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ècologie - Page 92

  • Niveau 7

    En avril dernier, les autorités japonaises ont classé l'accident nucléaire de Fukushima au niveau 7, soit le plus élevé sur l'échelle de gravité.

     

    Certains ont été surpris de cette décision, car l'accident paraissait moins grave que celui de Tchernobyl.

    Ce niveau 7 correspond à une contamination majeure ("rejet majeur de matières radioactives"  avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement"). A cette époque les autorités française mettait la catastrophe au niveau 6, minimisant les conséquences.

    Les autorités japonaises viennent de publier des chiffres qui confirment la gravité de l'accident, et les risques d'aggravation de la situation qui persistent. Voici des extraits  de l'article du Parisien.fr

    Le rapport du gouvernement japonais rendu public mardi concède que le combustible est entré en1385073_fukushima-centrale-le-24-mars-afpho_640x280.jpg fusion dans les réacteurs 1, 2 et 3.

     
    Il est d'ailleurs «possible» qu'il ait percé la cuve après que le combustible se soit accumulé au fond des enceintes de confinement qui entourent les cuves. Toutes ces données restent toutefois des suppositions, les techniciens n'ayant pas la possibilité de voir l'état réel de l'intérieur des réacteurs.

    Les rejets dans l'atmosphère et dans la mer ont été sous-estimés :

    L'agence de sûreté nucléaire a, de son côté, multiplié par deux son estimation de la quantité de particules radioactives émises dans l'atmosphère pendant la première semaine suivant l'accident de Fukushima. Elle pense que 770 000 terabecquerels se sont échappés des réacteurs endommagés et non pas 370 000 terabecquerels comme cela avait été estimé auparavant. A titre de comparaison, 5,2 millions terabecquerels avaient été relevés à Tchernobyl. 

    Tera est un préfixe utilisé pour les très grandes mesures : ainsi en informatique on est passé pour la contenance des disques durs des megaoctects aux gigaoctects et maintenant aux teraoctects . Le saut de l'un à l'autre multiplie par mille le nombre mesuré, mega correspondant déjà à un million d'unités.
    Donc on sait maintenant deux choses : la catastrophe a été plus grave qu'anoncée au départ, et comme rien n'est encore sous contrôle, la situation est ou risque de devenir encore plus grave.
    Mais ne craignez rien braves gens, le nucléaire français est le plus sécurisé du monde.
  • L'Europe condamne la France pour insuffisance de protection Grand hamster

     

     

     

    Un exemple particulier mais représentatif du dédain avec lequel les questions écologiques sont traitées par le gouvernement actuel.

    Dossier repris du site de FNE

     

     

    La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de confirmer ce que dénoncent France Nature Environnement et Alsace Nature depuis plusieurs années : les mesures mises en œuvre par la France pour éviter la détérioration ou la destruction des habitats du Grand Hamster étaient insuffisantes. France Nature Environnement et Alsace Nature voient dans cette décision une possibilité d’enclencher à présent une dynamique plus favorable pour l’espèce, à la condition que la France change réellement ses pratiques.

    Un rongeur au bord de l’extinction

    En France, le Grand hamster est uniquement présent en Alsace. Longtemps exterminé pour les dégâts grandhamstervieujean.jpg?mask=530x300qu’il causait aux cultures, l’espèce se trouve à présent au bord de l’extinction. L’agriculture intensive, l’urbanisation galopante et les infrastructures de transports qui cloisonnent ses territoires ont eu raison des derniers noyaux de population : alors que l’espèce était présente dans une centaine de communes en 1997 elle n’est plus présente aujourd’hui que dans 25 communes de la région, non connectées entre elles et avec des densités extrêmement faibles.

    La France tiraillée entre protection et aménagements

    Après plusieurs avertissements adressés à la France, la Commission européenne, peu convaincue par la stratégie choisie pour sauver l’espèce, avait décidé fin juin 2009 de saisir la Cour européenne de justice. Maurice Wintz, président d’Alsace Nature explique : « La France s’est entêtée à poursuivre une stratégie en trois actes : relâcher des hamsters élevés en captivité, autoriser des aménagements et des routes qui détruisent ses habitats et poursuivre l‘industrialisation des milieux agricoles tout en disposant de-ci de-là quelques mesures agri-environnementales, cela ne peut pas fonctionner ! ». Il poursuit : « Les projets ou aménagements réalisés sur l’habitat naturel des hamsters ont été nombreux : le TGV Est, un complexe cinématographique, des zones pavillonnaires, le tout accompagné ailleurs de pratiques agricoles défavorables à l’espèce. Or, sans la conservation d’un vaste territoire agricole compatible avec la biodiversité, il n’y a aucun espoir. »

    Une décision électro-choc ?

    La Cour relève dans sa décision que les mesures de protection du Grand hamster étaient insuffisantes en 2008. FNE et Alsace Nature précisent que les mesures actuelles ne sont guère plus favorables. « L’État doit revoir complètement sa vision du problème, complète Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, il doit appliquer le principe qui veut que lorsqu’un projet d’aménagement impacte une espèce protégée, a fortiori une espèce au bord de l’extinction, il faut en priorité éviter de porter atteinte aux habitats et à l’espèce en recherchant d’autres solutions. Or, l’État continue de céder à la pression des aménageurs, et pour preuve les autres projets encore à venir dont le Grand contournement Ouest de Strasbourg. La simple compensation des habitats détruits ne suffira pas ! ». Alors que la France vient de lancer les travaux pour une nouvelle stratégie nationale pour la Biodiversité et que l’Etat se lance dans la rédaction d’un troisième plan de sauvegarde de l’espèce, les associations espèrent que la décision de la Cour de justice servira d’électro-choc.

    Les associations prêtes à faire des propositions

    Même si la situation est particulièrement critique pour le Grand hamster, FNE et Alsace Nature estiment qu’il est encore possible de sauver l’espèce. Les discussions doivent reprendre autour du document cadre « Pour la mise en œuvre de la préservation du Grand Hamster et de son milieu particulier » signé par chacun des acteurs. Grâce à cette gouvernance locale que les associations veulent réelle cette fois-ci, il faut trouver dans la plaine alsacienne, les 240 000 ha de zones noyaux et de corridors qui permettront de sauver l’espèce.

  • Nucleaire : par ici la sortie

     Il est vrai que l'on peut interpréter les sondages de différentes façons, selon qu'ils sont favorables à votre sentiment ou pas.

    D'autant qu'il ne s'agit pas d'une science exacte et que la marge d'incertitude est d'environ 2 % en plus ou en moins.

    Cependant quand une enquête d'opinion donne 77% contre 22%, il y a un tel écart qu'il faut bien admettre qu'une majorité nette se déclare. Le JDD vient de demander l'avis des Français sur la poursuite du programme nucléaire : en voici les conclusions.

    • Arrêter rapidement le programme nucléaire et de faire fonctionner les centrales : 15%

     

    • Arrêter progressivement sur 25 ou 30 ans le programme nucléaire et de faire fonctionner les centrales : 62%

     

    • Poursuive le programme nucléaire et construise de nouvelles centrales : 22%

     

    • Ne se prononcent pas : 1%

    Enquête réalisée du 1er au 3 juin 2011 sur un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

     

    On sent bien cette bascule de l'opinion depuis quelque temps, en particulier depuis l'accident descentrale_tricastin_01.jpg centrales japonaises.

    Au niveau politique, certains commencent à changer d'avis, en particulier au sein du PS ( Martine  Aubry, et timidement François Hollande). Nicolas Hulot  vient aussi de modifier sa position qui était plutôt favorable au nucléaire.

    Sarkozy reste sur sa position de soutien à la filière nucléaire (Areva, EDF, ...) et maintient les nouvelles centrales programmées (Flamanville, Penly) et le projet Iter qui engloutit des milliards avant même d'avoir démarré.

    Ce débat ne quittera pas le devant de la scène dans les mois qui viennent, il sera au centre de la campagne électorale 2012.

     

     

     

  • SOS Océans : le crime caché des grands fonds marins

    Les océans sont en train de mourir, et tout particulièrement en Europe. Parmi les espèces que l’on trouve sur nos étals, 9 sur 10 sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on continue à ce rythme, d’ici 35 ans les mers seront vides.

     

    La France est un pays clé !

    images?q=tbn:ANd9GcRil7vWPQPYpckNTs_r02voprZ8w0V-PIchnW3-7P7LGlb9NxCaPQLa France est un des principaux pays pêcheurs et consommateurs de ces espèces, alors que la technique de pêche employée, le chalutage profond, est particulièrement destructrice. Le chalutage profond vise des espèces profondes qui se reproduisent très lentement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage.

    C’est maintenant que se joue l’avenir des océans européens

    L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Le chalutage profond est pour Greenpeace l’exemple même du type de pêche à bannir.

    Greenpeace demande que l’Union européenne s’oriente vers une pêche durable, ce qui passe par le respect des avis scientifiques en matière de quotas, la diminution du nombre de bateaux, et la protection de zones en mer, notamment sur les zones de reproduction de certains poissons. Enfin; l’UE doit arrêter de subventionner des pratiques destructrices, dont le modèle économique n’est pas viable.

    Tout le dossier, toute l’enquête sur :www.greenpeace.fr/sos-oceans

  • Sortir du nucléaire le plus rapidement possible

    Les enjeux énergétiques : transition énergétique et sortie du nucléaire

     

    Europe écologie-les Verts des Ardennes avait invité en cette soirée du 12 mai, à l’hôtel de ville de Charleville-Mézières un scientifique de haut niveau, Bernard Laponche (photo ci-contre), pour aborder le sujet des centrales nucléaires,écologieenjeux énergétiques  qui sera au cœur, espérons-le, de la prochaine campagne présidentielle. Très clair dans son exposé parfaitement structuré, le conférencier, démontra  qu’au rythme actuel, en prenant en compte la légitime ambition  des Pays en voie de développement, on se dirige tout droit vers un futur impossible. En 2008 la consommation  mondiale d’énergie était de 12,2 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep).Elle quadruplerait en 2050 et donc il faudrait 4 planètes pour y répondre. Devant la raréfaction des sources, des conflits, des  guerres même deviendraient inévitables.

    Des contraintes existent qu’il faut prendre en compte immédiatement : La limite des réserves  fossiles et la montée des prix des sources d’énergie. Le pétrole sera épuisé dans 45 ans, le gaz dans 59 et l’uranium dans 51.Le prix du baril de pétrole  atteindra rapidement 200 dollars. Les émissions de gaz à effet de serre (gaz carbonique et méthane)  de 28 milliards de tonnes en 2009 ne devront pas dépasser 40 milliards de tonnes en 2030 si l’on veut espérer limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés. Les Pays riches doivent diminuer de 3% chaque année leurs émissions et ce jusqu’en 2050. Les accidents graves (marées noires, accidents nucléaires) sont inévitables dans le contexte actuel. Et enfin les pollutions et déchets en se multipliant dégrade la planète et hypothèquent  l’avenir des futures générations.

    Devant ce futur impossible une véritable révolution s’impose.

    centrales nucléaires,écologieBernard Laponche a parlé d’un nouveau paradigme énergétique. Il est possible très rapidement  de diviser par deux la consommation d’énergie en changeant nos comportements, en améliorant l’efficacité énergétique des équipements, en assurant une gestion régionale, locale même ,  de l’énergie combinant  les contraintes de la  production et les besoins de la consommation. En 2008, la consommation moyenne  mondiale par habitant était de 5,3 tonne équivalent pétrole. L’objectif pour 2050 serait de 1,5tep. Le potentiel d’économie est énorme. Depuis 30 ans, sans une politique volontariste, le Monde a économisé une année de consommation actuelle d’énergie. Les énergies de flux, renouvelables doivent se substituer aux énergies de stock, aux énergies fossiles. Aujourd’hui, déjà l’électricité dans le monde est produite  davantage par des énergies de flux que par les énergies fossiles.  Pour que cette révolution soit possible il est nécessaire que les citoyens soient parties prenantes des moyens de production d’énergie. Il ne suffit plus qu’ils soient de simples  consommateurs mais qu’ils  s’impliquent directement et les énergies renouvelables leur donnent cette possibilité. Dans les Ardennes, une coopérative, la première en France existe. Découvrez –la  en allant sur son site : www.enercoop-ardennes.fr

     

    La sortie du nucléaire

    Elle s’impose selon Bernard Laponche à cause des risques d’accidents graves, des déchets radioactifs  dont on ne sait que faire, et du risque de prolifération et donc d’usages militaires que la production de plutonium induit. La France est le seul état où le nucléaire produit 78% de l’électricité. Partout ailleurs la diversification des sources a été une règle et la part du nucléaire n’excède jamais 30%. Pour ces derniers-et on pense à l’Allemagne, une grande puissance industrielle- la sortie du nucléaire est envisageable en 20 ans. En France, le conférencier et le groupe d’experts avec qui il travaille sur cette question www.global-chance.org pensent qu'il faudrait fermer les centrales nucléaires 30 ans après leur mise en service. Fesseheim mise en service en 1978 serait arrêtée maintenant et Civeaux, la dernière construite en 2000 fermerait en 2030.

    Un débat citoyen très animé à suivi la conférence.

    centrales nucléaires,écologie

     

  • Vivez la nature à Boult aux Bois

     

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  • Sarkozy et les centrales nucléaires

      Le Président s'est déplacé à Gravelines pour défendre les centrales nucléaires.

    Toujours aussi (radio?)actif et plein d'énergie (renouvelable?), il a trouvé des arguments très forts (!?) pour vanter le nucléaire.

    "Je n'ai pas été élu pour remettre en cause le parc nucléaire français". Si ses promesses électorales restent sa bible, qu'il n'oublie pas son discours sur le pouvoir d'achat et sur la baisse du chômage.

    Un événement aussi grave que celui de Fukushima doit remettre en cause les choix antérieurs.000138540_5.jpg D'ailleurs si Sarkozy affirme "J'ai confiance dans la sécurité du parc nucléaire français", il est obligé de demander un audit sur la sécurité des centrales, et promet de fermer celles qui montreraient des "faiblesses". Cela serait possible chez nous ?

     

    Sarkozy reprend le vieil argument de la bougie et dénonce une peur "irrationnelle et moyenâgeuse", comme si le Japon était un pays sous-développé, ou comme si les responsables français ou internationaux avaient dénoncé  depuis toujours la situation à risque dans ce pays.

    Il est totalement irresponsable de maintenir un choix parce qu'on l'a validé à un moment donné, sans tenir compte de ce qui s'est passé depuis. On a déjà eu l'argument "Tchernobyl, cela ne peut arriver que dans les pays de l'Est", voici maintenant "Un accident de type Fukushima ne peut arriver qu'au Japon". Et bien non ! : Un enchaînement d'erreurs ou de situations imprévisibles peut se dérouler n'importe où. Et plus il y aura de centrales, plus le risque d'accident existe.

    Sarkozy vante l'indépendance énergétique de la France, ce qui est faux puisque l'uranium est importé et que les réserves mondiales sont loin d'être inépuisables.

    Gouverner, c'est faire des choix : Et  choisir de continuer et même  de développer le nucléaire sur des arguments aussi faibles c'est irresponsable. Sarkozy fait preuve d'une étroitesse d'esprit criminelle, étant trop préoccupé par le soutien à la filière électronucléaire nationale.