Communiqué d'Amnesty International le 12.12.2017
Poursuivis par les garde-côtes en pleine mer, les réfugiés sont persécutés sur terre. Un enfer sans réelle échappatoire.
Dans les centres de détention officiels, 20 000 personnes sont détenues au nom de la loi libyenne contre les migrations irrégulières. Là, les personnes sont détenues pour une durée indéfinie, sans pouvoir voir un juge.
Des violations des droits humains sur terre
Surtout, elles sont systématiquement maltraitées, torturées, agressées sexuellement par les gardes de ces centres de détention.
Leurs conditions de détention constituent des traitements inhumains et dégradants, du fait du manque d’eau, de nourriture, des conditions d’hygiène et de l’absence de soins disponibles.
Ces personnes peuvent également être tuées, ou laissées pour mortes après avoir été sévèrement battues ou torturées.
Certaines sont revendues pour travailler de force, ou réaliser d’autres tâches pour le compte de milices, de groupes armés ou de bandes criminelles. Ce qui démontre bien la collusion entre officiels et bandes armées et criminelles.