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ècologie - Page 92

  • Pour une agriculture plus verte

    La Politique agricole commune va être réformée.

     

     C'est le moment de faire entrer les critères environnementaux de manière décisive pour la délivrance des fonds européens.

    La FNE a fait des propositions en ce sens :


    Pour aller plus loin, la fédération a formulé des propositions pour que la PAC de demain permette aux 14-15_jachere.jpgagriculteurs européens de continuer à produire tout en préservant l’environnement.

    FNE propose que les aides européennes reposent désormais sur un contrat entre l’agriculteur et la société. Pour toucher les aides européennes, l’agriculteur devrait s’engager à diversifier ses productions (minimum 4 cultures par exploitation agricole), à réserver 5% de son exploitation à la biodiversité (haies, bosquets, mares…) et à réduire l’utilisation d’intrants (engrais, pesticides, carburants…).
    Des aides supplémentaires seraient versées aux agriculteurs qui vont plus loin, en apportant un « plus » à l’environnement, notamment l’agriculture biologique et l’agriculture de haute valeur environnementale issue du Grenelle.

  • Patate chaude et pomme de terre radioactive

    Le passage du train de déchets nucléaire dans notre région a suscité beaucoup de commentaires.

     

    Parmi ceux-ci, nous en avons retenu un, publié sur notre blog. Ce n'est pas une raison totalement suffisante pour le trouver intéressant. Mais il témoigne également de la confusion qui existe sur le sujet des dangers du nucléaire.

    Pour être certain de ne pas dénaturer (ce serait le comble pour un écolo !) la pensée de son auteur, nous le reproduisons ici en entier.

     

    Preuves scientifiques et affirmations mensongères : Les écolos prétendent que ce train est "20 fois plus radioactif que le taux naturel". Mais alors, quel taux de radioactivité ont-ils enregistrés près de ce convoi "tchernobylien" ? Un militant écolo l'a dit hier à la télévision : "15 microrems"... ce qui est exactement le taux de radioactivité NATURELLE en France !!! Des militants écolos peuvent donc prétendre n'importe quoi sans aucune preuve scientifique, et sans aucune remarque de la part des journalistes qui les interrogent... Demain ils nous diront que les patates sont radioactives.

     

    patate-robe-champs-1-L-1.jpegEh oui, les patates sont radioactives ! Leur activité est estimée à 150 Becquerels (source lpsc).

    Encore faut-il savoir que le Becquerel, unité de radioactivité correspond à une désintégration d'un atome par seconde, et représente donc une dose très petite.

    Par exemple, l'unité employée auparavant, le Curie correspondait à l'activité d'un gramme de Radium, soit 37 milliards de Becquerels.

    On peut dire qu'un kilo de cendre de charbon correspond à 2000 Becquerels, et un kilo de déchets nucléaires de haute activité à 10.000 milliards de Becquerels.

    C'est pour cela que l'on peut écrire que le passage du train nucléaire représentait plusieurs fois Tchernobyl.

     

    Sans vouloir imposer une leçon sur la physique nucléaire (nous n'en avons ni les compétences, ni l'envie), il est important de savoir qu'il existe d'autres unités qui mesurent l'effet de la radioactivité sur les êtres vivants. Cette mesure est beaucoup plus intéressante, car elle marque le niveau de danger réel.

    Pour prendre une comparaison, on peut avoir de l'eau bouillante ou une cheminée chez soi, et ne pas se brûler. Mais un simple biberon trop chaud peut causer des lésions très graves à un nourrisson.

    Il existe donc le Rem ou le Sievert (plus récent) pour mesurer l'effet de la radioactivité sur les tissus radium.jpgvivants.

     

    Pour contredire une deuxième fois l'auteur du commentaire repris plus haut, il n'existe pas une mesure unique de radioactivité naturelle en France. Celle-ci varie au minimum du simple au triple, selon les régions, élevée dans les régions granitiques et volcaniques, faible dans les plaines du bassin parisien.

    En fonction du sol où l'on se trouve et de l'éloignement de la source et de la durée de la mesure près du train, on peut donc avoir un rapport très variable des deux chiffres.

     

    Notre contradicteur a cependant raison sur un point, il n'existe pas d'étude scientifique valable sur l'effet des petites doses de radiation : ce qui permet d'écrire parfois n'importe quoi sur le sujet, mais pas spécialement de la part d'écologistes.

     

    Une chose est sûre, le passage du train a permis de remettre en lumière les dangers du nucléaire.

    Au vu de l'histoire récente, et compte tenu du nombre de centrales en exploitation, il serait ridicule de nier les dangers de cette industrie.

    Et n'oublions pas qu'elle produit des déchets qu'il faut transporter, mais surtout qu'il faut stocker en sécurité pour des centaines de milliers d'années !  Quelle garantie peut-on avoir à cette échéance ?

  • Le train nucléaire évite les Ardennes

    Finalement, il y avait un plan B pour le convoi de déchets nucléaire.

    La mobilisation était importante, et le train avait déjà été bloqué à Caen. Les autorités ne voulaient surtout pas faire durer l'exposition médiatique, et donner une image négative de l'industrie nucléaire. Le train a donc été dévié par Reims et Chalons, pour finalement passer la frontière à Stasbourg. Mais les gros ennuis ont commencé en Allemagne, où des dizaines de milliers d'écologistes sont mobilisés.

    Ils ont réussi à ralentir considérablement le convoi, qui n'arrivera au plus tôt que lundi à sa destination : un entrepôt de stockage. Cette forte mobilisation montre le renouveau du mouvement anti-nucléaire allemand, qui reprend vigueur en particulier depuis l'annonce de la prolongation de la durée d'utilisation des centrales atomiques existantes.

     

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    Des militants de Greenpeace suspendus sous un pont au passage du train

     

  • Déchets nucléaires : jusqu'à quand ?

    Les déchets constituent le point faible de la filière nucléaire.

     

    Le retraitement est très loin de solutionner le problème, il nécessite des transports et suppose des aires de stockage sécurisées, qui n'existent pas.

    Les organisation anti-nucléaires, Greenpeace et le Réseau "Sortir du Nucléaire" en tête, profite de l'exposition médiatique pendant le transport pour faire passer le message sur les dangers de cette industrie d'Etat.

    Voici les premières actions menées contre le train nucléaire, qui doit aller en Allemagne, en passant par les Ardennes.

    Informations reprises du site le Parisien.fr

     

     

    Premier arrêt forcé pour le train de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne, 20 minutes après son départ. A quelques centaines de mètres avant la gare de Caen (Calvados), quatre militants se sont enchaînés à la voie.

    D'autres devraient suivre tout au long du parcours de ces 14 wagons dont 11 transportent 123 tonnes de déchets nucléaires retraités à l'usine de La Hague (Manche) ont quitté la gare de Valognes pour Gorleben, une commune du nord de l'Allemagne.

     

     Il s'agit du convoi «le plus radioactif qui ait jamais eu lieu», selon le collectif «Sortir du nucléaire».

    A 14h20, le départ s'était déroulé dans le calme  Valognes (Manche), sous le regard de quelques dizaines de manifestants écologistes qui avaient déployé une banderole disant, en français et en allemand, «déchets nucléaires, voie sans issue». «Nous ne sommes pas là pour empêcher le départ de ce train. Il faut que les déchets rentrent en Allemagne mais pas à Gorleben, qui un est un hangar inadapté. Personne n'a de solution pour les déchets», a précisé à Pascal Husting, directeur exécutif de Greenpeace , venu à Valognes avec le directeur de Greenpeace International, Kumi Naïdoo.

    Les ONG écologistes se sont procuré l'itinéraire - pourtant gardé secret - du convoi pour manifester au départ à la gare de Valognes et à différents points du parcours (à Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy et Strasbourg) et enfin à Gorbelen,  une ville de Basse-Saxe située presque à mi-chemin entre Hambourg et Berlin. Près de 30 000 personnes sont attendues à l'arrivée du train.

    1137503_cean.jpg


  • Ardennes : protestations contre le train de déchets nucléaires

    Nous vous avons annoncé le passage d'un train spécial le 5 novembre dans les Ardennes.

     

    Ce convoi doit transporter des déchets hautement radioactifs de France vers l'Allemagne. Tout au long du trajet, la mobilisation s'organise. Greenpeace et "Sortir du nucléaire" en particulier ont prévu des actions de sensibilisation et de protestation dans les principales villes traversées.

    Chistophe Dumont, sur le site de son groupe au conseil régional, appuie cette démarche et appelle à la mobilisation.

    Voici un extrait de son appel :

     

    Les déchets : cauchemar de l'industrie du nucléaire, cauchemar des générations à venir

    Castor-c397e.jpgQue ce soit à Bure où l'Etat et le lobby nucléaire forcent la main des populations pour enfouir des déchets hautement dangereux, à Soulaines, le plus grand centre de stockage de déchets nucléaires de surface au monde, où l'on entrepose depuis plusieurs années ces déchets ultimes mais pas inactifs, le dogme de l'énergie nucléaire hypothèque chaque jour un peu plus la sécurité des populations de la Région. Plus loin de nous, plusieurs hectares sur le site de La hague sont définitivement interdits à toute activité humaine avant plusieurs milliers d'années.

    Si l'Etat et les industries du nucléaire ont décidé de mettre délibérément en danger les populations, en pratiquant la désinformation, sous couvert de progrès économique, à coup de rétributions financières confortables aux localités contaminées, nous demandons, nous écologistes champardennais,  avec Sortir Du Nucléaire 08, qu'au moins les déchets restent sur les sites déjà atteints par cette modernité morbide et que les transports hautement dangereux cessent.

    C'est pourquoi nous serons mobilisés le week end du 6 novembre et proposerons des actions de protestation vigoureuse contre ce « train d'enfer ».

    Christophe DUMONT

  • Ardennes : passage des déchets radioacrifs

    Le retraitement des combustibles nucléaires entraînent des allers retours entre la France et l'Allemagne.

     

    Comme souvent dans les migrations entre ces deux pays, les Ardennes sont sur le trajet. D'autant que le convoi qui part de Normandie évite la Belgique et la Hollande qui se situent sur le trajet direct. Les gouvernements belge et hollandais verraient-ils un inconvénient au passage de ce train ?

     

    Voici des éléments communiqués par Greenpeace :

    "Le 5 novembre prochain, un train transportant des déchets radioactifs de très haute activité en provenance de l’usine Areva de La Hague quittera la gare de Valognes (Manche) à destination du centre d’entreposage intérimaire de Gorleben en Allemagne."

    "Ce convoi symbolise à lui seul la voie sans issue que représente le nucléaire : ce transport montre une nouvelle fois qu’aucune solution n’existe pour les déchets nucléaires. Nous n’en voulons plus à La Hague qui n’est pas un site de stockage. Mais le site d’entreposage intérimaire proposé par les allemands à Gorleben est totalement inadapté, il s’agit d’un hangar ! "

     

     

    carte_5-6_nov-da0ac.jpg

     

    Les Ardennes seront donc traversées de part en part, sur le trajet de la ligne Calais-Bâle.

    Le transport est programmé pour le 5 novembre et notre département serait concerné entre 4 h et 6 h du matin.

    Il nous semble que le risque d'un accident soit faible. Mais le convoi traverse des zones urbaines (Charleville en premier lieu), et un risque faible ne veut pas dire pas de danger. Plus ces transports se multiplieront , plus il y aura de probalilité qu'une défaillance ou un imprévu surviennent.

    La meilleure solution serait de ne plus produire des déchets nucléaires : il faut stopper le plus tôt possible les centrales en activité, et arrêter d'en construire de nouvelles.

    En attendant, il faut limiter au maximum le déplacement de ces produits dangereux, en les traitant et en les stockant au plus près des centrales.

     

    convoi-castor2.jpg

     

     

  • Projet de Loi de Finances : ne pas tout miser sur l’électrique


    Le projet de Loi de Finances 2011, soumis à approbation du Parlement, prévoit de mobiliser 2 milliards d’euros pour le secteur automobile. Réaction de France Nature Environnement.


    Le véhicule électrique n’est qu’une part de la solution

    La technologie du moteur électrique, permet de réduire les émissions de polluants et dans la mesure où elle permet effectivement de réaliser des gains en matière d’efficacité énergétique, doit trouver sa pertinence sur d’autres usages que le « tout individuel ».

    Une piste d’utilisation intelligente pourrait être le transport de marchandises en ville. L’approvisionnement par véhicules électriques pour les derniers kilomètres permettrait de réduire considérablement les problèmes liés au bruit, à la pollution atmosphérique et à la congestion.

    On ne saurait en effet remplacer tout le parc automobile par de l’électrique. Le secteur automobile n’est qu’une part de la solution au problème de la mobilité et des transports. La mutation de l’ensemble du parc automobile mondial vers un parc tout électrique serait insoutenable en termes de ressources (manque de Lithium), et au niveau environnemental (fin de vie des batteries et production de l’énergie électrique nécessaire…)

    La voiture électrique n’est pas toute propre

    Si une voiture électrique n’émet pas directement de CO2, la production d’électricité, elle, est toujours circuit%20040.jpgsource d’émissions. Et cela peut même conduire à des situations pires qu’avec un seul véhicule thermique, en fonction de la source d’énergie à l’origine de la production d’électricité. Au niveau mondial, plus de 40% de l’électricité provient de la combustion du charbon.

    Pour Michel Dubromel, responsable du réseau Transports de FNE : « En France, pays qui dispose d’une électricité à majorité nucléaire, la situation n’est pas loin de poser les mêmes problèmes. En effet, la recharge des voitures électriques se ferait vraisemblablement au même moment. Il s’agirait donc d’une demande d’électricité dite de pic. Les centrales nucléaires ne sont pas en capacité de répondre à ce type de demande et les centrales au fioul et au charbon seraient alors activées ».

    Quand bien même ce problème serait-il évité (en étalant les recharges), il faudrait multiplier par deux le nombre de centrales nucléaires en France pour satisfaire la demande, à un coût environnemental insoutenable.

    Un bouquet comme alternative à l’automobile

    Les réponses aux enjeux et besoins liés au transport et à la mobilité sont multiples et doivent s’intégrer dans une stratégie globale : organisation de l’espace et aménagement durable du territoire, développement des modes de transport alternatifs tels que le ferroviaire, les transports collectifs et la mobilité douce …

    France Nature Environnement veut que l’Etat mobilise dans son Budget la même somme pour les solutions alternatives que celle qu’il consent attribuer au secteur l’automobile.