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israël - Page 14

  • Le temps est venu de rendre des comptes

    La publication du rapport de la mission des Nations Unies sur les événements de Gaza montre que les responsables ont des comptes à rendre.

     

    Ce rapport contient plus de 500 pages en anglais, mais on peut se faire une idée précise de son contenu en lisant certains articles. En particulier,"Le Monde Diplomatique" analyse cette publication.

    image0-eedb9.jpgOn y apprend que les conclusions sont accablantes pour les responsables de l'état d'Israël. Le Hamas n'est pas considéré dans le rapport comme une victime sans aucune responsabilité, mais ses actions (même condamnables) n'enlèvent rien à la gravité des faits reprochés à l'armée d'Israël.

    Les dirigeants d'Israel ne s'y trompent d'ailleurs pas, en attaquant violemment l'auteur du rapport:

    « “Nous allons faire tout notre possible pour empêcher qu’il y ait des suites juridiques à ce rapport en démontrant qu’il est malhonnête et politiquement biaisé”, a affirmé à la radio publique Gabriela Shalev, l’ambassadrice d’Israël auprès de l’ONU. (...) Dans un communiqué, le président Shimon Peres a estimé que ce rapport “se moque de l’Histoire”. “Les auteurs ne distinguent pas les agresseurs et ceux qui se défendent. C’est le Hamas qui a engagé cette guerre en commettant des crimes horribles. Ce rapport confère une légitimité au terrorisme et ne tient pas compte du devoir d’Israël de se défendre”, a affirmé M. Peres. “Goldstone n’aurait pas écrit ce rapport si ses enfants habitaient à Sderot”, une ville du sud d’Israël régulièrement visée par les roquettes palestiniennes, a ajouté le président israélien. »

     

    Ce rapport va normalement être étudié par l'assemblée des Nations Unies, et des responsables israéliens risquent de se retrouver devant la cour de justice internationale.

     

    Amnesty International mène également une campagne sur les événements de Gaza, et sur les crimes qui s'y sont déroulés.

    Voici ce que déclare l'association de défense des droits de l'Homme :

    Les conclusions du rapport (de la mission de l'ONU )concordent avec celles d’Amnesty International, qui a elle-même enquêté sur place sur le 3169057790_29cf92c9aa_o.jpgconflit de vingt-deux jours qui, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, a fait 1 400 morts parmi les Palestiniens et neuf parmi les Israéliens.
    La plupart des Palestiniens tués par des soldats israéliens étaient des civils non armés, dont quelque 300 enfants.
    Trois civils et six soldats israéliens ont été tués par des tirs de roquettes palestiniens (et quatre autres soldats par des «tirs amis» imputables aux forces israéliennes).
    Les forces israéliennes ont aussi mené des opérations de destruction massive et injustifiées à Gaza, laissant des quartiers entiers en ruine, et utilisé des Palestiniens comme boucliers humains.
    Amnesty International se félicite des recommandations énoncées par la mission pour que les victimes obtiennent les mesures de justice et de réparation qui leur sont dues et que les auteurs de ces crimes ne restent pas impunis. Si elles sont appliquées, elles offrent de grands espoirs de justice et de responsabilisation.

     

    Amnesty organise le 29 septembre une journée de mobilisation, avec un rassemblement à Paris.

    Alors que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est emparé du rapport Goldstone sur les crimes de guerre commis lors de l’opération «Plomb durci», Amnesty International organise une journée de mobilisation à travers la France le 29 septembre 2009 avec comme point d’orgue une mise en scène artistique et militante place de l’Opéra à Paris.
    Mis en relief par Emilie Benoist, sculpteur contemporaine, les militants d’Amnesty International, avec comme toile de fond une pluie d’obus de phosphore blanc, appelleront au rythme des sirènes d’alarme à un embargo total sur les armes et à la justice pour Gaza.

    9782020966993FS.gifEn présence de :
    Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France,
    Michel Fournier, Responsable de la Région Moyen Orient
    Michel Morzière, Responsable de la Coordination Israël-Territoires occupés palestiniens
    Benoit Muracciole, Responsable de la Campagne Control Arms.
    Et avec le soutien de Stéphane Hessel dont un message sera transmis.

     

    Il faut que les faits mis en évidence par la mission de l'ONU et AI ne restent pas impunis.

     

     

     

     

  • Gaza : 22 jours de mort et destruction

    Gaza: le bilan d'Amnesty International

     

    Sans faire de parallèle entre Israel et le Hamas, AI tire le bilan de l'offensive contre Gaza, et démontre que l'état d'Israel refuse une enquête impartiale sur cette guerre.

     


    Les forces israéliennes ont tué des centaines de civils palestiniens non armés et détruit des milliers d'habitations à Gaza dans le cadre d'attaques qui bafouaient les lois de la guerre, a conclu Amnesty International dans le nouveau rapport très circonstancié qu'elle publie ce jeudi 2 juillet 2009 – premier rapport d'envergure qui traite du conflit de vingt-deux jours ayant éclaté au début de l'année.

    « Les autorités israéliennes se montrent peu enclines à enquêter dûment sur la conduite de leurs troupes à Gaza, y compris sur les crimes de guerre, et refusent obstinément de coopérer avec la mission d'enquête indépendante et internationale de l'ONU dirigée par Richard Goldstone. Il est clair qu'Israël souhaite se soustraire à un examen public et à l'obligation de rendre compte de ses actes, a indiqué Donatella Rovera, qui a conduit une mission de recherche sur le terrain à Gaza et dans le sud d'Israël durant et après le conflit.

    « La communauté internationale, à l'instigation du Conseil de sécurité de l'ONU, doit user de toute son influence pour qu'Israël coopère pleinement à la mission d'enquête de Richard Goldstone, qui représente actuellement le meilleur moyen d'établir la vérité. »

    Le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens ont tiré des centaines de roquettes sur le sud d'Israël, tuant trois civils israéliens, faisant de nombreux blessés et provoquant la fuite de milliers de civils. « Ces attaques menées en toute illégalité constituent des crimes de guerre et relèvent de l'inacceptable », a ajouté Donatella Rovera.

    Fondé sur des éléments de preuve recueillis par les délégués d'Amnesty International, dont un expert militaire, au cours de recherches menées sur le terrain en janvier et février 2009, le rapport donne des précisions sur l'utilisation par Israël d'armes conçues pour les champs de bataille contre une population civile prise au piège à Gaza, incapable de fuir.

    L'ampleur et l'intensité des frappes contre Gaza étaient sans précédent. Parmi les 1 400 Palestiniens tués par les gaza_juin2009_300pix.jpgforces israéliennes, on a recensé quelque 300 enfants et des centaines de civils non armés n'ayant pas pris part au conflit.

    La plupart ont été victimes d'armes de haute précision, guidées par des drones de surveillance dotés d'optiques d'une qualité exceptionnelle qui permettent aux opérateurs de voir leurs cibles en détail. D'autres ont été tués par des armes imprécises, notamment des obus au phosphore blanc, qui n'avaient jamais été utilisées à Gaza auparavant et ne devraient en aucun cas l'être dans des zones à forte densité de population.

    Après avoir enquêté sur plusieurs attaques, Amnesty International a conclu que les victimes n'avaient pas été prises entre deux feux durant les affrontements entre militants palestiniens et troupes israéliennes, pas plus qu'elles n'avaient servi de boucliers humains à des militants ou à des objectifs militaires. Beaucoup ont péri dans le bombardement de leur maison, pendant leur sommeil. D'autres étaient assises dans leur cour ou étendaient du linge sur leur terrasse. Les enfants ont été touchés alors qu'ils jouaient dans leur chambre, sur le toit ou près de chez eux. Les secouristes et les ambulanciers ont été agressés à plusieurs reprises alors qu'ils s'efforçaient de porter secours aux blessés ou de récupérer les corps des victimes.

    « La mort d'un si grand nombre de civils – et d'enfants – ne peut être simplement qualifiée de " dommage collatéral ", comme le laisse entendre Israël, a déclaré Donatella Rovera. De nombreuses questions restent en suspens sur ces attaques et sur le fait qu'elles se sont poursuivies sans relâche malgré le nombre croissant de civils tués. »

    Les frappes israéliennes ont démoli plus de 3 000 maisons et en ont endommagé environ 20 000, réduisant en ruines des quartiers entiers de Gaza et portant le dernier coup à une situation économique déjà catastrophique. La plupart des destructions étaient gratuites et non justifiées par une « nécessité militaire ».

    Au cours des cinq derniers mois, l'armée israélienne a ignoré les demandes répétées d'Amnesty International, désireuse d'obtenir des informations sur des cas précis exposés dans son rapport et de rencontrer des responsables pour débattre de ses conclusions.

    « Quant au Hamas, il n'a cessé de justifier les tirs de roquettes quotidiens de ses combattants et d'autres groupes armés palestiniens en direction de villes et villages du sud d'Israël durant le conflit qui a duré vingt-deux jours. Bien que moins meurtrières, ces frappes utilisant des projectiles non guidés impossibles à diriger contre des cibles précises ont violé le droit international humanitaire et ne sauraient en aucune circonstance être justifiées », a ajouté Donatella Rovera.

    gaza.jpgOutre les roquettes artisanales Qassam, les militants palestiniens ont tiré de nombreux missiles Grad de plus longue portée, introduits en contrebande à Gaza depuis l'Égypte par des tunnels. Frappant plus loin sur le territoire israélien, ils mettaient un plus grand nombre de civils en danger.

    « Durant cinq mois, aucune des parties au conflit ne s'est montrée disposée à renoncer à ses pratiques ni à respecter le droit international humanitaire, ce qui laisse présager que les civils seront une nouvelle fois les premières victimes si les affrontements devaient reprendre », a averti Donatella Rovera.

    Aux termes du droit international, il incombe aux États d'appliquer le principe de compétence universelle et d'ouvrir des enquêtes pénales devant des tribunaux nationaux, dès qu'il existe suffisamment d'éléments prouvant que des crimes de guerre ou d'autres crimes relevant du droit international ont été commis. Ils sont ensuite tenus d'arrêter les auteurs présumés et de les traduire en justice.

    « Toute personne qui s'est rendue responsable de crimes de guerre ou d'autres graves atteintes aux droits humains ne doit pas échapper à son obligation de rendre des comptes, pas plus qu'à la justice », a renchéri Donatella Rovera.

    Dans son rapport, Amnesty International recommande notamment aux États de suspendre tous les transferts de munitions, d'assistance et d'équipements militaires à destination d'Israël, du Hamas et des groupes armés palestiniens – tant qu'ils risquent de s'en servir pour violer gravement le droit international.

    L'organisation invite Israël à prendre l'engagement de ne plus lancer d'attaques directes, aveugles ou disproportionnées contre des civils, de cesser les tirs d'artillerie, de mortiers et d'obus au phosphore blanc dans des zones densément peuplées, et de mettre fin au blocus de la bande de Gaza, qui impose une sanction collective à toute la population.

    Enfin, elle exhorte le Hamas à renoncer à sa politique de tirs de roquettes illégaux en direction de localités israéliennes abritant une population civile et à empêcher les autres groupes armés de se livrer à de telles frappes.

  • Un ministre comme les autres?

    Le ministre israelien des affaires étrangères est en tournée européenne. En tenant compte de ses positions passées et présentes, voici l'avis de la Ligue des Droits de l'Homme:


    Le ministre des Affaires étrangères de la France ne doit pas recevoir Avigdor Lieberman, son homologue israélien

    Communiqué LDH


    En recevant officiellement son homologue israélien Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste qui a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens.

    243068_lieberman.jpgAvigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères d’Israël, chef du parti de la droite nationaliste « Israël Beitenou » (« Israël notre maison »), qui compte quinze députés à la Knesset, a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens. Comme son Premier ministre Benyamin Netanyahou, il refuse non seulement le processus d’Annapolis mais même d’évoquer la création d’un Etat palestinien. Opposé au plan de désengagement des territoires occupés (lui-même habite une colonie illégale), il s’érige en défenseur d’un Israël menacé par la minorité des Arabes israéliens qui, selon lui, « soutiennent le terrorisme », tenant même des propos qu’on peut qualifier d’incitation à la haine raciale envers les députés arabes israéliens. Il est aussi partisan de faire signer à la population arabe d’Israël un serment de fidélité à l’Etat hébreu, sous peine de se voir privée de droits civiques.

    Certes Avigdor Lieberman a été élu démocratiquement, mais il est déjà arrivé à l’UE de décider de boycotter un gouvernement issu d’élections régulières : en 2000, en Autriche lorsque Jorg Haider, chef du parti d’extrême droite a remporté les élections. Quels que soient les Etats, la légitimité démocratique n’a en effet de sens que si elle est respectueuse des valeurs fondamentales que sont les droits de l’Homme, il serait incompréhensible qu’Israël fasse exception à cette règle.

    Israël se revendique comme démocratie. Paris doit signifier sans ambigüité à son gouvernement qu’il se doit de respecter le droit international, les conventions internationales, appliquer les résolutions de l’ONU. Rappeler également que l’accord d’association UE-Israël, dont Israël souhaite le ré-haussement - ce qui tendrait à lui donner un statut équivalent aux Etats membres de l’UE, sans les contraintes -, stipule en son article 2 que ces relations « doivent être basées sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques ».

    En recevant officiellement Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères irait au-delà du maintien de relations diplomatiques avec les gouvernements issus d’élections régulières. La France apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste dont la symbolique serait lourde de sens pour l’avenir de la démocratie en Israël et de tout processus de paix dans la région.

    Paris, le 4 mai 2009

  • L’archipel de Palestine orientale

    Voici une carte qui illustre la situation des Palestiniens sur un territoire où ils ne peuvent pas créer leur état.

    Les colonies et les restrictions de circulation imposées par l'état d'Israel ont fait de la Cis-Jordanie un véritable archipel, avec des île et des îlots entre lesquels il est très difficile de circuler

     

    La carte et l'article sont du"Monde Diplomatique"

    Palestineorientale-big.jpg

     

     

    Depuis des années, les Nations unies condamnent régulièrement la politique de colonisation d’Israël. Même l’Union européenne et les Etats-Unis ne manquent pas une occasion de faire savoir que ce grignotage des terres palestiniennes met en danger la perspective de création d’un État palestinien indépendant.

    Cette politique s’est néanmoins poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, qu’ils soient de gauche, du centre ou de droite, sans que jamais aucune mesure ne soit prise, alors que les statuts de la Cour pénale internationale considèrent que c’est « un crime de guerre ». Et jamais aucune sanction n’a été adoptée contre l’Etat qui poursuit cette stratégie. Pourtant, cet archipel de la Palestine peut-il vraiment constituer la base d’un État ?

  • Israël :droite ou extême-droite

    Le résultat des élections en Israël laisse planer un suspense insoutenable : Le prochain gouvernement sera-il de droite ou d'extrême droite ?

    Une chose est certaine : la "gauche" israélienne est battue, les travaillistes étant en quatrième position, avec le score le plus bas jamais réalisé .

    barak.jpgLe mot gauche mérite vraiment de guillemet, puisque le leader du parti travailliste est  E. Barak(photo ci-contre), l'actuel ministre de la défense . Il est donc directement responsable de l'offensive contre Gaza, et du comportement de l'armée israélienne lors de cette guerre . Le parti travailliste israélien fait partie de l'Internationale Socialiste : aux dernières nouvelles, il n'en a pas été exclu, son attitude n'est donc pas jugée inadmissible par les membres de l'Internationale Socialiste .

    Il semble inévitable que le prochain gouvernement soit une coalition, comprenant le parti d'extrême droite arrivé en troisième position . Son leader, Avigdor Lieberman (photo ci-dessous) s'est prononcé pour chasser les israéliens d'origine arabe d'Israël . Ceux-ci sont citoyens du pays depuis sa création, Avigdor-page.jpget risquent donc désormais d'être victimes d'une purification ethnique .

    Les alliances nécessaires pour former un gouvernement vont donc très probablement amener ce parti au pouvoir, ainsi que des partis ultra-religieux : avec tous ces partisans de la colonisation à outrance, et hostiles aux négociations avec les représentants actuels des palestiniens, on craint fortement que la paix ne soit pas pour demain .

  • Gaza/Israël : rendre des comptes

    Amnesty International a  envoyé des chercheurs à Gaza et dans le sud d'Israël . Suite à leurs constatations, AI affirme que des crimes de guerres ont été commis dans la région "par toutes les parties au conflit"logo.gif

    AI demande une enquête internationale, et si des preuves existent, demande l'ouverture d'un procès contre les personnes soupçonnées de crimes au regard du droit international .

    Vous pouvez signer une pétition au président du conseil de sécurité de l'ONU par ce lien : accès à la pétition en ligne d'AI

  • Cessez le feu unilatéral à Gaza

    Le cabinet israélien annonce un cessez le feu unilatéral pour dimanche à 0 h 00.

    Il faut comprendre cette annonce en l'analysant sur plusieurs plans :

    Sur le plan militaire, les israéliens ont atteint  la quasi totalité de leurs objectifs, et le Hamas n'a plus les moyens d'opposer une résistance organisée, tellement la puissance de l'armée israélienne contrôle le territoire de Gaza.

    Sur le plan politique, cette décision permet de ne pas négocier avec le Hamas qui reste "diabolisé" et donne bonne conscience à Israël qui devaith_9_ill_1143269_845506.jpg commencer à faire face à l'opinion internationale .

    Pour l'avenir immédiat, cette décision laisse la possibilité d'occuper Gaza aussi longtemps qu'Israël le souhaitera, puisqu'aucun accord ne le force à quitter le territoire .

    Israël espère donc avoir les fruits d'une victoire militaire sans avoir à payer le prix d'un accord de paix . Ce qui peut se révéler vrai à court terme, sera certainement beaucoup plus difficile à conserver dans la durée .

    Mais pour beaucoup de responsables israéliens, l'échéance principale reste les élections prochaines . La Paix dans la région n'est pas leur priorité, l'offensive qui vient de se dérouler en est la preuve : ce manque de perspective à long terme est un point faible de la politique d'Israël, qui se condamne avec les Palestiniens à vivre de nouveaux combats à plus ou moins longue échéance .

    Pour le habitants de Gaza, c'est enfin l'arrêt des combats : ils vont pouvoir recevoir de l'aide et nous allons découvrir l'ampleur de leurs souffrances . D'après "le Monde" :

    Au moins 1.206 Palestiniens, dont 410 enfants, ont été tués et 5.300 autres, dont 1.630 enfants, ont été blessés en trois semaines, selon des représentants du Hamas. Dix soldats et trois civils israéliens ont péri durant la même période.

    Le Hamas est vaincu militairement, mais il est loin d'être sûr qu'il va va disparaître politiquement . Les états arabes ont montré leurs divisions, et font aussi partie des perdants .

    Quand à l' Europe et à la France leur rôle sera resté bien marginal tout au long du conflit .