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Actualité vouzinoise - Page 107

  • Sous-préfecture ou Maison de l'Etat ?

    La présence d'une Sous-préfecture à Vouziers représente beaucoup plus qu'une tradition ou qu'un symbole. Elle concrétise l’importance donnée à la ville dans son environnement  local et régional, et demeure un outil de référence pour le développement de l’arrondissement.

    Depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies, Vouziers perd de l'importance, tant du point de vue démographique, que sur le plan économique ou celui des services au public. Ce déclin plus ou moins rapide rend fragile le maintien d'une Sous-préfecture sur place, surtout dans un contexte national où la réorganisation de l'implantation des Sous-préfectures est de plus en plus évoquée. Depuis 2008, nous avons souvent écrit sur cette question, et encore plus depuis 2012 avec la prise de position de la Cour des comptes et les annonces du ministère de l'Intérieur.

    Celui-ci avance à petits pas, mais il met en place de manière progressive et systématique son "adaptation de la carte des Sous-préfectures" comme le déclarait Manuel Valls (alors ministre de l'Intérieur) en 2012.

    Depuis une expérimentation a été mise en place en Alsace, et le concept de Maison de l'Etat a été créé.

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  • Une histoire de fou

    Robert Guédiguian était hier à Vouziers pour présenter son film "Une histoire de fou". Pour le centième anniversaire du génocide arménien, il a voulu raconter les conséquences sur 3 générations de cet événement majeur. Si le massacre des Arméniens par les Turcs a fait 1,5 million de victimes reconnues par les historiens, il est toujours nié par le gouvernement actuel d'Ankara. Et c'est ce négationnisme d'Etat, pratiquement autant que  le génocide, qui a engendré des blessures qui ne se ferment toujours pas après 3 générations.

    A travers l'histoire de l'Arménie, et de celle d'une famille réfugiée à Marseille, R. Guédiguian (photo ci-dessous) élargit la R Guédiguian.JPGréflexion à des notions universelles : la vengeance, le mal nécessaire, la fin et les moyens, la possibilité du pardon.

    Son film est tout sauf manichéen, il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre, mais des gens qui souffrent. Et leur souffrance les mène souvent au bord de la folie, folie meurtrière ou folie liée à la souffrance physique et psychique d'une victime "collatérale".

    Mais pour le réalisateur, le pardon reste possible, à partir du moment où le responsable reconnaît son rôle. C'est même le seul moyen de briser la chaîne infernale de la vengeance qui se transmet d'une génération à l'autre.

    C'est aussi pour cela que le réalisateur a dédicacé ce film "à ses amis turcs", amis dont il peut se sentir plus proche que de certains arméniens, tel Vréj le héros négatif du film.

    Vous trouverez ci-dessous un extrait d'une critique du film, qui a été saluée par Robert Guédiguian lui-même.

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  • Porcherie et résistance

    La mobilisation de ce dimanche à Mazagran montre que l'implantation de la ferme des 7 000 porcs à Leffincourt est loin d'être un fait acquis. L'enquête publique est close, et elle n'a suscité que peu de réactions localement. Mais on sait par expérience que ce type d'information et d'interrogation des citoyens est souvent délaissé, car mal connu et mal compris.

    Il faut souvent une mobilisation syndicale et/ou associative pour que se mette en route un processus de compréhension, d'appropriation et de critique d’un projet.

    Et c'est bien ce qui s'est passé à Leffincourt, avec une fusion des analyse critiques venant du monde agricole (la Confédération paysanne) et du monde associatif (en particulier "Nature et Avenir").

    Les arguments présentés portent sur l'absence de bien-fondé d'une telle ferme usine, dont la logique économique tourne le dos à une agriculture paysanne. Du point de vue écologique, les critiques sont nombreuses, en particulier sur l'impact de l’épanchement en zone Natura 2000 et en bordure de rivière.

    Sur la forme, il a été constaté l'implication de la Chambre d'Agriculture en tant qu'expert, alors que le demandeur est membre du bureau de cette instance.

    Il faut également insister sur le problème de l'utilisation d'antibiotiques à large échelle dans ce type d'élevage, ce qui pose de graves problèmes qui ne sont même pas abordés dans le document fourni par le demandeur. Cette résistance des bactéries aux antibiotiques devient de plus en plus un problème majeur de santé publique. Des bactéries résistantes à tous les antibiotiques connus se rencontrent maintenant de manière régulière, et elles font même leur apparition dans notre secteur. Cela est dû à une utilisation massive  et non-pertinente des antibiotiques en médecine humaine et vétérinaire.

    Un élevage industriel de la taille de celui prévu à Leffincourt rassemble tous les critères qui peuvent faire craindre l'apparition de bactéries multirésistantes : nombre d'animaux, promiscuité, risque d’épizootie, utilisation systématique d'antibiotiques, ...

    Une fois créées, ces bactéries multi-résistantes supplantent les bactéries habituelles, et peuvent facilement transmettre leur propriété à des germes à l'origine d’infections humaines.

    Voici un extrait d' article du Monde daté du 18 janvier 2016 sur ce sujet.

     

     

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  • A Mazagran pour une agriculture paysanne, contre les projets inutiles.

    A l'appel de la Confédération Paysanne, de Nature et Avenir, d'Alternatiba 08 et du groupe Ecologie-Solidarité de Vouziers, un rassemblement s'est déroulé ce jour au rond-point de Mazagran. Ce lieu avait été choisi pour marquer la convergence des luttes, qu'elles soient régionales ou plus lointaines. La menace d'expulsion qui pèse sur les occupants "historiques" de Notre-Dame des Landes a réactivé le soutien local du groupe ardennais. Mais les sujets  de préoccupations locaux ne manquent pas, que se soit à Bure (enfouissement de déchets nucléaires) ou à Leffincourt (ferme usine des 7 000 porcs).

    Toutes ces causes ont un dénominateur commun, qui consiste en une vision écologiste au sens large de la société et en un espoir d'une relation sociale basée sur la solidarité et non pas sur la logique financière.

    Ce sont donc une centaine de personnes qui se sont réunies à Mazagran, avec pour les plus courageux une présence depuis 12 heures, avec l'aide d'un pique-nique solidaire pour affronter le froid.

    L'ambiance était donc conviviale et chaleureuse, et les organisateurs étaient agréablement surpris du succès rencontré par cette initiative mise sur pied en quelques jours.

    L'opposition à la ferme-usine des 7 000 porcs reste entière malgré la fin de l'enquête publique. Les conclusions du commissaire enquêteur seront bientôt connues, mais un avis négatif de sa part serait une grosse surprise. L'étude attentive du dossier fait apparaître des omissions importantes et des procédures cavalières. Le recours au tribunal administratif est donc envisagé, et la lutte contre ce projet n'est donc pas terminée.

    Voici la reproduction du discours prononcé par le responsable de la Confédération Paysanne à l'occasion du rassemblement de ce jour.

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  • Quel avenir pour la ruralité et l'agriculture paysanne ?

    Des projets incohérents pour l'agriculture, l'environnement et le monde rural continuent de se développer dans notre région comme dans toute la France, à l'heure où l'urgence climatique nous impose d'adopter un développement soutenable.

    La disparition des terres agricoles et des zones humides sont des facteurs aggravants du changement climatique.

    Les fermes usines et les cultures irriguées sous perfusion de barrage représentent des non-sens du point de vue écologique.

    Un rassemblement est prévu ce dimanche à Mazagran, pour dénoncer ces  projets inutiles ( et même nuisibles) qui fleurissent, de Notre dame des Landes à Leffincourt en passant par Sivens.

     

    Ne laissons pas disparaître nos territoires

    ni ici, ni ailleurs,

    Tous à Mazagran dimanche 17 janvier
    RDV pour le pique-nique tiré du sac à midi
    ou à 14h pour le café

    (« Mazagran » est le rond point entre Vouziers et Leffincourt)

     

     

    Vous trouverez ci-après l'analyse de "Nature et Avenir" sur le projet de porcherie industrielle à Leffincourt, texte adressé au Commissaire Enquêteur chargé de l'enquête publique lancée pour la validation de ce dossier dit de la ferme des 7000 porcs.

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  • Non aux expulsions à Notre Dame des Landes

    Mobilisation sympathisante et de soutien contre les menaces d'expulsion à Notre Dame des Landes

     

    Rassemblement le 17 janvier au carrefour de Mazagran

    à 12h autour d'un pique-nique convivial

    ou à 14h pour le café

     

    Un appel à mobilisation nationale a été lancé pour le 9 janvier par les membres de la "coordination de lutte contre l'aéroport de NDDL".

    En effet, 4 paysans et 11 familles doivent passer au tribunal le 13 janvier pour expulsion suite au projet de construction de l'aéroport de NOTRE DAME DES LANDES sur une surface de 2000 ha de terrains agricoles.

    Quel avenir pour la ruralité et l'agriculture paysanne ? !!!!

    Sachant qu'en France, l'équivalent du département des Ardennes (522 000 ha) est bétonné en 7 ans (zones industrielles et commerciales, routes, parking, ....).

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  • Le repas des anciens raconté par le menu

    Le repas que la Ville de Vouziers offre en l'honneur de ses anciens rencontre tous les ans un  franc succès. Il n'est pas simple de raconter par le menu le déroulement de cet après-midi qui s'étale jusqu'en début de soirée.

    La succession des étapes est cependant en grande partie inscrite sur la carte affichant les mets et boissons proposés lors de cette réception festive.

    Le verre de l'amitié permet à chacun de s’installer à sa table, avec des voisins  parfois choisis ou  bien laissés au hasard des arrivées.

    L'entrée comble le petit creux qui s'est formé suite aux discours d'usage et au temps de mise en place des 300 convives.

    Le plat de résistance confirme les talents de l'équipe de cuisine dirigée par Hervé Buffet, et contribue avec l'aide des boissons offertes a créer une ambiance largement réchauffée.

    La salade et le fromage donnent un peu plus de légèreté à l'assiette, permettant à chacun de se lancer plus ou moins hardiment sur la piste de danse.

    Le dessert pourrait sonner l'heure du départ proche, mais on en est encore bien loin. Café et liqueurs permettent de prolonger le repas bien après que la nuit soit tombée tandis que l'ambiance suit une courbe plutôt ascendante.

    Voici quelques clichés de ce repas des anciens, millésime 2016.

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