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migrants - Page 6

  • « Nous sommes solidaires de la société civile en Hongrie »

    Tribune publiée le 20.02.2018 par plus de 250 organisations et plateformes du monde entier.

    Le 13 février 2018, le gouvernement hongrois a présenté au Parlement un pack législatif comprenant trois projets de loi, communément appelé « Stop Soros ».

    Ces nouveaux textes de loi restreindraient encore davantage la possibilité pour la société civile hongroise de faire son travail, en exigeant des organisations qui « soutiennent l'immigration » qu'elles obtiennent un avis favorable des services de sécurité et une autorisation gouvernementale pour mener à bien leurs activités de base.

    Aux termes de ces nouvelles lois, les organisations devraient par ailleurs s'acquitter d'une taxe de 25 % sur tout financement en provenance de l'étranger destiné à « soutenir l'immigration », sous peine de s'exposer à des mesures extrêmement sévères. Les amendes exorbitantes risqueraient de provoquer leur faillite, puis leur dissolution.

    Ces propositions s'inscrivent dans un contexte où la société civile en Hongrie a déjà perdu beaucoup de latitude et sont contraires à l'obligation de la Hongrie, aux termes du droit international, de protéger les droits à la liberté d'association et d'expression ainsi que le droit de circuler librement.

    Nous pensons que ces projets de loi représentent la dernière initiative du gouvernement hongrois dans le cadre de sa politique visant à réprimer le travail légitime des organisations de la société civile, qui s’efforcent de promouvoir et défendre les droits humains, fournissent des services légaux et sociaux à ceux qui en ont besoin à travers le pays, et expriment publiquement des opinions dissidentes dans la presse ou sur Internet.

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  • Un peu d'espoir à Calais ?

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    Dessin de Foolz pour Charlie-Hebdo

  • Journée internationale des migrants le 18 décembre

    Article du site de l'ONU

    « Les migrations existent depuis toujours. Et elles continueront à exister, à cause des changements climatiques, de l’évolution démographique, de l’instabilité, des inégalités croissantes, des marchés du travail et de la volonté de mener une vie meilleure. La réponse passe par l’instauration d’une coopération internationale qui aidera à encadrer les migrations de sorte que les bénéfices qu’elles apportent soient plus largement répartis et que les droits fondamentaux de toutes les personnes concernées soient protégés. » — António Guterres, Secrétaire général de l'ONU

    La Journée internationale des migrants est l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.

    Les migrations sont une réalité incontournable. De nombreuses raisons amènent les gens à se déplacer – que ce soit pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants. D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.

    La plupart passent d’un pays en développement à un autre ou quittent un pays en développement pour un pays développé. Les migrations jouent un rôle essentiel pour la croissance économique et le développement, notamment en remédiant aux pénuries du marché du travail à tous les niveaux de qualification. Les migrations ont des effets majoritairement positifs, aussi bien pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil.

    Les migrations volontaires comme les déplacements forcés ont toujours été le lot commun de l’humanité. La plupart des gens comptent probablement parmi leurs ancêtres des personnes ayant migré.

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  • Toutes et tous passeurs d’humanité

    Appel pour que la solidarité ne devienne pas un délit

     

    Chaque jour des dizaines de migrants fuyant la guerre, la misère ou l’oppression tentent de demander asile à la France au bout d’un long parcours de cauchemar.

    Notre pays, au regard de son histoire et de ses responsabilités internationales, se devrait de les accueillir dans le respect de leur dignité, avec la bienveillance et le réconfort qui leurs sont dus.

    Au lieu de cela, dans la vallée de la Roya, des migrants et particulièrement des mineurs, sont systématiquement rejetés en Italie. La loi est ainsi bafouée et piétinée. Alors de simples citoyens de cette vallée qui n’acceptent pas ce règne de l’inhumanité font face, avec honneur, aux défaillances de l’État. Ils accueillent, nourrissent, soignent, logent ces personnes affaiblies et souvent exténuées.

    Parmi ces justes, un jeune agriculteur, Cédric Herrou, a mis sa ferme à disposition. Il a été condamné à 4 mois d’emprisonnement avec sursis et risque aujourd’hui la prison parce qu’il refuse d’abdiquer ce qu’il appelle son « devoir d’hospitalité ». C’est également le cas du chercheur niçois Pierre-Alain Mannoni et de bien d’autres de la Roya citoyenne.

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  • D’ici et ailleurs ensemble : le festival Migrant'scène 2017 avec la CIMADE

    Aujourd’hui plus que jamais, La Cimade fait le choix de porter, à travers le festival Migrant’scène, une approche positive qui encourage réflexions et initiatives alternatives autour des questions migratoires.

    En 2017, La Cimade souhaite remettre à l’ordre du jour le « faire société » et le développement d’actions et de projets mis en œuvre « ici » par des personnes d’ici et d’ailleurs.Après le temps des actions de solidarité, dans un rapport aidant-aidé, face à l’urgence, pour pallier les manques de l’Etat, il s’agit de faire connaître la richesse des projets où chaque personne, qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs, est actrice à part entière, force d’initiative ou de proposition, force de parole ou de réflexion, sur un pied d’égalité.

    Il est temps de montrer que, même si c’est difficile, même si cela ne va pas de soi, penser ensemble, agir ensemble, malgré toutes nos différences, permet d’avancer et de construire un monde plus juste, plus ouvert, plus fort, justement grâce à nos différences.« Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin » (proverbe africain).

     

     

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  • Cédric Herrou est un lanceur d’alerte de l’état de la démocratie en France

    Communiqué LDH le 14 septembre 2017

     

    Cédric Herrou vient de subir sa septième garde à vue. Au prétexte d’une plainte déposée par une personne que Cédric Herrou avait dénoncée comme passeur, les services de police ont pratiqué une perquisition « afin de rechercher des armes » et placé Cédric Herrou en garde à vue pour vérifier s’il n’avait pas commis « des violences et des tortures » ! Certes, nul n’est au-dessus de la loi et même une personne poursuivie pour être un passeur a le droit de déposer plainte contre celui qui l’a dénoncée. Mais le choix du procureur de la République de recourir à une perquisition et à une garde à vue contre un militant connu pour sa non-violence en dit long sur la volonté d’intimidation qui a présidé à cette décision.

    Plus généralement, après que le préfet a été désavoué par deux fois par le tribunal administratif, exposant par là sa responsabilité pénale, le harcèlement dont est l’objet Cédric Herrou atteste d’une dégradation de l’Etat de droit qui engage la responsabilité du ministre de l’Intérieur et de l’institution judiciaire.

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  • La garde à vue de Cédric Herrou est un déni de justice

    Communiqué de la LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) proteste vigoureusement contre la mise en garde à vue de Cédric Herrou, défenseur des droits et militant infatigable de la cause des réfugiés et migrants, dans le simple respect de la parcelle d’humanité propre à toute personne.

    Parce qu’il s’oppose dans les faits aux pratiques inacceptables des services de police dans la vallée de La Roya, depuis des mois, il est systématiquement arrêté, détenu, surveillé. La LDH s’interroge sur les buts poursuivis à son encontre. Le faire craquer ? L’obliger à un acte illégal ? Le soumettre à une telle pression qu’il se démette ou se soumette ?

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