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ècologie - Page 37

  • Le chocolat rase des forêts : distributeurs et consommateurs, surveillez vos achats

    Calendrier de l’avent, cadeau, gourmandise… Le chocolat est devenu un incontournable de Noël. La pression pour fournir l’Europe est telle que l’impact social et environnemental de la culture du cacao en devient dramatique. Pourtant, les distributeurs ont le pouvoir de faire évoluer les industriels en augmentant leurs exigences sur les conditions de production du chocolat. France Nature Environnement s’est associée à l’ONG Mighty Earth pour demander aux plus gros distributeurs français les démarches mises en place. Si certains sont motivés pour faire évoluer les pratiques, d’autres restent à la traîne… Parmi eux, le distributeur Système U, qui rassemble les enseignes Hyper U, Super U et U Express. L’engagement de tous est primordial pour éradiquer l’impact social et environnemental du chocolat, France Nature Environnement lance donc une campagne d’interpellation pour demander à Système U de s’engager.

    La filière chocolat, premier facteur de déforestation en Côte d’Ivoire et au Ghana

    Les trois quarts de la production mondiale de cacao proviennent d’Afrique de l’Ouest. Pour répondre à la demande croissante en chocolat, des forêts tropicales y sont rasées afin de planter de nouvelles cultures de cacaoyers. En Côte d’Ivoire par exemple, alors que les forêts recouvraient une bonne part du pays en 1960, elles occupent aujourd’hui moins de 11% du territoire. Et la tendance est loin de s’inverser : en moins d’un an (entre novembre 2017 et septembre 2018), environ 13 748 hectares de forêt ont été détruits, soit l’équivalent de 15 000 terrains de football[1]… L’impact de cette déforestation massive sur le climat et la faune sauvage est désastreux. Chimpanzés, éléphants, écureuils volants, léopards et toute une myriade d'espèces animales et végétales habitent ces forêts tropicales et sont donc menacés de disparition.

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  • Lettre ouverte à ceux qui détruisent le climat

    Le vendredi 14 décembre 2018 – Alors que plus de 900 activistes menaient une action massive de désobéissance civile devant l’agence centrale de Société Générale à Paris, Société Générale publiait sur son site internet une « Lettre ouverte à ceux qui se mobilisent pour le climat ». Les Amis de la Terre lui répondent.

    Société Générale tourne le dos à l’urgence climatique

    Deux mois après la publication du rapport spécial du GIEC qui conclut qu’il est « nécessaire et même vital » de maintenir le réchauffement climatique global sous la barre des 1,5 °C d’ici à la fin du siècle, cet objectif doit être le seul cap retenu par les responsables économiques et financiers. Alors que les réserves de charbon, pétrole et gaz en cours d’exploitation nous mèneraient déjà au-delà du seuil critique de +1,5 °C et même de +2 °C, tenir cette trajectoire signifie ne plus étendre la frontière des énergies fossiles [1].

    C’est pourtant la direction inverse qu’emprunte Société Générale. Nous répondons par des chiffres. Alors que la première urgence est d’endiguer le développement des industries fossiles les plus destructives pour le climat, la banque française a financé ces secteurs à hauteur de 7,2 milliards de dollars entre 2015 et 2017 [2]. Elle a accordé 2,7 milliards de dollars aux entreprises qui développent des centrales à charbon dans le monde depuis la COP21 [3]. Elle continue à financer les sables bitumineux et le très controversé pipeline Line 3, renouvelant ses soutiens à l’entreprise Enbridge.

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  • Une victoire historique pour le Récif de l’Amazone

    Le Récif de l’Amazone au Brésil sauvé des mains de Total

     

    Aujourd’hui est une date historique pour toutes celles et ceux qui se mobilisent pour sauver le Récif de l’Amazone, un écosystème unique au monde, menacé par la cupidité des compagnies pétrolières. Nous avons obtenu une victoire face à l’une des entreprises les plus puissantes au monde : Total ne fera pas de forage pétrolier au Brésil près du Récif de l’Amazone !

    L’agence environnementale brésilienne (Ibama) vient d’annoncer sa décision finale : elle a rejeté définitivement la demande de Total de forer au large de l’embouchure de l’Amazone. Ensemble, avec vous toutes et tous, nous avons joué un rôle crucial dans cette décision qui permet de lever une des menaces qui pesaient sur le Récif de l’Amazone.

    Nous tenons à fêter avec vous cette victoire et à en partager les premiers enseignements, pour qu’un mouvement plus large encore puisse se former et mettre un terme à l’ère du pétrole.

     

    À la découverte du Récif de l’Amazone

    L’aventure a commencé il y a moins de deux ans, quand l’équipage du navire de Greenpeace l’Esperanza est parti au large du Brésil recueillir les toutes premières images du Récif de l’Amazone. Notre mission était claire : montrer au monde l’incroyable richesse du Récif de l’Amazone avant qu’il ne soit trop tard, les projets de Total menaçant de le détruire de façon irréversible en cas de fuite de pétrole.

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  • Pas de transition écologique sans justice sociale !

    Le gouvernement a annoncé un moratoire sur la taxe sur les carburants : la décision peut paraître compréhensible et pourtant c'est une erreur profonde. Le gouvernement n'a pas mis en place une politique redistributive lisible de la fiscalité carbone, et c'est donc aujourd'hui les objectifs environnementaux qui régressent, comme au moment de la décision sur l'éco-redevance poids lourds face aux violences des bonnets rouges. Les gouvernements successifs n'ont ni boussole, ni ambition, ni continuité en matière de politiques de transition, et ce faisant ils aggravent concrètement les risques pour les décennies à venir car la transition écologique est indispensable pour le long terme. Explications de France Nature Environnement ci-dessous.

    La transition écologique n'est pas une option : c'est une nécessité.

    Face aux enjeux climatiques et environnementaux, la tentation de sacrifier les enjeux de long terme pour des besoins de court terme consiste à la fois à se tromper de réponse et à tromper nos concitoyens. France Nature Environnement affirme que le gouvernement a toutes les cartes en main pour apporter des réponses aux nécessités du présent, en conciliant les enjeux de justice sociale et de transition écologique pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air.

    La transition écologique implique des changements dans les modes de production, de consommation, de déplacement. Elle nécessite une refondation des politiques publiques et une évolution profonde des comportements individuels. Ces changements doivent être accompagnés et se faire avec les citoyens et les collectivités.

    Il est lourd de sens de freiner une fiscalité écologique encore balbutiante en pleine COP24, réunion dont notre président et notre premier ministre sont absents... Baisser le prix du carbone revient à réduire l'effet incitatif et de réorientation des entreprises comme des consommateurs vers des produits ou services à faible contenu carbone. Autrement dit, vers des produits ou services moins émetteurs de gaz à effet de serre. Alors que les conséquences lourdes des dérèglements climatiques sont déjà là, et que les populations les plus vulnérables en sont les premières victimes, partout sur la planète, reculer aujourd’hui sur la fiscalité carbone revient à aggraver directement notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants.

    Mais la fiscalité écologique ne pourra être comprise et mise en œuvre que si les efforts sont partagés, que si elle répond aux enjeux de justice sociale, via la redistribution de ses recettes dans des actions de transition concrètes et des mesures d’accompagnement pour celles et ceux qui en ont besoin.

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  • Marches Climat, mobilisons-nous le 8 décembre

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à participer aux manifestations qui auront lieu partout en France ce 8 décembre, dans le cadre des Marches pour le climat. La LDH réitère à cette occasion qu’elle est et sera vigilante et active pour que soit prise en compte la triple justice économique, sociale et environnementale. Elle appelle les gouvernements à faire de l’urgence climatique un point de renouvellement des pratiques démocratiques, économiques et sociales.

    Le mot d’ordre de cette Marche climatique est « il est encore temps » mais, le temps étant compté, il faut de l’ambition, du courage et des actes.

    Les COP, aujourd’hui la COP24 (24e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) se suivent et se ressemblent. Les intentions et ambitions ne sont pas à la hauteur des enjeux climatiques, pire, a minima elles ne sont pas même respectées par les Etats signataires : l’augmentation de la production des gaz à effet de serre est repartie ces dernières années, après la sortie de la crise de 2008.

    La mise en place d’une société décarbonée est urgente, vitale, même, au sens fort, et elle doit être faite avec et pour les populations.

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  • Bure, cimetière du progrès

    Extraits de l’article de Nicolas Sersiron pour le CADTM

    Dans une région désertifiée par les grandes cultures céréalières et par l’implantation progressive d’une vingtaine de structures liées au nucléaire dans un rayon de 50 km, Bure est un petit village (82 habitants) perdu au milieu d’une immensité légèrement vallonnée et nue.

    Quasiment rien pour rompre la monotonie de ses immenses monocultures. A 2-3 km les constructions de Cigéo, des champignons cubiques poussés au milieu de nulle part, le lieu de la future descenderie. Des tunnels de 10 mètres de diamètre menant à 500 de profondeur aux 300 km de galeries de stockage qu’il faudra percer et en extraire les marnes avec des dizaines de milliers de camions. A l’opposé, parmi les rares tâches vertes, le Bois Lejuc de Mandres, longtemps occupé par les résistants à l’implantation de Cigéo, repris après une très violente répression. Depuis, la soldatesque et les camions de la gendarmerie le défendent jour et nuit. Des cheminées (11 m de diamètre, 500 m de profondeur) doivent y être implantées pour l’évacuation de l’air pollué, (radio éléments, hydrogène, chaleur) provenant du stockage des déchets.

    A côté du monument aux morts de Bure, sous les lampadaires au design aussi futuriste qu’improbable dans ce village de vieilles pierres, se trouve « la maison de la résistance ». Une ancienne ferme habitée par ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on cache les déchets nucléaires à vie longue (1 000 à 100 000 ans) « sous le tapis ». Creuser dans les marnes et autres argiles pour y stocker les déchets les plus dangereux, c’est prendre le risque de ne plus pouvoir les retirer après quelques dizaines, voire une centaine d’années, à cause des mouvements de terrains ou d’un accident grave. Alors que l’on sait très bien qu’il y a de forts risques de fuites d’hydrogène, d’incendies, de mouvements de terrains avec des conséquences totalement ingérables, telles des fuites sans fin de radio éléments, s’il devient nécessaire mais impossible de reprendre les fûts de déchets.

    (...)

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  • Rassemblement pour le climat ce vendredi

    Le collectif "il est encore temps" lance un appel au rassemblement pour le climat ce vendredi 23 novembre, à l'occasion du "Black Friday".


     

    Un collectif d'associations, citoyens, médias a vu le jour récemment pour alerter et agir face à l'urgence climatique et l'érosion de la biodiversité. Le nom de ce collectif ? "Il est encore temps", sous entendu .... d'agir pour le climat et la biodiversité.

    L'excès de consommation et l'obsolescence programmée vont à l'encontre des enjeux de sobriété énergétique, d'économie des ressources naturelles et de protection de l'environnement.

    A l'occasion de la folie consumériste du "Black Friday", le collectif "il est encore temps" organise un rassemblement pour le climat, "le Climate Friday", ce vendredi 23 novembre partout en France. A Charleville-Mézières, le rassemblement aura lieu place Ducale à 17h00.

    Faites que ce vendredi, "l'être" l'emporte sur "l'avoir" ... et les jours suivants aussi !

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