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actualités Ardennes - Page 134

  • Fin de Droits

    Le problème des chômeurs en fin de droits risque de devenir explosif dans les prochains mois.

     

    _panneau.jpgOn apprend ce jour que le nombre de chômeurs a augmenté ou diminué, selon les critères que l'on choisit.  Il est certain que l'on compte environ 4 millions de chômeurs en France, et que la tendance n'est pas à une baisse rapide.

    Comme nous l'avons écrit dans une note précédente, de cette multitude de personnes sans emploi va ressortir un grand nombre de fin de droits dans le courant de cette année. Le chômage dure, et la période d'indemnisation n'est pas éternelle.

    Ceux qui pensent que des salariés restent au chômage car leur situation est confortable feraient bien de s'intéresser au sort des "fin de droits".

    Le patronat ne veut pas prolonger la période indemnisée (cela coûte trop cher pour les entreprises !), les caisses de l'état sont vides, la solidarité des associations caritative a ses limites. Le problème est pour demain, et il semble bien que personne n'ait anticipé la recherche d'une solution.

    France Info a consacré une enquête sur les travailleurs en fin de droits à Bogny sur Meuse. Vous pouvez écouter ce reportage par ce lien.


  • Régionales : les listes se mettent en place

    Dans les Ardennes comme dans toute la France, les listes se mettent en place pour les régionales du mois de mars.

     

     

     

    Le dernier sondage du jour (IFOP du 26/01) donne une remontée du vote PS, mais  dans beaucoup de régions le scrutin sera probablement serré, et donc l'issue incertaine jusqu'au bout.

    L'UMP ayant pratiquement tout perdu aux dernières régionales est au moins assurée de ne pas faire pire. Dans l'opposition, c'est le duel Parti Socialiste contre Europe Écologie qui retient l'attention des media. Le score du FN pourrait être honorable, dans la mesure où l'on puisse 07.jpgrapprocher cet adjectif de la formation de J-M Le Pen.

    Le Modem semble stagner à un niveau médiocre.

    Quant au Front de Gauche et au NPA, ils se présentent divisés dans la majorité des régions. Conséquence de cette division ou pas: les scores de l'un comme de l'autre sont mesurés comme modestes.

     

    Dans les Ardennes, Jean-Paul Bachy emmène une liste PS-PC, pour tenter de conserver la région.

    Europe Ecologie verra sa liste conduite par Christophe Dumont, un neveu du "père de l'écologie", René Dumont.

    Le NPA et le Parti de Gauche font liste commune, le PC ayant intégré la liste Bachy au premier tour, il n'y a pas de Front de Gauche dans les Ardennes pour cette élection.

    Chacun commence à lancer la machine électorale, les choses "sérieuses" vont pouvoir commencer.

     

  • L'essence de l'art

    L"Aire des Ardennes, Woinic", voilà le nom qui a été donné à l'aire de service de l'A34.

     

    Attention.jpgCet équipement vient d'être inauguré  par le président du conseil général, le préfet et tout ce qui compte vraiment dans le département (enfin, on n'y était pas). Il manquait également le sculpteur qui a créé Woinic, ce qui faisait un peu bizarre.

    En relisant l'excellent discours du président Huré, on s'aperçoit qu'il félicite Total pour son aménagement avec force de qualificatifs, mais qu'Éric Sléziak est totalement absent de son propos.

    Bien sûr, c'est l'aire de service qui était mise en valeur ce jour, mais ce n'était pas très raffiné d'oublier l'artiste qui a réalisé l'œuvre qui donne son nom à l'ensemble.

    Notre (monumental) confrère L'union donne l'explication de cette  double absence :

    En fait, Éric Sléziak est en froid avec les autorités locales. Il leur reproche de ne pas l'avoir soutenu lors 400_F_7665645_Hd4IdM0cpGnqXGmZaa05LOSMHZPOhoOp.jpgd'ennuis avec la gendarmerie (un contrôle positif d'alcool au volant).

    Il a donc refusé de venir à Saulces-Monclin, et a disparu des discours officiels. Pauvre artiste, mais comment ta création est-elle utilisée ?

    A se demander si, au total, l'essence de l'art ne serait pas de faire surgir des pompes à carburants au milieu des champs de betteraves.

     

  • Soutien aux sans-papiers


    Le Cercle de Silence est ouvert à tous ceux qui refusent les politiques migratoires xénophobes et criminelles appliquées en notre nom en France et en Europe. Les sans-papiers sont comptés, traqués, enfermés, expulsés : nous ne l’acceptons pas. Les droits de chaque personne humaine ne se discutent pas, ils se respectent ! Notre silence le crie et continuera de le crier jusqu’à ce qu’ils soient respectés.

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    Cercle de Silence


    Le Samedi 30 janvier 2010 de 15h00 à 16h30

    Rue Piétonne à Charleville-Mézières (08)

    Intersection rue Bourbon et rue de la République

    Nous vous invitons à nous rejoindre afin de composer le cercle de silence

  • Savigny sur FR3

    FR3 a consacré un reportage au problème du barrage envisagé à Savigny.

     

    Il est passé au journal régional du 10 / 01.


     

    Vous pouvez le voir par ce lien.


    Voir le reportage de la minute 4' 25 à la minute 6' 55.

     

     

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  • Merci pour votre générosité

    La préfecture  publie les chiffres de l'intervention financière de l'Etat dans les Ardennes.


    Vous pourrez lire ces chiffres et les commentaires du préfet sur le site de la préfecture.

     

    Nous n'allons pas commenter ces données dans leur totalité. On remarque que le Préfet se réjouit d'être le premier employeur des Ardennes, avec " des agents de la fonction publique qui contribuent, avec leur famille, au développement de l'économie locale".

    Il faut donc bien admettre que la politique gouvernementale actuelle, qui supprime un poste sur deux de fonctionnaires partant à la retraite, contribue au déclin de l'économie locale: c'est un choix politique particulièrement dogmatique, que même le président de la Cour des Comptes critique.

     

    tva.jpgParmi les chiffres à méditer, il y a celui des recettes : elles se montent à environ 559 millions d'euros pour 2008.

    La TVA représente plus de la moitié de cette somme : 283 millions d'euros. Cette proportion est en hausse depuis 2006, et vient donc de franchir la barre des 50%.

    L'impôt sur le revenu et celui sur la fortune apportent à eux deux 114,6 millions d'euros dans le département, très loin derrière la TVA.

    Ce déséquilibre entre les impôts indirects et les impôts directs est une marque forte d'un choix politique et social.

    Un impôt indirect comme la TVA est payé par tous, et au même taux : c'est l'imposition la plus injuste, pour lequel le pauvre et le riche payent la même somme pour un achat donné.

    L'imposition directe est plus juste, malgré des dispositions comme le bouclier fiscal. En principe, les gros revenus payent plus que les petits revenus.

     

    La balance entre les deux impositions est un signe très représentatif des choix faits par nos élus : Ici les chiffres sont clairs, dans les Ardennes, nos représentants de la majorité présidentielle préfèrent faire payer les pauvres que les riches C'est leur choix, ils n'ont pas à s'en cacher, même s'il n'y a pas de quoi être fier.

     

  • ATTAC fait son cinéma


    LES LIP, L’IMAGINATION AU POUVOIR

    Un film de Christian Rouaud

    Le 12 janvier 2010 à 20 h 00

    au Métropolis de Charleville

     

     

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    A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

    Avec Claude Choquet, ancien ouvrier de Lenoir et Mernier,

    Charles Rey, ancien ouvrier de Thomé Gesnot et Jean Claude Mayette, directeur de la Scoop LCAB à Bogny sur Meuse


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    Une critique de "Première"

     

    Leurs yeux brillent, leur accent bisontin chante... Ils racontent, comme si c'était hier, une histoire vieille de trente-quatre ans. Eux, ce sont Charles Piaget, Roland Vittot, Raymond Burgy, Jean Raguenès, Fatima Demougeot, Jeanine Pierre-Émile... Des techniciens et ouvriers de Lip qui, refusant le licenciement de 480 personnes (sur 1 300), ont occupé l'usine, confisqué le stock de montres et remis en route les chaînes de montage afin de sauvegarder leur outil de travail : « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie. ». En bousculant la légalité, ils ont réinventé l'égalité.

     

    Et ça a marché. Juste le temps d'un rêve collectif brisé par l'arrivée au pouvoir d'un certain Valéry Giscard d'Estaing et de son premier ministre, Jacques Chirac. Le récit est épique, haletant, les personnages se dessinent peu à peu, le documentaire devient fiction, polar, thriller... Christian Rouaud les filme en plans fixes. Associe ou entrechoque leurs souvenirs. Confronte ces derniers aux images d'archives où on les reconnaît, en noir et blanc, enflammés, engagés et souriants, identiques quoique plus jeunes. Le cinéaste dresse des portraits de gens ordinaires qui n'ont pas seulement cru aux lendemains, mais les ont fait exister. L'élan extraordinaire de leur « ici et maintenant » ne date pas d'hier mais pourrait nous inspirer. Pour demain ?

     

     

    Christian Rouaud.


    Il signe un documentaire politique qui est aussi un thriller trépidant. Et décline l'histoire d'une lutte ancienne, emblématique, dont l'écho n'est pas près de s'éteindre. Rencontre.

     

    Flash-back : 1973, à Besançon. Les « travailleurs et travailleuses » de chez Lip, industrie horlogère, résistent aux plans de licenciement, occupent l'usine, la remettent en marche et transforment l'idéal autogestionnaire en principe de réalité. Dans la France de l'après Mai-68, l'événement fait date et secoue la société pompidolienne.
    Cette année-là, Christian Rouaud a vingt-cinq ans. Il vit en banlieue parisienne et est adhérent du PSU.
    « Les Lip symbolisaient une lutte exemplaire : on les soutenait, on racontait leur combat, on organisait des meetings, on vendait des montres... Du point de vue politique, c'est le début du libéralisme actuel : le patron de cette entreprise familiale remontant au XIXe siècle se retrouve viré du jour au lendemain par les actionnaires, qui décident de restructurer... »



    Bien des années plus tard, cet ancien professeur de lettres devenu documentariste a eu envie de reconstituer le « mythe » : il est allé à la rencontre des acteurs principaux du conflit, ces hommes et ces femmes porteurs d'une histoire unique. « Piaget, Vittot, Burgy, Raguenès et les autres ont mis en place la démocratie directe telle qu'on la rêvait. Toutes les idées qu'on avait en tête à l'époque étaient appliquées par les Lip, et ça fonctionnait ! Leur réflexion se nourrissait en permanence de l'action, et réciproquement. Les commissions autonomes travaillaient chacune dans leur coin et se réunissaient ensuite en assemblée générale, lieu unique où les décisions étaient votées. Il ne faut pas oublier que Besançon est la patrie de Fourier et de Proudhon.



    La culture locale s'inscrit dans une tradition à la fois autonome, quasi anarchiste, et très catholique. Entre les "vieux" militants CFDT de Lip, issus de ce double héritage, et le Comité d'action, inspiré par l'extrême gauche, une cristallisation s'est opérée. Mai-68 avait été pour eux une répétition générale : lorsque leur usine a été menacée, ils étaient prêts, ils avaient l'expérience de la lutte...
    Même si l'aventure est devenue plus douloureuse quand ils se sont organisés en coopérative, ils ont fait entendre dans toute la France leur slogan : "C'est possible !" Avec ce film, j'aimerais qu'il résonne encore aujourd'hui. »



    Isabelle Danel pour PREMIERE - Mars 2007

     

     

     


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    Un lien vers la bande annonce

     

     

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