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hôpital - Page 2

  • Non à la privatisation de l'Hôpital public

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    hôpital,privatisation

    L'hôpital de Charleville (photo L'An Vert DR)

  • Comment fermer un service d'urgences en France

    Extraits d'un article de Patrick Pelloux  dans Charlie Hebdo.

    Wattrelos, l’Hôtel-Dieu à Paris et désormais Pont-à-Mousson, et d’autres à venir, comme Juvisy. Malgré les promesses des politiques, les structures d’urgences sont détruites les unes après les autres. La méthode est toujours la même, introduite par Mattei du temps de Chirac et conduite par Bachelot du temps de Sarkozy. Rien n’a changé. En voici la sordide recette : comment casser le service public.

    Sous la coupe des ARS

    Sournoisement, le 29 juillet dernier, la direction de l’hôpital de Pont-à-Mousson et l’agence régionale de santé (ARS) de Lorraine ont décidé de fermer tout simplement les urgences. Environ cinquante malades sont accueillis aux urgences chaque jour. Ils devront faire une heure de voiture pour aller consulter dans les services de Metz ou de Nancy, déjà saturés. Cette mesure montre combien les ARS sont devenues des dictatures technocratiques méprisant totalement les élus, les organisations sociales et les malades, afin de s’assurer des primes rondelettes qui récompensent les « économies » prétendument effectuées. Car le « surcoût » de la proximité est bien moindre que les frais engendrés par les transports en ambulance ou par les pompiers… Il n’empêche, une bonne ARS est une ARS qui ferme un maximum de structures.

    Il n’y a évidemment pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Beaucoup de médecins embauchés dans ces agences donnent une caution médicale aux regroupements. Et il y a plus d’un directeur d’hôpital qui se bat contre ces agences. Il existe aussi des syndicats qui roupillent en facilitant la déconstruction sociale par leur attente stérile. Mais la plupart du temps, la partition est la même et elle est jouée par les mêmes musiciens. Pourtant, ils en ont fermé, des urgences : en 1988, tous les établissements de santé avaient un accueil et des services d’urgences, soit trois mille en France. En 2013, il nous en reste neuf cent cinquante. Où est passé l’argent de toutes ces économies? Nul ne sait.

    (...)

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  • Il ne reste plus que 3 ans à tenir ?

    Les personnes âgées qui sont hébergées aux "Tilleuls" ou à la "Résidence" ont eu des raisons de se réjouir en lisant la presse locale ce matin.

    Notre (toujours hospitalier) confrère "L'Union" annonce le retour à l'équilibre des comptes du GHSA pour fin 2014 et la reconstruction du bâtiment de l'EHPAD de Vouziers "dans les trois ans".

    Enfin de bonnes nouvelles ! Mais, car il y a souvent un mais, il faut lire cet article avec attention.

    En ce qui concerne la source de ces informations, il faut noter que se sont les directeurs par intérim qui sont questionnés par le journaliste. Et leur mandat vient d'être renouvelé pour trois mois, c'est à dire que fin 2014 et plus encore à l'échéance de trois ans, ils ne seront plus là pour rendre des comptes. On peut donc s'interroger sur la valeur de leurs engagements.

    En ce qui concerne l'hôpital de Rethel, ils semblent miser avant tout sur une coopération avec le CHU de Reims pour développer l'activité des services, et du bloc opératoire en particulier.  Il faut savoir que le CHU rémois connaît lui-même des difficultés. La construction d'une nouvelle "super-clinique" regroupant tous les établissements privés de la ville (et de la région) va faire naître une concurrence encore plus redoutable pour le CHU. L'idée d'insérer la direction de l'Hôpital au sein de celle du CHU signe-t-elle le début de la fin de l'existence du GHSA ?  Un commentaire à l'article de l'Union souligne ce risque.

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    Courlancy demain :Première pierre en mars 2014 et inauguration début 2017, sur le site de Bezannes.

    En ce qui concerne l'EHPAD de Vouziers, l'article signale que "Le bâtiment, vétuste, sera entièrement reconstruit dans les trois ans." L'EHPAD de Vouziers  compte 4 sites qui occupent  4 bâtiments. Doit-on comprendre qu'un seul des 4 sera reconstruit ? Les directeurs ne s'engagent sur aucun chiffre concernant les lits à reconstruire : cette absence de précision est préoccupante.

    Ils sont par contre assez précis sur le calendrier : "entièrement reconstruit dans les 3 ans".

    Là aussi on est en droit de se montrer dubitatif. ORPEA n'a pas que des qualités, mais on peut reconnaître à cette société un certain savoir-faire et une expérience certaine dans le domaine des EHPAD. Pour son projet de Condé lès Vouziers, le permis de construire a été déposé fin 2010 et l'ouverture est prévue fin 2013. 3 ans pour un chantier de cette ampleur, c'est un délai raisonnable.

    Pour le futur EHPAD public, le permis n'est pas déposé, on en est encore loin. Le plan de financement lui non plus n'est pas finalisé. Et tout cela doit se faire dans le cadre des contraintes administratives et réglementaires qui s'attachent au secteur public. Alors simplement 3 ans pour passer toutes les étapes ? Cela fait plaisir à entendre, mais on voudrait voir le bâtiment achevé en 2016 pour y croire.

  • GHSA : des annonces alarmantes.

    Le GHSA, Groupe Hospitalier Sud Ardennes, regroupe deux sites qui sont les anciens Centres Hospitaliers de Vouziers et Rethel.

    Une fusion pour rien

    La fusion imposée de ces deux établissements devait amener des synergies et générer des économies d'échelle. Le bilan montre une réalité beaucoup plus sombre, avec la fermeture de services (dont lesLogo_ghsa.gif deux maternités), une absence de complémentarité, et des difficultés financières croissantes.

    Dans les deux arrondissements on compte plus de 55.000 habitants, un bassin de vie qui semble suffisant pour justifier l'existence de services hospitaliers de base. Mais le contexte social et géographique, les choix politiques, et surtout la manière avec laquelle cette fusion s'est réalisée n'ont donné aucun résultat positif.

    Le site de Vouziers périclite sans chirurgie et sans maternité, avec un secteur d'hébergement de personnes âgées qui se trouve dans un état déplorable.

    Le site de Rethel vit quelques années plus tard la même descente, avec en plus des problèmes financiers majeurs. Le site traîne un déficit ancien, les choix politiques nationaux et des erreurs de gestion locale l'ont aggravé.

    Un conseil qui marque un nouvel échec

    Ce mercredi 24 octobre, s'est tenu un conseil de surveillance, instance statutaire de l'établissement. Il succède au conseil d'administration qui existait au sein des centres hospitaliers, mais le conseil n'a aucun pouvoir décisionnel.

    Ce conseil recevait le directeur de l'Agence Régionale de Santé (A.R.S.) et était élargi à l'occasion aux élus du secteur.

    Le directeur de l'ARS a annoncé la fin de la mission du directeur actuel Celui avait été nommé il y a 18 mois pour sortir l'hôpital de ses difficultés (voir notre note ). Ce départ précipité marque de l'échec de sa mission, puisque le déficit financier s'est aggravé et que la situation interne ne s'améliore pas . En particulier l'activité chirurgicale reste insuffisante pour de multiples raisons.

    Deux directeurs intérimaires vont arriver dès novembre, mais n'auront le réel pouvoir. Deux inspecteurs de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) vont être détachés sur le GHSA. Les tutelles nationales et régionales vont donc préparer les décisions à venir, pendant que les directeurs se chargeront des affaires  courantes.

    Dans six mois les choix seront validés et les restructurations débuteront.

    Une situation financière catastrophique

    Le site de Rethel connaît des difficultés budgétaires depuis des années. Les choix récents (en particulier la construction d'un nouveau bloc chirurgical) ont encore plus déséquilibré les finances.

    images?q=tbn:ANd9GcQEg6cPCq3mpZw_U1K29Z8WjfOo07v2ZWnuEO88L9uhvQa9QUgSTwOn arrive  maintenant à  une situation de cessation de payement. L'ARS va devoir combler une partie du déficit sur ses propres fonds. C'est cette situation qui fait que l'établissement n'est plus en mesure de négocier en face de l'ARS qui va imposer ses choix.

    Le trou se compte en millions d'euros sachant qu'à lui seul le bloc a coûté 6 millions . Au total le déficit atteint au minimum 9 millions. Il est possible de contester ce chiffre et de condamner à nouveau les choix qui ont été faits, mais en bas des livres de comptes c'est bien cette somme qui apparaît.

    Des investissements sont encore nécessaires (sécurité incendie à Rethel en particulier) et dans le contexte actuel aucun espoir de relance forte de l'activité ne semble crédible.

    Et Vouziers dans tout cela?

    Le site de Vouziers n'était pas le siège d'une situation financière difficile. Il a subi une baisse d'activité suite aux fermetures de services (maternité, chirurgie, réanimation), et a vécu difficilement la fusion avec Rethel.

    Le déficit est maintenant dans le pot commun, et plombe les projets locaux.

    Vouziers attend depuis de longues années la construction d'un nouvel EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

    La situation actuelle va compliquer ce dossier :

    Comment monter un projet sans véritable équipe de direction ?

    Comment financer la construction si l'établissement n'a plus de fonds propres et n'est plus en capacité d'emprunter ?

    Alors qu'ORPEA, opérateur privé finalise la construction de son EHPAP à Vouziers, l'établissement public n'a ni  projet architectural  disponible,  ni plan de financement crédible.

    Ce qui ne peut paraître n'être "que" des aberrations de gestion et de choix politiques aboutit à ce que des personnes âgées vivent leurs derniers jours dans des chambres communes indignes du respect qu'on leur doit.

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    L'EHPAD "Les Tilleuls" de Vouziers (Photo D.R.)

  • Le GHSA Vouziers Rethel doit être sauvé : mobilisation le 11 octobre

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    Sauvez votre Hôpital !

     

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de

    la population Sud Ardennaise

    jeudi 11 octobre 2012

    de 9h à 12 h

    devant l’hôpital de Rethel

     

     

     

     

     

    Le directeur et l’ARS complices bradent l’hôpital

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA ?

     

    Le GHSA dispose d’une équipe médicale complète

     

    Les Syndicats veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité

     

     

     

     

    Il faut affirmer, haut et fort que la Santé n’est pas une marchandise !

     

    L’hôpital n’est pas une entreprise !

    Votre présence est indispensable

    Sauvez votre hôpital

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de la population

    le jeudi 11 octobre 2012 de 9H à 12h

    devant l’hôpital de Rethel

     

    Le directeur et l’Agence Régionale de Santé complices bradent le GHSA

     

    La mise en vente de la partie historique du site rethélois n’était pas un canular !

     

    Suite aux multiples réactions l’annonce parue dans une agence immobilière a été retirée.

    Cependant cela démontrait la volonté de démantèlement du site de Rethel et de la délocalisation de services : plus de cuisine, plus de restauration pour le personnel, plus de service administratif, plus de réseau informatique.

    L’apport financier (sous évaluation du prix) que cela aurait apporté n’aurait pas couvert les investissements nécessaires à la réinstallation de ces services.

     

    Plus d’accouchement dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA :

     

    La fermeture de la maternité en 2010 attestait la volonté de l’ARS de donner le départ du déclin du GHSA.

    Ce plan est une copie conforme de la restructuration du site de Vouziers, (fermeture en 1992 de la maternité, en 1994 menace de fermeture du bloc opératoire, fermeture définitive en 2009)). 20 accouchements réalisés en 2011 dans le véhicule SMUR avec mise en danger de la parturiente et du nouveau né.

     

    Comment l’ARS dans un premier temps permet au GHSA de faire des investissements (construction d’un nouveau bloc opératoire) puis dans un autre temps ne pas permettre à ce bloc de fonctionner correctement.

    L’ARS, responsable de la politique médicale dans notre région, fait tout pour fermer nos activités de soins. A aucun moment, l’ARS ne s’est engagée à pérenniser et développer notre offre de soins. Le taux de fuite vers les autres établissements est de 65% et peut être évité : pourquoi l’ARS ne fait pas le nécessaire pour nous aider à renforcer nos équipes et les éventuelles collaborations pour que nos citoyens se fassent opérés sur le site de Rethel et éviter ainsi les déplacements notamment en période d’intempérie. Un tel engagement rendrait service à la population et pourrait être économiquement très efficient.

     

    Plus d’activité chirurgicale dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Pourtant nous avons un potentiel !

     

    Le GHSA dispose actuellement d’une équipe complète de praticiens chirurgiens:

    - 2 traumato-orthopédistes et 2 viscéralistes

     

    Ces chirurgiens renforcent les spécialistes de l’établissement : ORL, urologie, pneumologie, gastro-entérologie, phlébologie, anesthésie réanimation….

     

    Il est vital que l’hôpital continue d’assurer les activités chirurgicales, pour que la sécurité des patients soit optimale.

     

    Toutes les conditions sont réunies pour réussir le pari de sauver l’hôpital de proximité et de répondre au besoin de la population en matière de soins pour le sud Ardennes desservant 14 cantons pour environ 60000 habitants à condition que l’ARS aide l’établissement au lieu de l’achever.

     

    La survie du GHSA dépend de l’activité chirurgicale !

     

    Préserver le fonctionnement du bloc opératoire c’est pérenniser les activités restantes notamment

    Le scanner et l’accueil des urgences.

     

    Se faire soigner et pouvoir être suivi prés de chez soi est essentiel pour la qualité d’une prise en charge humaine.

     

    Les Syndicats CGT -UNSA veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité.

    Nous devons agir pour que l’hôpital ait les moyens humains et techniques pour répondre aux besoins des sud ardennais

     

    Pour sauver votre hôpital rejoignez nous le jeudi 11 octobre

  • Fusion des hôpitaux : il y a de l'eau dans l'Igas

    L'inspection générale des affaires sociales (Igas) vient de rendre son rapport sur la fusion des hôpitaux.

    Le  moins que l'on puisse dire , c'est que ce rapport est critique sur la validité du rapprochement de plusieurs centres hospitaliers dans le but de réaliser des économies. Pourtant la création du GHSA qui regroupe les hôpitaux de Vouziers et Rethel avait été présentée comme nécessaire pour la pérennité des structures.

    L'Igas écrit dans son rapport :"Dans la réalité, si le lien entre taille de l’hôpital et qualité des soins igas_logo.gifexiste bel et bien, les études montrent que celui-ci n’est pas automatique : il est spécifique à chaque acte, varie dans le temps et cesse de s’observer au-dessus d’un certain volume, au demeurant difficile à déterminer.
    Sur le plan financier, la fusion n’est en général pas l’outil le plus pertinent pour réduire les déficits hospitaliers, qui supposent surtout, pour les établissements concernés, un effort de réorganisation interne pour réduire leurs dépenses. De plus, au-delà d’un certain seuil que les études disponibles situent entre 600 et 900 lits de court séjour, la grande taille présente pour un hôpital plus d’inconvénients que d’avantages. L’expérience enseigne en outre que les processus de fusion sont en eux-mêmes sources de surcoûts ou de dysfonctionnements."

     

    Concernant la chirurgie ambulatoire, celle qui est prévue pour le bloc chirurgical de Rethel, l'Igas est également critique :


    La chirurgie ambulatoire n’est pas la solution toute trouvée pour les petits établissements hospitaliers dans lesquels les chirurgiens n’avaient pas d’activité non programmée ni de clientèle personnelle. Elle n’est pas non plus facile à mettre en oeuvre sans aide externe dans des blocs opératoires désorganisés, ravagés par les querelles internes, comme l’IGAS en voit parfois malheureusement.


    possibilites-soigner-lhopital-nont-fait-degra-L-1.jpeg Les constats faits par la mission montrent que son implantation peut réussir, en cas de regroupement ou de fusion, lorsque le gros établissement propose son aide, gère le programme et organise les équipes en tout ou en partie. C’est le cas à Aix les Bains, où l’équipe chirurgicale de Chambéry, à l’étroit dans ses propres murs, a mis en oeuvre, avec les endoscopistes d’Aix les bains, une unité de 12 lits très active. C’est encore le cas à Crest, où l’équipe chirurgicale de Valence vient aider le chirurgien local. Dans ces deux situations, c’est la fusion d’un gros établissement avec un plus petit qui a permis le développement fructueux de cette méthode.

     

    Quand on sait qu'à Rethel l'activité chirurgicale participe pour une part importante au déficit de l'établissement, on peut douter de l'efficacité de faire tourner le bloc avec des actes uniquement ambulatoires.

    Concernant l'activité de médecine le rapport estime que :"La part de la médecine dans l’ensemble des
    séjours hospitaliers publics représente 66 % dans les hôpitaux publics et a plutôt tendance à augmenter (+1% par exemple entre 2007 et 2008), alors qu’elle ne représente que 56 % de celle des PSPH et 39 % des séjours des cliniques privées. La restructuration des services de médecine constitue donc un enjeu majeur pour le secteur hospitalier public."

    Le rapport cite des conditions à la réussite d'une fusion :

    "Le directeur de l’hôpital fusionné doit avoir une légitimité incontestée. Lorsqu’il a été directeur de l’un des deux établissements pendant longtemps, ou encore lorsqu’il n’a pas une personnalité fédératrice, les tensions s’exacerbent."

    "Le changement doit être conduit avec méthode, dans la transparence, et en associant l’ensemble des acteurs aux moments opportuns. Une bonne communication vis-à-vis du personnel, des élus, de la population est indispensable."

    "Le manque d’accompagnement social du personnel est un facteur de blocage important. L’incertitude sur les conditions de travail doit au contraire être minimisée dès que possible."

     

    Ce rapport compte 270 pages, il est impossible d'en faire un résumé ici . Les quelques extraits cités montrent que les choix faits pour Vouziers et Rethel n'étaient forcément les plus pertinents et que la fusion ne s'est pas effectuée de la façon la plus efficace possible. Ce qui explique en bonne partie la situation dramatique dans laquelle les finances du GHSA se trouvent.

  • ARS : Attention Réduction des Soins

    L'ARS (Agence régionale de Santé) a tous les pouvoirs sur l'organisation des soins dans les régions.

     

    Cette nouvelle Agence et son directeur (photo ci-contre) n'ont de comptes à rendre qu'au ministre. Notre (en pleine 2605.jpgsanté ?) confrère "L'Union" consacre une page à l'interview du directeur de l'ARS qui prépare son projet pour les 5 ans à venir.

    Une conférence régionale a préparé cette échéance, simplement pour avis et dans une certaine discrétion.

    En ce qui concerne le Sud-Ardennes, on peut retenir deux informations :

    • Le bloc opératoire du GHSA (Groupe Hospitalier Sud-Ardennes) "ouvrira ses portes et il fonctionnera". Une bonne nouvelle ? Pas certain si on lit la suite :"Nos agents considèrent que sa vocation est la chirurgie ambulatoire".

    Retenons déjà le" nos agents considèrent..." qui en dit long sur qui décide et le rôle que peut avoir une conférence régionale.

    "Nous accompagnerons le directeur de l'établissement pour qu'il puisse positionner sa structure sur ce type de chirurgie". Traduction en clair : seules les interventions qui ne nécessitent pas de séjour hospitalier seront maintenues, et l'ARS va aider le directeur à fermer le service chirurgie. Cette orientation est celle que avons pressentie depuis longtemps, il est parfois navrant d'avoir raison trop tôt.

    • Et pour Vouziers ? "La réalisation de (la) maison de retraite est programmée". Encore une bonne nouvelle ? Là encore il faut bien tout lire.

    ars.jpgIl reste  à achever "la détermination du programme capacitaire et savoir combien de lits seront concernés". En clair le nombre de lits autorisés peut être revu à la baisse, "en phase avec les besoins locaux". Et ces besoins sont maintenant en bonne partie remplis avec l'ouverture de l'EHPAD privé.

    Va-t-on réellement vers une baisse de capacité pour l'établissement public? Le directeur de l'ARS semble préparer le terrain.