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écologie - Page 284

  • L'écologie a ses limites.

     

    De nos jours, tout le monde se dit plus ou moins écologiste.

     

    Ce mot qui s'appliquait à quelques hurluberlus post soixantehuitards, est devenu une référence commune à toute la classe politique.

    Il a fallu que les faits montrent la justesse des analyses pour certains admettent qu'il n'est plus possible de poursuivre sur la même voie.

    Mais tous écolos, cela peut-être dangereux. En particulier pour l'UMP qui constate qu'aux dernières élections, ce sont les Verts et Europe Ecologie qui ont profité du contexte favorable à l'écologie. Ce qui peut paraître bien naturel, puisqu'ils ont depuis toujours une ligne cohérente sur le sujet.

     

    Il n'est pas question pour l'UMP d'être anti écologie, mais il leur faut trouver un discours qui les démarque . Voici donc trouvée l'écologie de droite, c'est nouveau, cela vient de sortir.

    Donc l'UMP est pour une écologie qui maintient les centrales nucléaires, qui croit aux progrès technologiques type OGM, et qui ne veut rien imposer au nom de la liberté (de polluer ?)

    Ce n'est pas de la caricature, mais c'est ce que déclare Chantal Jouanno, secrétaire d'état à l'écologie, chargée de fournir l'argumentation à 2a6qqsn.jpgl'UMP pour les futures campagnes électorales.

     

    Voici comment "Le Monde" rapporte ses propos:

     

    Nous disons qu'une croissance écologique est possible, alors que les Verts proposent la décroissance, affirme Mme Jouanno. Pour nous, l'Etat ne doit pas dicter le mode de vie. Nous respectons la liberté de choix. Ce que nous proposons, ce sont des mesures d'incitation à changer de comportement : bonus-malus automobile, taxe carbone... Nous ne voulons pas interdire les 4 × 4 !" Autre ligne de fracture, selon Mm Jouanno : "Nous ne sommes pas contre le nucléaire et nous croyons aux progrès technologiques. Nous avons multiplié par huit, par exemple, les crédits pour la recherche sur les OGM."


    Le libéralisme et le productivisme qui veulent se teinter de vert, cela n'est pas crédible et frise même le ridicule.

     


  • plutonium perdu

    Le scandale du Plutonium perdu par le CEA : l'analyse de Greenpeace :

     

    Plusieurs dizaines de kilos de plutonium ont été perdus sur un site du Commissariat à l’Energie Atomique de Cadarache. L’Autorité de Sûreté Nucléaire vient d’ordonner l’arrêt des opérations de démantèlement en cours sur ce site, estimant que « la situation présente un risque grave et imminent ». Greenpeace dénonce l’une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps.

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    Que s’est-il passé exactement à Cadarache ? Le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) y démantèle actuellement une usine de fabrication de combustible Mox, un mélange d’uranium appauvri et de plutonium. Le 6 octobre, elle informe l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qu’elle a découvert l’existence de plusieurs dizaines de kilos de plutonium perdus dans l’usine. En réalité, le CEA Cadarache est au courant depuis le mois de juin, mais a attendu plusieurs mois avant de prévenir l’ASN !

    Mercredi 14 octobre, celle-ci exige l’arrêt des opérations de démantèlement de l’usine. Elle  affirme que « la situation présente un risque grave et imminent » et qu’Areva, qui exploite ce site, « n’est pas en mesure de démontrer l’exactitude des inventaires comptables de matières fissiles présentes ». L’ASN estime que la quantité totale de plutonium en question pourrait s’élever à près de 40 kilos !

    Pour Greenpace, cela signifie qu’Areva et le CEA reconnaissent leur incapacité à gérer leur plutonium qu’ils laissent traîner par kilos. Rappelons que quelques microgrammes suffisent à déclencher un cancer mortel des poumons ou des voies respiratoires et que 7 à 8 kg de plutonium permettent de confectionner une bombe nucléaire de la puissance de celle utilisée à Nagasaki en 1945, trois jours après Hiroshima. Comment est-il imaginable que l’on découvre dans un vieil atelier de quoi fabriquer environ cinq bombes nucléaires ?

    « Nous estimons que la découverte, à Cadarache, de plusieurs kilos de plutonium ayant échappé à tout inventaire constitue une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps. C’est tout simplement hallucinant », déclare Yannick Rousselet, responsable de la campagne Énergie/Nucléaire à Greenpeace France.
    Après les révélations sur l’uranium de retraitement abandonné en Russie, ce nouveau scandale montre l’urgence à abandonner le nucléaire. Il représente une menace pour l’humanité. Nous le répétons depuis près de quarante ans. Qu’attend l’Etat français pour en prendre acte ?

  • Le tabou des déchets nucléaires

    La face cachée du nucléaire et son déficit démocratique à travers son point faible : les déchets radioactifs.

     

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    Diffusion le mardi 13 octobre 2009 à 20h45 sur Arte.




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    Quelques liens utiles :

     


     

    Interview des auteurs


    Interview de Michèle Rivasi

     


    > Des repères, des liens, des dossiers en ligne

    et des livres pour "En savoir plus".

     

    > Les débats sur le sujet sont rares.

    Venez en discuter sur notre forum.

     

     

     

    • Le livre de Laure Noualhat est en librairie depuis le 8 octobre 2009.
    • Le film est disponible en DVD depuis le 6 octobre 2009.

     

  • Bure : 5 ans de résistance

    Samedi 28 novembre 2009 à 14H30
    BZL invite à fêter les 5 ans de la Maison de Bure, dans la Meuse en Lorraine !

    "Réservez votre samedi 28 novembre 2009 pour venir fêter les 5 ans de la maison de la résistance de Bure.
    Rendez-vous dès 14 h 30 devant les grilles du site de l'Andra (situé à environ 3 km de la maison de Bure)
    pour y faire du bruit (les boites de conserve de déchets feront une belle musique).
    Ensuite, on fera la teuf à la maison pour fêter dignement les 5 ans de l'obtention de la clé de la maison.
    Apportez pétards + confettis (pour l'Andra) et gâteaux d'anniversaire pour la soirée (possibilité de dormir au frais, dans le dortoir)
    Couvrez-vous bien car l'an passé, c'est sous une tempête de neige qu'on a balancé des fusées chez l'Andra.

    Pour en savoir plus, pour avertir de votre participation..... contactez :
    Françoise Maréchal >
    marechal.francoise@cegetel.net

    get.aspx?iMedia=10941580


  • Déchets : Le cauchemar du nucléaire

    Sur Arte mardi prochain 13/10 à 20h45, un documentaire coup de poing sur l'un des plus grands tabous de notre société : les déchets radioactifs, face cachée du nucléaire.

     

    2852916,templateId=scaled,property=imageData,v=1,CmPart=com.arte-tv.www.jpgEn pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, et tandis que les industriels et certains politiques présentent l'énergie nucléaire comme une énergie propre, maîtrisée et sans impact sur l'environnement et la santé, les auteurs partent en quête d'une vérité qui dérange. Les déchets sont le talon d'Achille du nucléaire, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Mais qu'en connaissons-nous exactement ? Comment avoir une vision claire d'un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Que ce soit en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Russie, cette enquête scientifique et politique aborde le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Un documentaire indispensable pour mieux comprendre des choix qui pèsent lourd sur l'avenir de l'humanité.

    La vérité sur les déchets
    Comment les déchets radioactifs sont-ils gérés ? Existe-t-il une solution acceptable pour les stocker ? Après avoir expliqué, de façon très pédagogique, les problèmes techniques posés par les résidus provenant de l'industrie nucléaire et rappelé leur nocivité sur les plans de la santé et de l'environnement, les auteurs de cet effrayant voyage au bout de la nuit radioactive vont enquêter sur les sites nucléaires les plus secrets et les plus dangereux 2150662,property=data,v=3.pngde la planète. Accompagnés par des scientifiques de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité), ils se rendent ainsi à Hanford aux États-Unis, à Mayak en Russie ou encore à La Hague en France, afin d'effectuer des mesures et des prélèvements sur le terrain. À partir de leurs rencontres avec des travailleurs du nucléaire, des opposants, des hommes politiques, des technocrates, ils tentent de répondre aux questions que tout le monde se pose : les populations sont-elles bien informées des dangers des déchets ? Le nucléaire peut-il être démocratique ? Qui détient réellement le pouvoir ? Quels sont les vrais enjeux politiques et industriels ?

  • Un grand jour pour la forêt amazonienne

    Greenpeace mène depuis longtemps une campagne contre la déforestation en Amazonie.

     

    L'organisation écologique a dénoncé la complicité de grands groupes commerciaux, qui  vivent des produits de l'élevage de bovins dont les territoires de pâturage ont été pris sur la forêt.

    Voici un communiqué de l'ONG, qui explique que sa campagne commence à avoir un retentissement concret:

     

    Un des temps forts de cette campagne avait été en juin dernier la publication d’un rapport de Greenpeace sur la déforestation en Amazonie. Ce rapport montrait, après trois ans d’enquête, que l’élevage était désormais responsable de 80% de cette déforestation et que tout une filière était à réformer. Nous dénoncions les industriels (Bertin, Marfrig, etc.), les distributeurs (Carrefour, Wal-Mart, etc.) et des marques textiles cruppe_9560_090509.jpgcomme Adidas, Nike et Timberland. En se fournissant auprès d’éleveurs brésiliens sans s’interroger sur le rôle de ceux-ci dans la déforestation, ces grands noms se faisaient complices de la destruction de l’Amazonie. Nous leurs demandions donc de mettre en place une chaîne de traçabilité complète du cuir et de la viande.

    Notre rapport a été immédiatement suivi d’effets. Ces derniers mois, de grands noms de l’industrie mondiale du cuir et du bœuf ont repris nos demandes. Bertin, JBS-Friboi, Marfrig et Minerva sont inconnus en France, mais représentent d’énormes parts de marché. En outre, l’Association brésilienne des supermarchés, incluant les groupes Carrefour et Wal-Mart, a annoncé ce 5 octobre qu’elle soutenait également notre appel ” Zéro déforestation “.  Greenpeace remporte aujourd’hui une belle victoire, mais nous restons vigilants. Nous espérons que cet engagement de ces grands noms sera maintenu dans le temps et entraînera celui de tout le secteur. Nous demandons également au gouvernement brésilien de s’engager vigoureusement dans la lutte contre la déforestation. Notre objectif est l’arrêt total de la déforestation au Brésil d’ici à 2015.

    Ce combat contre la déforestation s’inscrit dans un combat plus large pour la préservation du climat, car la déforestation est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que le secteur des transports). Vous pouvez nous aider  en signant notre pétition ” Zéro déforestation “. Plus de 80 000 personnes l’ont déjà fait. Cette victoire de Greenpeace est aussi la leur.

     

  • Plusieurs miliers à Colmar

    La manifestation de Colmar pour la fermeture de la centrale de Fessenheim est un succès malgré les obstacles mis en place.

     

    2639898_manif_fin.jpgCe 3 octobre se tient à Colmar un important rassemblement contre le nucléaire et en particulier la centrale vieillissante de Fessenheim.

    Le gouvernement a tenté de faire échouer la manifestation par plusieurs manoeuvres.

    Le site prévu pour le regroupement a été interdit par la préfecture, qui voulait envoyer les manifestants loin du centre ville.

    Les cars venant d'Allemagne et de Suisse ont été longuement retardés, afin d'empêcher les écologistes d'autres pays de rejoindre le cortège . (Vive l'Europe et la liberté de circulation).

    La ville de Colmar a été quadrillée par un très important dispositif policier (3000 ?), ce type de déploiement devenant habituel contre des manifestants pacifiques.

    Voici un premier compte-rendu des événement de la journée. (article des Dernières nouvelles d'Alsace)



    Alors que quelque 3300 personnes sont maintenant rassemblées place de la Gare à Colmar, dans une ambiance "très bon enfant" selon

    les journalistes des DNA présents, une polémique s'est développée au sujet des contrôles à la frontière.2639898_colmar_manif.jpg

    Des militants anti-nucléaires ont déclaré que des contrôles tatillons à la frontières ont empêché le passages de bus allemands et suisses transportant des manifestants se rendant à Colmar.

    Dans un communiqué diffusé à 12h30, la préfecture du Haut-Rhin affirme : "Au passage à la frontière, la Police aux Frontières a contrôlé des autobus en provenance d’Allemagne. Aucun autobus n’a été bloqué. Ils ont pu poursuivre leur route vers Colmar".


    Avec un peu de retard sur le déroulement initialement prévu, le rassemblement des anti-nucléaires à Colmar en est aux prises de paroles. Selon la police ce sont toujours quelque 3000 personnes qui sont rassemblées place de la Gare.

    Les militants déploient une impressionnante banderole (150 m2) depuis le sommet d'un immeuble voisin avec l'inscription suivante en noir sur fond jaune (couleur dominante de ce rassemblement) : "Le nucléaire tue l'avenir".

    Un hélicoptère de la gendarmerie est en vol stationnaire au dessus du rassemblement.


    Les milliers de personnes présentes place de la Gare à Colmar viennent de s'asseoir ou de se coucher au sol. Bon nombre d'entre-eux portent 2639898_colmar_manif_motsch.jpgun bâillon. Pendant ce "die-in", qui dure une dizaine de minutes, une sirène d'alarme hurle. Puis les gens se relèvent et pousse un grand cri qui dure deux à trois minutes. C'est le point d'orgue du rassemblement anti-nucléaire.

    Déjà des manifestants commencent à quitter la place.


    Il y a quelques instants, des organisateurs du rassemblement des anti-nucléaires ont refoulé un groupe qui voulait entamer une manifestation, en direction de l'avenue d'Alsace.

    Maintenant, ce sont plusieurs centaines de personnes -essentiellement jeunes a constaté une journaliste des DNA- qui se dirigent dans l'avenue Poincaré, qui vient de la place de la Gare, vers l'avenue d'Alsace. Un défilé qui n'était pas prévu. La manifestation de Colmar devait être un "rassemblement" a été décidé en cours de semaine par les organisateurs.