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Actualité vouzinoise - Page 3

  • La population de Vouziers baisse à nouveau, selon la publication de l'INSEE.

    L'I?SEE publie ce jour les chiffres de population pour toutes les collectivités de France.

    Ceux de 2021 seront pris en compte pour la population légale 2024

    Vouziers « historique »

    Population municipale

    Comptés à part

    Population totale

    2021

    3562

    115

    3677

    2020

    3693

    125

    3818

    2019

    3903

    135

    4038

    2018

    3919

    135

    4054

    2017

    3918

    134

    4052

    2016

    3935

    168

    4103

    2015

    3954

    176

    4130

    2014

    4004

    196

    4200

    2013

    4019

    197

    4216

    2012

    4 046

    200

    4 246

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  • Léon au balcon ...

    C'est un exceptionnel soleil de décembre qui a éclairé et réchauffé le marché de Léon ce dimanche, à Boult-aux-Bois. Il faut déjà envisager avec précaution la météo du prochain week-end pascal, puisque, selon le dicton : "Léon au balcon, Pascal au tison".

    Encouragée par cette douceur inattendue, une foule nombreuse a découvert les divers stands et animations proposés par la MARS de Boult. On pouvait y trouver des idées de cadeau pour les fêtes, ou s'initier à des activités créatives, le tout dans la bonne humeur, et dans une ambiance musicale.

    En voici quelques exemples :

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    La schlapp sauvage, Duo PlattTonic, Folk & Chansons
    Répertoire 50% en luxembourgeois et 50% en français !

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    Pour s'initier, il suffisait que vous osiez le demander.

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    Certaines cucurbitacées ont une drôle de binette.

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    L'artiste et une des ses créations.

     

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    Sous la halle, productions locales et idées de cadeaux.

     

  • Marché de Léon le dimanche 17 décembre à Boult aux Bois

     

    CONCERTS / ANIMATIONS
    11h - La schlapp Sauvage (folk & chansons)
    11h30 - Contes (en intérieur)
    14h - Le Jeu de la Schlapp (championnat de lancer de Schlapp)
    15h30 - Concert des enfants (4-7 ans)
    16h - La schlapp Sauvage
    17h - La fanfare de Boult, suivie de La Fanfare Moussaka

    ATELIERS DE FABRICATION
    Objets en laine feutrée, avec Juliette Cheriki-Nort

    Mini-couronnes et cloches de fleurs séchées, avec la ferme Les Messicoles
    Cartes de Léon, avec Véronique & Claire Menissier
    Photos de vœux rigolotes, avec l'association Scrap Tapage
    Chapeaux de lutins en vannerie, avec Vannerie D'Ardenne Gilles Durmois

    Tous gratuits sauf les cloches.


    STAND CROC'LOCAL
    Ferme de la binette

     Pâtes de Lisa'veurs fermières

    Tisanes & autres de Les Herbes de Rémy

    Volailles de La ferme des fortes terres

     Salaisons de porc laineux de Ferme d'Aurizel

    Bières de La Dunoise

    Limonades de Mauvaises Graines

     Vins de Sylvain Chen

    AUTRES STANDS
    Savons & cosmétiques de L'Atelier de la Réserve

     Créations en tricot de Tendres Mailles

    Livres, bobs & vêtements sénégalais par Jean Dib Ndour
     Livres nature par David Melbeck
    Livres & Le Curieux Vouzinois par Philippe Vauchelet
    Photos nature de Caroline Henry - Photographie Nature

    Fleurs séchées de la Ferme Les Messicoles
    Vanneries de Gilles Durmois

    Upcycling de L'Ama"lle aux Trésors

     

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  • Y aura-t-il une place pour tout le monde ?

    Ce mercredi, une réunion publique s'est tenue à la salle Bellevue. Il s'agissait pour l'équipe municipale de présenter le projet de réaménagement de la place Carnot. Le maire de Vouziers s'est appuyé sur un diaporama pour dévoiler aux Vouzinois le résultat des études et réflexions menées depuis février 2021. Le bulletin municipal d'octobre 2022 rappelait les objectifs de ce projet :

    Validation des objectifs du projet par la commission mixte circulation et travaux dont voici les principaux points :

    créer une liaison Champ-de-foire avec le parc Beluriez et la place Carnot : l’objectif est de faire vivre ces espaces.

    revoir le plan de circulation, les connexions, les espaces partagés - retravailler les réseaux, et tenir compte de l’arrivée de la voie verte : intégrer les communes déléguées et les différents pôles commerciaux.

    Parmi ces deux points retenus, le premier a été abandonné pour des raisons budgétaires, le projet ne porte plus que sur le réaménagement de la place Carnot. Une deuxième phase a été évoquée par Yann Dugard pour atteindre l’objectif fixé initialement, sans calendrier précis.

    Une place pour contenter tout le monde ?

    Les débats préparatoires avaient montré qu'il existait deux visions possibles : garder le maximum de places de parking et la possibilité de maintenir des temps forts (foire, marché, fête, ...), ou bien verdir la place pour en faire un endroit plus convivial.

    Le projet final veut ménager les deux options, en maintenant des places de stationnement (toujours au centre de la place) et en créant un espace piétonnier devant la mairie. Ce choix pourra-t-il satisfaire les partisans des deux possibilités, ou va-t-il créer un rejet pour les uns et/ou les autres ?

     

    Les tilleuls resteront-ils en place ?

    La question du maintien des tilleuls existants a soulevé les passions lors des réunions préparatoires, et elle a à nouveau été posée lors de cette réunion. Il n'y a pas de réponse définitive donnée par la municipalité à ce stade. Le maire a déclaré attendre le résultat d'une étude phytosanitaire, mais il semble bien que l'option de leur remplacement soit privilégiée.

    Cette bien tardive étude, qui se terminera au printemps, permet de repousser de quelques mois un débat brûlant. Des réserves ont été faites par ailleurs sur la possibilité de conserver intactes les racines de ces tilleuls lors des travaux.

    Quelle place pendant les travaux ?

    Le planning présenté prévoit une durée de chantier d'un an entre mi-mai 2024 et fin avril 2025. Deux phases sont programmées, avec des travaux sur la partie ouest et stationnement sur la partie est de la place, et inversement pour l'autre temps du chantier.

    Le maire a encouragé les Vouzinois à utiliser les places de stationnement situées en périphérie proche, durant cette période.

    La place de la Paix, derrière la mairie, sera le plus souvent neutralisée pour être occupée par la base de vie des entreprises.

    La fête communale restera-t-elle sur la place ?

    Il semble que cette question ne soit pas encore tranchée. Une concertation est prévue avec les forains, qui préféreraient certainement s’installer au centre de la ville. Mais il reste à confirmer que le nouvel aménagement leur conviendra.

    Il est convenu que le marché hebdomadaire et la foire commerciale pourront s'installer sur la place rénovée. Le marché sera installé dans les rues adjacentes, le temps des travaux.

     

    Vous trouverez ci-dessous quelques vues du projet, projetées sur l'écran lors de la réunion.

     

     

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  • Antiracisme : l'incessant combat.

    A l'initiative de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, une réunion -débat s'est tenue ce jeudi 7 décembre. La P1630981.JPGquestion de l’immigration y a été débattue, en présence de Paul Garrigues, membre du comité national de la LDH, et co-responsable du groupe de travail étrangers immigrés.

    Militant de terrain, il a donné des exemples concrets de la contradiction des textes répressifs avec les droits de l'Homme, ou de leur impossibilité d'application dans de nombreux cas réels.

    Il a dénoncé l'aggravation considérable de la situation dans le texte soutenu par Gérard Darmanain, et encore plus dans la version amendée par le sénat. L'Assemblée Nationale a voté ce jour une motion de rejet du texte, qui stoppe provisoirement son examen. Mais ce rejet n'est pas forcément définitif, et il est fort ambigu : le RN et les Républicains l'ont voté, car ils trouvent le texte pas assez dur.

    Comme l'a déclaré l'intervenant à la soirée, le diable se niche souvent dans les détails. Il a été beaucoup mis l'accent sur l'aide médicale d'état, qui permet aux migrants de se soigner. Le sénat voulait la supprimer, au risque de poser des problèmes sanitaires majeurs, et en contradiction avec la mission des professionnels de santé.

    Mais le texte prévoyait des restrictions au regroupement familial, en demandant par exemple au conjoint qui voulait rejoindre sa famille de maîtriser la langue avant de rentrer en France. De même, le délai pour obtenir la nationalité française par le mariage était fortement augmenté dans le projet de loi.

    On est resté dans le concret, avec l’intervention d'associations locales, qui ont présenté leur action en faveur des réfugiés.

    Des familles ukrainiennes ont été accueillies dans le Vouzinois grâce à la mobilisation de plusieurs bonnes volontés, et certaines parmi ces réfugiés s'intègrent petit à petit dans la vie locale.

    D'autres agissent pour aider les migrants de Calais et des environs, en leur fournissant vêtements chauds et nourriture. D'autres encore se mobilisent en milieu scolaire, pour protéger les enfants et leur famille menacés d'expulsion.

    Il a bien été relevé que le contexte national se montre de plus en plus difficile, mais Paul Garrigues a conclu la soirée par une note optimiste : tous ces "petits" combats touchent également des personnes qui vivent proches des migrants. Cette proximité amène souvent un regard différent sur la question, pouvant aboutir à une solidarité que l'on n'attendait pas forcément de leur part.

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  • Contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil, soirée débat à Vouziers

    Il y a 40 ans, des marcheurs issus des quartiers populaires de grandes villes françaises arrivaient à Paris pour dénoncer le racisme et défendre l’égalité des droits. 40 ans après, ce combat est toujours d’actualité, d’autant plus que le gouvernement s’apprête à faire passer ce projet de loi à l’Assemblée nationale dès la fin novembre. Le projet initial était déjà synonyme de précarité aggravée des étranger-e-s y compris celles et ceux ayant des papiers. La version du texte votée par le Sénat a durci considérablement le projet initial. Elle réussit à pousser l’attaque contre les droits fondamentaux des personnes étrangères à un niveau d’inhumanité jamais atteint auparavant, au mépris des textes internationaux, des traités européens et même de la Constitution et de son préambule, dans un élan de surenchère xénophobe.

    Si le texte était voté en l’état, ce serait sous prétexte de motivations aussi floues et flottantes que le « non respect des principes républicains » ou de « menace pesant sur l’ordre public » :
    – la fin du renouvellement automatique de certains titres de séjour,
    – la possibilité de supprimer le titre de séjour, voire d’expulser toute personne étrangère sur simple décision administrative, à la discrétion des préfets.

    Les droits des étranger·es en général seraient fortement restreints et aucune solution acceptable ne serait apportée à la situation des milliers de personnes sans-papiers, en particulier grâce à leur régularisation mais les dispositifs disponibles pour les précariser, les réprimer et les expulser seraient renforcés.

    -> L’aide médicale d’Etat pour les sans papiers serait transformée en aide médicale d’urgence et donc supprimée pour l’immense majorité des soins.

    -> Le délit de séjour irrégulier (aboli en 2012) serait rétabli et passible de 3750€ d’amende.

    -> Des quotas migratoires devraient être votés par le Parlement tous les 3 ans pour fixer le nombre d’étranger-e-s admis-es à s’installer en France
    (hors demandeurs d’asile) : c’est une façon d’exclure de toute possibilité de régularisation des milliers de personnes qui pourraient l’être.

    ->  La durée du séjour ouvrant droit au regroupement familial passerait de 18 à 24 mois.

    -> L’accès aux cartes de séjour et de résident pour les conjoint-e-s de Français-es et les parents d’enfants français serait restreint.

    -> Les étudiant-e-s qui effectueraient leur premier séjour en France seraient contraint-e-s d’avoir une somme d’argent fléchée comme « caution de
    retour ».

    -> Le droit aux allocations familiales et à l’ aide personnalisée au logement (APL) serait conditionné à 5 ans de séjour régulier.

    -> L’accès à la nationalité française pour les conjoint-e-s de Français-es serait conditionné à un niveau de français plus élevé qu’auparavant.

    -> L’acquisition automatique de la nationalité à leur majorité pour les enfants nés en France de parents étrangers serait supprimée.

    -> Le délai de résidence pour demander la naturalisation passerait de 5 à 10 ans de séjour régulier.  Et bien d’autres mesures toutes plus inhumaines et restrictives des droits les unes que les autres.

    Concernant la régularisation des sans-papiers par le travail

    -> L’article 3 qui prévoyait un titre de séjour de plein droit dans les métiers en tension a été supprimé. Sa logique était de rendre le salarié captif de son employeur pour longtemps. Quant à la prétention du projet d’enlever des mains des patrons la régularisation, le texte sorti du Sénat obligera les préfectures à vérifier la réalité du travail auprès des employeurs. Et aucun d’entre eux n’aura intérêt à avouer à l’État qu’il utilise de la main-d’œuvre sans-papiers. 

    Et soulignons que tous les pseudo-droits existants ou concédés se heurteront, de toute manière, à la quasi-impossibilité d’obtenir un rendez-vous pour le dépôt de la demande. L’article 3 est remplacé par le nouvel article 4 bis et c’est un véritable recul y compris par rapport au droit actuel. 

    Enfin, un fichier des mineur·es étranger-e-s isolé-e-s délinquant-e-s serait créé, les jeunes majeur-e-s recevant une obligation de quitter le territoire Français (OQTF) se verraient systématiquement privé·es de la possibilité de bénéficier d’un contrat jeune majeur·e et  les OQTF, accompagnées dans un nombre grandissant de cas d’interdiction de revenir sur le territoire (IRTF), seraient rendues encore plus faciles et même systématisés notamment pour les personnes déboutées du droit d’asile sans même vérifier qu’elles sont expulsables ce qui aggravera le nombre de personnes dites ni-ni, c’est à dire ni régularisables et inexpulsables privées de tous leurs droits. 

    Plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits. C’est possible quand les responsables politiques le décident comme on l’a vu avec les réfugié-e-s ukrainien-ne-s.

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  • Le festival Migrant’scène passe par Bar lès Buzancy ce dimanche 3 octobre.

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    Rendez-vous annuel incontournable pour croiser les regards sur les migrations dans une ambiance festive et conviviale, le festival Migrant’scène de La Cimade s’installe entre novembre et décembre dans une centaine de villes en France métropolitaine et en Outre-Mer.

    Migrant’scène, ce sont des expositions, des soirées festives, des ciné-débats, des spectacles vivants, des concerts, des rencontres sportives… Ces évènements invitent à bousculer nos représentations sur les personnes étrangères, à se mobiliser pour lutter contre les stéréotypes et les préjugés, à se rassembler, à construire ensemble une société plus juste. Dans l’égalité et la solidarité !

    Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne la pertinence du festival dans le contexte actuel : « Dans des moments difficiles comme ceux que notre pays a vécu ces dernières semaines, il est essentiel de faire prévaloir l’échange, le faire ensemble, les moments de partage et de création. C’est l’ambition du festival Migrant’scène, qui prend plus que jamais tout son sens cette année. Il se veut un antidote aux préjugés, aux divisions ; un levier pour bâtir un monde meilleur, où libertés et solidarité se conjuguent au service de toutes et tous ».

    Le Festival remet d’ailleurs à l’honneur sa thématique « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité », liberté de sortir du cadre des identités assignées et d’affirmer une identité plurielle, liberté de tourner le dos à un avenir bouché, liberté de circuler, liberté de travailler, liberté d’aimer… Et liberté d’agir en solidarité avec celles et ceux qui sont privé∙e∙s du droit à ces libertés.

    Chaque année, ce sont plusieurs centaines de bénévoles mobilisés avec près de 400 partenaires. En 2022, plus de 300 événements ont touché près de 20 000 personnes.

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