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  • A vos arbres, prêts, plantez !

    Communiqué de la LPO

    La saison hivernale est l’occasion d’agir en faveur de la biodiversité !

    La période allant de mi-novembre à mi-mars est idéale pour planter des arbres et des haies, car elle correspond à la dormance des végétaux. Durant cette phase, les arbres arrêtent temporairement leur croissance, ce qui réduit le stress lié à la transplantation. Les racines peuvent alors se développer tranquillement dans un sol humide, sans la contrainte de devoir alimenter les feuilles ou les fleurs. Cela permet à l’arbre de bien s’enraciner avant l’arrivée des chaleurs du printemps et de l’été. En plantant à cette période, vous maximisez ainsi les chances de succès de vos plantations.

    En plus de contribuer à la lutte contre le changement climatique, planter des arbres et des haies est une action cruciale pour restaurer la biodiversité. Véritables corridors écologiques, les haies favorisent notamment la circulation des espèces, tout en offrant des abris et des sources de nourriture aux oiseaux, insectes, reptiles et petits mammifères.

    Plantez sans vous planter !

    En respectant nos conseils, vous contribuerez à restaurer les écosystèmes locaux et à offrir de nouveaux habitats aux nombreuses espèces animales et végétales.

    Comment planter un arbre ?

    Comment planter une haie champêtre ?

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  • Le plastique : une double peine pour la nature

    Communiqué de la LPO le 28.11.2024

    Alors que 178 pays négocient cette semaine en Corée du Sud un traité international visant à réduire la pollution plastique, la LPO appelle à l’adoption de mesures fortes et contraignantes pour combattre l’une des importantes menaces écologiques actuelles, qui contribue à la fois au réchauffement climatique et à l’effondrement de la biodiversité.

    Le plastique ne se contente pas de participer largement aux émissions de gaz à effet de serre qui dérèglent le climat, c’est aussi un poison létal pour les êtres vivants, humains compris, et leurs habitats naturels, en particulier l’océan. De la Bretagne à l’Antarctique, la contamination affecte l’ensemble des mers du globe, dans lesquelles près de 20 tonnes de déchets plastique sont déversées chaque minute, soit l’équivalent d’un camion poubelle.

    Lanceurs d’alerte à plumes

    Les oiseaux sont en général de très bons bioindicateurs de la qualité des milieux. Or les populations mondiales d’oiseaux marins ont chuté de près de 70% au cours des 60 dernières années. Différentes études estiment que plus de 90 % d’entre eux ont aujourd’hui du plastique dans l’estomac, ce qui affecte leur métabolisme jusqu’à entrainer la mort. Une nouvelle maladie a même vu le jour pour décrire l’inflammation de leur système digestif : la plasticose.

    Depuis 2021, la LPO agit concrètement à travers le projet LIFE SeaBiL, un programme européen de lutte contre l’impact de la pollution plastique sur les oiseaux marins en France, en Espagne et au Portugal. Parmi les principaux résultats de ce projet qui s’achève en décembre 2024 : la mise en place d’un réseau de suivi des échouages à l’échelle de la façade de l’atlantique sud afin d’analyser les causes de mortalité, la collecte de plusieurs tonnes de déchets, la formation de nombreux acteurs locaux et la sensibilisation de milliers d’élèves et usagers des plages.

    La LPO est également partenaire du LIFE « Espèces marines mobiles » (2024-2030), coordonné par l’Office français de la biodiversité (OFB), qui vise à améliorer la conservation de certains animaux particulièrement fragiles, tels que les cétacés, les oiseaux, les tortues ou encore les requins. Dans ce cadre, une opération inédite de nettoyage des déchets plastique sur le site de l’unique colonie française de fous de Bassan, dans la Réserve naturelle nationale des Sept-Îles gérée par la LPO, a été menée l’hiver dernier.

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  • La mortalité des dauphins divisée par 4 dans le Golfe de Gascogne

    Communiqué de la LPO le 24.11.2024

    Les mesures de limitation de la pêche imposées l’hiver dernier par le Conseil d’Etat ont permis une importante diminution des échouages de cétacés sur les côtes atlantiques françaises, montrant qu’une autre pêche est possible, plus respectueuse de la biodiversité.

    Dans un communiqué publié ce 21 novembre, le Ministère de la transition écologique a présenté l’évaluation de la fermeture d’une partie des activités de pêche dans le Golfe de Gascogne pendant 30 jours entre le 22 janvier et le 20 février 2024, au cours desquels environ 300 navires de plus de 8 mètres identifiés comme à risque ont été contraints de rester à quai et indemnisés.

    Réalisé par l’Observatoire Pelagis, le bilan complet des échouages de cétacés met en évidence une nette diminution liée à la période de fermeture de la pêche, avec une mortalité estimée à 1450 dauphins communs pendant l’hiver 2023-2024, contre une moyenne de 6100 entre 2017 et 2023.

    Cette mesure, conforme aux recommandations des experts scientifiques du Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM) a été imposée par le Conseil d’Etat suite à une série de recours de plusieurs associations (Défense des Milieux Aquatiques, France Nature Environnement, Sea Shepherd France et la LPO), soucieuses d’empêcher que des milliers de mammifères marins protégés soient capturés chaque année par les filets de pêche. La période de suspension doit être reconduite jusque 2026, date après laquelle l’Etat compte sur la mise en place de dispositifs d’effarouchement des dauphins, qui n’ont jusqu’à présent pas démontré leur efficacité, pour autoriser à nouveau la pêche.

    Ces résultats encourageants prouvent que des solutions existent pour concilier activités humaines et protection de la biodiversité. La LPO renouvelle son engagement aux côtés du gouvernement et des acteurs concernés pour construire une pêche durable, basée sur la préservation des écosystèmes marins. 

     

     

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  • Première extinction d’une espèce continentale d’oiseau en Europe

    Communiqué de la LPO le 21 11.2024

    Une étude scientifique vient de confirmer la disparition du Courlis à bec grêle, un limicole migrateur qui n’avait plus été observé depuis plus de 25 ans. Jamais une espèce continentale d’oiseau n’avait été déclarée éteinte dans le Paléarctique occidental depuis l’existence des suivis naturalistes. Une première extrêmement inquiétante.

    Le Courlis à bec grêle (Numenius tenuirostris) était un oiseau au plumage clair et au long bec fin courbé. Autrefois répandu dans les zones humides d'Europe et d'Asie centrale, ce grand migrateur nichait en Sibérie et en Finlande avant d’hiverner sur les côtes méditerranéennes. L’observation indiscutable la plus récente remonte à 1995 au Maroc. Le dernier signalement en France a été réalisé par Michel Brosselin, ancien secrétaire général de la LPO, le 15 février 1968 en baie de l'Aiguillon (Vendée).

    Malgré des recherches intensives pour localiser d'éventuels survivants, une étude scientifique publiée ce 17 novembre 2024 dans la revue d’ornithologie IBIS estime à 96% la probabilité que l’espèce soit désormais éteinte. La population a décliné rapidement au XXe siècle en raison de la perte d’habitat causée par l'agriculture intensive et le drainage des zones humides. Son cousin d’Amérique, le Courlis esquimau (Numenius borealis), n’a plus été vu depuis 1987. Sur les 9 espèces de courlis décrites dans le monde, deux ont donc cessé d’exister en moins de 40 ans. Après un intense plaidoyer de la LPO, la France a suspendu en 2020 la chasse du Courlis cendré (Numenius arquata), dont les effectifs européens ont diminué de près de la moitié depuis 1980.

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  • L’Etat réautorise le piégeage non sélectif des oiseaux sous prétexte d'expérimentation !

    Communiqué LPO le 18 octobre 2024

    Les Préfets des départements des Landes et des Pyrénées Atlantiques viennent d’autoriser l’utilisation des pantes (filets) et matoles (cages-trappes), afin de soi-disant vérifier leur sélectivité pour capturer des alouettes. Ces pratiques ont pourtant été jugée illégales par la Cour de justice de l’Union Européenne et le Conseil d’Etat. La LPO dénonce l’acharnement politique à vouloir perpétuer des pratiques rétrogrades sous la pression des lobbies cynégétiques, tout en contournant les décisions de justice.

    Trois arrêtés préfectoraux publiés ce 15 octobre autorisent les fédérations départementales des chasseurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques à capturer à des fins expérimentales 18 000 alouettes des champs d’ici au 20 novembre 2024, à l’aide de pantes (filets) et de matoles (cages tombantes), deux pratiques de piégeage traditionnel pourtant déclarées illégales par la justice.

    Depuis un arrêt de la Cour de justice européenne en février 2021, le Conseil d’État a en effet annulé tous les arrêtés ayant autorisé les chasses traditionnelles d’oiseaux sauvages en France (glu, tenderie, pantes, matoles). Motif : ces modes de piégeage méconnaissent les objectifs fixés par la Directive européenne « Oiseaux » de 2009, en particulier parce qu’ils ne démontrent pas leur caractère sélectif. Le 24 mai 2023, la plus haute juridiction administrative française a même ordonné l’abrogation des arrêtés datant de 1989 qui encadraient ces pratiques, signifiant normalement leur fin définitive.

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  • L'interdiction de chasser la tourterelle des bois prolongée d'un an seulement

    Communiqué de la LPO le 27.08.2024

    Suite à une consultation publique ayant recueilli plus de 7600 avis très majoritairement favorables, l’arrêté ministériel renouvelant pour un an l’interdiction de chasser la Tourterelle des bois jusqu’au 31 juillet 2025, a été publié ce 27 août 2024 au Journal Officiel.

    La population de tourterelles des bois en Europe a diminué de près de 80% depuis 1980, en grande partie en raison de la disparition de ses habitats naturels. En juillet 2019 puis en décembre 2020, la Commission Européenne avait intimé à la France de suspendre la chasse de cet oiseau, au risque de lourdes sanctions financières.

    Par deux décisions rendues le 30 décembre 2021 suite à des recours de la LPO, le Conseil d’État avait ensuite annulé les deux arrêtés ministériels qui avaient autorisé la chasse de près de 18 000 tourterelles des bois pour les saisons 2019-2020 et 2020-2021. Depuis, aucun arrêté n’a plus autorisé de prélèvement cynégétique de cette espèce, l’exécutif renouvelant chaque année la suspension. 

    Début août 2024, le ministère de la Transition écologique a également renouvelé pour un an la suspension de la chasse de la Barge à queue noire et celle du Courlis cendré, deux autres espèces d'oiseaux menacées.

    LPO regrette toutefois que ces suspensions ne soient pas décrétées pour cinq ans au minimum, ces trois oiseaux n’ayant aucune chance de retrouver un état satisfaisant de conservation à court terme.

    Nous demandons également à l’Etat français de faire stopper les activités de tourisme cynégétique qui permettent à nos concitoyens d’aller tuer des milliers de Tourterelles des bois dans certains pays africains, notamment au Maroc, où l’espèce n’est malheureusement pas encore protégée.

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  • Participez à la consultation publique pour suspendre la chasse de la Tourterelle des bois

    Communiqué de la LPO le 30 juillet 2024

    Le Ministère de la transition écologique et solidaire vient de soumettre à la consultation du public un projet d’arrêté visant à suspendre la chasse de la Tourterelle des bois jusqu'au 30 juillet 2025. La LPO donne un avis favorable ce projet d’arrêté et vous invite à y participer.

    Voici quelques éléments pour vous y aider.

    La population de tourterelles des bois en Europe a diminué de près de 80 % depuis 1980. En juillet 2019, la Commission Européenne avait mis en demeure la France de suspendre la chasse de cet oiseau faute de quoi elle saisirait la Cour de justice de l’Union européenne.

    Le 28 août 2020, le ministère avait pourtant autorisé un quota de chasse de 17 460 tourterelles des bois pour la saison 2020-2021. Le Conseil d’État avait suspendu l’arrêté deux semaines plus tard, le 11 septembre 2020, suite à un recours de la LPO, ce qui a permis de soustraire aux fusils plusieurs milliers d’oiseaux.

    Le 3 décembre 2020, la Commission Européenne avait cette fois envoyé un avis motivé à la France pour exiger une meilleure protection des tourterelles des bois. Suite à ce dernier avertissement avant la mise en place de sanctions financières, le gouvernement français avait finalement obtempéré et décrété une suspension de la chasse à la Tourterelle des bois sur l’ensemble du territoire métropolitain pendant la saison 2021-2022, puis 2022-2023.

    L’État s’apprête donc à renouveler cette suspension pour un an pendant la saison 2024-2025.

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