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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 709

  • Au Conseil municipal de Vouziers : gros débit au début, gros débat à la fin

     

    Les différents points inscrits à l'ordre du jour du conseil de ce soir ont été débattus très rapidement.

     

    Comme habituellement, très peu de demandes d'explication ou de remarques après l'exposé du point étudié. Les votes ont tous été unanimes, et il a fallu attendre la fin de l'ordre du jour pour voir les participants et le débat s'animer.

     

    conseil municipal,copel,vouziers,orpeaParmi les points inscrits, beaucoup concernaient les finances.

    Une subvention a été votée pour le Noël des privés d'emploi les plus démunis (42 familles de Vouziers sont concernées).

    D'autres subventions ont été attribuées aux associations sportives et à l'OMS. Des avances sur subventions ont été accordées au CCAS, aux Tourelles et au FJEP.

    Il a été accordé une autorisation de payement pour les investissements 2012 (25% des sommes d'investissement de 2011, jusqu'au vote du budget)

    Une provision pour créances irrécouvrables a été faite, et une admission en non-valeur actée.

    Les Tarifs municipaux 2012 ont été votés, en augmentation de 2 %.

     

    Ensuite, deux points d'urbanisme ont été étudiés

    • Pour créer un lotissement, une parcelle de 7,6 ha a été achetée pour 5 euros du mètre carré. Elle fait suite à la parcelle du lotissement "La Garenne" et va jusqu'au bassin d'orage de Condé.

    Cette parcelle sera urbanisée après la mise en vente des terrains de la "butte Caquot", où un projet de 24 parcelles est en cours de validation (éco quartier).

    • Une convention a été validée, concernant les eaux pluviales et les eaux usées de la ZAC communautaire "porte de l'Argonne".

     

    Il restait quelques points en affaires générales et de personnel.

    • Le principe de la dissolution du Sivom de Vouziers au 31/12/2011 a été adopté.
    • Une rue nouvellement crée à Blaise prendra le nom de Georges Joannides, né à Blaise en 1925 et décédé en 2009. Il pris très activement part à la Résistance de 1943 à 1945, c'est à dire qu'il s'est engagée dans cette action à 18 ans. Il a été ensuite élu conseiller municipal à Blaise pendant plus de 20ans, tout en poursuivant sa carrière de maçon. Il la terminera en tant que chef d'entreprise artisanale. Il en a profité pour former de nombreux apprentis.

              "Jojo", comme l'appelaient ses amis, a également eu un engagement associatif au sein du vélo-club vouzinois (il en fut le président) et au sein de sociétés de pêche locales.

     

    Enfin des délibérations techniques ont été prises pour modifier le tableau des effectifs, pour modifier le régime indemnitaire d'une catégorie de personnel et pour créer des emplois d'agents recruteurs.

     

    Le Maire pouvait alors déclarer que l'ordre du jour était épuisé, et il a souhaité ajouter quelques informations sur la vie municipale.

    Il  a annoncé l'installation en mars d'un cordonnier rue Chanzy, il s'agit d'un artisan formé à Roman qui fabrique et répare les chaussures.

    Le Maire a fait le point sur l'installation d'ORPEA à Condé. Les travaux devraient continuer à avancer rapidement, une grue géante devant prochainement être érigée pour mener à bien la suite de la construction. Il a indiqué que les chambres étaient pré-vendues à des investisseurs. Elles seraient louées entre 2000 et 2200 € aux futurs résidents, le prix de journée étant augmenté de la prestation dépendance versée par le département, ainsi que des frais médicaux relevant du régime de Sécurité Sociale de chaque personne hébergée.

    Françoise Cappelle insista sur le fait que ce type de gestionnaire a pour objectif principal la rentabilité financière, et elle rappela que les bénéficiaires de l'aide sociale ne seraient pas admis dans l'établissement.

    Le maire pris la parole pour confirmer qu'il s'est battu pour conserver les 185 lits publics, et pour affirmer que si ORPEA ne s'était pas installé à Vouziers, les emplois auraient été créés ailleurs.

    Frédéric Courvoisier-Clément a insisté sur l'importance de maintenir l'offre des 185 lits de l'EHPAD public.

     

    Une question de Yann Dugart sur la situation de l'entreprise Copel a déclenché un autre débat.

    Le Maire a rappelé ses positions déjà exprimées dans la presse et à la communauté de communes. Pour lui c'est un faux problème, puisqu'il a rencontré  plusieurs fois M Petitjean le responsable de l'entreprise. Celui-ci ne voulant pas aller sur les terrains de la zone communautaires (trop chers ?), le Maire lui a proposé un terrain près de la nouvelle caserne des pompiers. Cette offre à un prix très bas (3 € du mètre carré) avait été confirmée 8 jours avant la parution de l'article de presse qui mettait en cause l'action municipale dans cette affaire.

    Pour le Maire, la réaction de M Petitjean est liée  également à la réunion organisée par la Région à Nocturnia pour les chefs d'entreprises. Le responsable de Copel n'y a pas été invité, mais le Maire a déclaré qu'il n'avait lui-même été informé de cette réunion que la veille. Il a redit qu'il cherchait toujours une solution pour les entrepreneurs qui veulent s'installer à Vouziers et que ceci avait été  valable pour l'entreprise Copel et le reste toujours.

     

    Ce débat clos, il restait aux présents à boire un verre pour cette dernière séance de l'année.

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  • Un peu de poésie dans ce monde de brutes

    Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille



    ( Pour J. B.  afin que le nom  de Malherbe continue à évoquer  de doux sonnets, et non le risque de se faire assommer)



    Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle,
    Le malheur de ta fille au tombeau descendue
    Par un commun trépas,
    Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue
    Ne se retrouve pas ?

    Je sais de quels appas son enfance était pleine,
    Et n'ai pas entrepris,
    Injurieux ami, de soulager ta peineimages?q=tbn:ANd9GcRtWOlYndGzyftZpbwCQz9MRy4Tbbhnh1HxWoy08KP8iSqSCIvkrQ
    Avecque son mépris.

    Mais elle était du monde, où les plus belles choses
    Ont le pire destin ;
    Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
    L'espace d'un matin.

     

    François de MALHERBE   (1555-1628)

  • Made in Vouziers

    Consommons français semble être devenu un slogan à la mode chez nos politiques.

     

    Il est vrai que la mondialisation libérale devient difficile à défendre, et que l'Europe n'a pas une image sarko-produire-france.jpgtrès positive actuellement. Alors les mêmes qui nous avaient présenté l'ouverture des frontières comme le début de la prospérité effectuent un brusque demi-tour. Cette volte-face ne doit rien à un changement idéologique, elle repose sur des considérations très concrètes : les élections approchent, le chômage s'envole, et il faut malgré tout donner l'impression que l'on va agir.

    Pour consommer français, il faudrait déjà que les produits existent : dans de nombreux domaines, il n'y a plus de production nationale (ordinateurs, textile, motos,...).

    Si les Français achètent national, il est logique que les autres en fassent autant : à qui vendre notre Champagne, nos Airbus ou nos merveilleuses centrales nucléaires ?

    Au passage, a-t-on pensé à ceux de plus en plus nombreux qui se fournissent dans les poubelles en fin de journée ? Faudra-t-il étiqueter les surplus rejetés, afin qu'ils puissent aussi consommer français ?

    Et les frontaliers qui travaillent très nombreux au Luxembourg, en Allemagne , en Suisse ou ailleurs, devront-ils boycotter leur propre production?

    Et nous pauvres Ardennais, doit-on refuser d'acheter toutes ces productions venues d'autres zones françaises, qui entrent en concurrence avec des produits locaux ou dont les responsables refusent d'investir et de créer des emplois chez nous ?

     

    Ce slogan est en contradiction totale avec le discours tenu depuis des années par la plus grande partie made-in-france-716x1024.jpgde la classe politique. On a entendu glorifier le FMI, l'OMC et tout ce qui pouvait favoriser le commerce mondial : cela devait entraîner automatiquement un enrichissement de tous les pays.

    Il est clair que les partisans du libéralisme économique n'ont aucune solution à proposer pour sortir de la crise. C'est parce que c'est le libéralisme lui-même qui est la cause de cette crise.

    Essayer de mettre le débat sur le sujet du protectionnisme est un aveu d'échec, et doit être compris comme une simple posture liée à la période électorale à venir : un peu de démagogie, cela ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas ?

    Ou alors, s'il s'agit d'une conviction profonde, soyons logique en demandant la sortie immédiate de l'Europe.

  • Libération de Salah Hamouri

    Communiqué du comité de soutien à Salah Hamouri

     

    Je veux, tout d’abord dire à Salah, au nom de son Comité national de soutien, toute la joie qui est la nôtre aujourd’hui de le savoir libre.

    Salah_Hamouri3.jpgNous partageons cette joie immense avec sa famille – avec sa mère, Denise, avec son père, Hassan, avec sa sœur, Caroline, et son frère, Samir.

    Salah est enfin près de vous, il est libre !

    Vous pouvez désormais l’embrasser pour la première fois depuis près de 7 ans. L’embrasser… Tout simplement.

    Depuis 4 ans son Comité de soutien a été mis en place en France. Et ce sont des dizaines et des dizaines de milliers de personnes, de jeunes spécialement, qui l’ont rejoint.

    A part l’extrême droite, des représentants de tous les partis démocratiques qui existent en France étaient présents dans ce Comité et ils ont agi, chacun selon, pour sa libération. De même que des personnalités, des élus, des citoyens de toutes les origines ou de toutes les croyances se sont rassemblés pour lui. Tous doivent en être remerciés. Très sincèrement. Du fond du cœur.

    Dès le premier jour nous avons dit clairement, sur la base des faits, que Salah était totalement innocent de ce qu’on lui reprochait puisqu’il n’avait commis aucun acte négatif. Et donc, depuis le premier jour, nous avons demandé sa libération.

    Nous avons multiplié, avec sa mère très souvent, des initiatives de toute sorte et des rencontres dans toute la France pour parler de son cas mais aussi, comme il l’a toujours souhaité et demandé, pour parler des prisonniers palestiniens.

    En France on l’attend avec impatience aujourd’hui. Beaucoup d’amis aux quatre coins du pays veulent le voir. Et l’écouter aussi. Sa famille s’est agrandie.

    Bien sûr cette libération arrive bien tard à nos yeux. Pour nous : il n’aurait pas du faire un seul jour de prison puisqu’il n’a commis aucun acte qui soit contraire au droit. Cela tient au fait que, en haut-lieu et c’est tout dire, on n’a pas porté à sa situation la même attention que celle qui a été apportée à d’autres cas et encore moins on n’a multiplié les mêmes efforts – sauf ces tous derniers temps – pour le faire libérer.

    Nous n’avons rien eu à dire de négatif, et nous n’avons rien dit, contre le fait que les autorités françaises se soient mobilisées pour un franco-israélien.

    Ce que nous n’avons pas admis, par contre et cela clairement, c’est le « deux poids, deux mesures » qu’elles ont observé dans cette affaire, et cela depuis le début. Voilà ce que nous n’avons jamais admis, et rien d’autre.

    Nous ne sommes pas tombés dans une sorte d’émulation sordide alors que pourtant, on peut le constater, Salah sort de prison à l’occasion d’un échange de prisonniers lié à Guilad Shalit. Comme si le sort de ces deux jeunes devait être absolument lié alors que leur situation était absolument toute différente.

    Nous avons, nous, estimé que la liberté ne se découpait pas ; qu’elle était valable pour tous ; qu’elle était universelle ou bien qu’elle n’était pas. Nous en sommes restés à la défense de principes et de rien d’autre. Et nous avons rassemblé comme rarement en pareille occasion. Encore merci à toutes et tous.

    Maintenant Salah est enfin libre et il va pouvoir enfin « revivre » sa jeunesse en respirant l’air pur et tonique de la liberté. Nous lui redisons toute notre estime et notre admiration pour avoir tenu comme il a tenu – c'est-à-dire dignement. Et pour s’être toujours effacé pour qu’on ne parle que des autres et non pas de lui.

    Reste qu’il est très connu maintenant en France. Et nous l’attendons, je lui redis. Qu’il prenne le temps qu’il lui faudra. Nous pouvons bien attendre un peu…Maintenant.

    Au nom de notre Comité de soutien, je lui redis notre joie. Je lui redis notre amitié. Je lui redis, ce jour, notre attachement absolu à la liberté comme à la liberté « inévitable » de la Palestine.

    Et que chacun le sache : maintenant notre Comité de soutien met Salah sous sa protection. Sous la protection de l’opinion publique française.

    Vive la liberté ! Vive la fraternité !

    Et vive cette France qui lutte pour ces valeurs que notre peuple a inventées 

     

    Jean-Claude Lefort
    Coordinateur du Comité de soutien

    Le 18.12.2011

  • Les oubliés du RSA

    Il est de bon ton actuellement de dénoncer la "fraude sociale", en particulier au sein la fraction la plus dure de l'UMP, la droite populaire.

     

    Cette campagne cherche à montrer du doigt  et à culpabiliser les plus démunis, ainsi qu'à détourner l'attention sur les inégalités croissantes dans la société française.

    Un récent rapport montre que la richesse existe bien en France: 2,6 millions. C'est le nombre de millionnaires en dollars en France. Selon une étude du Crédit suisse, l'Hexagone est le pays européen qui compte le plus de gens fortunés, loin devant le Royaume-Uni (1,6 million) et la Suisse (620 000).

    Il faut savoir qu'à l'autre bout de l'échelle sociale, il y a près de 2 millions de personnes qui sont au RSA, dispositif qui a succédé au RMI.

    Une personne seule touche 450 euros par mois. Il existe probablement un certain nombre de fraudeurs dans ce domaine. Mais tricher pour toucher 15 euros par jour, il faut vraiment vivre dans la misère.

    Quand on pense aux sommes en jeu dans la fraude fiscale par exemple, il faut avoir de sacrés préjugés pour dénoncer comme prioritaire la lutte contre la fraude sociale.

     

    Un récent rapport montre que, dans la réalité, de très nombreux bénéficiaires potentiels du RSA ne le touchent pas. Le RSA "socle" ne serait pas perçu par 35% de ceux qui pourraient y prétendre, et ce images?q=tbn:ANd9GcQmR1EVRW2kGZ_p_g21-2e9d68Q_pIIOkSaZfTFTTD2jj5MusgbKwchiffre monterait à 68% pour le RSA "activité" qui concerne ceux qui sont des "travailleurs pauvres"

    L' Etat économiserait ainsi 1,8 milliard d'euros, somme à mettre en face de ce que la fraude est sensée coûter.

    Les personnes qui renoncent au RSA le font parfois volontairement (refus de dépendre des autres) mais le plus souvent par manque de connaissance du dispositif.

    Le RSA peut donc largement  être amélioré : il est mal connu de beaucoup, sous-utilisé, et le RSA "activité" montre encore plus ses limites dans cette période de crise où le chômage devient de masse.

    On entend souvent les politiques, en particulier à droite, appeler à accepter des sacrifices pour sauver le pays. On les entend moins affirmer que la solidarité doit être encore plus forte dans les périodes de crise. Et il difficile de demander de se serrer la ceinture à ceux qui sont déjà au dernier cran.

  • Cartes d’identité : Tous fichés !

    Communiqué commun LDH / Saf / SM


    Alors que le Sénat l’avait supprimée, la majorité présidentielle de l’Assemblée nationale, toujours aux ordres du pouvoir exécutif, a, par un amendement, rétabli une disposition qui autorise la création d’un fichier centralisé des nouvelles cartes d’identité dotées de puces électroniques.

    A terme, l’ensemble de la population française verra donc ses données biographiques et biométriquesimages?q=tbn:ANd9GcRHgDhhjePUGk2bQqckDFMNQYME-3hrSjLHbWfRtAwIoQsBBAlz d’identité (état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie) fichées au ministère de l’Intérieur. Une disposition démesurée et dangereuse pour les libertés publiques, unique dans les pays démocratiques et qui laisse la porte ouverte à toutes les dérives.

    Ce choix, sans justification raisonnable, est dans la continuité de la politique de surveillance généralisée des citoyens menée par les gouvernements de droite successifs qui, en moins de dix ans, ont fait voter pas moins de 42 lois sécuritaires et doublé le nombre de fichiers de police.

    Nous ne pouvons accepter cette politique de fuite en avant irrationnelle et nous militerons pour l’abrogation de cette disposition autoritaire.

    Communiqué commun
    Paris, le 16 décembre 2012

     

    Ligue des droits de l’Homme

    Syndicat des Avocats de France

    Syndicat de la Magistrature

  • Nitrates : Refuser les mauvais remèdes

    Communiqué de la FNE

     

     

     

    France Nature Environnement (FNE) et Eau et Rivières de Bretagne (ERB) forment ce jour un recours gracieux contre le décret « nitrates » du 10 octobre. Loin de résoudre le problème des algues vertes, ce décret risque même d’aggraver la pollution des eaux par les nitrates.


    Un remède inefficace

    Alors que la Commission européenne menace la France d’un contentieux, le décret publié le 11 octobre 250px-NItrateDirectiveZonage2004_France.jpgdernier1 ne va en rien résoudre le problème de la pollution des eaux françaises par les nitrates.

    Pour Lionel Vilain, conseiller technique agriculture de FNE : « L’efficacité de cette nouvelle réglementation repose sur le respect des plans d’épandage qui devrait garantir l’équilibre de la fertilisation des sols par les nitrates. Un beau principe, sauf que ces plans d’épandage ne sont que des plans de papier, impossibles à vérifier. »

    Des mesures contre-productives

    Pire, en modifiant le calcul du plafond d’azote pouvant être épandu sur chaque exploitation agricole, ce décret va à l’encontre de l’objectif de réduction de la pollution des eaux par les nitrates.

    Actuellement de 170 kg par hectare épandable, le plafond serait désormais calculé par rapport à l’ensemble de la surface agricole utile de l’exploitation (SAU). Or, toutes les surfaces agricoles ne peuvent pas recevoir d’épandage en raison de leur pente ou de leur proximité avec des habitations ou des cours d’eau.

    Pour Gilles Huet, délégué général d’ERB : « Cette nouvelle règle de calcul permettrait théoriquement d’augmenter de 20% le plafond d’azote pouvant être épandu sur les exploitations. C’est un très mauvais signal politique, relevé par les associations mais aussi par de nombreuses collectivités. »

    Les associations non consultées

    711868842_NLCco-L.jpgEnfin, les associations déplorent que leur consultation ne soit pas prévue pour l’élaboration du programme national et des programmes régionaux de lutte contre les pollutions par les nitrates. De même, aucune consultation publique n’est prévue.

    Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles : « La pollution des eaux par les nitrates est un problème qui dépasse largement la seule sphère agricole. La pollution des eaux par les nitrates et pesticides agricoles représente pour les ménages français un coût de plus d’un milliard d’euros par an d’après une récente étude du Commissariat général au Développement durable2 . Il est essentiel que la société civile soit impliquée dans la recherche de solutions face à ce fléau. »

    FNE et ERB demandent à la Ministre de l’écologie et au Ministre de l’agriculture d’abroger ce décret.

    1Décret n° 2011-1257 du 10 octobre 2011 relatif aux programmes d’actions à mettre en œuvre pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024655612&dateTexte=&categorieLien=id

    2Etude n°52, Coût des principales pollutions agricoles de l’eau du CGDD, septembre 2011 : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED52.pdf


    Consulter le recours gracieux formé par FNE et ERB