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aéroport - Page 5

  • Notre Dame des Landes : La mobilisation continue

    Suite aux rapports publiés récemment, le projet d'aménagement de l'aéroport de Notre Dame des Landes va prendre pour le moins du retard, ou peut-être voir sa réalisation remise complétement en cause.

    Cette situation nouvelle a fait choisir une nouvelle stratégie au préfet, qui vient de décider de retirer les forces de l'ordre des carrefours qu'elles contrôlaient en permanence depuis des mois.

    Le Télégramme de Brest écrit : "Du côté de la préfecture, on précise les raisons de ce retrait : "On est en train de réorganiser notre dispositif, c'est-à-dire que l'on tente une configuration qui ne soit plus une présence permanente des forces de l'ordre mais des interventions au coup par coup en cas de besoin". Le préfet Christian de Lavernée "a souhaité envoyer ce signe". Mais la situation peut encore évoluer.

    Retrait sous condition
    Le retrait des forces de l'ordre est soumis à un certain nombre de conditions : absence d'obstacles à la circulation, au travail des agriculteurs et à la possibilité pour les différents experts de faire les relevés scientifiques demandés dans les rapports des commissions. Et si ces conditions ne sont pas respectées ? "On sera malheureusement obligés de revenir à la situation antérieure", avertit la préfecture."

    Ce retrait est aussi une tentative de diviser les opposants, entre les "historiques" et les "anticapitalistes". Voici l'analyse du journal Le Monde : "Surtout, le dialogue a été renoué entre l'Acipa, principale association historique d'opposants, et la préfecture. Cette semaine, Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, avait ainsi estimé que "les tranchées et les barricades" installées sur le site par les militants anti-aéroport "ne sont pas une solution", après de nouvelles violences lundi entre certains opposants et les forces de l'ordre. Ces violences avaient causé trois blessés parmi les forces de l'ordre, selon la gendarmerie, et un peu plus d'une quinzaine chez les opposants, selon ceux-ci.

    Partisan d'une "opposition constructive", M. Durand a accusé les militants anticapitalistes d'avoir provoqué les forces de l'ordre par l'installation d'une nouvelle barricade sur la seule route encore praticable de la zone du projet, tout en regrettant la présence des forces de l'ordre sur place. Il a ensuite rencontré jeudi des représentants de la préfecture de Loire-Atlantique. Une rencontre a priori fructueuse."

    Tout ceci démontre que certaines choses sont en train de bouger, qui remettent en cause le projet initial.

    Même si la situation est complexe et mouvante, ce n'est que par la mobilisation qu'il sera possible de faire céder les partisans du nouvel aéroport Ayrault en tête.

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  • Notre-Dame-des-Landes : un projet obsolète devenu très fragile

    Communiqué de la FNE

    Les trois instances mises en place par le Premier Ministre fin novembre 2012 autour du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes viennent de rendre leurs travaux. Les associations de protection de l'environnement avaient été auditionnées par chacune d’entre elles. Elles soulignent que les arguments qu'elles ont développés à l'encontre du projet le fragilisent, même si elles n’ont pas été entendues par toutes les instances de la même façon. Le gouvernement doit avoir le courage d’arrêter le projet pour donner un signe fort à sa politique de transition écologique.

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    De lourdes lacunes environnementales ignorées par la commission du dialogue…
    Les associations de protection de l'environnement ont rencontré la commission du dialogue, la mission agricole spécialisée et le collège d’experts scientifiques. Peu sensible aux nombreux arguments environnementaux présentés, la commission du dialogue estime que le projet pourrait être poursuivi, sous réserve d’élargir les questionnements à l'opportunité d'un nouvel aéroport, à comparer à l'aménagement de l'actuel, à l'élargissement du périmètre étudié aux aménagements et aux liaisons induites. Pour nos associations le dossier de Déclaration d’Utilité Publique est à recommencer purement et simplement.

    … mais perçues par le collège d’experts et appuyées par la mission agricole
    Le collège d’experts fait apparaître dans son rapport que les dossiers du projet d'AGO et de l’État Notre-Dame-des-Landes-NON-c-ACIPA.jpgcomportent de graves lacunes dans l'analyse de l'état initial. De plus, la méthode de compensation de ce projet est en non adéquation avec la disposition 8B-2 du SDAGE du bassin Loire-Bretagne, donc avec la Directive Cadre sur l’Eau et repose sur un choix et un calcul des coefficients de compensation non suffisamment justifiés. Le collège d’experts souligne l’incertitude sur les possibilités d’évaluer la mise en œuvre effective des mesures de compensation proposées.
    Toutes ces remarques ont été les nôtres depuis le début et nos associations constatent les points de convergences avec celles des experts. Cela ne peut désormais conduire qu'à recommencer les dossiers pour les enquêtes publiques "loi sur l’eau" et les dossiers de demande de dérogations au titre de la biodiversité et des espèces protégées. De nouvelles études qui devront prendre en compte les remarques des experts : cela va être dur !

    La mission agricole, quant à elle, souligne qu'il n'est pas facile de mettre en œuvre des compensations qui peuvent être ressenties pénalisantes par le milieu agricole : pour nos associations, cela veut clairement que ce projet ne pourra pas mettre en œuvre les mesures compensatoires adéquates en s'appuyant sur le monde agricole et qu'elles ne pourront donc pas exister.

    Un projet contre l’environnement et qui bafoue le droit
    La réalisation de ce projet constituerait un précédent catastrophique pour le droit de l’environnement. C'est la raison pour laquelle la Commission européenne et le Parlement européen enquêtent actuellement sur le respect des engagements communautaires par la France.
    Indépendamment des résultats de ces enquêtes, les porteurs de projet se heurteront également au contrôle des juridictions nationales, qui seront amenées à juger de la légalité des nombreuses autorisations à venir dans le domaine de l’environnement.

    Il est encore temps d'arrêter le projet
    Pour les associations de protection de l'environnement les remarques qu'elles ont émises jusqu’ici, et qui sont convergentes avec les 12 réserves du collège d'experts, sont insurmontables et seule une remise en cause globale du projet permettrait de les respecter. Les associations espèrent que le gouvernement saura entendre raison et renoncer à ce projet destructeur pour l’environnement, afin de ne pas porter d’atteintes irrémédiables aux milieux naturels et aux espaces agricoles. Cette annonce serait un signe politique fort en cette période de débat et de futures lois sur la transition énergétique et la prise en compte de la biodiversité

    1(FNE, FNE Pays de la Loire, Bretagne Vivante et la Ligue de Protection des Oiseaux)

  • NDDL : Destruction oui, expulsion non

    Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé ce jour le préfet à démolir les constructions jugées illicites sur le territoire de Notre Dame des Landes.

    Les opposants au projet continuent d'occuper les lieux, et un certain nombre s'est déclaré habitant à titre principal des lieux. Ils espèrent rendre ainsi leur expulsion impossible pour le moment à cause de la trève hivernale.

    Voici le compte-rendu du breizhjournal

    Le juge des référés du tribunal de grande instance de Saint-Nazaire a rendu ce matin son jugement très attendu sur le devenir des constructions faites à la Châteignerie (la Chat Teigne), sur un terrain privé à l’ouest du Bois de Rohanne.

     

    Il a reconnu que le préfet peut « solliciter les forces de l’ordre pour démolir les constructions qu’il juge illicites », ouvrant ainsi la voie à une opération policière de grande ampleur dont nous décrivions l’imminence dans notre édition d’hier.

     

    Cependant, le jugement autorise le préfet à démolir, mais non à expulser les occupants des cabanes, dont plusieurs ont déclaré hier matin par lettre recommandée et fax à Vinci qu’il s’agissait de leur domicile principal. Ils le réaffirment ce matin dans un communiqué « un certain nombre de personnes expulsées depuis le 16 octobre habitent dans certaines des cabanes de la Châtaigne. Ces cabanes sont actuellement leur domicile et leur résidence principale. Toute démolition des cabanes impliquerait leur expulsion. Or il ne peut juridiquement y avoir d’expulsion de ces personnes de leur logement sans nouvelle procédure contradictoire et décision du tribunal d’Instance. »

    La bataille juridique continue


    Un nouveau front s’ouvre. En effet, les opposants ont demandé que leur soit appliquée la trêve hivernale pour le village collectif de la Châtaigneraie. Si celle-ci leur est reconnue, le village serait épargné au moins jusqu’au 15 mars 2013.

     

          

    De plus, « le jugement n’a pas reconnu qu’il s’agissait de constructions en dur, mais s’est cantonné au terme de cabanes », commente Dominique Fresneau, de l’ACIPA. Soit des constructions légères, illégales, mais qui constituent un trouble à l’ordre public moins grave que s’il s’agissait de constructions en dur. Une justification en moins pour l’opération de grande ampleur. Plus important « le jugement a dédouané le propriétaire », M. Jacques Paressant, accusé par la Préfecture et AGO-Vinci d’avoir sciemment permis aux opposants à l’aéroport de venir construire sur son terrain, qu’il savait en fin de procédure d’expulsion. Il était donc accusé de n’avoir pu offrir les garanties civiles qui permettraient à AGO-Vinci de jouir sans trouble de sa propriété. La propriété du terrain litigieux est reconnue à AGO, et d’autres propriétaires se sont montrés soulagés, voire plus réceptifs à la possibilité d’ouvrir leurs terrains à des constructions comme celles de la Chateignerie. Le jugement de Saint-Nazaire pourrait faire école.

     

    Par ailleurs, nous apprenons qu’un référé-suspension contre le nouvel arrêté interdisant le transport de carburants sur les communes de Notre-Dame des Landes et de Vigneux, pris le 7 décembre par le Préfet de Loire-Atlantique, vient d’être déposé au tribunal administratif de Nantes. C’est l’ACIPA,  association de riverains et de paysans opposés à l’aéroport, qui porte plainte avec l’accord de ses membres, avec un autre paysan.

     

    « Tous les opposants s’apprêtent à résister »

     

    Ils préfèrent prévenir, « au cas où la Préfecture passerait en force » et procéderait  avec force gendarmes mobiles et policiers, à l’expulsion massive de la ZAD, « sans respecter les procédures » juridiques ou en « reprenant ses attaques sur les autres habitats menacés de la ZAD » les occupants « manifesteront leur colère et leur détermination ». En effet, si l’expulsion de la Chateignerie (la Chat teigne) s’avère impossible, le pouvoir serait très tenté de vider les autres lieux occupés illégalement, sachant que la trêve hivernale ne s’applique pas aux squatteurs en application de l’article 313-3 du Code de la construction.

     

    Le communiqué relaie deux autres initiatives : l’appel à une manifestation de grande ampleur à Nantes « quelques semaines » après une éventuelle expulsion massive de la ZAD et l’appel transmis à tous les collectifs de soutien de la contestation, ailleurs en France, à « occuper les lieux de pouvoir » en « réaction immédiate » à une grande opération de police sur la ZAD.

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    Barricade sur la ZAD – photo Anaïs Denaux

  • Une ministre aveugle et muette

    La construction prévue d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes devient de plus en plus un enjeu et un symbole de l'opposition entre le PS et EE-les-Verts.

    Le désacord avait été acté dès la signature de l'alliance entre les deux partis, en vue des présidentielles et des législatives. Mais ni l'un ni l'autre n'avait de stratégie de sortie, et les positions tranchées aboutissent maintenant à un affrontement physique entre des militants et les forces de l'ordre envoyées par M. Valls.

    Il est vrai que le maire de Nantes, ardent défenseur du projet est devenu premier ministre. Mais sa nouvelle fonction ne semble pas lui faire voir le problème sous un aspect nouveau. Pourtant la réussite de la dernière mobilisation, la volonté farouche dont font preuve les expulsés, et la crise latente dans sa majorité devraient faire réfléchir Jean-Marc Ayrault.

    Il est vrai  également que le silence assourdissant des ministres écologistes lui favorise le travail. a8yfrhsceaek5er-jpg_large-d985d.jpg?w=300&h=225Celui-ci est lié à la "solidarité gouvernementale" règle qui empêcherait un ministre d'exprimer le moindre désaccord avec la position officielle du gouvernement.

    Alors la ministre de l'égalité des territoires et du logement ne se rend pas compte du flot des manifestants qui défilent à Notre-Dame-des-Landes, elle n'entend pas le vacarme des grenades lacrymogènes et des charges des forces de l'ordre.

    Mais ce n'est pas la position de ministre du gouvernement qui pose seule problème. Pascal Durand, le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts déclare aujourd'hui qu'il voit dans l'attitude du gouvernement contre les manifestants "un très, très mauvais signe". Il ajoute pourtant , sur le problème de la participation au gouvernement : "Cette question ne peut être posée qu'à la fin d'un processus qui aurait démontré qu'il n'y a pas de dialogue".

    Que faudrait-il pour démontrer que désormais il n'y a plus de dialogue ? Noël Mamère pose tout haut la question : Jusque quand un compromis, à partir de quand sera-t-on dans la compromission ?

    La direction d'EE-Les Verts se pose probablement la question tout bas, mais ne pourra refuser longtemps d'y répondre.

       
  • NDDL : Grand succès de la manifestation de réoccupation

    Extrait du Breizh journal

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    A 15h00, deux maisons sont en cours de reconstruction sur la ZAD

    A partir du bourg Breton de Notre-Dame des Landes, une marée d’hommes et de tracteurs a déferlé sur le site prévu pour le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. Les organisateurs estiment l’affluence à 40.000 manifestants et 500 tracteurs. La préfecture estime l’affluence à 13.500 personnes. José Bové, interrogé dans le cortège par une journaliste de l’AFP, estime l’affluence à « peut-être 20.000 ou 30.000 personnes ». A 16h, le chiffre de 38.000 manifestants et de 400 tracteurs semble correspondre le plus à la réalité du terrain.

    (...)

    Point d’orgue de la mobilisation pour la défense de la ZAD qui dure depuis un mois, la manifestation contribue à hisser aujourd’hui Notre-Dame des Landes au sommet de l’actualité nationale, à égalité avec les manifestations contre le mariage gay. L’affluence à Notre-Dame des Landes dépasse toutes les attentes : les policiers tablaient hier sur « 8 à 10.000 manifestants« . Incontestablement, la contestation contre l’aéroport s’impose comme un sujet national, comme une grande lutte.

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  • Notre Dame des Landes : S’ils perdent, nous perdons tous

    Communiqué du CSOA de Liege

    On les appelle les « aménageurs » : vivant de béton et de pétrole, dont ils recouvrent les rares zones vertes encore existantes, ils « aménagent » les territoires pour que voitures et avions puissent transporter de tout et de rien.
    La société Vinci par exemple, avec un chiffre d’affaire de 18 milliards, bétonne à tour de bras de tractopelles du Chili à la foret de Khimki en Russie. Quartiers rasés, forets dévastées, rien ne semble leur résister (il faut dire que Vinci s’implante à long terme en signant de juteux contrats avec les États pour gérer en concession ou en délégation des équipements d’utilité publique).

    À Nantes, ce sont 2000 hectares de nature (une des plus importantes réserves d’eau de la région et l’habitat d’espèces en voie de disparition, mais aussi des terres agricoles nourricières depuis des centaines d’années) que les « décideurs » veulent détruire pour en faire un aéroport (le projet est plus large puisque le port proche va être agrandi, des routes et autoroutes vont être construites,...). Depuis 40 ans les habitants refusent ce projet ridicule. Depuis quelques années des maisons sont occupées, d’autres construites, des terrains sont cultivés,... des personnes vivent, se nourrissent et en nourrissent bien d’autres, apprennent à vivre ensemble tout en inventant par la pratique de nouvelles solidarités en faisant le choix de la lutte et de l’autonomie face à ce système qui les écrase, nous écrase, écrase la planète...

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    Mais les travaux de l’aéroport doivent bientôt commencer (il est sensé être opérationnel en 2017) et il faut « sécuriser l’intervention des entreprises » ! Et puisque l’État est au service des « aménageurs », depuis ce mardi 16 octobre, la ZAD (Zone À Défendre) est prise d’assaut par le préfet qui y a envoyé un millier de gendarmes, gardes mobiles, CRS, GIPN,... La zone est militarisée, hélicos, armures, gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes,... protègent les bulldozers et tractopelles venus détruire toute vie sur ces espaces. Pour permettre cela, une immense zone de non-droit est mise en place sur la ZAD mais également les communes avoisinantes : contrôles d’identité, interpellations, interrogatoires sauvages, gardes à vue, fouilles des véhicules, coupure des réseaux GSM,... Les libertés les plus fondamentales n’existent plus, l’État les ayant suspendues pour permettre à Vinci de faire son sale boulot !

    Nous tenons à exprimer toute notre rageuse solidarité avec les 200 personnes qui résistent activement à ces expulsions. Nous sommes heureux de lire leur détermination, leurs barricades, leurs réoccupations de maisons expulsées !! Bravo à vous pour votre force et votre courage !

    Non, bien sur que non !! Les criminels ce n’est pas vous mais bien ceux qui vous criminalisent, alors que votre « seul tort est en réalité de refuser le monde que vous nous imposez. Un monde stérile nourrit d’OGM et de virtualité, où la terre est maintenue en vie artificielle à coup de produits chimiques. Ce n’est pas ce que nous appelons le progrès ! »

    Le soutien local et international qui grandit de jours en jours nous réchauffe le coeur et vous fait savoir que vous n’êtes pas seuls, loin de là... Des terres zapatistes à celles des zadistes, la lutte pour la vie s’oppose à celle pour le pouvoir et le fric.

    AmiEs zadistEs, surtout tenez bon, cette lutte ne fait que commencer, nous la menons ensemble, partout !!

    Ce monde à besoin d’amour et de légumes, pas de béton et d’avions !!

    Et pour reprendre vos propres mots : « Lorsque la loi et le pouvoir s’opposent à la vie, va à l’encontre du bien commun et qu’ils deviennent oppresseurs, la résistance est légitime. »

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  • Le combat continue à Notre Dame des Landes

    Communiqué commun des Alternatifs, de GA, de la FASE, du PG et du PCF 56 le 10 juillet 2012.


    Samedi 7 et Dimanche 8 juillet à démarré le 2ème Forum contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII). La FASE, le PG, les Alternatifs et GA se réjouissent de ce temps fort qui a permis de rencontrer de nombreux acteurs internationaux des résistances écologiques et sociales. Du Mexique, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, de Finlande, du Royaume-Uni et de France, ils étaient nombreux pour prouver en cette période d’austérité et de crise que la convergence des luttes sociales et écologiques existe et qu’elle est la solution pour organiser résistance et actions contre le système capitaliste et productiviste.


    Comme dans la forêt de Khimky, près de Moscou, à Notre Dame des Landes, le combat continue contre Vinci.

    Après la longue lutte des grévistes de la faim, c’est maintenant une bataille juridique de plusieurs gpii-bd054.jpgannées qui s’engage. Car ici, personne n’est dupe de l’accord avec le nouveau gouvernement. Il faudra poursuivre les résistances engagées. Nous nous étonnons d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu cette année la présence de dirigeants politiques d’Europe Écologie les Verts. Les contradictions se feraient-elles trop fortes ? Rappelons que l’année dernière, Cécile Duflot, actuelle ministre de Ayrault, s’était engagé publiquement à la tribune de Notre Dame des Landes à ce que « EELV ne participe jamais à un gouvernement qui soutienne le projet d’aéroport ». Les militants locaux ont su apprécier. Les organisations se sont donné rendez-vous fin août pour débattre et dresser des perspectives communes lors des Estivales du Front de Gauche et de l’Université d’Eté des Alternatifs.

    Elles souhaitent notamment que le Front de Gauche Antiproductiviste et Objecteur de croissance, issu de l’appel lancé par Paul Aries et Jacques Testart en soutien à la candidature de Jean Luc Mélenchon, puisse continuer à jouer un rôle dans la constitution d’un pôle d’écologie radicale à gauche.