C'est par ce titre que "La tribune de Genève " annonce la publication des chiffres des rejets qui ont suivi la catastrophe de Fukushima.
Cette pollution rejetée à la mer est le double de celle annoncée en juillet par la même agence, l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Elle représente surtout 20 fois ce qu'avait annoncé Tepco, l'entreprise japonaise qui gère les centrales atomiques en cause.
De 1 à 20 l'erreur est colossale, et cela prouve que Tepco ne maîtrise pas son sujet ou ment sans vergogne. Il est tout à fait possible que ce soit les deux à la fois.
Les rejets de césium 137 sont donc maintenant estimés à 27 millions de milliards de becquerels.
Cet énorme chiffre doit cependant être pris avec prudence : il ne mesure que le nombre de désintégrations d'atomes par seconde. Un peu comme si, en cas de pluie, on comptait les gouttes d'eau qui tombent. Les dégâts d'un orage sont liés à d'autres facteurs : la nature du sol, la zone habitée ou non, l'état des infrastructures,etc. De même pour une pollution radioactive, les conséquences dépendent de beaucoup de facteurs : type de radioactivité, dilution de la source initiale, présence humaine ou animale, etc.
Toujours est-il que des milliards d'éléments radioactifs ont été déversés dans les océans, sans aucun contrôle et sans savoir leur devenir. Dans la panique des premiers jours, tout était préférable à une fusion du coeur de la centrale. Mais c'est justement pour ne pas arriver à cette extrémité que nous opposons depuis toujours au nucléaire. Répétons qu'un accident nucléaire n'est pas seulement possible, il est certain. Et plus le nombre de centrales augmente, plus le nombre d'années d'activité grandit et plus un accident risque de se reproduire. C'est un fait mathématique.
Ce fait est vérifié pour toute activité, à conditions de fonctionnement stables, que ce soit un accident d'avion, une intoxication alimentaire collective ou être le gagnant du Loto.
Mais dans le cas d'un accident nucléaire les conséquences sont telles qu'il est criminel de jouer avec la vie des populations.


Ce travail n'est pas une bible sur laquelle tout serait écrit et décrit. Mais c'est une base solide de discussion et d'argumentation vis à vis des tenants du système actuel.
NégaWatt et la table ronde "efficacité énergétique"
Vous aurez l’occasion de découvrir les types de production les plus importants en France : le nucléaire, le thermique à flamme, l’hydraulique ainsi que des sites éolien, photovoltaïque et un site de recherche et développement d'EDF.
Cela fait donc une semaine, mais nous manquons encore d’informations pour évaluer l’ampleur des dégâts. Shell n’a pas confirmé combien de pétrole s’était échappé (même si cette quantité est évaluée à plus de 200 tonnes c’est à dire plus de 1300 barils, par la compagnie elle-même ) et le géant pétrolier assure au public que la fuite est « sous contrôle »… alors que selon de nombreux rapports, le pétrole continue de se répandre de la plate-forme Alpha Gannet.
Il est difficile de se faire reconnaître comme le porte-parole d'un groupe que l'on vient de rejoindre,et pas aisé de prendre ses marques dans ce nouveau cadre.