Les ligueuses et ligueurs du Vouzinois, n'étaient pas disponibles pour répondre à l'appel national à manifester contre les violences faites aux femmes, ont décidé de le faire ce samedi 7 décembre à 11h.
Nous ne voulons plus de ces violences (tribune signée par 250 personnalités pour appeler à la marche nationale de novembre dernier pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles)
Selon l’Organisation des Nations-Unies, une femme sur trois subira des violences au cours de sa vie. En France, chaque jour, plus de 250 femmes sont violées*. Une femme sur 3 a déjà été harcelée ou agressée sexuellement au travail*. 16% de la population a été victime de violences sexuelles pendant son enfance*. Certaines femmes sont particulièrement touchées par ces violences, en raison de leur handicap, leur couleur de peau, leur situation de précarité, de leur origine ou leur orientation sexuelle, tout comme les personnes transgenres ou intersexe
Les violences sexistes et sexuelles empêchent plus de la moitié de l’humanité, les femmes et les filles, d'exercer leurs droits fondamentaux. Elles bouleversent leur vie entière.
Nous ne voulons plus de ces violences
Les solutions sont connues. Elles sont portées de longue date par les associations qui accueillent, avec des moyens dérisoires, des femmes victimes partout en France. Nous avons besoin de politiques publiques ambitieuses de prévention qui pourraient changer les comportements, comme elles l’ont fait pour des sujets de santé publique. Nous avons besoin d’une éducation obligatoire dès le plus jeune âge à la non-violence et à l’égalité filles - garçons, d’une formation systématique des professionnel.le.s qui accueillent les victimes, de l’utilisation effective des outils de protection prévus par la loi, de l’augmentation significative des moyens alloués aux associations et de places suffisantes pour l’hébergement des femmes victimes.
Nous ne voulons plus de ces violences
Chacune et chacun d’entre nous, à notre niveau, nous pouvons devenir un maillon de la chaîne pour lutter contre ces violences. En sensibilisant nos entourages, en réagissant lorsqu’un propos sexiste ou relevant du harcèlement sexuel est tenu dans les repas de famille, dans la rue ou au travail. En entendant, en croyant et en accompagnant les victimes qui nous parlent vers des associations qualifiées pour les aider.

l’année 2019 vient d’être commis. Grâce à la mobilisation du mouvement féministe, au travail accompli par de nombreuses associations et institutions, ces faits gravissimes sont aujourd’hui médiatisés, et l’opinion publique y est enfin sensibilisée. Ces drames ne sont plus considérés comme de simples faits divers, relevant de la sphère privée, mais bien comme la manifestation la plus violente du système patriarcal. C’est donc une question éminemment politique.
La violence à l'égard des femmes est la forme la plus extrême de discrimination. D'après les données recueillies auprès de 87 pays de 2005 à 2016, 19% des femmes âgées de 15 à 49 ans affirmaient avoir subi des violences physiques ou sexuelles infligées par un partenaire intime au cours des 12 mois ayant précédé l'enquête. Dans les cas les plus extrêmes, ces violences peuvent conduire à la mort. En 2012, près de la moitié des femmes victimes d'homicides volontaires dans le monde avaient été tuées par un partenaire intime ou un membre de leur famille, contre 6% des hommes.