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iran - Page 2

  • En Iran, plusieurs femmes libérées de prison

    Yasaman Aryani, Saba Kordafshari, Armita Abasi… ces femmes iraniennes, symboles de la lutte pour les droits des femmes en Iran, ont été libérées de prison. Des bonnes nouvelles importantes, porteuses d’espoir dans un contexte où le soulèvement déclenché par la mort de Mahsa Amini continue d’être violemment réprimé par les autorités.  

    Yasaman Aryani : une libération portée par des années de mobilisation 

    Des fleurs pour la liberté. C’est l’acte de défiance poétique que Yasaman Aryani avait choisi pour s’opposer aux lois en vigueur sur le port obligatoire du voile. Le 8 mars 2019, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Yasaman a distribué des fleurs blanches dans le métro de Téhéran à plusieurs Iraniennes. Un acte poétique, une ode à la liberté qu’elle a fait courageusement en retirant son voile. Cet acte l’a conduite en prison. Yasaman était emprisonnée depuis avril 2019, condamnée pour ce type de motifs : « propagande contre le régime », « incitation à la corruption et la prostitution ». Yasaman est devenue un véritable symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

    Dès leur sortie de prison, elles ont scandé « Femme, vie, liberté ! ». Un acte symbolique fort qui montre que les autorités iraniennes n’ont pas fait taire leur voix et leur détermination. Au contraire. Elles continueront leur combat, pour la liberté.

    Yasaman Aryani : une libération portée par des années de mobilisation 

    Des fleurs pour la liberté. C’est l’acte de défiance poétique que Yasaman Aryani avait choisi pour s’opposer aux lois en vigueur sur le port obligatoire du voile. Le 8 mars 2019, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Yasaman a distribué des fleurs blanches dans le métro de Téhéran à plusieurs Iraniennes. Un acte poétique, une ode à la liberté qu’elle a fait courageusement en retirant son voile. Cet acte l’a conduite en prison. Yasaman était emprisonnée depuis avril 2019, condamnée pour ce type de motifs : « propagande contre le régime », « incitation à la corruption et la prostitution ». Yasaman est devenue un véritable symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

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  • Iran : la politique de la terreur

    Il y a 4 mois, Mahsa Amini était tuée par la police des mœurs. Depuis, l’Iran vit au rythme de la contestation populaire et de sa violente répression. La colère, d’abord des femmes puis de tous les citoyens opposés au régime, se cristallise autour de la figure de l’ayatollah Ali Khamenei. Un rejet illustré en France par le numéro de Charlie Hebdo du 4 janvier 2023 consacré à des caricatures internationales du guide suprême.

    Depuis le début du soulèvement, 20 000 personnes ont été arrêtées, 17 ont été condamnées à mort et 109 attendent un verdict du même acabit (selon les chiffres officiels relevés par le collectif Iran Justice).

    Les manifestants ont droit à des simulacres de procès expéditifs dont les sanctions sont appliquées immédiatement. La pendaison est devenue un outil de répression et de propagande désespérée du régime des mollahs, qui a rarement été aussi cruel.

    La situation dramatique de l’Iran fait le tour du monde mais la communauté internationale ne semble pas vouloir intervenir, quand bien même l’ONU dénonce des « meurtres d’État ».

    Les dessinateurs et dessinatrices de Cartooning for Peace, mobilisés depuis le mois de septembre, continuent de soutenir l’insoumission iranienne

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  • Iran : Mohsen Shekari, premier manifestant exécuté depuis le début du soulèvement

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  • 5 ans après #MeToo, la révolution des femmes iraniennes

    Edito  de Cartooning for peace du Jeudi 06 octobre 2022

    En octobre 2017, l’affaire Weinstein, dévoilée par le New York Times, donnait naissance à un mouvement de mobilisation planétaire pour dénoncer les violences et agressions sexuelles envers les femmes. Une libération de la parole salutaire, qui s’est incarnée sous le hashtag de ralliement #MeToo et a fait bouger les lignes, même si le combat reste d’une actualité brulante.

    Depuis plusieurs semaines, ce sont les femmes iraniennes qui conduisent elles aussi une révolution de taille. Depuis le décès tragique le 16 septembre dernier de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs pour avoir mal mis son voile et morte à l’hôpital dans des conditions plus que douteuses, le courage des femmes iraniennes force le respect : suivies par la jeunesse, elles se mobilisent dans la rue au péril de leur vie. Défiant la répression ultra-violente du régime, elles ôtent leur voile, se coupent les cheveux pour exiger la liberté qu’elles n’ont pas et dénoncer la dictature des Mollahs… jusqu’à la renverser ?

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  • Iran : les manifestations depuis la mort de Mahsa Amini violemment réprimées

    Le décès d’une jeune femme, arrêtée par la « police des mœurs » pour port du voile non conforme à la loi, a embrasé la jeunesse iranienne. Des protestations se répandent dans tout le pays et sont brutalement réprimées par les autorités iraniennes.

     

    Le drame de trop. Mahsa (Zhina) Amini est devenue un symbole de l'oppression des femmes exercée par la République islamique d'Iran et de la brutalité du régime.

    « Femmes, vie, liberté ! », voici l’un des slogans scandés dans les rues iraniennes. À cette vague de protestation largement pacifique, les autorités répondent par la violence pour réprimer les manifestants. On compte déjà huit morts et des centaines de blessés.

    Elle s’appelait Mahsa Amini  

    Elle avait 22 ans. Le 13 septembre, alors qu’elle visite Téhéran avec sa famille, la jeune kurde-iranienne est arrêtée arbitrairement par la « police des mœurs ». Elle porte mal son voile. Elle est alors embarquée par cette unité spéciale chargée de faire respecter des règles vestimentaires strictes, en vertu de la législation abusive, dégradante et discriminatoire imposant le port du voile pour les femmes depuis la révolution islamique de 1979.

    Des témoins expliquent que Mahsa Amini a été violemment battue lors de son transfert forcé dans un centre de détention à Téhéran. Elle tombe dans le coma et est transférée à l'hôpital. Elle décède trois jours plus tard. Sa mort embrase le pays.

    Depuis, la colère de la jeunesse iranienne explose. Le visage de Mahsa Amini est partout, son nom est scandé dans les rues. Des gestes symboliques accompagnent la protestation : des femmes se filment sur les réseaux sociaux en train de se couper les cheveux, d’autres vont jusqu’à brûler leur voile dans les rues.

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  • Arman Abdolali : un jeune iranien torturé puis exécuté

    Publié par Amnesty International le 03.12.2021 (extraits).

    C’est avec énormément de colère et de tristesse que nous avons appris l’exécution d’Arman par les autorités iraniennes. Cette nouvelle est un véritable coup dur. Retour sur un assassinat étatique.

    L’exécution, le 24 novembre 2021, d’Arman Abdolali, jeune homme de 25 ans condamné à mort pour un crime survenu alors qu’il était mineur, révèle au grand jour la cruauté du système judiciaire iranien. Utiliser la peine de mort contre une personne qui était mineure au moment des faits reprochés constitue une violation du droit international.

    L’histoire d’Arman est des plus révoltantes mais, malheureusement, loin d’être un cas isolé.

    Dans le plus grand secret

    Les autorités iraniennes ont exécuté Arman Abdolali dans la prison de Raja’i Shahr, près de Téhéran. Son avocat et sa famille n’ont pas été prévenus. Pire, ses proches n’ont pas été autorisés à lui rendre une dernière visite. Cela est contraire au droit iranien : les avocats doivent être informés de l’exécution de leurs clients 48 heures à l’avance.

    Selon nos informations, un responsable a appelé les parents d’Arman Abdolali vers une heure du matin le 24 novembre 2021 pour leur dire de venir immédiatement à la prison de Raja’i Shahr, sans leur donner plus d’informations. Lorsqu’ils sont arrivés à la prison, les autorités pénitentiaires les ont informés que son nom ne figurait pas sur la liste des personnes devant être exécutées à l’aube ce jour-là.

    Il a été exécuté quelques heures plus tard.

    Le secret qui a entouré l’exécution d’Arman Abdolali est conforme à la pratique très préoccupante des autorités iraniennes. Elle consiste à exécuter, en secret ou dans de brefs délais, les personnes condamnées à mort pour des crimes commis alors qu’elles étaient mineures. Cela leur permet de limiter les possibilités d’interventions publiques ou privées visant à leur sauver la vie.

    Le 2 août 2021, les autorités iraniennes ont exécuté en secret un autre jeune homme, Sajad Sanjari, qui était mineur au moment de son arrestation. Avant cela, ils l’ont maintenu en détention dans le quartier des condamnés à mort pendant près de 10 ans.

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  • 10 000 travailleurs du secteur pétrolier mènent une grève en Iran

    Communiqué publié par Bastamag le 07.07.2021

    Dénonçant des conditions de travail indigne, des milliers de salariés dans des entreprises de sous-traitance du secteur pétrolier iranien sont en grève depuis le 19 juin. Cinq organisations syndicales françaises soutiennent leurs revendications.

    Depuis le 19 juin, plus de 10 000 travailleurs d’environ 70 entreprises sous-traitantes du secteur pétrolier sont en grève dans le sud de l’Iran. Ils disposent de contrats précaires ou n’ont pas de contrat du tout.

    Les travailleurs précaires en grève refusent la création par le pouvoir de « Conseils islamiques du travail » censés les représenter et déclarent :
    « Ce sont des instruments de contrôle des travailleurs au service des patrons ». Ils ajoutent : « Comme nos collègues de sucrerie Haft-Tapeh, de l’aciérie d’Ahvaz et d’autres entreprises nous n’accepterons jamais la création des Conseils islamiques du travail ». « Le "Conseil organisateur des travailleurs de la sous-traitance dans le secteur du pétrole" est notre voix et le symbole de notre unité, celle des travailleurs »

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