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  • Hortefeux contre Warsmann

     

     

     

    Brice Hortefeux est un des plus anciens et un des plus fidèles compagnons de Nicolas Sarkozy.


    A ce titre, il aboie tout haut ce que son président pense tout bas.

    Et toujours  avec un humour délicat et subtil, comme quand il tient des propos intolérables contre les « Auvergnats ». C’est pourquoi monsieur Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, a déjà été condamné il y a peu pour injure raciste.

     

    Son ministère a produit une circulaire qui prescrivait de viser tout particulièrement les Roms dans la perspective  de détruire des campements « sauvages ». Il s’agit d’une violation grave des principes retenus tant par la France que par l’Europe. Il est logique que s’en prendre à une personne qui a commis un délit. Il est par contre aberrant de s’en prendre à un groupe entier, surtout en nommant ce groupe par rapport à son origine ethnique.

     

    La Ligue des Droits de l'Homme et le Gisti (Groupe d'information et de soutien aux immigrés) viennent de déposer une plainte suite à la publication de cette circulaire. Voici un extrait de leur communiqué :

     

    "Il a, ce faisant, cherché volontairement à faire échec à l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui interdit toute discrimination raciale ou fondée sur l’origine, et a incontestablement commis une discrimination au sens de l’article 225-1 du Code pénal.

    L’attentat à la liberté individuelle est un délit puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende (article 432-4 du Code pénal). Le fait de faire échec à l’exécution de la loi, lorsqu’il est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 432-1 du Code pénal). Et toute discrimination commise par une personne dépositaire de l’autorité publique est punie des mêmes peines (article 432-7 du Code pénal).

    Aux termes de l’article 68 de la Constitution, Brice Hortefeux doit répondre de ces délits devant la Cour de justice de la République. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme et le Gisti ont demandé, ce jour, à monsieur Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation, de bien vouloir entamer la procédure qui doit conduire au jugement pénal du ministre de l’Intérieur. Et ces deux mêmes associations ont déposé simultanément une plainte entre les mains du procureur de la République de Paris, visant les mêmes faits, dirigée contre toute personne que déterminera son enquête, compte tenu de l’implication de divers collaborateurs de ministres dans la commission de ces infractions.

    Paris, le 17 septembre 2010"


    On risque de retrouver un multirécidiviste devant un juge, on va surement entendre le porte-parole de l’UMP, l’ineffable Frédéric Lefebvre, demander un maximum de sévérité.

     

    Différentes affaires récentes amènent le ministre de l'Intérieur à déclarer sa haine et son mépris envers les magistrats. Son idéal serait que la justice soit totalement dépendante du pouvoir politique. A la limite, il serait même souhaitable de se passer de cette institution.

    La République démocratique repose pourtant depuis toujours sur la séparation des pouvoirs. C’est bien l’équilibre entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire qui est garant du bon fonctionnement d’une société.

    brice-hortefeux1.jpgMonsieur Hortefeux s’autorise, du fait de son amitié présidentielle, à empiéter sur le domaine de compétence de ses collègues. Il vient de se déclarer :

    « …pour l'abrogation de la disposition permettant d'aménager, en semi-liberté ou placement sous bracelet électronique, toute peine inférieure ou égale à deux ans de prison ferme. Elle a été adoptée en 2009, à l'initiative de la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, dans une loi censée répondre à la crise du système pénitentiaire français, gravement surpeuplé et sujet à un nombre record de suicides. "Avoir quasiment l'assurance de ne pas effectuer sa peine de prison, quand on est condamné à moins de deux ans, est un dispositif parfaitement inadmissible pour les citoyens et totalement incompréhensible pour les policiers et les gendarmes", dit le ministre de l'Intérieur. »


    Cette loi avait effectivement pour but de désengorger les prisons françaises, gravement surpeuplées. Il se permet de qualifier ce texte voté il y a 2 ans de « totalement incompréhensible », faisant preuve d’une démagogie sans limite.

     

    Ces décisions faisaient suite à un rapport de Jean-Luc Warsmann, publié en 2003, texte qui avait mis 69175-jean-luc-warsmann-ump.jpgen avant ce jeune député. Rappelons que ce rapport ne préconisait pas des peines alternatives à la prison par laxisme envers les condamnés. Il partait du constat de non application correcte des peines du fait de l’engorgement du système, et recommandait donc une peine alternative, faute de mieux.

     

    Le travail de Jean-Luc Warsmann avait été reçu presque unanimement comme sérieux et débouchant sur des conclusions pratiques qui pouvaient avoir un résultat positif.

    Par visée électorale et dans la précipitation, Brice Hortefeux raye cette réflexion d’un trait de plume : dans sa recherche démagogique  et désespérée de soutien populaire, il n’hésite pas à renier le travail et la réflexion de ses propres amis.

    Il  serait  intéressant  de connaître la réaction de notre député, qui préconisait des mesures considérées maintenant comme "inadmissibles et incompréhensibles".

     

  • Algues vertes : le combat n'est pas fini

    En Bretagne, le scandale des algues vertes continue.

     

    L'Etat paye pour enlever les tonnes d'algues accumulées sur les plages. Mais il continue d'autoriser ALeqM5hHFjVBUabmbIG8COm-ZFuOz-HN2w?size=ll'extension d'élevage de porcs, qui sont la cause principale de cette pollution liée aux nitrates.

    Le gouvernement refuse de s'attaquer au mal par la racine, de peur de se mettre à dos le puissant lobby des éleveurs de porcs.

    Les nitrates ne sont pas uniquement à l'origine de la prolifération des algues, ils s'infiltrent dans les nappes phréatiques qui sont rendues impropres à la consommation.

     

    Devant ce comportement irresponsable, les responsables écologiques bretons ont décidé de porter plainte.

     

    Voici un extrait du compte-rendu de l'AFP :

    En attendant qu'Europe écologie ait une structure juridique pour déposer ce recours, ce seront les Verts et l'Union démocratique bretonne (UDB), ainsi que l'association environnementale Sauvegarde du Trégor, qui vont s'en occuper.

    Les plaignants réclament "le respect des traités européens" et "le principe de bonne administration des moyens publics". Ils critiquent notamment certaines aides de la Politique agricole commune (PAC).

    "Les nitrates représentent trois quarts de la pollution des eaux, et des fonds européens servent à créer ces pollutions", a estimé Mona Bras, porte-parole de l'UDB et conseillère régionale EEB.

    "On autorise encore des extensions d'élevages, la réalité de terrain c'est que les concentrations porcines continuent", a considéré M. Hascoët.

  • Le biogaz au coeur de nos fermes

    Pour découvrir une énergie renouvelable avec l'ALE 08

     


    les 24 et 25 septembre prochains dans les Ardennes
    sur l’exploitation du GAEC Oudet (Clavy-Warby).

     


    Au programme :

    • Des conférences laissant la part belle aux agriculteurs méthaniseurs, des interventions sur l’injection réseau, le biométhane carburant, la menue paille etc ...;
    • Des visites des unités de méthanisation ardennaises (inscription préalable);
    • Une démonstration d’épandage de digestat organisée par la FD Cuma des Ardennes;
    • Un chapiteau avec des exposants (bureaux d’étude, équipementiers, associations ...)
    • Un atelier “montage de projet”.

     

     

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  • Agro-carburants : stop ou encore ?

    Communiqué de France Nature Environnement sur les choix énergétiques de la France

     

    La France vient de confirmer sur le site de la Commission Européenne ses intentions d'atteindre 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020 dont 10% d’énergies renouvelables dans les transports. Si France Nature Environnement se félicite de cet objectif de 23 %, en revanche, la fédération regrette que l’impact géopolitique et environnemental des agro carburant ne soit pas pris en compte.


    L’huile de palme à tout prix ?

    L’objectif européen d’atteindre 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale, pour louable qu’il soit, ne peut justifier des solutions néfastes pour d’autres continents. Dans certains pays du Sud tels que la Colombie, la demande européenne en agro-carburants déstabilise tout à la fois l’agriculture, la politique et des équilibres fragiles. Ainsi, certains paysans se voient contraints par les armes de cesser de produire des cultures vivrières et de travailler dans des palmeraies à huile. Ailleurs, comme au Mozambique, les agro-carburants auraient contribué en partie aux « émeutes de la agrocarburant+1+.jpgfaim ».

    Des agro carburants français gourmands d’espaces, d’eau, de fertilisants et de pesticides

    En France, les agro-carburants sont produits au trois quart à partir d'oléagineux. Pour satisfaire l’augmentation de la demande, les surfaces devraient passer de 2,2 millions d'hectares à 3 millions d'hectares, en rognant notamment sur les jachères et les cultures de céréales. Rappelons que la production intensive de colza induit systématiquement une fertilisation abondante et de 5 à 7 traitements aux pesticides par an. Si l'objectif annoncé n'était pas revu à la baisse, on pourrait s’attendre à une dégradation de la qualité des eaux et de leur disponibilité.

    Les agro-carburants : une fausse solution au dérèglement climatique

    Pour Lionel Vilain, chargé de mission au réseau agriculture : « Les partisans des agro-carburants arguent de leur utilité au titre qu’ils seraient la solution au dérèglement climatique. Or en brulant, les huiles émettent des Gaz à Effet de Serre sans compter la consommation de pétrole qu’entraîne leur culture, leur transport et leur transformation. L’efficacité énergétique des agro-carburants est dérisoire puisqu’il faut dépenser 1 L de pétrole pour en produire 1,2 L. »

    Par ailleurs, Jean-Claude Bévillard pilote du réseau Agriculture de FNE souligne : « le changement d’affectation des sols n’est actuellement pas pris en compte. Est-il écologiquement intéressant de détruire des forets qui stockent le carbone pour y substituer des cultures d’agro carburants ? »

    FNE réclame donc que la France révise à la baisse l'objectif d'intégration des agro-carburants dans son bouquet énergétique et qu’elle fasse entendre une voix forte au cours de la consultation sur les changements d’affectation des sols organisée par la Commission Européenne à Bruxelles le 17 septembre.

  • Le magazine de la ville n°113 est sorti

     

    Voici la couverture du nouveau numéro de "Vouziers Votre Ville" que les Vouzinois devraient trouver dans leur boite aux lettres dans les jours qui viennent.

     

     

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  • Conseil municipal de Vouziers du 14 septembre

    La séance du conseil municipal s'est déroulée très sereinement pour cette rentrée.

     

    Après l'information divulguée dans la presse sur des divisions au sein de l'équipe municipale, on attendait de voir comment se déroulerait la séance.

    En fait, il n'y a pas eu de réaction particulière de la part des conseillers. Le moment fort a été l'installation de deux nouveaux conseillers municipaux, suite aux départs de P. Carbajo et Cl. Miquel.

     

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    Patrice Schneider rejoint ses nouveaux collègues

     

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    Ghislaine Gaté a pris brièvement la parole à l'occasion de son installation.

     

    La suite du conseil a été plus technique, puisque le maire a indiqué que la démission de G. Cosson de son poste d'adjointe et la réorganisation des délégations ne seront pris en compte que dans les mois prochains.

     

    Dans les informations, le maire a indiqué qu'une séance de travail du CM aurait lieu prochainement, concernant un projet de lotissement (lié à la future maison de retraite privée ?).

    Il a indiqué qu'il avait été élu à la présidence du conseil de surveillance du GHSA, instance qui remplace le conseil d'administration des hôpitaux (sans leurs pouvoirs).

    Il a annoncé que le nouveau sous-préfet était arrivé à Vouziers, et qu'il l'avait déjà rencontré pour une première réunion de prise de contact.

     

    L'ordre jour concernait des affaires financières.

    Françoise Cappelle, adjointe chargée des finances, a présenté ces différents points :

     

    Plusieurs décisions budgétaires modificatives, assez techniques qui ont été adoptées à l'unanimité.

    Des subventions pour le CCAS, les conciliateurs de justice, l'union locale FO, le FJEP, Les Tourelles, qui ont reçu l'unanimité pour la plupart. Pour le syndicat FO 1 vote contre et 2 abstentions.

    En ce qui concerne le FJEP, le maire a fait une déclaration, suite à l'article de presse du 11 septembre.

    Il a rappelé la position de la ville et l'accord avec le foyer lors de réunions de travail. Même si une rectification est parue le lendemain, il regrette que l'engagement de la ville ait pu être présenté comme insuffisant.

     

    Les tarifs concernant le gîte communal ont été voté, avec en point d'information une baisse de fréquentation en 2009.

     

    Dans les affaires diverses, On note une modification des statuts du Sivom, le résultat de l'enquête publique concernant une parcelle déclassée à Chestres et des dérogations scolaires vers Ballay.