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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 1005

  • tu veux ou tu veux pas ?

    tr_turquie_europe.gifLa majorité, profondément divisée, joue une valse-hésitation au sujet de l'adhésion de la Turquie à l'Europe . J. Chirac avait fait adopter un texte qui demandait un référendum pour accepter la Turquie au sein de l'Europe .

    Dans le cadre de la modification de la constitution, le gouvernement avait prévu de renoncer à cette mesure .

    Les députés, entre autres le président de la commission des lois Jean-Luc Warsmann, ont incorporé un amendement . Celui-ci prévoit un référendum pour les pays qui représentent plus de 5% de la population de l'Europe (donc la Turquie)

    Le sénat vient de supprimer cette version, certains trouvant choquant qu'un article de la constitution vise un pays en20070721Turquie.jpg particulier .

    La discussion à ce sujet n'est pas terminée, de part et d'autre des parlementaires en font un cas de refus de vote pour la future modification de la constitution . 

  • de la honte à l'espoir

    300px-Iron_Curtain_Final.svg.pngLe"rideau de fer" a longtemps partagé l'Europe en 2, isolant les pays alliés de l'URSS du reste du continent .

    Heureusement, il n'exite plus, car sa raison d'être a disparu (le régime bureaucratique et autoritaire de l'URSS et de ses alliés) .

    La zone où était implantée ce mur (en fait, une large bande avec des barrières de différents types) est redevenue une zone naturelle .

    Un vaste projet se met en place, pour faire de cet espace une zone une très grande bande préservée , traversant l'Europe du nord au sud . 

    D'un endroit où régnait la crainte et la mort, faire une zone de vie et d'espoir : ce projet mérite d'être connu .

     
    Cette frontière intérieure courait sur près de 1 500 kilomètres. Après sa disparition, oiseaux, insectes, mammifères et fleurs rares ont continué à prospérer dans une mosaïque de parcs, de réserves naturelles et de fermes bio. Le tronçon allemand n'est qu'une partie du projet visant à faire du Rideau de fer une zone naturelle permanente d'une diversité et d'une richesse extraordinaires ; l'ancien mur se prolonge en effet sur des centaines de kilomètres, le long de la Hongrie, de certaines régions autrichiennes et de la République tchèque.

    Des espèces menacées par l'expansion urbaine y ont trouvé refuge. On trouve ici des colonies de hérons, des loutres, des cigognes noires ou
    heron.jpg encore des sabots de Vénus (un genre d'orchidées). Des mousses rares ont poussé sur les guérites en béton qui abritaient jadis des mitrailleuses, des chauves-souris nichent dans les bunkers et les miradors en ruines et des aigrettes, des fauvettes et d'autres espèces rares font le bonheur des amoureux de nature du monde entier.

    L'ancienne frontière fait partie d'une ceinture verte européenne longue de près de 6 800 kilomètres, qui part de l'océan Arctique, court le long de la frontière russo-finlandaise, des Etats baltes et de la Pologne avant de rejoindre l'Allemagne puis chemine par la frontière entre l'Autriche et la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie jusqu'à la mer Noire.
    Ce projet de réserve naturelle [le projet de ceinture verte européenne est une initiative impliquant plusieurs institutions nationales pour la conservation de la nature et des ONG écologistes. Il est coordonné par l'Union mondiale pour la nature (UICN)] s'inspire en partie du Boston Freedom Trail, aux Etats-Unis, créé pour commémorer la guerre d'Indépendance américaine.

    Mais peu de choses ont été faites pour placer la région sous protection juridique. En Hongrie, des bulldozers feraient des incursions dans certains tronçons de la zone ; en Allemagne, des groupes écologistes demandent au gouvernement fédéral d'en transférer la responsabilité aux seize Länder, qui sont compétents pour les questions de nature et d'environnement.
    Cette ceinture verte n'est pas une zone de nature dans son intégralité, et seul un tiers est classé zone naturelle protégée. L'association Bund se bat partout où elle le peut, contre une urbanisation galopante, par exemple contre l'extension d'un poste-frontière entre la Bavière et la République tchèque, qu'elle juge superflue.

    Allan Hall (The Independent) 


  • un service qui va fermer

    Coeur_de_Marie_3.jpgCela peut paraître énorme, mais le service de cardiologie de l'hôpital de Charleville est menacé de disparition . Ce centre hospitalier est pourtant celui de référence pour le département .

    Mais le service de cardiologie vit une crise depuis des mois, et il semble qu'il n'y ait pas de solution en vue . Le principal problème vient du recrutement de cardiologues . Il manque de praticiens spécialisés dans le service, ce qui est bien sûr source de grosses difficultés de fonctionnement .

    Le manque de médecins touche de plus en plus de secteurs, en médecine générale ou en spécialité, en ville ou à l'hôpital .

    Le nombre de praticien formés est pourtant simple à prévoir, puisque le gouvernement fixe par décret le nombre d'étudiants qui pourront être admis à poursuivre leurs études . La crise actuelle ne fait que commencer, puisque de grosses générations de médecins en activité vont partir à la retraite dans les années qui viennent . Et les étudiants formés ne seront pas en nombre suffisant pour les remplacer, avec des manques plus criants dans certaines spécialités . 

    En ce qui concerne Charleville, le personnel a été alerté car un déménagement était prévu de Corvisart  vers le site de Manchester qui regroupe pratiquement tous les services actifs .

    Or ce déménagement a été ajourné sans explications . On sait maintenant que le manque de cardiologues met en danger la survie du service . Ce serait un coup dur pour l'hôpital de Charleville et pour les Ardennes . 

  • non à l'A 104

    home_298555607.jpgL'autoroute A 104 ( la Francilienne) devrait être prolongée à l'ouest du côté de Conflans-Sainte-Honorine . Une manifestation a eu lieu hier dimanche 8 juin, et a réuni 1500 personnes (dont des maires des communes intéressées ) . Le projet comporte un tronçon de 22 kilomètres, pour compléter cette autoroute qui contourne Paris . Les riverains craignent que l'augmentation du trafic amène des nuisances importantes .

    Le Grenelle de l'environnement devait mettre un terme au développement du transport routier, et privilégier les transports collectifs .

    Les contournements routiers de Bordeaux et de Toulouse viennent d'être abandonnés pour ces raisons .

    Dans les Ardennes, on entend plus beaucoup parler du contournement ouest de Charleville : comment justifier ce projet, si cette idée est jugée mauvaise ailleurs ? 

    Dans le Vouzinois, nous avons marqué notre opposition depuis plus de trois ans à une quatre voies entre Rethel et Vouziers .

    Pourtant aussi bien le conseiller général Clément Servais et le député Jean-Luc Warsmann en ont fait leur cheval de bataille et l'utilise comme promesse électorale . Où en est ce projet ? (relisez les tracts du député lors de la campagne électorale des dernières législatives) .

    Est-il encore d'actualité, après les orientations annoncées au niveau national ? On aimerait en savoir un peu plus sur ce sujet des transports et de leur avenir pour notre secteur . 

  • le pire est à venir ?

    photo_1212928168698-1-0.jpgLe tremblement de terre en Chine a fait de très nombreuses victimes . Mais le pire est à craindre . Un immense lac artificiel s'est formé, suite aux glissements de terrain . Et une rupture de la digue pourrait se produire, car le niveau de l'eau continue de monter  . Ce sont un million de personnes qui sont menacées par ce phénomène . Les autorités chinoises font creuser un canal pour dériver l'eau, maisl es résultats ne semblent pas probants .

    L'armée du pays le plus peuplé de la terre semble disposer de moyens bien dérisoires quand il faut s'opposer à de telle forces . Outre la population, un débordement menacerait des voies de chemin de fer et un pipe-line . Le tremblement de terre produit des répliques qui compliquent la gestion de la situation . 

    h_4_ill_1055439_lak.jpg
    photo Reuters 

     

  • Tant pis pour le paysan kényan

    af5d5ef24881f3c3049a7b9bfe74d58b.jpgTant pis pour le paysan kényan   ( article du journal kényan le Daily Nation)


    Le monde entier a discuté pendant trois jours à Rome, mais a finalement laissé 950 millions d'humains sur leur faim, déplore le Daily Nation de Nairobi.

    Alors que le sommet mondial des Nations unies sur la crise alimentaire s'achève à Rome, aucun consensus ne semble émerger à propos des mesures à prendre pour compenser l'effet de la flambée des prix du maïs, du riz et du blé, dont personne n'avait prévu la pénurie.

    Ce fut l'occasion de beaux discours, très inspirés. Le secrétaire des Nations unies a tiré la sonnette d'alarme, même si cela n'était plus vraiment nécessaire après les émeutes de la faim qui ont éclaté dans de nombreux pays d'Asie et d'Afrique au cours des trois derniers mois. Les dirigeants de 44 nations ont exprimé leurs graves préoccupations. Des doigts accusateurs ont été pointés. Seule absente de ce sommet de la FAO : une réponse concrète et immédiate à donner à cette crise mondiale.

    Pas un mot sur le paysan kényan – déjà durement frappé par la misère et dans l'impossibilité de s'offrir trois repas par jour – pour expliquer comment il va survivre dans les cinq prochains mois, sachant que la pluie manque depuis deux ans et que le peu de réserves qu'il a pu constituer a été réduit en cendres par la médiocrité politique, l'avarice et le chauvinisme ethnique (de ses dirigeants). Imaginez la même situation dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne et de plusieurs régions d'Asie, et vous comprendrez l'urgence de la situation.

    Une chose est sûre : les récoltes et les réserves de nourriture se sont raréfiées dans le monde entier, provoquant l'actuelle flambée des prix. emeutes_de_la_faim_comment_gerer_la_crise_photo_du_jour_grand.jpgOn estime que 100 millions de personnes pourraient venir s'ajouter aux 850 millions qui souffrent déjà de la faim.

    Il ne suffit pas de pointer un doigt accusateur sur les Etats-Unis et le Brésil, qui utilisent leurs récoltes pour produire des agrocarburants. Il ne suffit pas non plus de faire de belles déclarations d'intention sur les moyens d'augmenter la production dans les économies agricoles pauvres. Il est temps pour la communauté internationale de prendre des mesures immédiates afin de donner à manger à ceux qui meurent de faim.

    Les débats sur les entorses au libre-échange que constituent les barrières douanières ou les subventions des pays riches pour protéger leurs agriculteurs doivent être remis à plus tard. Le plus urgent est de répondre à cette question : que compte faire le monde pour que près de 1 milliard d'humains obtiennent l'aide dont ils ont besoin pour survivre ?