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israël - Page 13

  • Le premier qui dit la vérité

    Israel n'a jamais admis posséder l'arme atomique.

     

    C'est pourtant un secret de Polichinelle que le pays possède de nombreuses bombes nucléaires. Mais il refuse tout contrôle par les instances internationales, sans subir la moindre sanction. Pour des raisons semblables, l'Iran est  l'objet de condamnation par les grandes puissances, car s'il ne possède pas encore l'arme atomique il est soupçonné de vouloir la fabriquer.

     

    Peut-on parler de manière crédible de désarmement nucléaire dans la région et dans le monde si Israël est compté à part ?

    Il semble peu crédible qu'une bombe atomique venant des "bons" israéliens fasse moins de dégâts qu'une autre venant des "méchants" iraniens.

    Pour éviter au maximum une condamnation, Israël entretient une ambigüité sur son arsenal. Officiellement, il n'y a pas de réponse à la question de l'existence de la bombe atomique.

     

    Un ingénieur qui a travaillé dans le nucléaire a été condamné à 18 ans de prison pour espionnage : transmettre des informations sur quelque chose qui n'existe pas mettrait en danger l'état d'Israël.

    Ayant purgé sa peine, il est victime de harcèlement de la part des autorités, qui lui refuse le droit de communiquer avec des étrangers.

    Voici des informations sur sa situation, reprises de l'AFP:

     

    pic.php?f=vanunu19.jpg"Mordehaï Vanunu a été libéré dimanche après avoir obtenu une légère remise de peine par rapport aux trois mois de prison qu'il avait écopés", a affirmé à l'AFP ce porte-parole, Yaron Zamir.

    M. Vanunu avait été condamné en décembre à trois mois de prison ou trois mois de travaux d'intérêt public dans un quartier juif pour avoir violé un ordre lui interdisant tout contact avec des étrangers, notamment des journalistes.

    Il avait exigé d'effectuer ses travaux uniquement dans le secteur arabe de Jérusalem-Est, dans la partie orientale de la ville annexée après sa conquête en 1967, ce qui lui avait été refusé. Il avait commencé à purger sa peine, le 23 mai.

    M. Vanunu, 55 ans, a passé 18 ans en prison ferme, condamné pour "espionnage" après avoir communiqué des secrets nucléaires de l'Etat hébreu à l'hebdomadaire londonien The Sunday Times qui les avait publiés.

    Ex-technicien de la centrale nucléaire de Dimona (sud d'Israël), il a été libéré en avril 2004 et, depuis lors, a déjà été inculpé à au moins 21 reprises par la justice pour avoir enfreint les restrictions à sa liberté.

    Il lui est interdit de quitter le territoire national ou d'entrer en contact avec des étrangers sans autorisation préalable.

    Converti au christianisme, M. Vanunu, qui ne se considère plus comme Israélien, a demandé en vain l'asile dans plusieurs pays occidentaux depuis sa remise en liberté.

     

  • Israel : l'aveu qui vient d'être fait.

    Le gouvernement israélien a toujours justifié son blocus de Gaza par des raisons de sécurité.

     

    D'apès lui, il était nécessaire d'empêcher le Hamas de se fournir en armes qui auraient pu menacer l'état d'Israel. En fait, la principale victime a toujours été la population civile de Gaza qui manque de tout, dans un territoire dévasté par la dernière attaque de l'armée israélienne.

    Le but principal du blocus est de rendre la population tellement insatisfaite de son sort qu'elle finisse par se retourner contre le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

    Mais depuis l'assaut sanglant contre la flottille humanitaire, la donne a un peu changée. Les puissances occidentales (Etats-Unis et Europe en tête) qui toléraient le blocus, se sont senties obligées de changer de position. Elles ont fait pression sur l'état d'Israel, pour qu'il cesse le blocus.

    Le gouvernement israélien se retrouve très isolé depuis cette attaque. Il est lâché par la Turquie, un de ses appui dans la région, il a été obligé d'accepter un début d'enquête sous pression des E-U( en gardant cependant le contrôle total de la commission, où ne siègent que des observateurs internationaux) .

    Pour lâcher un peu de lest, le gouvernement vient d'annoncer une levée partielle du blocus.

    Voici ce que déclare le premier ministre:

    "Nous nous engageons à permettre l'afflux de biens à usage civil à la population civile de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP un haut responsable du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    "A partir d'aujourd'hui, il y a un feu vert pour que tous les biens puissent entrer à Gaza sauf les équipements militaires et le matériel susceptible de renforcer la machine de guerre du Hamas", le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a précisé ce responsable, alors que M. Netanyahu rencontrait l'envoyé spécial du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) Tony Blair.

     

    Quel aveu : le blocus visait bien la population civile. Le premier ministre vient lui-même de contredire toute l'argumentation employée depuis des mois par son gouvernement.

    Comment pourrait-il autoriser l'entée de biens à usage civil à partir d'aujourd'hui, sauf à reconnaître que les habitants de Gaza étaient privés de bien de première necessité du fait du blocus israélien ?

  • Israel doit être condamnée

    L'attaque dans les eaux internationales de la flottille humanitaire pro palestinienne par l'armée israélienne est condamnée presque unanimement.


    Venant après l'assaut contre la bande de Gaza ( hiver 2008-2009), pour lequel le rapport de l'ONU met en évidence les crimes de l'armée d'Israel, cette nouvelle violation du droit international ne peut rester impunie. Dans un article du Monde Diplomatique, Alain Gresh énumère des sanctions qui devraient s'appliquer rapidement, même sans accord international :


    ALeqM5gSK8yynkfCz5xdXgr64ANrcpkpKQ?size=lL’impunité durera-t-elle ou certains gouvernements oseront-ils prendre des mesures concrètes pour sanctionner Israël, pour faire comprendre à son gouvernement (et aussi à son peuple) que cette politique a un prix, que la répression a un prix, que l’occupation a un prix ?

    Dans le cadre de l’Union européenne, Paris pourrait suggérer à ses partenaires de suspendre l’accord d’association en vertu de l’article 2, qui affirme explicitement qu’Israël doit protéger les droits humains (lire Isabelle Avran, « Atermoiements de l’Union européenne face à Israël », La valise diplomatique, 25 juin 2009).

    La France pourrait déjà, seule, sans attendre l’accord de ses partenaires européens prendre trois mesures :

    - D’abord, et ce serait seulement se conformer au droit et aux décisions de l’Union européenne, lancer une campagne pour tracer l’origine des produits israéliens exportés en France et interdire (pas seulement taxer) les produits des colonies ;

    - ensuite, affirmer que l’installation de colons dans les territoires occupés n’est pas acceptable et que ceux-ci devraient donc être soumis à une demande de visa s’ils désirent se rendre en France, une mesure facile à mettre en œuvre à partir des adresses des individus désirant visiter notre pays ;

    - enfin, proclamer que des citoyens français qui effectuent leur service militaire en Israël ne sont pas autorisés à servir dans les territoires occupés. Leur participation aux actions d’une armée d’occupation pourrait entraîner des poursuites judiciaires.

    Bernard Kouchner a annoncé qu’il n’y avait pas de citoyens français parmi les personnes tuées sur les bateaux. Mais sait-il s’il y a des citoyens français parmi ceux qui sont responsables de ce crime ?

  • La LDH et le conflit israelo-palestinien

     

     

    S'il existe un domaine où un jugement ne peut se contenter d'une analyse rapide, c'est bien la situation au Moyen-Orient. Voici une tribune de Jean-Pierre Dubois, président de la LDH, publiée le 8 avril 2010 dans Libération



    Aujourd’hui comme hier, le conflit israélo-palestinien projette sur la société française un halo de passions, de solidarités et de colères. Toutes ne servent pas la solution juste de ce conflit et certaines mettent parfois gravement en danger les principes que nous avons en partage. Comment sortir de la confusion, comment agir, assurer, enfin, la victoire du droit sur le fait ?

    On a vu une ministre de la République, « ministre du droit » qui plus est, critiquer devant ses amis du Crif une campagne de boycott, et parler de « produits casher » pour désigner les « produits des colonies illégales d’Israël ». De tels propos nourrissent la confusion entre religieux et politique et de fait, légitiment une ethnicisation du politique.

    manifestation-palestine08.jpgDes aveuglements symétriques poussent d’autres acteurs politiques ou communautaires à ne plus distinguer les peuples des gouvernements, imputant à l’ensemble des Israéliens la politique criminelle du gouvernement Netanyahu… ou à l’ensemble des Palestiniens les crimes du Hamas. Certes, ceux qui ont ordonné ou commis les crimes de guerre établis, au nom de l’Onu, par le rapport Goldstone ont été légitimés par des élections libres. Et ce fait interdit d’envisager la moindre perspective de paix en les excluant d’une négociation.

    Mais ces assimilations opposent la colère à la colère, la négation à la négation ; elles conduisent à la folie et au meurtre de masse. Dans ce contexte, l’alternative laïque d’un Etat de Palestine démocratique, multinational et non religieux dans lequel athées, chrétiens, juifs et musulmans cohabiteraient égaux en dignité et en droits n’est qu’un rêve. Un rêve qui serait rapidement submergé par les fantasmes de disparition de l’Autre, par la « purification » du territoire par la force.

    Faut-il alors se résigner à un avenir de sang et de terreur pour tous, y compris pour ceux qu’enivre l’actuelle supériorité militaire et financière d’Israël ?

    Notre conviction est qu’il faut tenir bon sur les principes de la justice et du droit. Même si la tâche est rude. Car nous sommes au plus noir d’une histoire sombre depuis des décennies, celle d’un peuple sur lequel l’Europe s’est déchargée de sa mauvaise conscience ; ceux qui fuyaient la « destruction des Juifs d’Europe » ont construit leur Etat-refuge autour du rêve millénaire de « l’an prochain à Jérusalem ». Nul ― et les Européens moins que tout autre ― n’a le droit d’oublier ce contexte effroyable. Mais Jérusalem n’était pas vide, la Palestine n’était pas un désert préservé inhabité et deux peuples devaient trouver un foyer national. On sait la suite ; le rêve des uns s’est nourri du cauchemar des autres, chaque jour davantage.

    Chacun sait ― citoyens, Etats comme gouvernements ― qu’aucun des deux peuples ne pourra rejeter l’autre ni à la mer, ni au désert. Mais nous laissons, par notre inertie, l’irréparable s’accomplir. Nous laissons les gouvernants israéliens briser tout espoir d’un Etat palestinien digne mur-israel-palestine_76.jpgde ce nom, détruire systématiquement toute ébauche de société palestinienne viable ; enfermer, coloniser, morceler, asservir. Les Etats-Unis financent cette violence, l’Europe en achète les fruits.

    Ce faisant, l’Europe dément quotidiennement ses propres discours sur les valeurs humanistes de l’Union ; elle se fait complice des fossoyeurs de l’avenir commun. Car cet avenir n’est pas seulement désespérant pour les Palestiniens abandonnés de tous : que sera dans dix ans un Etat d’Israël hérissé de murs et de missiles antimissiles, devenu le symbole universel de la loi du plus fort, du reniement répété de la parole donnée et de la dernière expression historique de l’oppression coloniale ? Croit-on qu’une démocratie déjà gravement malade résistera indéfiniment à la banalisation de l’injustice et, désormais, même des crimes de guerre ?

    Sauf à nous laisser contaminer par le cynisme des actuels gouvernants israéliens, nous ne pouvons continuer à détourner les yeux. Mais comment agir sans ajouter la rage à la rage et l’injustice à l’injustice ? D’abord en refusant d’assimiler les peuples et leurs gouvernants. Les Israéliens ne se confondent pas plus avec Benyamin Netanyahu ou Avigdor Lieberman que les Palestiniens ne s’identifient avec les dirigeants du Hamas. Ensuite en veillant à soutenir celles et ceux qui, au sein de la société israélienne, continuent à se battre courageusement pour que le nom d’Israël ne devienne pas synonyme d’oppression. Enfin, en sanctionnant ceux qui violent la légalité internationale. Il nous faut rappeler, fermement, que les territoires occupés, tous les territoires occupés depuis plus de quarante ans le sont illégalement ; que Jérusalem n’est pas plus la « capitale éternelle et indivisible d’Israël » que le Koweït n’était la 19e province de l’Irak de 1990 ; que chaque colonie devra être évacuée, que chaque territoire devra être restitué, que chaque morceau du mur déclaré illégal par la Cour internationale de justice devra être détruit.

    Tout simplement parce que la loi du plus fort doit plier devant le droit commun de l’humanité.

    territoire_palestinien_morcelle.jpgParler, même fermement, ne suffit pas. Il faut des actes qui sanctionnent la colonisation, particulièrement au plan économique. Il faut rendre l’exploitation des terres annexées et de ceux qui en ont été spoliés plus coûteuse que ce qu’elle rapporte.

    Boycotter, donc, les produits des entreprises coloniales ? Difficile, car le gouvernement israélien en dissimule systématiquement l’origine. Boycotter alors tous les produits israéliens, puisque ce serait « cela ou rien » ? Ce serait confondre Israël et ses colonies, c’est-à-dire faire exactement le jeu des partisans du « Grand Israël » en entrant dans leur logique. Et ce serait aussi alimenter les tentatives d’assimilation de toute critique de l’Etat d’Israël à de l’horreur de l’antisémitisme. Confondre le combat contre les gouvernants avec le boycott de toute une société, ce serait nourrir l’amalgame entre boycott des produits israéliens et « boycott des Juifs », amalgame que certains nourrissent sans scrupules. L’effroyable lapsus de la ministre française de la Justice, venant après les accusations aussi injustes qu’insultantes d’ « incitation à la discrimination raciale » dirigées contre des militants et notamment contre une adhérente de la LDH, témoigne déjà d’une légitimation par les plus hautes autorités de l’Etat de cette dérive vers une « importation ethnicisante » du conflit israélo-palestinien. Nous devons nous en garder comme de la peste.

    La Ligue des droits de l’Homme n’a, dans cette affaire comme en toute autre, qu’un seul « camp » : le camp du droit.

    C’est pourquoi elle appelle aujourd’hui tous les citoyens à exiger des autorités françaises qu’elles le fassent respecter. Il leur revient de refuser le « traitement préférentiel » ― accordé aux produits israéliens par l’Union européenne ― à toute importation de produits « coloniaux » ou même de produits dont il n’est pas indiscutablement établi qu’ils ne sont pas les fruits de l’oppression coloniale. C’est non seulement possible, c’est légal : la Cour de justice de l’Union européenne vient, dans un arrêt du 25 février 2010, de donner raison aux autorités du port de Hambourg qui ont pris cette décision.

    oppression-in-palestine.jpgL’Europe est aujourd’hui le premier partenaire commercial d’Israël : si les Etats membres de l’Union suivent l’exemple des autorités de Hambourg, la loi sera dite et les exploiteurs des territoires occupés devront bien l’entendre.

    La LDH appelle donc à élargir cette campagne aux dimensions de toute l’Union européenne. Elle appelle à cesser toute complicité même passive avec la colonisation, et à faire enfin appliquer l’article 2 de l’accord d’association entre l’Union et Israël qui fait du respect des droits de l’Homme la condition des relations commerciales privilégiées qu’il institue. Elle appelle à la sanction de tous les crimes de guerre dont le rapport Goldstone a établi l’existence à la demande de l’Onu, que ces crimes aient été commis par l’armée israélienne, par le Hamas ou par quelque autre criminel que ce soit.

    Elle appelle enfin à la mobilisation internationale pour que l’Etat palestinien promis par la communauté internationale il y a déjà dix-sept ans voie enfin le jour, dans l’intégralité des territoires volés aux Palestiniens il y a déjà quarante-trois ans, afin que cesse une des plus anciennes injustices qui font injure au droit international.

    Il y a cent douze années, face à l’antisémitisme d’Etat que révélait l’affaire Dreyfus naissaient d’une part le projet sioniste de Theodor Herzl, d’autre part la mobilisation universaliste qui créait la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. La naissance d’Israël a donné corps au premier ; ne laissons pas la lâcheté et la haine le défigurer en oubliant les exigences du second de ces deux projets. Parce qu’il n’est pas d’avenir humain à Jérusalem hors de la coexistence de deux Etats viables pour deux peuples égaux en droits, la LDH reste fidèle au refus de l’injustice qui l’a fait naître. Ni pro-israélienne ni pro-palestinienne, encore moins « pro-casher » ou « pro-halal », elle campe du côté du droit, de l’égalité et de l’universalité des droits de l’Homme. De grands mots ? Il ne tient qu’à nous d’en faire de grands actes. L’injustice ne durera que tant que nous la tolèrerons.

  • Une paix imposée au Proche-Orient ?

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    Voici un lien vers un article intéressant sur la paix possible (souhaitée ?) entre Israel et les Palestiniens.


  • L'ONU veut des enquêtes sur Gaza

    L'assemblée générale de l'ONU vient de voter une résolution allant dans le sens du rapport Goldstone.

     

    Ce rapport a mis l'accent sur les graves violations du droit international pendant les événements de Gaza.

    Par 114 voix contre 18 ( 44 abstentions ) une résolution a été votée, qui demande à Israel et au Hamas des enquêtes indépendantes sur les faits révélés par le rapport. Ce texte met principalement en cause Israel, et sa diplomatie fait tout pour minimiser l'affaire, et refuse toute nouvelle investigation.

     

    Voici l'avis de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone )

    Lourd de 575 pages, le rapport établi  par le juriste sud-africain et juif, Richard Goldstone, avec l'aide de quatre juristes éminents, provoque ALeqM5jh4pa3UhYJax8mt_sOG9NbBUzvzA?size=ll'irritation d'Israël depuis le début. Le Hamas l'a aussi rejeté. Les autorités israéliennes ont refusé de collaborer à l'enquête et ont, ensuite, dénoncé ce rapport comme unilatéral et malveillant.

    Sur base de témoignages de civils mais aussi de soldats israéliens, le rapport dénonce l'emploi excessif et aveugle de la force par Israël. Il dénonce les tirs sur des bâtiments publics, notamment un bâtiment de l'ONU. Il dénonce aussi le manque d'assistance aux civils, voire l'usage de civils comme boucliers humains. Il évoque aussi les tirs de roquettes du Hamas sur des zones civiles israéliennes.

    Il dénonce encore le blocus de Gaza par Israël d'où l'accusation, portée sur les deux parties, de crimes de guerre voire de possibles crimes contre l'humanité.

     

    Israel nous livre son analyse du vote : la majorité "morale" soutient Israel.

    Qu'est ce que la majorité morale ? Probablement l'ensemble des pays qui approuvent la position d'Israel, soit 18 dans l'assemblée. Israel a la majorité parmi ses amis !(comme cela fait un peu juste comme nombre, autant ajouter les abstentionnistes, ils n'ont pas voté contre la résolution, mais ils devaient en avoir fort envie)

    En dépit de la très large majorité qui a appuyé la résolution, Israël estime avoir l'appui de la "majorité morale".

    Le ministère des Affaires étrangères se félicite du "grand nombre d'Etats qui ont voté contre ou se sont abstenus", ce qui prouve à ses yeux "que la résolution ne dispose pas du soutien de la majorité morale".


    A l'assemblée générale, chaque pays dispose d'une voix, ce qui représente une force bien dangereuse. Heureusement qu'au conseil de sécurité les 5 "Grands" possèdent un droit de veto. Les Etats-Unis pourront, comme toujours, faire rejeter tout vote contre Israel.

    RTR20FZX.jpgVoici la position de l'administration et du Congrès américains d'après l'AFP:

    Les parlementaires américains ont approuvé par 344 voix contre 36 une résolution appelant "le président (Barack Obama) et la secrétaire d'Etat (Hillary Clinton) à rejeter sans équivoque tout soutien ou tout examen futur" du rapport rédigé par la Commission Goldstone, du nom du juge sud-africain Richard Goldstone, son président. Parmi les représentants présents, 22 ont voté blanc.

    La Chambre des représentants vient ainsi appuyer la position de l'administration Obama, qui estime que le rapport est susceptible de gêner le processus de paix au Proche-Orient.


  • Gaza: le conseil des droits de l'Hommme de l'ONU vote le rapport Goldstone

    Le rapport Goldstone sur les événements de Gaza met en cause Israel , et également le Hamas.

     

    FRN8499_1.jpgMais c'est bien l'état d'Israel qui est désigné comme coupable de crimes lors de ces événements, et le gouvernement israélien fait tout pour que le rapport soit enterré. Il peut compter sur le soutien des Etats-Unis, qui restent l'allié inconditionnel d'Israel.

    Le conseil des droits de l'Homme de l'ONU a cependant approuvé ce rapport malgré l'opposition de plusieurs pays occidentaux dont les Etas-Unis.

    Au conseil de sécurité, qui devrait être la prochaine étape, les Etats-Unis disposent d'un droit de veto qui bloquerait la poursuite de la procédure.

    Même si l'assemblée générale de l'ONU allait dans le sens du conseil des droits de l'Homme, son vote resterait sans application concrête.

    Voici un compte rendu  de la presse canadienne sur ce vote:

     

    Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a approuvé vendredi le rapport Goldstone sur la guerre à Gaza, qui accuse les forces israéliennes et les militants palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre lors de la dernière offensive israélienne dans la Bande de Gaza.

    Il sera présenté devant le Conseil de Sécurité, ce qui pourrait déclencher des poursuites internationales contre les protagonistes.keyimg20090618_10845651_2.jpg

    La résolution a été adoptée par 25 voix contre six (Etats-Unis et cinq pays européens). Onze pays, sur les 47 qui composent le Conseil, se sont abstenus. La France, la Grande-Bretagne et trois autres pays membres ont refusé de prendre part au vote.

    Le Conseil a approuvé la résolution alors qu'Israël et les Etats-Unis ont tous deux qualifié le rapport de "faux" et prévenu qu'un soutien au rapport onusien menacerait la paix au Proche-Orient.

    Le diplomate américain Douglas Griffiths a prévenu que Washington était déçu de l'issue du vote. Il n'est pas exclu que les Etats-Unis mettent son veto à toute action décidée au Conseil de sécurité.