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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 1003

  • L'Ossétie russe

    carte_georgie.jpgLe 12 août dernier,dans une note titrée "la Russie a gagné", nous expliquions pourquoi, d'après nous, l'accord de paix signé par la Russie et la Géorgie sous l'égide de l'Europe et de Sarkosy, était en fait une victoire de la Russie . En échange de l'arrêt des combats, l'accord reconnaissait pratiquement le droit à la Russie d'occuper l'Ossétie .

    N. Sarkosy claironne : j'ai sauvé la paix, mais à quel prix ?

    Le président de l'Ossétie ne fait pas dans la nuance :

    Géorgie: l'Ossétie du Sud annonce qu'elle va faire partie de la Russie

    MOSCOU - La région séparatiste géorgienne d'Ossétie du Sud, dont la Russie a reconnu en août l'indépendance, va entrer dans la Fédération de Russie, a déclaré son président Edouard Kokoïty cité par Interfax.

    "Oui, sans aucun doute, nous ferons partie de la Russie et nous n'avons pas l'intention de créer une quelconque Ossétie indépendante, car l'Histoire a ainsi fixé les choses, nos ancêtres ont fait ce choix", a déclaré M. Kokoïty cité par Interfax.

    Le président d'Ossétie du Sud s'exprimait au cours de discussions du club de réflexion Valdaï organisé par le Kremlin à Sotchi dans le sud de la photo_1209539103370-1-0.jpgRussie.

    (©AFP / 11 septembre 2008 10h14)

    On assiste donc au démembrement de la Géorgie, alliée de l'Europe et des Etats-Unis, avec le consentement de l'Europe . Il existe dans la région des autres points de conflit ( Crimée, Etats baltes....) . L'Europe va-t-elle reculer à chaque fois pour "sauver la paix" ?

  • Non à Edwige

    10 septembre - Non à "EDVIGE"

    Communiqué du collectif "Non à EDVIGE"

    Une conférence de presse a réuni le 9 septembre les 12 organisations signataires d'un recours commun en annulation devant le Conseil d'Etat du décret créant le fichier EDVIGE, ainsi que bon nombre d'organisations et individus signataires de l'Appel « Pour obtenir l'abandon d'EDVIGE ».

    leger-fernand-liberte-2632024.jpg

    La mobilisation contre la mise en place de ce fichier est immense et témoigne de l'inquiétude légitime de la population face aux attaques qu'il porte contre les droits fondamentaux et les libertés publiques et individuelles. Cette mobilisation a enfin été entendue et le Président de la République a souhaité que les libertés publiques soient préservées. La ministre de l'intérieur sur TF1 hier s'est déclarée prête à recevoir les organisations qui le lui demanderaient mais pour ensuite décider d'exclure a priori les représentants des 800 organisations et des 135000 signataires individuels du Collectif « Non à EDVIGE ».

     

    Cette mise à l'écart va manifestement à l'encontre de la démarche d'apaisement et de dialogue mise en avant par le Président de la République pour garantir les libertés.

     

    Elle apparaîtra incompréhensible aux yeux de l'opinion publique et de nature à jeter un total discrédit sur l'action de la Ministre de l'Intérieur, alliot-marie2.jpgcomme sur la parole du Président de la République.

     

    Pour le Collectif, le retrait du décret est un préalable à l'ouverture d'un débat parlementaire sur le respect des libertés publiques, débat dont l'annonce nous réjouit : il est plus que temps que les citoyens, par l'intermédiaire de leurs représentants, reprennent leur place dans une discussion qui n'aurait jamais dû leur échapper.

     

    Dès aujourd'hui, les organisations demandent donc à rencontrer les groupes parlementaires des deux assemblées pour remettre les citoyens au coeur du débat.

    Elles réaffirment leur volonté de voir ce décret annulé.

     

    Si le décret n'était pas retiré d'ici là, elles appelleront les citoyens à fêter la sainte EDVIGE le 16 octobre en se rassemblant à Paris et en région pour faciliter le travail de la police et déposer leur propre fiche individuelle de renseignement auprès des services concernés, afin de démontrer que l'absurdité sécuritaire aboutit, peu ou prou, à ficher toute la population.

     

    arton316.jpgDans l'attente du retrait du décret 2008-32, le Collectif « non à edvige » appellent l'ensemble des défenseurs des libertés de ce pays à amplifier la mobilisation en signant et en faisant signer l'appel « Pour obtenir l'abandon d'EDVIGE » http://www.nonaedvige.ras.eu.org, pour qu'enfin le gouvernement se résolve définitivement à retirer ce décret liberticide.

     

    Paris, le 10 septembre 2008

  • bouclier fiscal

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    dessin du Canard enchaîné

  • Mine d'Asse et stockage déchets (suite)

    Une information complémentaire, mais aussi inquiétante, sur l'enfouissement des déchets nucléaires dans des sites "sécurisés" . Article repris du site 24heures.ch :


    MICHEL VERRIER BERLIN | 06.09.2008 | 00:07

    Ancienne mine de sel, le site d’Asse était censé garantir une étanchéité sans pareil et offrir la solution d’avenir pour les fûts de déchets radioactifs qui devront rester calfeutrés des siècles, voire des millénaires. Or, une enquête des services du Land publiée mardi a sonné l’alarme. Elle confirme ce que les mauvais esprits assurent depuis belle lurette: la mine est depuis toujours parcourue par les infiltrations. On a connu des pointes jusqu’à 432 mètres cubes d’eau par jour en 1979, et la montagne exerçant une pression gigantesque sur les couloirs de sel, mine.jpg32 points d’infiltrations supplémentaires ont été recensés depuis 1988.


    «Asse est à peu près aussi troué qu’une passoire», résume Sigmar Gabriel, ministre social-démocrate de l’environnement. Aujourd’hui, 12 000 litres ruissellent en moyenne chaque jour sur les parois de sel, ainsi que sur les 126 000 barils de déchets radioactifs entreposés dans 131 cavités entre 1967 et 1979, dont certains sont endommagés, sans que l’on sache précisément lesquels. L’inventaire exact des dépôts est en cours. On sait que plus de 11 kilos de plutonium, et plus de 100 tonnes ionisantes d’uranium ont été ajoutés aux déchets «ordinaires».


    Soupe radioactive


    La saumure qui ruisselle vers le fond de la mine, contaminée par les fuites radioactives, est finalement recueillie dans une «piscine» à plus de 500 mètres de profondeur. La «soupe», radioactive dans des proportions qui peuvent dépasser parfois jusqu’à dix fois la norme, est pompée ensuite vers la surface. «Jusqu’ici, nous gardons la situation en main, assure un responsable.» Mais les arrivées d’eau augmentent régulièrement, une inondation est possible et elle serait fatale, provoquant une vraie «catastrophe nucléaire». La nappe phréatique contaminée rendrait le voisinage inhabitable. Dans les villages environnants, les panneaux «Danger Asse» se multiplient.


    Pendant des décennies, la société chargée de l’exploitation du site par les services du Ministère de la recherche a dissimulé l’état de la mine. Ses relevés sur les rayonnements qu’elle transmettait aux autorités étaient fantaisistes, voire ignorés.


    La responsabilité et la surveillance du dépôt ont été retirées jeudi au Ministère de la recherche d’Anette Schavan (en photo avec A Merkel), démocrate-chrétienne, pour 25-neu-delhi-30-10-07-merkel-und-schavan,property%3Dposter.jpgêtre confiées au ministre de l’Environnement, farouche partisan de la sortie du nucléaire. Le procureur de Braunschweig a ouvert une enquête.


    Expertises en cours


    Deux expertises sont en cours. L’une devra préciser quand on ne pourra plus travailler dans le site; ce pourrait être dès 2014. L’autre envisage deux possibilités de fermer la marmite. La première consisterait à combler la mine, puis à l’inonder après l’avoir condamnée par une chape de béton. Mais certains experts soulignent qu’il est impossible de prévoir ce qui se passera au cours des siècles!


    La seconde solution serait d’extraire les 126 000 fûts pour les entreposer ailleurs. Ce qui prendrait des années et coûterait 2,5 milliards d’euros environ. Si c’est encore possible, vu l’état des lieux.

  • Taser et police municipale

    Le Taser est un pistolet qui délivre une décharge électrique de haut voltage , qui est sensée neutraliser une personne . Le danger potentiel d'unetaser_2.jpg telle arme a été dénoncé . Il est aussi curieux de voir les polices municipales autorisées à l'employer, alors que leur rôle est plutôt d'être au contact de la population . Heureusement ce type d'arme n'est pas prévue à Vouziers .

    Voici ce qu'en dit le site 20minutes .fr :

    "De l'électricité dans l'air. Un décret autorisant les polices municipales à utiliser le pistolet à impulsion électrique, le Taser X26, devrait être publié demain. Du coup, argument martelé par des élus et le ministère de l'Intérieur, les communes auront, en plus de l'alternative entre le bâton et l'arme à feu, le choix de cette arme.

    Onze villes avaient déjà déposé une demande en préfecture avant même d'être autorisées à pouvoir en équiper leur police. Depuis, Toulouse, qui a changé de couleur politique, a fait volte-face. Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire de la ville chargé de la sécurité et de la prévention, a expliqué hier son hostilité à cette arme, contraire selon lui, à la philosophie de la police de proximité.

    Selon Antoine di Zazzo, le directeur général de Taser France, quelque 350 communes auraient contacté la société pour commander ces pistolets, un chiffre invérifiable tant qu'il ne s'agira pas de demandes officielles auprès des préfectures. « En majorité, les maires qui veulent faire appel à taser1.jpgnous sont opposés aux armes à feu et ils veulent revenir à une arme non-létale, assure Antoine di Zazzo. Et n'oublions pas qu'avant d'en être équipé, tout policier devra subir un test psychotechnique. S'il le rate, nous recommanderons qu'il n'utilise pas le Taser. » Des arguments qui ne devraient pas convaincre les associations de droits de l'homme qui dénoncent toujours la dangerosité de cet arme."

     

     

     

    Si vous voulez une idée de l'effet du Taser et de son utilisation"normale" cliquez sur le lien suivant          Taser et son utilisation

  • nationalisation

    r195372_742203.jpgIl y a quelques années, le débat économique en France tournait autour des nationalisations . L'union de la gauche voulait que les secteurs clefs de l'économie soient sous contrôle de l'état, ce que contestaient la droite et les milieux économiques .

    Ironie de l'histoire, les bourses mondiales saluent ce jour, par une hausse brutale, une nationalisation . Ceci se passe aux Etats-Unis :

    "Et voila maintenant que la prise de contrôle par l'Etat de deux établissements privés, qui se traduit par l'injection de 200 milliards de dollars par le Trésor, le renvoi des dirigeants, et l'expropriation de fait des actionnaires privés (qui se voient priver de leurs dividendes), est saluée par le temple du capitalisme financier. Sacré changement!" (extrait de Libération )

    Ces deux établissement( Freddy Mac et Fannie Mae ) contrôlent la majorité du crédit immobilier par le biais des hypothèques . Ils étaient en vlcsnap-2367519.jpggrande difficulté depuis la crise du crédit immobilier américain .

    Ceux qui investissent en bourse ne s'embarrassent pas trop d'idéologie : si une nationalisation risque de leur faire perdre des profits, ils sont contre . Mais si un état injecte 200 milliards de dollars pour prendre le contrôle d'établissement qui menaçaient en s'effondrant d'entraîner toute les autres valeurs, ils sont pour .

    L'argent n'a pas d'odeur, il n'a pas d'idée préconçue non plus : tant que cela rapporte !

  • Mine d'Asse et stockage déchets

    226152654.2.pngLe Tagezeitung consacre sa une au problème du stockage de déchets radioactifs en Allemagne. Le rapport sur un site qui servait de test, dans taz_gross_kas_DW_So_428180g.jpgune ancienne mine de sel à Asse, dans le nord de l'Allemagne, dévoile des conditions catastrophiques. Pour le journal, il s'agit de « l'installation nucléaire la plus problématique d'Europe. » 126.000 tonneaux, dont la plupart sont rouillés et abîmés. Neuf kilogrammes de plutonium ont été trouvés, de l'eau s'infiltre dans l'installation, il y a des fuites de matières radioactives et l'ensemble risque de s'effondrer d'ici 2014. Le journal invite donc la classe politique, qui parle toujours d'énergie sûre, propre et économique, à faire preuve de moins d'hypocrisie et de plus de responsabilité dans le traitement des déchets nucléaires.

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