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Actualité vouzinoise - Page 143

  • Parc éolien sud-ardennes : l'accord est donné

    La société belge Windvision a monté un projet d'implantation d'éoliennes entre Machault et Juniville qui serait  la plus grande installation en France.

    Nous vous avons déjà présenté ce projet, en particulier dans une note d'octobre 2013, qui évoquait l'implantation d'un radar pour palier aux perturbations liées à l'implantation des éoliennes vis-à-vis du contrôle aérien militaire.

    Les négociations ont été longues et difficiles tant sur l'efficacité du dispositif que sur son financement.

    Le ministère de la Défense aurait levé les dernières restrictions dans une lettre du ministre en date du 11 juillet (d'après le site energiedavancer.com ).

    Ce site annonce qu'EDF EN ( EN pour "Energies Nouvelles") deviendrait partenaire du projet. L'implantation est prévue à cheval sur la 2C2A et la communauté de communes du Rethelois.

    Voici ce qu'en disait l'Agence Locale de l'Energie : "Les machines envisagées sont à l’échelle du paysage : des éoliennes Enercon E126 de 7,5 MW de puissance unitaire ; 200 mètres de haut en tout (mât de 135 m et rotor de 127 m de diamètre) ; sur une trame paysagère de 750 mètres sur 800 m."

    Le site energiedavancer annonce les emplois liés à ce chantier : " En outre, le chantier devrait permettre à 300 ouvriers de travailler pendant 3 ans. Une fois sorti de terre, le parc emploiera 100 techniciens d’entretien pendant 20 ans."

    Comme quoi développement économique et écologie sont loin d’être contradictoires. Le projet, au vu de ces données, pourrait voir le jour en 2019-2020. A cette date le paysage sud-ardennais devrait s'en trouver modifier et peut-être aussi le paysage économique local.

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  • Le Chesne : le Recteur a tranché pour le collège.

    Suite au deuxième refus du Conseil d'Administration d'avaliser la proposition d'emploi des dotations horaires, c'est la proposition du Recteur qui s'impose.

    Nous avons expliqué ce processus dans notre note du 13 juillet, il s'est appliqué de manière inflexible ces derniers jours. Le Conseil d'Administration du collège multi-site Vouziers-Le Chesne a repoussé une deuxième fois la proposition de répartition de la dotation horaire faite par le chef d'établissement. Ce vote a été acquis à une voix de majorité lors de la réunion qui s'est déroulée  vendredi dernier. Le Recteur n'a pas perdu de temps, et dès ce début de semaine, il a fait connaître sa décision :

    Pour la rentrée prochaine, 3 niveaux fonctionneront au Chesne, de la 6ème à la 4ème, avec une classe par niveau. Les troisièmes devront rejoindre le site de Vouziers, avec tous les problèmes de transport que cela implique.

    D'autres problèmes se posent, ou ne vont pas tarder à se poser. La réaction des parents risque d'être négative pour une partie d'entre eux. Des élèves pourraient être inscrits dans d'autres établissements, publics ou privés. Ces départs ne concernaient pas forcément que les troisièmes, car il n'est pas évident d'inscrire ses enfants dans un collège ainsi fragilisé. En effet, le collège va compter moins de 100 élèves, et il va vite se retrouver dans le collimateur, en particulier dans la refonte de la carte des collèges ardennais qui est "en concertation" actuellement.

    Nous avons contacté le Maire du Chesne, Benoit Singlit, qui réagit négativement à cette évolution. Il ne s'explique pas la logique de ce choix, puisque le transfert des troisièmes à Vouziers n'engendrera pratiquement aucune économie. Il s'étonne qu'aucune contre-proposition n'ait été réellement étudiée, alors que les élus locaux et les parents d'élèves étaient partants pour un dialogue. Le Maire du Chesne s’inquiète de la réaction des parents, et aussi du devenir du secteur. Les nouveaux arrivants potentiels verront d'un mauvais œil l'existence d'un collège affaibli par l'absence d'un niveau. La pérennité du collège ne lui semble pas assurée, à court ou moyen terme, malgré une hausse constatée des effectifs dans le primaire. Le Maire déplore qu'aucune logique de territoire n'a été prise en compte, alors qu'une telle décision aura des implications qui vont bien au-delà de l'Education Nationale.

    Un nouveau recours au tribunal administratif semble difficile à quelques semaines de la rentrée. Celle-ci risque d'être difficile, et va surement s'effectuer dans un climat de déception pour le secteur du Chesne.

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    Le bâtiment du collège du Chesne (photo L'An Vert DR)

  • Après sa restauration, inauguration de la chapelle allemande de Falaise

      Un patrimoine au service du devoir d’histoire et d’amitié entre deux peuples et plus généralement  en faveur de la paix

    En ce dimanche 20 Juillet, sous un ciel  tourmenté mais en fin de compte clément, une foule était réunie au cimetière allemand de Chestres : délégation militaire française, réservistes allemands de  la ville de Püttlingen, porte-drapeaux et représentants  des associations patriotiques, délégation de jeunes sapeurs-pompiers de Vouziers, consul honoraire représentant Madame  l’Ambassadrice  d’Allemagne en France, parlementaire ardennais  et élus locaux, Sous-Préfet de l’arrondissement de Vouziers, membres de l’association des Falaîrats d’Argonne, habitants de Falaise…

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    Par des dépôts de gerbes un hommage est rendu aux soldats allemands et français morts pendant la première guerre mondiale. Dans ce cimetière ont été transférées vers 1930, parmi d’autres, une partie des sépultures des soldats initialement inhumés à Falaise, dans un cimetière provisoire ouvert  dès le début de la guerre dans un clos, au cœur du village, à proximité du cimetière civil.

    Falaise, commune d’étape de soldats de la IIIe armée, engagés sur le front de Champagne tout proche, était desservie par des trains circulant sur une voie étroite de 0,60m qui se terminait d’ailleurs  à Falaise. Ce lien ferré  conférait une importance au cantonnement militaire allemand  où les relèves du front venaient se réconforter à un rythme régulier. Les soldats trouvaient là  des structures d’accueil, de repos et de soins dont un hôpital  de campagne. Les blessés et malades qui y mourraient recevaient une sépulture sous une croix de bois.

     

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    La chapelle

     

    Construite vraisemblablement   dans la seconde moitié de l’année 1917 et au début de 1918, ce petit édifice qui mêle de la belle pierre de taille jaune d’or à de la brique locale couverte de crépis est décoré par deux bas-reliefs symboliques. Sur le fronton de la façade, un légionnaire tient dans sa main droite une couronne de laurier et sa main gauche ne brandit plus le lourd glaive rangé dans son étui. Honneur aux combattants et aspiration à la paix. Au dessus des plaques de pierre gravées des noms des morts, au fond de la chapelle, le second bas-relief représente une mère, une épouse et son enfant éplorés de part et d’autre d’une urne funéraire. La guerre est une épreuve cruelle qui plonge des familles dans la peine. La chapelle ne porte aucun signe religieux, c’est une construction dont le caractère laïc témoigne du  respect envers  tous les soldats quelles que soient leurs convictions.

    Depuis 2005, sous l’impulsion de David Murzin, un historien local tenace et persévérant, un projet de restauration prend corps. Il va au fil du temps réunir un groupe de bénévoles qui s’organise au sein de l’association des Falaîrats d’Argonne présidée aujourd’hui par Mireille Michelet. Simultanément, par l’heureux intermédiaire de Karl Freudenstein et par un réseau de connaissances, l’amicale des réservistes de la ville de Püttlingen, en Allemagne, avec à sa tête, l‘enthousiaste Bernd Längler, s’engage dans le projet de restauration de la chapelle. Depuis 2010 par des chantiers conjoints des Falaîrats conduits par Dominique Forêt et des réservistes allemands autour des frères Längler , la restauration complète du bâtiment est  réalisée.

    Aujourd’hui au cours d’une cérémonie émouvante la chapelle fut inaugurée. C’était la première manifestation ardennaise labellisée « Centenaire 1914-1918 ». Après le dépôt de trois gerbes sur les marches de la chapelle, le poète Pascal Lefèvre de Sarrebourg, déclama  trois sonnets inspirés par lafalaise,chapelle allemande,première guerre mondiale chapelle et  célébrant la Paix. Un aumônier militaire allemand bénit la chapelle. Des enfants (photo ci-dessous) lurent des lettres poignantes  de soldats allemands et français. Bernd Längler (photo ci-contre) rappela la chronologie de l’engagement des réservistes et les travaux qu’ils réalisèrent.  Le professeur Jean-Claude Etienne, natif de Falaise, fit une brillante allocution et rendit hommage aux efforts partagés des Falaîrats et des réservistes allemands. Le Sous-préfet conclut les discours en se félicitant de cette initiative privée au service de la mémoire et du patrimoine et  en célébrant l’amitié entre les peuples et leur aspiration à la Paix.

    René Busquet et Jacques Lantenois, les deux maires qui soutinrent successivement le projet furent chaleureusement remerciés.

    Une dernière cérémonie devant le  monument aux morts de la commune fut suivie par un vin d’honneur.

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  • Communauté de communes : le périmètre va évoluer.

    Lors de la dernière refonte de la carte des intercommunalités, la 2C2A n'avait subi de variation de son périmètre.

    Pourtant, ses dirigeants avaient tenté de profiter de mouvement pour "récupérer" le canton d'Attigny au sein de la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise. Devant l'opposition de la communauté de communes des crêtes pré ardennaises, et celle des communes du canton d'Attigny, le ballon d'essai n'est pas allé très loin et personne n'a trop insisté.

    Mais voila qu'une nouvelle réforme s'annonce, avec l'obligation de compter au moins 20.000 habitants d'ici fin 2016. Cette norme est prévue dans la réforme territoriale, dont on parle beaucoup pour la fusion des régions. Cette nouvelle organisation devrait être votée rapidement, et les communautés de communes auront peu de temps pour s'adapter.

    La 2C2A compte environ 18.000 habitants, 2000 manquent donc à l'appel. Il va falloir regrouper des communes qui sont sur les Crêtes ou sur le Rethelois. Bien des discussions sont à prévoir, d'autant que le nombre de 2000 est un minimum. Les Ardennes en général et notre territoire en particulier ont tendance à perdre des habitants au fil des années, et l'INSEE prévoit une poursuite de ce phénomène.

    Il faudra donc prévoir une marge de sécurité pour ne pas à avoir à recommencer tous les ans à grignoter quelques communes à droite ou à gauche.

    Le découpage des intercommunalités est proposé par le Préfet, et soumis à la commission départementale de la coopération intercommunale qui ne peut rejeter sa proposition qu'à la majorité des 2 /3.

    Les membres de cette commission viennent d'être désignés par le Préfet par un arrêté en date du 17 juin 2014.

    Parmi les membres on retrouve pour notre secteur :

    Francis Signoret entant que Président de la 2C2A

    Yann  Dugard en tant que Vice-président de la 2C2A

    André Malvaux en tant que Maire de Pauvres

    Jean-Luc Warsmann en tant que Président de syndicat du patrimoine rural des Ardennes

    Cette mise à jour risque d'être assez difficile à mettre en place, surtout quand il s'agira d'intégrer les nouveaux arrivants au fonctionnement de la 2C2A, alors qu'ils n'auront probablement pas choisi de la rejoindre.

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  • Orpea se porte bien

    Il semble que le taux d'occupation de l'établissement ORPEA de Condé reste pour l'instant assez modeste.

    L'établissement a ouvert en 2013 et compte environ 80 places. C'est un établissement de haut standing, qui n'est pas accessible aux bénéficiaires de l'aide sociale. Comme disait un responsable du groupe : "On va proposer une structure très hôtelière. Il y a des gens qui attendent des prestations autres que celles du public." Et pour remplir son EHPAD,  ORPEA n'est pas très pressée, car la société a les reins solides. Etant donné le vieillissement de la population, elle sait que le potentiel de remplissage existe à moyen terme.

    La société est cotée en bourse et les indicateurs financiers sont au vert. Le site zonebourse.com explique que : les activités du groupe se portent bien. La récente publication semestrielle du 16 juillet met en avant une progression de près de 14% de son chiffre d’affaires (+6.3% en organique). Les activités sont tirées par l’international a déclaré le directeur général. Au 1er semestre, l’intégration du groupe Suisse, Senevita et pour le second semestre, l’acquisition de Silver Care en Allemagne devraient permettre l’objectif de progression de 20% au terme de l’exercice. La direction a tenu à préciser que « la rentabilité était solide et que l’endettement était parfaitement maitrisé ».

    Si vous avez de l'argent à placer, il semble que les actions ORPEA constituent un bon choix, à moins que vous ayez besoin de liquidités à court terme pour intégrer l'établissement en tant que résident.

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    L'EHPAD "La Demoiselle" à Condé lès Vouziers (photo L'An Vert DR)

  • La Fête Nationale à Vouziers

    Le 13 et le 14 juillet, plusieurs temps forts ont marqué la célébration de la Fête Nationale, avec un programme un peu modifié par la pluie. Voici des images de ces deux journées.

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    Le 13 juillet, vers 21 h 30, la météo semblait défavorable pour une retraite aux flambeaux

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    Au début de la rencontre, la retransmission de la finale de la coupe du monde dans le gymnase de Syrienne était loin de faire le plein.

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    Un peu plus tard, la pluie se faisait moins dense, et le départ était donné pour un circuit raccourci.

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    Les pompiers arrivent rue du Temple, quelques torches résistent.

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    A 23h 30 la pluie a cessé, et le feu d'artifice peut être tiré.

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    Le 14 juillet au matin, le rassemblement pour Vouziers se fait devant l'EHPAD les Tilleuls, où un certain nombre de résidents sont réunis.

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    Le cortège passe rue Henrionnet, devant le dispensaire.

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    Place Carnot comme dans les autres rues traversées, la foule n'était pas de sortie au passage du défilé.

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    La mise en place pour le moment de recueillement devant le Monument aux Morts.

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    Le dépôt de gerbe par le Sous-préfet de Vouziers.

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    Les personnalités remercient les porte-drapeaux.

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    Arrivée à la salle des fêtes, où se déroule désormais le vin d'honneur.

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    Pas de discours pour cette journée, juste un mot de remerciement du Maire de Vouziers.

  • Collège du Chesne : la fin et les moyens

    L'actualité du collège multi-site Vouziers Le Chesne est à multi rebondissements, chaque avancée d'une partie voyant l'autre répliquer rapidement.

    Rappelons que les parents d'élèves, les enseignants, les élus du Chesne se battent depuis l'an dernier pour éviter la fermeture de leur collège, qui représente pour l'administration de l'Education Nationale un des deux sites du collège Vouziers Le Chesne.

    Le conseil d’administration  a voté en fin d'année scolaire le regroupement des enseignements à Vouziers, ce qui correspond sur le terrain à la fermeture du collège du Chesne. Cette décision a été attaquée au tribunal administratif de Chalons. Celui-ci a donné raison aux défenseurs du site, en cassant la délibération du Conseil d'Administration.

    Le Recteur et le DASEN ont rapidement tenté de reprendre la main en faisant convoquer la semaine dernière un nouveau C.A. Le principal a fait une proposition de répartition de la dotation horaire, qui a été refusée à une large majorité. Cette dotation horaire est basée principalement sur le nombre d'élèves inscrits.

    Et le rectorat, jouant la politique du pire, a diminué cette dotation par rapport à celle précédemment proposée. En effet, plusieurs dizaines de parents du Chesne n'ont pas inscrit leurs enfants à Vouziers, en attendant la décision du tribunal, et il leur était impossible de les inscrire au Chesne. Le Recteur et le DASEN, prenant prétexte d'une diminution des inscriptions ont donc ajusté à la baisse la dotation. Ce qui rend encore plus improbable la possibilité d'organiser l'enseignement sur deux sites.

    Que va-t-il se passer maintenant. Un nouveau C.A. va se réunir, qui va très probablement confirmer son refus de la proposition faite. Après deux refus, le Conseil d'Administration n'est plus consulté. Le code de l'Enseignement stipule dans son article  R421-2

    Les collèges, les lycées, les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d'enseignement adapté disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte sur :

    1° L'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que les modalités de répartition des élèves ;

    2° L'emploi des dotations en heures d'enseignement et, dans les lycées, d'accompagnement personnalisé mises à la disposition de l'établissement dans le respect des obligations résultant des horaires réglementaires ;

    Les CA disposent d'une autonomie, c'est parfait, mais à condition de ne pas s'opposer !

    L'article R421-9 précise en effet que :

    Dans l'hypothèse où la proposition relative à l'emploi des dotations en heures est rejetée par le CA, la commission permanente procède à une nouvelle instruction avant qu'une nouvelle proposition soit soumise au vote du CA. Le second vote du conseil doit intervenir dans un délai de dix jours suivant son premier vote. En cas de rejet de cette seconde proposition, le chef d'établissement, en qualité de représentant de l'État, arrête l'emploi des dotations en heures.

    Après donc le deuxième refus du C.A., plus besoin de vote, le chef d'établissement arrête l'emploi des dotations en heures. Le chef d'établissement devient dans ce cas un simple représentant de l'Etat, et ne peut s'opposer à sa hiérarchie. De plus, les moyens dont il dispose ne permettent pas de faire fonctionner deux sites.

    La victoire remportée au tribunal administratif a vite trouvé ses limites dans les textes de loi. L'autonomie des établissements est très théorique, ils ne peuvent  que gérer la dotation fournie par le Recteur et le DASEN.

    Comme depuis le début de cette lutte, il est bien clair que la solution ne peut être que politique. Les dotations sont la traduction des choix politiques nationaux, qui ne seront pas remis en cause par une lutte locale.

    Les soutiens des élus locaux( hormis les maires)  restent discrets dans l'ensemble. La communauté de communes a adopté une résolution lors de son dernier conseil. Dans des termes très pesés, elle demande à être associée à la concertation en cours, sans aborder directement le cas de Buzancy ou du Chesne.

    Pierre Cordier, vice-président du Conseil Général s'est déclaré contre la fermeture du collège du Chesne. Mais dans son argumentation, il parle de services publics, d'aménagement du territoire, de présence de l'Etat dans les zones rurales. Et quand la journaliste de "L'Union" (article paru samedi, pas encore en ligne ce jour)lui rappelle que le Conseil Général a voulu fermer de nombreux collèges dont celui du Chesne en 2006, il répond "nous n'étions pas du tout dans le même contexte ..."

    De la part de celui qui a en charge les collèges au Conseil Général, la ficelle est un peu grosse. Rappelons que le président Huré a confirmé il y a quelques mois qu'il appliquerait les décisions de l'Education Nationale, ne voulant plus se mettre en avant dans ce domaine, suite à la contestation de 2006.

    L'avenir du collège du Chesne reste donc problématique, l'Education Nationale ne voulant manifestement pas d'ouverture du site à la rentrée prochaine. Et pour parvenir à ses fins, elle s'en donne les moyens (en les refusant au collège multi-site Vouziers Le Chesne).

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    Manifestation au Chesne en mai 2013 (photo L'An Vert DR)