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hôpital - Page 5

  • Mr Jouvin et le stress au travail

    Il est bien connu que Mr Jouvin est un spécialiste du stress au travail.

     

    On peut faire appel à lui en toute confiance quand un personnel hospitalier est soumis à un stress anormal dans son activité. La preuve :

     

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    10èmes JIQH "Journées Internationales de la Qualité Hospitalière"
    Liste des intervenants

    Atelier n°28 Sécurité et santé… des professionnels de santé (stress, intoxications, blessures physiques et amélioration de la qualité de vie au travail, …) : un investissement durable qui rejaillit sur le patient ?


    Modérateurs :
    Hélène Jacques, DPRS, APHP
    Michel-Léopold Jouvin, directeur (CH de Jury)

     

    Intervenants et témoignages :
    Dr Gauthier Bouche ,chef de clinique assistant
    (CHU Poitiers)
    Dr S. Romier-Borgnat, médecin du travail en ES
    (Lyon)
    Françoise Marais, consultant santé (Apave Sud
    Europe)
    Gilles Staquet, consultant psychologue du travail
    (Apave Sud Europe)
    Christine Belhomme, cofondatrice C2DS

  • Des nouvelles de M-L Jouvin

    Michel-Leopold Jouvin, ancien directeur de l'hôpital de Vouziers, a laissé un souvenir marquant de son passage dans notre ville.

     

     

    Il est maintenant directeur du CHS de Jury  près de Metz. Un conflit dur à lieu sur ce site, où les personnels sont en grève pour la troisième fois, et sont très remontés contre leur direction. Comme quoi les mêmes causes produisent les mêmes effets.

    Voici des coupures de presse qui parlent de ce conflit.

     

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  • l'Hôpital de Vouziers face à la grippe

    Devant l'arrivée prochaine de la "nouvelle grippe" H1N1, l'hôpital de Vouziers s'organise.

     

    Les chiffres nationaux sont clairs: l'épidémie démarre en France. (voir le site officiel)

    Dans le secteur de Vouziers, on ne signale pas de cas vérifié.

    grippe.jpgMais un cas est confirmé à Rethel, et il n'y pas de raison que la grippe n'arrive pas tôt ou tard jusque Vouziers.

    Les autorités sanitaires sont très mobilisées, il ne s'agit pas de reéditer la gestion désartreuse de la canicule de 2003 (plus de 10 000 morts, beaucoup évitables).

    Pourtant les cas connus laissent penser que le virus actuel n'est pas un grand tueur. Il risque cependant de toucher de très nombreuses personnes qui ne sont pas immunisées. Il semble que les personnes plus âgées (après 60 ans ?) soient en partie protégées par une immunité ancienne, un virus cousin ayant circulé dans les années 1950.

    Des plans sont montés pour faire face à une situation, dont personne ne sait jusqu'à quel point elle sera difficile.

     

    A l'hôpital de Vouziers, des mesures sont prévues en cas d'épidémie locale (plus de trois cas dans une semaine).

    Un secteur spécifique sera activé, avec 15 lits réservés à la pathologie grippale. Un secteur de consultation réservé sera également mis en place.

    Dans le cas d'une épidémie avérée, les consultations "normales" seraient suspendues. Le personnel soignant serait redéployé vers les secteurs prévus pour accueillir les malades grippés. Du renfort pourrait venir de "jeunes" retraités, et du personnel serait prélevé des services habituels. En effet les 15 lits "grippe" ne seraient pas des places supplémentaires, ils viendraient en déduction des lits de médecine.

     

    La majorité des cas devant rester bénins, ils ne seront pas hospitalisés mais traités à Logo_ghsa.gifdomicile.

    La vaccination n'est encore pas possible à Vouziers ni ailleurs. Il n'existe pas encore de certitude sur l'organisation de cette vaccination. Les personnes devraient être convoquées individuellement dans des centres de vaccination, en fonction des priorités définies nationalement.

     

    L'hôpital de Vouziers met en place une stratégie tout à fait standard pour faire face à l'épidémie annoncée.

    Le point faible reste le peu de réserve de personnel mobilisable. Si la situation épidémique se prolonge, il risque d'y avoir des situations délicates à gérer.

  • loi Bachelot et accès aux soins

    Le droit à des soins équivalents pour tous devrait être une évidence dans un pays démocratique.

    La récente enquête sur le refus de soins aux bénéficiaires de CMU ne met en évidence qu'une partie d'un système de médecine à deux vitesses.

    La réforme Bachelot ne s'attaque pas à ce problème, sa préoccupation principale étant de faire entrer d'avantage la logique financière dans la gestion de la santé.

    Voici l'analyse de la Ligue des Droits de l'Homme.

     

     

    ill_caric_reforme_sante_argent_table_operation.jpgCommuniqué de la LDH
    Le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) qui vient d’être adopté le 24 juin dernier prétendait placer « l’accessibilité des soins au premier rang de ses priorités ». Après cinq mois de débats, on est bien loin du compte.

    Face à l’augmentation des inégalités d’accès aux soins – territoriales avec la progression des déserts médicaux, financières avec l’augmentation des dépassements d’honoraires et sociales avec les refus de soins –, la loi HPST est fondée sur une conception technocratique de la santé. Centrée sur la réorganisation de la gouvernance du système de soins, elle souffre des mêmes défauts que ceux que présentaient les réformes de santé et de sécurité sociale depuis 2002, et ne propose aucune perspective à long terme d’amélioration du service public de santé.

    Nous dénonçons particulièrement les dispositions de ce projet de loi qui :

    - sous couvert d’améliorer les modalités de gestion des établissements hospitaliers, privilégient une pure logique financière porteuse de risques de dérives quant à la sélection des activités et à la discrimination des patients en fonction de la rentabilité de leurs pathologies ;

    - réduisent la lutte contre les déserts médicaux à des mesures essentiellement incitatives envers les praticiens libéraux et favorisent le regroupement des établissements hospitaliers, éludant la question de la place des établissements de proximité, au risque d’accélérer l’apparition de véritables taches blanches territoriales de désertification sanitaire ;

    - ignorent des dérives majeures de notre système de soins et en particulier renoncent à limiter les dépassements d’honoraires et à renforcer les dispositifs de lutte contre les pratiques discriminatoires de refus de soins.

    Face à cette « contre-réforme », la Ligue des droits de l’Homme affirme au contraire qu’une politique de santé doit avoir comme objectif principal la lutte contre toutes les inégalités d’accès aux soins de santé, qu’elles soient territoriales, financières ou sociales. La LDH soutient les personnes qui se sont engagées pour soutenir le maintien d’équipements dont l’inutilité ou l’obsolescence ne sont pas prouvées, pour exiger que le service public poursuive et améliore son service aux malades, et enfin pour que l’accès aux soins de proximité et à des services de prévention soient garanti pour tous et partout.

    Paris, le 6 juillet 2009

  • Appel contre la loi Bachelot

    La loi Bachelot portant sur la réforme hospitalière continue à susciter des réactions fortes. 25 professeurs des Hôpitaux de Paris viennent de signer un texte contre cette réforme .

    Ce qui est à noter,c'est qu'ils associent les membres du personnel à leur analyse, et qu'ils se placent dans une perspective de défense du service public. Ils dénoncent le fait de transformer les soins hospitaliers en activité commerciale qu'il faut rendre rentable.

    Voici des extraits de leur appel paru dans le nouvelobs.com


    Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade mais le compte d’exploitation de l’hôpital. .hopital_Sarko_m.jpgEt les premières victimes en seront les patients et les soignants.
    Cette loi cale l’hôpital sur l’entreprise. Elle donne tous les pouvoirs au Directeur de l’Hôpital, nommé et révoqué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, lui-même nommé et révoqué par le Conseil des Ministres. Ce directeur pourra n’avoir aucune compétence médicale ou en santé.C’est pourtant lui qui arrêtera le projet médical de l’hôpital. Lui aussi qui nommera et révoquera les médecins responsable des structures de soins (pôles, départements, services…). Sur quels critères ?
    La tarification des actes est semblable dans les secteurs privé et public – comme si les pathologies et la continuité des soins y étaient comparables ! La pensée marchande dont se prévaut cette loi réduit le qualitatif au quantitatif, le malade au tarif de sa maladie.
    Dans le même temps on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmières et d’aides-soignants.
    Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière.

    (...)

    Soyons clairs. Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé, que l’union est faite pour que soit supprimé le volet hospitalier de la loi "Bachelot" et pour que s’ouvre enfin un débat à la hauteur de l’enjeu : il est encore temps et il est urgent d’organiser les Etats Généraux de l’hôpital public.

     

  • hôpital de Vouziers: le déménagement continue

    Il y a au moins une chose que l'on peut reconnaître à la direction de l'hôpital de Vouziers, c'est qu'elle a de la suite dans les idées. Oh, pardon, on ne dit pas hôpital de Vouziers mais groupe hospitalier sud-Ardennes (GHSA) . Ce groupement a été créé entre les hôpitaux de Rethel et Vouziers, 0000222794-0_w_230_h_230.jpget a été présenté comme la seule façon de sauver l'activité du site de Vouziers.

    Nous n'allons pas revenir sur les fermetures successives de la maternité, de la réanimation, de la chirurgie. Ces piliers du fonctionnement du centre hospitalier local fonctionnaient tous jusqu'en 1993. Depuis....

    Ces fermetures étant actées (?), d'autres décisions sont prises qui soulèvent l'inquiétude :

    Une partie des pensionnaires du V80 est déménagée à Rethel. Ce sont les patients considérés comme les plus lourds : on nous explique que Rethel est mieux équipé pour les recevoir . C'est sûr que Rethel est mieux équipé, quand un scanner est installé, la question ne se pose pas, il va à Rethel .

    Il reste donc à Vouziers des services qui ne demandent pas de gros équipements techniques : médecine, personnes âgées dépendantes, hospitalisation à domicile . Des consultations sont encore possibles, mais voici la dernière information : les endoscopies ne seront plus réalisées à Vouziers . Le gastro-entérologue effectuait jusqu'à maintenant des examens de l'estomac (gastroscopie) ou du gros intestin 250_URGENCES150405.jpg(coloscopie) sur place . Cela n'est plus possible, car il faut une anesthésie et il n'y a plus de médecins anesthésistes sur place (c'est sûr, il n'y a plus de chirurgie ! la fermeture d'un service entraîne la suppression d'un autre).

    Donc tout cela est bien logique. Si on accepte la logique que l'on nous impose, car il ne s'agit même pas du débat sur les petits hôpitaux. Ce qui est imposé l'est au sein du groupement hospitalier, où le déséquilibre entre les deux sites se creuse de plus en plus.