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  • Greenpeace demande le retrait des militaires russes et la fin de la coopération nucléaire entre la France et Rosatom

    L’attaque, la saisie et l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia dans le sud de l’Ukraine par les forces militaires russes depuis le 4 mars 2022 ont des implications majeures pour la sûreté et la sécurité des réacteurs nucléaires ukrainiens mais aussi du monde entier. Les évaluations de sécurité réalisées par Greenpeace en mars 2022 [1] et en mars 2023 [2] sont sans équivoque : la sécurisation de la centrale nucléaire repose sur le retrait complet des forces militaires russes et de tout le personnel de Rosatom, ainsi que sur la fin de la guerre.

    « Bien que l’industrie nucléaire tente d’étouffer le sujet, la sécurité des réacteurs ukrainiens est gravement compromise et il existe un risque de défaillance catastrophique en cas de guerre [3]. Ignorer les leçons tirées des sites nucléaires de Zaporijia et de Tchernobyl, ainsi que les menaces qui pèsent sur les autres réacteurs nucléaires du fait de la guerre, n’est pas une option. Toutes les centrales nucléaires européennes en activité doivent passer des tests de résistance, et nous nous joignons à l’appel lancé à la Commission européenne et au Groupe des régulateurs nucléaires européens pour qu’ils effectuent des « stress tests à la guerre », comparables aux tests de résistance nucléaire post-Fukushima effectués par l’UE au cours de la dernière décennie », déclare Jan Haverkamp, spécialiste du nucléaire à Greenpeace Pays-Bas.

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  • La LDH condamne fermement les attaques contre le village palestinien de Huwara par des colons israéliens

    Dans la nuit du 26 au 27 février, à la suite de l’assassinat dans le village de Huwara de deux colons, soldats dans l’armée israélienne, des groupes de colons israéliens ont mené une attaque meurtrière et destructrice contre la population civile de ce village, situé près de Naplouse en Cisjordanie occupée par Israël.

    Selon le Croissant rouge palestinien, au moins un Palestinien a été tué et des centaines ont été blessés. Soixante-quinze maisons ont été complètement ou partiellement détruites, des arbres ont été arrachés, plus de cent voitures ont été incendiées ou détruites. Même les secours palestiniens ont été attaqués et empêchés de porter secours à la population. L’armée israélienne, quant à elle, n’a rien fait pour s’opposer à cette attaque sauvage et a bouclé le village pour trois jours.

    Ces événements s’inscrivent dans le contexte d’une escalade de la violence liée à l’occupation et à la colonisation croissante des territoires palestiniens. La violence des colons, qui a fait plusieurs dizaines de morts palestiniens depuis le début de l’année 2023, s’y exerce sous la protection de l’armée israélienne et elle est encouragée par le nouveau gouvernement israélien présidé par Benyamin Netanyahou qui compte en son sein des ministres d’extrême droite ouvertement racistes et opposés aux droits humains les plus élémentaires.

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  • Fruits et légumes : le plan souveraineté laisse les producteur·trices seul·es face aux importations

    Communiqué de la Confédération paysanne le 01.03.2023.

    Le plan de souveraineté alimentaire pour la filière fruits et légumes, présenté ce matin au Salon de l’agriculture, manque complètement sa cible. Pourtant, le constant partagé est alarmant : 40% des légumes frais consommés en France sont importés et on atteint les 60% pour les fruits !

     

    A ce constat, le ministère répond « compétitivité ». Nous voulons d'abord parler de revenu des producteurs et productrices. Il faut sortir de cette course à la compétitivité et s'engager sur la protection contre le libre-échange pour que la filière soit rémunératrice. C'est pourquoi, au cours de la concertation menée au sein de l'interprofession Interfel, la Confédération paysanne a porté sa proposition de prix minimum d'entrée. Ils seraient appliqués sur les fruits et légumes importés pour garantir aux producteur·trices une protection contre le dumping social intra-européen.

     

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