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actualités Ardennes - Page 136

  • L'essence de l'art

    L"Aire des Ardennes, Woinic", voilà le nom qui a été donné à l'aire de service de l'A34.

     

    Attention.jpgCet équipement vient d'être inauguré  par le président du conseil général, le préfet et tout ce qui compte vraiment dans le département (enfin, on n'y était pas). Il manquait également le sculpteur qui a créé Woinic, ce qui faisait un peu bizarre.

    En relisant l'excellent discours du président Huré, on s'aperçoit qu'il félicite Total pour son aménagement avec force de qualificatifs, mais qu'Éric Sléziak est totalement absent de son propos.

    Bien sûr, c'est l'aire de service qui était mise en valeur ce jour, mais ce n'était pas très raffiné d'oublier l'artiste qui a réalisé l'œuvre qui donne son nom à l'ensemble.

    Notre (monumental) confrère L'union donne l'explication de cette  double absence :

    En fait, Éric Sléziak est en froid avec les autorités locales. Il leur reproche de ne pas l'avoir soutenu lors 400_F_7665645_Hd4IdM0cpGnqXGmZaa05LOSMHZPOhoOp.jpgd'ennuis avec la gendarmerie (un contrôle positif d'alcool au volant).

    Il a donc refusé de venir à Saulces-Monclin, et a disparu des discours officiels. Pauvre artiste, mais comment ta création est-elle utilisée ?

    A se demander si, au total, l'essence de l'art ne serait pas de faire surgir des pompes à carburants au milieu des champs de betteraves.

     

  • Soutien aux sans-papiers


    Le Cercle de Silence est ouvert à tous ceux qui refusent les politiques migratoires xénophobes et criminelles appliquées en notre nom en France et en Europe. Les sans-papiers sont comptés, traqués, enfermés, expulsés : nous ne l’acceptons pas. Les droits de chaque personne humaine ne se discutent pas, ils se respectent ! Notre silence le crie et continuera de le crier jusqu’à ce qu’ils soient respectés.

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    Cercle de Silence


    Le Samedi 30 janvier 2010 de 15h00 à 16h30

    Rue Piétonne à Charleville-Mézières (08)

    Intersection rue Bourbon et rue de la République

    Nous vous invitons à nous rejoindre afin de composer le cercle de silence

  • Savigny sur FR3

    FR3 a consacré un reportage au problème du barrage envisagé à Savigny.

     

    Il est passé au journal régional du 10 / 01.


     

    Vous pouvez le voir par ce lien.


    Voir le reportage de la minute 4' 25 à la minute 6' 55.

     

     

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  • Merci pour votre générosité

    La préfecture  publie les chiffres de l'intervention financière de l'Etat dans les Ardennes.


    Vous pourrez lire ces chiffres et les commentaires du préfet sur le site de la préfecture.

     

    Nous n'allons pas commenter ces données dans leur totalité. On remarque que le Préfet se réjouit d'être le premier employeur des Ardennes, avec " des agents de la fonction publique qui contribuent, avec leur famille, au développement de l'économie locale".

    Il faut donc bien admettre que la politique gouvernementale actuelle, qui supprime un poste sur deux de fonctionnaires partant à la retraite, contribue au déclin de l'économie locale: c'est un choix politique particulièrement dogmatique, que même le président de la Cour des Comptes critique.

     

    tva.jpgParmi les chiffres à méditer, il y a celui des recettes : elles se montent à environ 559 millions d'euros pour 2008.

    La TVA représente plus de la moitié de cette somme : 283 millions d'euros. Cette proportion est en hausse depuis 2006, et vient donc de franchir la barre des 50%.

    L'impôt sur le revenu et celui sur la fortune apportent à eux deux 114,6 millions d'euros dans le département, très loin derrière la TVA.

    Ce déséquilibre entre les impôts indirects et les impôts directs est une marque forte d'un choix politique et social.

    Un impôt indirect comme la TVA est payé par tous, et au même taux : c'est l'imposition la plus injuste, pour lequel le pauvre et le riche payent la même somme pour un achat donné.

    L'imposition directe est plus juste, malgré des dispositions comme le bouclier fiscal. En principe, les gros revenus payent plus que les petits revenus.

     

    La balance entre les deux impositions est un signe très représentatif des choix faits par nos élus : Ici les chiffres sont clairs, dans les Ardennes, nos représentants de la majorité présidentielle préfèrent faire payer les pauvres que les riches C'est leur choix, ils n'ont pas à s'en cacher, même s'il n'y a pas de quoi être fier.

     

  • ATTAC fait son cinéma


    LES LIP, L’IMAGINATION AU POUVOIR

    Un film de Christian Rouaud

    Le 12 janvier 2010 à 20 h 00

    au Métropolis de Charleville

     

     

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    A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

    Avec Claude Choquet, ancien ouvrier de Lenoir et Mernier,

    Charles Rey, ancien ouvrier de Thomé Gesnot et Jean Claude Mayette, directeur de la Scoop LCAB à Bogny sur Meuse


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    Une critique de "Première"

     

    Leurs yeux brillent, leur accent bisontin chante... Ils racontent, comme si c'était hier, une histoire vieille de trente-quatre ans. Eux, ce sont Charles Piaget, Roland Vittot, Raymond Burgy, Jean Raguenès, Fatima Demougeot, Jeanine Pierre-Émile... Des techniciens et ouvriers de Lip qui, refusant le licenciement de 480 personnes (sur 1 300), ont occupé l'usine, confisqué le stock de montres et remis en route les chaînes de montage afin de sauvegarder leur outil de travail : « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie. ». En bousculant la légalité, ils ont réinventé l'égalité.

     

    Et ça a marché. Juste le temps d'un rêve collectif brisé par l'arrivée au pouvoir d'un certain Valéry Giscard d'Estaing et de son premier ministre, Jacques Chirac. Le récit est épique, haletant, les personnages se dessinent peu à peu, le documentaire devient fiction, polar, thriller... Christian Rouaud les filme en plans fixes. Associe ou entrechoque leurs souvenirs. Confronte ces derniers aux images d'archives où on les reconnaît, en noir et blanc, enflammés, engagés et souriants, identiques quoique plus jeunes. Le cinéaste dresse des portraits de gens ordinaires qui n'ont pas seulement cru aux lendemains, mais les ont fait exister. L'élan extraordinaire de leur « ici et maintenant » ne date pas d'hier mais pourrait nous inspirer. Pour demain ?

     

     

    Christian Rouaud.


    Il signe un documentaire politique qui est aussi un thriller trépidant. Et décline l'histoire d'une lutte ancienne, emblématique, dont l'écho n'est pas près de s'éteindre. Rencontre.

     

    Flash-back : 1973, à Besançon. Les « travailleurs et travailleuses » de chez Lip, industrie horlogère, résistent aux plans de licenciement, occupent l'usine, la remettent en marche et transforment l'idéal autogestionnaire en principe de réalité. Dans la France de l'après Mai-68, l'événement fait date et secoue la société pompidolienne.
    Cette année-là, Christian Rouaud a vingt-cinq ans. Il vit en banlieue parisienne et est adhérent du PSU.
    « Les Lip symbolisaient une lutte exemplaire : on les soutenait, on racontait leur combat, on organisait des meetings, on vendait des montres... Du point de vue politique, c'est le début du libéralisme actuel : le patron de cette entreprise familiale remontant au XIXe siècle se retrouve viré du jour au lendemain par les actionnaires, qui décident de restructurer... »



    Bien des années plus tard, cet ancien professeur de lettres devenu documentariste a eu envie de reconstituer le « mythe » : il est allé à la rencontre des acteurs principaux du conflit, ces hommes et ces femmes porteurs d'une histoire unique. « Piaget, Vittot, Burgy, Raguenès et les autres ont mis en place la démocratie directe telle qu'on la rêvait. Toutes les idées qu'on avait en tête à l'époque étaient appliquées par les Lip, et ça fonctionnait ! Leur réflexion se nourrissait en permanence de l'action, et réciproquement. Les commissions autonomes travaillaient chacune dans leur coin et se réunissaient ensuite en assemblée générale, lieu unique où les décisions étaient votées. Il ne faut pas oublier que Besançon est la patrie de Fourier et de Proudhon.



    La culture locale s'inscrit dans une tradition à la fois autonome, quasi anarchiste, et très catholique. Entre les "vieux" militants CFDT de Lip, issus de ce double héritage, et le Comité d'action, inspiré par l'extrême gauche, une cristallisation s'est opérée. Mai-68 avait été pour eux une répétition générale : lorsque leur usine a été menacée, ils étaient prêts, ils avaient l'expérience de la lutte...
    Même si l'aventure est devenue plus douloureuse quand ils se sont organisés en coopérative, ils ont fait entendre dans toute la France leur slogan : "C'est possible !" Avec ce film, j'aimerais qu'il résonne encore aujourd'hui. »



    Isabelle Danel pour PREMIERE - Mars 2007

     

     

     


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    Un lien vers la bande annonce

     

     

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  • Chirurgie à Rethel : quelle activité actuellement ?

    Le bloc chirurgical de Rethel est en cours de rénovation, l'actuel ne satisfaisant plus aux normes.

     

    Pourtant le service de chirurgie de Rethel fait partie de ceux qui sont menacés de fermeture, pour activité insuffisante.141406548904.jpg.jpg

    Nous savons malheureusement par expérience, dans le domaine de la santé comme dans d'autres, que le fait d'effectuer un investissement important n'est pas une garanti pour la perénité d'un établissement.

     

    Il faut savoir que le rapport Vallancien, qui préconise la fermeture des "petits" blocs de chirurgie prend comme référence l'activité minimale définie ainsi :

    l'activité annuelle minimale de chirurgie (...) est fixée, par site, à 1 500 séjours chirurgicaux avec acte classant opératoire.


    Les chiffres officiels du GHSA font état de 1486 actes (date ?) ou 1514 (2008) pour la chirurgie. Pour les entrées en chirurgie, le GHSA annonce 1226 en 2008.

    Il est difficile de savoir le nombre de séjours chirurgicaux avec acte classant opératoire : c'est pourtant celui-ci qui est déterminant.

    Il serait intéressant que la direction  du GHSA fournissent ces chiffres pour les années récentes, afin de mesurer si la menace de fermeture du bloc de Rethel est à prendre très au sérieux, ou si l'espoir d'un survie grâce au nouveau bloc est réaliste.

  • Maternité de Rethel : bientôt les décisions

    On ne parle plus beaucoup de l'avenir de la maternité de Rethel.

     

    Même le blog des personnels pour défendre leur service est très discret sur l'évolution de la situation.

    Cette absence d'informations n'est pas forcément un bon signe. Il semble en effet que les choses avancent, et pas du bon côté.Pg%2024%20bebe%20copier.jpg

    Un conseil d'administration devait se tenir la semaine dernière, mais faute de quorum il n'a pu délibérer valablement.

    On y a appris cependant que le projet d'établissement comportait bien la suppression de la maternité, et qu'au moins une partie du personnel médical soutenait cette position.

    Il est à craindre que cette fermeture volontaire fragilise le bloc opératoire, et qu'à moyen ou court terme des décisions devront  être prises pour l'avenir de la chirurgie sur le site de Rethel.

    Cette situation de disparition de services hospitaliers n'est pas, loin de là, résevée à l'hôpital de Rethel (disons site de Rethel du GHSA pour être précis).

    Le combat contre ces décisions ne peut pas se faire que localement. Il existe heureusement une coordination nationale qui lutte contre ces fermetures, et souvent avec succès.

    Une mobilisation politique nationale sera aussi indispensable à un changement de cap dans le domaine de la santé et de la gestion des hôpitaux en particulier.