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Actualité vouzinoise - Page 185

  • Anne Frézard : elle pense avec les loups.

     

    Suite à la publication d’un article concernant le parc à loups sur ce blog, Anne Frézard a publié un commentaire en réponse.

    Celui-ci se terminait par cette phrase : «  En ce qui concerne le bien-être des animaux en captivité, je pense bien connaître le sujet, je vous invite donc à venir en discuter de vive voix. »

     Nous nous sommes donc rendu au Parc Argonne Découverte pour y rencontrer sa responsable et entendre son argumentation.

     Rappelons que le principal reproche fait par André Théret portait sur l’association entre écologie et animaux captifs « Ce qui est par contre inadmissible, c'est de tenter de faire passer cette opération commerciale pour une action écologique » écrivait-il.  Sur ce point, Anne Frézard est plutôt d’accord, elle ne revendique pas le label « écologie » pour le parc à loups. Cette étiquetage a été l’œuvre de quelques organes de presse, sous leur propre responsabilité.

     Pour Anne Frézard, plusieurs conditions doivent être réunies pour valider une présentation d'animaux en captivité.

     Elle estime qu’un critère pédagogique est indispensable. Il s’agit de présenter des animaux ayant vécu localement, même si l’homme a provoqué leur disparition dans le territoire.

     Il lui paraît indispensable que l’animal soit disponible dans d’autres parcs, où il serait né en captivité. La capture d’un animal sauvage est exclue, et en plus elle est illégale.

     Elle demande que l’animal puisse bénéficier de conditions locales qui lui permettent de s’adapter dans de bonnes conditions.

     Ce critère est primordial pour la responsable du parc. Les choix de l’emplacement, de sa superficie, de sa configuration ont été mûrement réfléchis avant d’être validés. Les loups doivent avoir une distance de sécurité avec les visiteurs, avoir une position dominante sur une crête, trouver des refuges à l’abri des regards si nécessaire.

     Pour le bien-être des animaux, les soigneurs leur laissent chaque fois que cela est possible un choix. C’est le cas pour l’eau, qu’ils peuvent trouver dans un abreuvoir ou dans une mare alimentée à l’eau de pluie (ce qu’ils préfèrent) de la nourriture qui est variée et bien sûr de leur zone de vie au sein de l’enclos.

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     Anne Frézard observe dans le comportement des loups des signes d’une bonne adaptation à leur situation : organisation sociale, alimentation et aussi cette récente naissance multiple. Les parents et le reste de la meute s’occupent des louveteaux qui sont maintenant sevrés. Les loups gardent leur instinct de chasseurs et attaquent les oiseaux qui voudraient profiter de leurs réserves de nourriture.

     Pour l’avenir, des nouvelles arrivées de loups semblent exclues. Une stérilisation des mâles est envisagée, pour ne pas agrandir la meute au-delà du raisonnable.

     Par contre, d’autres animaux pourraient  être accueillis au sein du parc sur des critères équivalents (non prélevés dans la nature, pouvant trouver des conditions de vie satisfaisantes, ayant existé sur le territoire, ...).

     Cette visite sur place donne l’image d’une équipe attentive aux conditions de vie des loups, et pour qui la recherche d’un profit n’est pas un critère essentiel.

     Des questions sur le rôle écologique du parc ou de son utilité dans la préservation de l’espèce sont légitimes, mais les responsables du PAD ne revendiquent pas un tel positionnement.

    Des interrogations peuvent exister quant à l'intérêt pédagogique du parc, en particulier sur le maintien d'animaux captifs dans ce but,

    Si l'An Vert a été partie prenante à ce débat en ouvrant ses colonnes à différents contributeurs, nous en sommes satisfait.

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    A. Frézard observe les loups, à moins que ce ne soit l'inverse ...

  • Fusion des hôpitaux : il y a de l'eau dans l'Igas

    L'inspection générale des affaires sociales (Igas) vient de rendre son rapport sur la fusion des hôpitaux.

    Le  moins que l'on puisse dire , c'est que ce rapport est critique sur la validité du rapprochement de plusieurs centres hospitaliers dans le but de réaliser des économies. Pourtant la création du GHSA qui regroupe les hôpitaux de Vouziers et Rethel avait été présentée comme nécessaire pour la pérennité des structures.

    L'Igas écrit dans son rapport :"Dans la réalité, si le lien entre taille de l’hôpital et qualité des soins igas_logo.gifexiste bel et bien, les études montrent que celui-ci n’est pas automatique : il est spécifique à chaque acte, varie dans le temps et cesse de s’observer au-dessus d’un certain volume, au demeurant difficile à déterminer.
    Sur le plan financier, la fusion n’est en général pas l’outil le plus pertinent pour réduire les déficits hospitaliers, qui supposent surtout, pour les établissements concernés, un effort de réorganisation interne pour réduire leurs dépenses. De plus, au-delà d’un certain seuil que les études disponibles situent entre 600 et 900 lits de court séjour, la grande taille présente pour un hôpital plus d’inconvénients que d’avantages. L’expérience enseigne en outre que les processus de fusion sont en eux-mêmes sources de surcoûts ou de dysfonctionnements."

     

    Concernant la chirurgie ambulatoire, celle qui est prévue pour le bloc chirurgical de Rethel, l'Igas est également critique :


    La chirurgie ambulatoire n’est pas la solution toute trouvée pour les petits établissements hospitaliers dans lesquels les chirurgiens n’avaient pas d’activité non programmée ni de clientèle personnelle. Elle n’est pas non plus facile à mettre en oeuvre sans aide externe dans des blocs opératoires désorganisés, ravagés par les querelles internes, comme l’IGAS en voit parfois malheureusement.


    possibilites-soigner-lhopital-nont-fait-degra-L-1.jpeg Les constats faits par la mission montrent que son implantation peut réussir, en cas de regroupement ou de fusion, lorsque le gros établissement propose son aide, gère le programme et organise les équipes en tout ou en partie. C’est le cas à Aix les Bains, où l’équipe chirurgicale de Chambéry, à l’étroit dans ses propres murs, a mis en oeuvre, avec les endoscopistes d’Aix les bains, une unité de 12 lits très active. C’est encore le cas à Crest, où l’équipe chirurgicale de Valence vient aider le chirurgien local. Dans ces deux situations, c’est la fusion d’un gros établissement avec un plus petit qui a permis le développement fructueux de cette méthode.

     

    Quand on sait qu'à Rethel l'activité chirurgicale participe pour une part importante au déficit de l'établissement, on peut douter de l'efficacité de faire tourner le bloc avec des actes uniquement ambulatoires.

    Concernant l'activité de médecine le rapport estime que :"La part de la médecine dans l’ensemble des
    séjours hospitaliers publics représente 66 % dans les hôpitaux publics et a plutôt tendance à augmenter (+1% par exemple entre 2007 et 2008), alors qu’elle ne représente que 56 % de celle des PSPH et 39 % des séjours des cliniques privées. La restructuration des services de médecine constitue donc un enjeu majeur pour le secteur hospitalier public."

    Le rapport cite des conditions à la réussite d'une fusion :

    "Le directeur de l’hôpital fusionné doit avoir une légitimité incontestée. Lorsqu’il a été directeur de l’un des deux établissements pendant longtemps, ou encore lorsqu’il n’a pas une personnalité fédératrice, les tensions s’exacerbent."

    "Le changement doit être conduit avec méthode, dans la transparence, et en associant l’ensemble des acteurs aux moments opportuns. Une bonne communication vis-à-vis du personnel, des élus, de la population est indispensable."

    "Le manque d’accompagnement social du personnel est un facteur de blocage important. L’incertitude sur les conditions de travail doit au contraire être minimisée dès que possible."

     

    Ce rapport compte 270 pages, il est impossible d'en faire un résumé ici . Les quelques extraits cités montrent que les choix faits pour Vouziers et Rethel n'étaient forcément les plus pertinents et que la fusion ne s'est pas effectuée de la façon la plus efficace possible. Ce qui explique en bonne partie la situation dramatique dans laquelle les finances du GHSA se trouvent.

  • Le Sous-préfet quitte Vouziers

    Joël Dubreuil, actuel Sous-préfet de Vouziers est appelé à d'autres tâches.

    Le journal officiel du samedi 21 juillet a publié ce décret :



    Décret du 20 juillet 2012 portant nomination du sous-préfet de Péronne - M. Dubreuil (Joël)

    NOR: INTA1228719D

     

    Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2012, M. Joël Dubreuil, conseillerJoel Dubreuil a.JPG d'administration de l'intérieur et de l'outre-mer détaché en qualité de sous-préfet, sous-préfet de Vouziers, est nommé sous-préfet de Péronne.


     

    Joël Dubreuil (photo ci-contre, Droits Réservés) avait été nommé  à Vouziers en août 2010 à son premier poste en tant que sous-préfet.

    Il sera donc resté à peine deux ans en place, alors que que le temps habituel de résidence à Vouziers est de trois ans.

    Le renouvellement du gouvernement n'est pas étranger à ce changement qui s'inscrit dans une réorganisation plus générale.

    Il a été un homme de terrain, de contact aisé et à l'écoute des habitants de l’arrondissement.

      Nous lui souhaitons bonne réussite dans ses nouvelles fonctions, en espérant que son passage dans le Vouzinois lui laisse plus de bons que de mauvais souvenirs.

  • EHPAD de Vouziers : rien n'est encore fait

    A Vouziers, deux projets d'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) se sont montés en parallèle.

    Pour le privé, la société ORPEA cotée en bourse et leader dans le domaine a choisi le haut de gamme et s'implante à Condé les Vouziers. La construction est  bien avancée, et les chambres sont déjà proposées à la vente. L'accès des personnes relevant de l'aide sociale ne sera pas possible.

    Le projet public, porté par le centre hospitalier de Vouziers puis le GHSA depuis le regroupement avec Rethel, est bien antérieur dans l'idée de sa réalisation. Il faut bien dire que les conditions dans lesquelles sont logées les personnes âgées dans les bâtiments actuels sont à la limite de l'acceptable.

    Mais la direction de l'hôpital n'a jamais réussi à monter un dossier solide et réaliste. Soit l'architecture n'allait pas, soit le financement n'était pas assuré et quand il l'était presque totalement, le projet n'était pas prêt.

    Actuellement on en est pratiquement à reprendre tout à zéro mais mais les problèmes s'accumulent. Le GHSA a de très grosses difficultés financières ( un déficit cumulé de 10 millions d'euros) et ne se trouve pas en capacité de dégager un auto-financement. Quant à emprunter dans ces conditions, c'est la galère assurée.

    Le pré-projet envisage une implantation dans l'enceinte de l'hôpital. Pour mener à bien l'entreprise, il faudrait démolir les bâtiments actuels des consultations externes et de l'ancienne maternité.  Mais l'architecte des bâtiments de France s'y oppose, et son accord est un point de passage obligé.

    Devant tous ces retards les co-financeurs s'impatientent. L'Etat gardera-t-il longtemps en réserve la somme promise pour cet EHPAD ? Les temps sont plutôt durs en ce moment, et cela ne risque pas de s'améliorer dans les années à venir.

    Le département des Ardennes se situe parmi les collectivités les plus en difficulté pour boucler son budget. Qu'en sera-t-il de sa participation? On peut rester optimiste, mais il ne faut pas rêver tout de même.

    Tout cela nous fait penser que les personnes âgées du secteur devront probablement attendre un certain nombre d'années avant de voir leur sort s'améliorer. Seront-elles nombreuses à avoir une santé suffisante pour vivre jusque là ? On peut leur souhaiter de connaître de conditions de fin de vie meilleures, mais pour le moment, elles passent leurs derniers jours dans des conditions bien peu dignes.

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    "La résidence", EHPAD de Vouziers

  • Vouziers : le 14 juillet presque au sec

    La situation météorologique devient un des facteurs importants pour le déroulement des cérémonies officielles.

    La pluie avait largement contribué à gâcher les manifestations prévues le 13 juillet. Le défilé a été perturbé, et le feu d'artifices a du être décommandé.

    Pour la journée du 14, la pluie était absente le matin, et les cérémonies de la fête nationale se sont déroulées normalement.

    Après les passages à Condé Chestres et Blaise, le cortège officiel a traversé la ville en partant du quartier du Blanc-Mont jusqu'à la Place Carnot en passant par le Maroc et Syrienne.

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    La place était occupée par le marché hebdomadaire, ce qui n'a pas empêché le déroulement de la cérémonie devant le monument aux morts.

    L'Harmonie municipale était présente, ainsi qu'une délégation des Sapeurs-pompiers et les porte-drapeaux. Parmi les personnalités, le Sous-préfet était rejoint par les représentants de la gendarmerie et de l'armée. Le Maire était accompagné de ses adjoints, mais la participation citoyennne était faible.

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    A l'issu de la cémonie, les participants ont rejoint les salons de l'Hôtel de ville. Le Maire puis le Sous-préfet ont rappelé dans leur discours l'importance de cette date et les valeurs de la République, qui restent des biens communs à défendre.

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  • François Hollande à la mairie de Vouziers

    C'est officiel : François Hollande a pris place dans la grande salle de l'Hôtel de ville

     

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    Le Maire et ses adjoints lors de l'installation du portrait officiel du nouveau président de la République.

  • 13 juillet à Vouziers : un défilé de nuages

    Toute cette journée, les averses se sont succédées sur la ville, battant les records de pluviosité.

     

    Comme nous l'avons annoncé plus tôt, le traditionnel feu d'atifices de la soirée a été annulé. Il est en principe reporté au premier dimanche de septembre, lors du week-end de la fête communale.

    Malgré tout les plus courageux se sont rassemblés vers 21h30 à la piscine (endroit bien choisi !) pour un défilé qui s'est rendu à Condé par la rue du Nan et l'avenue Charles de Gaulle.

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    L'harmonie municipale équipée pour affronter les éléments déchaînés.

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    Jouons sous la pluie.

     

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    Derrière les Sapeurs-pompiers, quelques Vouzinois accompagnaient le défilé.