique référendum.

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  • Argonne Parc Naturel Régional : A.G. le 1er avril 2016

    L’association Argonne Parc Naturel Régional a pour but de promouvoir la création d’un Parc Naturel Régional en Argonne. Vous pouvez voir ses activités sur son site.

    assises-territoriales-de-lArgonne-PNR-nov-2013-209x300.jpgSon assemblée générale annuelle se tiendra dans la Meuse le premier avril prochain. Voici l'invitation à y participer lancée par les responsables de ce projet qui intéresse notre territoire.

    Venez prendre part à notre projet commun : Notre assemblée générale se tiendra dans le village typique de Rarécourt en Meuse. A la Halle Champêtre (Entrée du village).
    Cette assemblée générale est un temps fort de l'association qui réunie les adhérents, les partenaires de projets, les élus de nos communes, les habitants, les associations, de nombreuses personnes ressources, toutes celles et ceux qui s'engagent pour la reconnaissance de notre belle Argonne. Toute l'équipe d'Argonne PNR sera heureuse de vous accueillir à cette occasion pour des échanges conviviaux.

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  • Mobilisation à Notre Dame des Landes

    Communiqué des "Amis de la Terre" (extrait)

    A Notre Dame des Landes (44) le samedi 27 février, les opposant.e.s au projet d’aéroport ont décidé d’afficher leur refus déterminé face à l’expulsion, prononcée par le Tribunal Administratif de Nantes le 25 janvier, des 11 familles résistantes et encore présentes sur la ZAD. Ensemble, nous dénoncerons, preuves à l’appui, les malversations et mensonges de la Direction Générale de l’Aviation civile (DGAC), des élu.e.s favorables au projet et de l’État. François Hollande doit choisir : respecter les engagements pris lors de la COP21 et abandonner le projet d’aéroport ou renoncer à toute action ambitieuse sur le climat. Nous rappelons que ce projet détruira fermes paysannes, pâturages, maraîchages, zones humides... Un bocage fertile en biodiversité, pour les bétonner et générer davantage d’émissions de gaz à effet de serre, ce qui est en contradiction totale avec les engagements pris lors de la COP 21.

    2016-02-27_Manif_Affiche_Web_Slide.jpg

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  • Notre Dame des Landes - Un référendum : pour qui, comment, pourquoi ?

    L'annonce d'un possible referendum sur la question de l'aéroport de Notre Dame des Landes pose plus de questions qu'elle ne répond aux attentes des uns et des autres.

    Du côté du Président de la Région, c'est clairement une opposition. 20 minutes.fr rapporte ses propos :  "On voudrait remettre en cause un dossier qui a une légitimité démocratique, qui a une légitimité du juge, tout cela pour un référendum qui n’a pas encore de règles, pas de calendrier, pas de périmètre géographique ? Je pense qu’on n'en pas besoin, je n’en vois aucune utilité. Tout cela ressemble à un nouvel enfumage de François Hollande ", clame Bruno Retailleau.

    Du côté de opposants, c'est pour le moins la méfiance qui domine , la principale organisation contre le projet déclare :

    L’ACIPA a bien entendu les paroles de François Hollande s’adressant aux Français ce jeudi 11 février et annonçant la tenue d’un référendum local sur la question du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Dans la même intervention, il a aussi rappelé par 2 fois que les travaux pourraient débuter à l’automne 2016.

    Notre position n’a pas changé pour autant ; nous demandons toujours à François Hollande de confirmer qu’aucune expulsion n’aura lieu tant que les recours juridiques nationaux et européens ne seront pas épuisés. Nous avons bien entendu M. Hollande réaffirmer que ces recours n’étaient pas épuisés mais pas un mot sur les expulsions programmées ! Nous lui renouvelons également notre demande de rencontre.

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  • Pièce non conforme à Flamanville : EDF remet le couver(cle)

    Communiqué de Greenpeace

    La fuite en avant d’EDF et de l’Etat continue sur le dossier nucléaire. Aujourd’hui, un convoi part de l’usine AREVA de Chalon-sur-Saône pour livrer le couvercle de la cuve de la centrale nucléaire “nouvelle génération” (périmée avant d’avoir vu le jour) de Flamanville : le fameux EPR. Nous sommes sur le terrain afin d’alerter les pouvoirs publics sur cette nouvelle mascarade. La politique du fait accompli ar ce couvercle n’est pas conforme : en avril dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) annonçait la détection d’une anomalie dans la composition de l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville lors d’un de ses contrôle chez AREVA Saint-Marcel (Chalon-sur-Saône). En outre, une batterie de tests a démontré que l’acier de la cuve (déjà en place sur le chantier de l’EPR) et de ce couvercle (forgé en même temps mais jusqu’ici entreposé à Chalon) est plus fragile que ce que prévoient les normes de sûreté : ces éléments ne sont donc pas fiables en l’état. Or, la cuve et son couvercle forment deux pièces d’un seul tenant et il est impossible de la « rafistoler » tel quel, le cas échéant (il faudra tout redémonter). Par conséquent, fixer un couvercle lui-même défectueux dessus relève du non-sens absolu. A quel jeu joue donc EDF ? A la politique du fait accompli. EDF entend simplement forcer la main à l’ASN au détriment de la sécurité des citoyens français – et de leur porte-monnaie, une fois de plus. Une manière de faire simplement scandaleuse, destinée à masquer le fait que le nucléaire, plus que jamais, est une voie sans issue. C’est pourquoi nous sommes présents au départ du convoi : nous voulons dire aux Français que ce qui se trame avec l’EPR de Flamanville n’est pas acceptable. Et nous demandons à l’Etat, au président de la République François Hollande et à la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, de mettre un terme rapidement mettre un terme à ce chantier qui symbolise le fiasco industriel et économique de toute une filière. Une sérieuse reprise en main de la politique énergétique du pays s’impose.

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