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  • "Salauds de pauvres !"

    La solidarité n'est pas une vertu appréciée de tous . Depuis quelques  semaines, la droite tape sur lepauvres.jpg RSA et ses bénéficiaires. Ils seraient, d'après beaucoup de responsables UMP, des profiteurs qui refuseraient de travailler et ne mériteraient pas leur allocation. Ce qui est regrettable c'est que ce discours soit parfois repris par des gens qui  sont parmi les classes défavorisées, créant ce que la droite souhaite : la division dans le camp des victimes du libéralisme et  l'oubli des vrais responsables de la crise actuelle.

    Dans une chronique, Clémentine Autin dénonce cette attitude, en voici les derniers paragraphes :

     

     

     

     

    C’est donc sans fards, au beau milieu d’une crise économique majeure qui frappe de plein fouet les plus défavorisés, que la droite s’en prend à ceux qui ont le minimum pour survivre. 360 euros : c’est le montant mensuel moyen du RSA en 2009, tous allocataires confondus. Pas de quoi se la couler douce aux frais de la princesse publique. Les bénéfices du Cac 40 ont explosé, certains patrons gagnent plus de 300 fois le SMIC, les plus aisés se réjouissent des niches fiscales mais l’UMP et ses alliés estiment que l’urgence, c’est de fliquer, stigmatiser, fragiliser plus encore ceux et surtout celles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts avec quelques centaines d’euros par mois en poche, qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
    Le soubassement idéologique, qui avait déjà prévalu au remplacement du RMI par le RSA, c’est que les chômeurs sont des feignants, qu’ils sont responsables de leur situation et qu’ils constituent des parasites de la société. Mais faut-il rappeler que notre pays compte environ 3 millions de chômeurs pour, au mieux, quelque 500.000 emplois disponibles ? Le chômage est structurel dans nos sociétés occidentales, de l’ordre de 10% des actifs. Comment mettre décemment sur le dos des demandeurs d’emploi le fait qu’ils n’en trouvent pas ? Florence Aubenas, dans son best-seller le Quai de Ouistreham, racontait par le menu cette envie de travailler à tout prix des personnes qui font la queue à Pôle Emploi. La majorité d’entre elles est prête aujourd’hui à accepter le premier poste venu.

    Pour conclure, comme le rappelait L’Humanité dans son édito d’hier, « Le mépris de classe n’est pas chose nouvelle. Au XIXe siècle, les ancêtres des « happy few » du Fouquet’s criaient à l’immoralité des mineurs passant un peu de bon temps à l’estaminet ». C’est dire une fois encore que Marx avait raison : « l’histoire ne se répète pas, elle bégaye ».

  • L'Europe condamne la France pour insuffisance de protection Grand hamster

     

     

     

    Un exemple particulier mais représentatif du dédain avec lequel les questions écologiques sont traitées par le gouvernement actuel.

    Dossier repris du site de FNE

     

     

    La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de confirmer ce que dénoncent France Nature Environnement et Alsace Nature depuis plusieurs années : les mesures mises en œuvre par la France pour éviter la détérioration ou la destruction des habitats du Grand Hamster étaient insuffisantes. France Nature Environnement et Alsace Nature voient dans cette décision une possibilité d’enclencher à présent une dynamique plus favorable pour l’espèce, à la condition que la France change réellement ses pratiques.

    Un rongeur au bord de l’extinction

    En France, le Grand hamster est uniquement présent en Alsace. Longtemps exterminé pour les dégâts grandhamstervieujean.jpg?mask=530x300qu’il causait aux cultures, l’espèce se trouve à présent au bord de l’extinction. L’agriculture intensive, l’urbanisation galopante et les infrastructures de transports qui cloisonnent ses territoires ont eu raison des derniers noyaux de population : alors que l’espèce était présente dans une centaine de communes en 1997 elle n’est plus présente aujourd’hui que dans 25 communes de la région, non connectées entre elles et avec des densités extrêmement faibles.

    La France tiraillée entre protection et aménagements

    Après plusieurs avertissements adressés à la France, la Commission européenne, peu convaincue par la stratégie choisie pour sauver l’espèce, avait décidé fin juin 2009 de saisir la Cour européenne de justice. Maurice Wintz, président d’Alsace Nature explique : « La France s’est entêtée à poursuivre une stratégie en trois actes : relâcher des hamsters élevés en captivité, autoriser des aménagements et des routes qui détruisent ses habitats et poursuivre l‘industrialisation des milieux agricoles tout en disposant de-ci de-là quelques mesures agri-environnementales, cela ne peut pas fonctionner ! ». Il poursuit : « Les projets ou aménagements réalisés sur l’habitat naturel des hamsters ont été nombreux : le TGV Est, un complexe cinématographique, des zones pavillonnaires, le tout accompagné ailleurs de pratiques agricoles défavorables à l’espèce. Or, sans la conservation d’un vaste territoire agricole compatible avec la biodiversité, il n’y a aucun espoir. »

    Une décision électro-choc ?

    La Cour relève dans sa décision que les mesures de protection du Grand hamster étaient insuffisantes en 2008. FNE et Alsace Nature précisent que les mesures actuelles ne sont guère plus favorables. « L’État doit revoir complètement sa vision du problème, complète Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, il doit appliquer le principe qui veut que lorsqu’un projet d’aménagement impacte une espèce protégée, a fortiori une espèce au bord de l’extinction, il faut en priorité éviter de porter atteinte aux habitats et à l’espèce en recherchant d’autres solutions. Or, l’État continue de céder à la pression des aménageurs, et pour preuve les autres projets encore à venir dont le Grand contournement Ouest de Strasbourg. La simple compensation des habitats détruits ne suffira pas ! ». Alors que la France vient de lancer les travaux pour une nouvelle stratégie nationale pour la Biodiversité et que l’Etat se lance dans la rédaction d’un troisième plan de sauvegarde de l’espèce, les associations espèrent que la décision de la Cour de justice servira d’électro-choc.

    Les associations prêtes à faire des propositions

    Même si la situation est particulièrement critique pour le Grand hamster, FNE et Alsace Nature estiment qu’il est encore possible de sauver l’espèce. Les discussions doivent reprendre autour du document cadre « Pour la mise en œuvre de la préservation du Grand Hamster et de son milieu particulier » signé par chacun des acteurs. Grâce à cette gouvernance locale que les associations veulent réelle cette fois-ci, il faut trouver dans la plaine alsacienne, les 240 000 ha de zones noyaux et de corridors qui permettront de sauver l’espèce.

  • Sécurité alimentaire

     

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Energie renouvelable dans les Ardennes avec l'ALE

    Les Ardennes et l'Argonne peuvent aussi fournir de l'énergie renouvelable. L'Agence Locale de l'Energie fait visiter le site de la centrale de Chatel-Chéhéry.

     

    Dans le cadre de l’exposition organisée avec l’association "les Moulins des Ardennes",
    l’Agence Locale de l’Energie des Ardennes organise exceptionnellement une visite de

    La centrale hydroélectrique de Chatel-Chéhéry,
    ce samedi 11 juin à 14H

    CHATEL1-c3ec8.jpg

     

     

    (Réservation obligatoire, notamment pour des questions de sécurité).
        Cette visite a pour but de mettre en avant la possibilité d’aménager un site tout en préservant la continuité écologique des cours d’eau.


    Le barrage de Châtel-Chéhéry a été construit au début du XIXème siècle, restaurant le seuil qui jadis créait la chute des Forges, qui apparaît sur la carte de Cassini (XVIIème siècle). L’aménagement est partiellement fondé en titre pour 55 kW, mais doit atteindre 450 kW de puissance à la fin de la rénovation du deuxieme groupe.

    La centrale de Chatel-Chéhéry, gérée par la SHEMA, est un bon exemple local d’actions qui peuvent être menées sur une centrale hydroélectrique pour préserver au maximum la vie aquatique tout en augmentant la puissance et l’efficacité de l’installation.

    Parmi les points les plus marquants :
    • la réalisation d’une rivière artificielle (passe à poisson naturelle) pour favoriser la montaison des poissons (truite);
    • la mise en place d’un exutoire de surface pour leur dévalaison;
    • la diminution de l’espace entre les barreaux des dégrilleurs pour limiter la mortalité des poissons...

    Pour participer à cette visite de site, nous vous invitons à vous inscrire auprès de la vitrine du Conseil Général des Ardennes,
    en appelant le 03 24 56 06 08.

  • L'Union est un combat (ter)

    Au sein du Front de Gauche, les choses avancent mais rien n'est finalisé.

    Le PCF a réunion une conférence nationale ce week-end. Voici un extrait du compte-rendu de Politis :

    Quelque 670 délégués du Parti communiste, réunis à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en conférence nationale, ont approuvé à 63,6% des suffrages le choix de Jean-Luc Mélenchon, actuel coprésident du Parti de Gauche, pour porter les couleurs du Front de gauche à la présidentielle de 2012. En contrepartie de ce choix pour lequel Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, avait déjà affiché sa préférence début avril, le PCF entend se réserver 80% des circonscriptions aux législatives. Mais rien n’est encore joué pour le député européen car cette proposition de candidature sera soumise du 16 au 18 juin au vote final des militants communistes.

     

    jean-luc-melenchon-hier-a-l-universite-de-metz-(photo-k-siari).jpgMélenchon est donc en bonne position pour obtenir la candidature du Front de Gauche. Mais il n'y aura accord que global avec un partage pour les élections législatives suivantes. Et là il reste bien des difficultés : Il y a presque accord sur le nombre des candidats par membres du Front de Gauche, avec une très nette prépondérance du PCF. Ceci traduirait la plus grande implantation locale de ce parti, et compenserait l'absence de candidat à l'élection présidentielle.

    Mais il reste à fixer les circonscriptions qui seront réservées à chaque composante. Certaines sont "gagnables", d'autres sans espoir de victoire pour le candidat FG. La négociation est loin d'être tranchée à ce sujet, et l'évolution de cette répartition sera un élément clef du choix définitif des militants du PCF les 16 17 et 18 juin prochains.

     

  • Nucleaire : par ici la sortie

     Il est vrai que l'on peut interpréter les sondages de différentes façons, selon qu'ils sont favorables à votre sentiment ou pas.

    D'autant qu'il ne s'agit pas d'une science exacte et que la marge d'incertitude est d'environ 2 % en plus ou en moins.

    Cependant quand une enquête d'opinion donne 77% contre 22%, il y a un tel écart qu'il faut bien admettre qu'une majorité nette se déclare. Le JDD vient de demander l'avis des Français sur la poursuite du programme nucléaire : en voici les conclusions.

    • Arrêter rapidement le programme nucléaire et de faire fonctionner les centrales : 15%

     

    • Arrêter progressivement sur 25 ou 30 ans le programme nucléaire et de faire fonctionner les centrales : 62%

     

    • Poursuive le programme nucléaire et construise de nouvelles centrales : 22%

     

    • Ne se prononcent pas : 1%

    Enquête réalisée du 1er au 3 juin 2011 sur un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

     

    On sent bien cette bascule de l'opinion depuis quelque temps, en particulier depuis l'accident descentrale_tricastin_01.jpg centrales japonaises.

    Au niveau politique, certains commencent à changer d'avis, en particulier au sein du PS ( Martine  Aubry, et timidement François Hollande). Nicolas Hulot  vient aussi de modifier sa position qui était plutôt favorable au nucléaire.

    Sarkozy reste sur sa position de soutien à la filière nucléaire (Areva, EDF, ...) et maintient les nouvelles centrales programmées (Flamanville, Penly) et le projet Iter qui engloutit des milliards avant même d'avoir démarré.

    Ce débat ne quittera pas le devant de la scène dans les mois qui viennent, il sera au centre de la campagne électorale 2012.