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edwige

  • Taser vise Besancenot

    photo_1224001873057-7-0.jpgEn mai dernier, l'hebdomadaire "L'Express" dévoilait qu'Olivier Besancenot était victime d'espionnage de la part de services privés. (voir le lien )

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/besancenot-le-leader-de-la-lcr-a-ete-espionne_501025.html

    On apprend aujourd'hui que 10 personnes sont en garde à vue dans cette affaire : des policiers, des taser-100.jpgenquêteurs privés et le directeur de la société qui distribue le Taser en France . Besancenot avait dénoncé cette arme comme dangereuse, ce qui lui a valu une plainte de la part de la société qui distribue le Taser . Ironie du sort, le procès doit débuter  prochainement .

    On peut en tirer plusieurs conclusions : une société privée peut avec des moyens financiers se payer des policiers et des complicités, afin de préserver son chiffre d'affaire . Cette société fournit le ministère de l'intérieur, et souhaite équiper les collectivité locales : on doit pouvoir lui faire confiance !

    Cette "petite" société a pu obtenir des renseignements confidentiels, venant entre autres des fichiers des banques et de celui des cartes grises . Ces données sont bien sûr sensibles et sont protégées . Imaginons juste que Edwige soit en place, les données "sécurisées" seraient-elles à l'abri d'intérêts économiques ou politiques aux moyens importants ? On peut pour le moins en douter, ce qui conforte notre choix de dire non à Edwige .

  • c'est quoi votre religion ?

    La France étant une république laïque, chacun a le droit de pratiquer la religion de son choix, dans le respect des lois . Depuis la mise en place des fichiers du type Edwige, beaucoup s'inquiètent de la mise en fiche des choix personnels de citoyens de base : on se demande en quoi la connaissance des préférences sexuelles, de la pratique de telle ou telle religion est du ressort de la police . Malgré les propos rassurants des .symboles-religieux_m.jpgautorités, on s'aperçoit que les dérives se mettent très vite en place . Voici un fait (isolé ?) rapporté par France Info :

    Surprise au service des ressources humaines de la région Rhône-Alpes. Mi-septembre ils ont reçu un mail de la police Rhône, leur demandant s’ils avaient des salariés de "confession autre que chrétienne". Selon le ministère de l’Intérieur, il s’agirait de l’initiative d’un agent.

     

    Le style est pourtant courtois : “Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer si parmi votre personnel, vous avez des agents de confession autre que chrétienne. Dans l’affirmative pouvez vous me dire si certains d’entre eux ont demandé des aménagements d’horaires ou de service pour pratiquer leur religion”.
    Ce mail, reçu le 16 septembre, provenait de la police du Rhône, plus exactement d’un agent de la sous-direction de l’Information générale (SDIG) de la Direction départementale de la Sécurité publique du Rhône (DDSP). Un service plus familièrement connu sous
    tous-fiches25.1180616826.jpgson ancienne dénomination : les Renseignements Généraux.

    Même s'il s'agissait d'une "initiative individuelle", ce genre de pratique est significative du monde que l'on nous prépare .

    Le combat contre Edwige, avec ou sans dérapage supplémentaire, se poursuit .

  • sarkosy recule sur Edwige

    La mobilisation importante contre le fichier Edwige a fait reculer le président . Une nouvelle version est présentée, qui retire certains points parmi les plus inquiétants . Voici le communiqué de ce jour du collectif "non à Edwige" :

    > 19 septembre 2008 - EDVIGE bouge encore, amplifions la mobilisation !

    Communiqué du collectif "Non à Edvige"

     

    A la lecture des informations qui circulent dans la presse, le collectif « non à EDVIGE » souhaite prendre acte du recul du gouvernement sur plusieurs points importants du décret « EDVIGE ». Ces reculs légitiment la mobilisation citoyenne sans précédent, entamée depuis le début du mois de juillet et qu’il convient de poursuivre.

     

    En effet, de nombreuses inquiétudes demeurent :

    -le fichage des « personnes ou des groupements qui, par leur activité individuelle ou collective, sont 19692_une-mam-sarko.jpgsusceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat ou à la sécurité publique » demeure potentiellement très large et repose sur la théorie du soupçon en violation directe du principe constitutionnel de présomption d’innocence inscrite à l’article 8 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Il pourrait par exemple concerner des militants, des jeunes lycéens participant à une manifestation de rue ;

    -le fichage politique et social est renvoyé au plan départemental mais il continue d’exister contrairement à ce qui se passe dans la plupart des démocraties ;

    -le fichage, à partir de 13 ans, d’enfants qui, contrairement à ce que soutient la ministre de l’Intérieur, n’ont commis aucune infraction est inacceptable et risque de stigmatiser des catégories bien précises de la jeunesse (celle des banlieues et des quartiers populaires) considérée systématiquement comme potentiellement dangereuse. La défenseure des enfants vient de s’en inquiéter au regard du respect par la France de la Convention internationale des droits de l’enfant. L’hypothétique « droit à l’oubli » … s’agissant de faits n’ayant jamais eu lieu frise l’absurdité.

     

    La commission des lois de l’Assemblée nationale, à travers des recommandations formulées à l’unanimité, a reconnu que le fichier « EDVIGE » cnil.jpgrecèle de graves dangers. Sur des points cruciaux (pouvoir de contrôle renforcé de la CNIL, droit de rectification de leur fiche par les citoyens, traçabilité de l’accès au fichier par les policiers), les députés exigent des garanties renforcées. Le gouvernement est resté sourd à ces recommandations sur tous ces points.

     

    Le collectif « Non à EDVIGE » ne se satisfait pas des modifications annoncées par le gouvernement et continue d’exiger le retrait du décret « EDVIGE ».

     

    Le collectif maintient sa demande d’un débat public sur les fichiers et appelle le Parlement à se saisir véritablement de ce sujet.

     

    Le collectif appelle les citoyens à poursuivre la mobilisation en signant l ‘appel contre « EDVIGE » et en démultipliant les collectifs locaux pour réussir la journée d’action du 16 octobre à l’occasion de la sainte-Edwige.

     

    Paris, le 19 septembre 2008

  • Non à Edwige

    10 septembre - Non à "EDVIGE"

    Communiqué du collectif "Non à EDVIGE"

    Une conférence de presse a réuni le 9 septembre les 12 organisations signataires d'un recours commun en annulation devant le Conseil d'Etat du décret créant le fichier EDVIGE, ainsi que bon nombre d'organisations et individus signataires de l'Appel « Pour obtenir l'abandon d'EDVIGE ».

    leger-fernand-liberte-2632024.jpg

    La mobilisation contre la mise en place de ce fichier est immense et témoigne de l'inquiétude légitime de la population face aux attaques qu'il porte contre les droits fondamentaux et les libertés publiques et individuelles. Cette mobilisation a enfin été entendue et le Président de la République a souhaité que les libertés publiques soient préservées. La ministre de l'intérieur sur TF1 hier s'est déclarée prête à recevoir les organisations qui le lui demanderaient mais pour ensuite décider d'exclure a priori les représentants des 800 organisations et des 135000 signataires individuels du Collectif « Non à EDVIGE ».

     

    Cette mise à l'écart va manifestement à l'encontre de la démarche d'apaisement et de dialogue mise en avant par le Président de la République pour garantir les libertés.

     

    Elle apparaîtra incompréhensible aux yeux de l'opinion publique et de nature à jeter un total discrédit sur l'action de la Ministre de l'Intérieur, alliot-marie2.jpgcomme sur la parole du Président de la République.

     

    Pour le Collectif, le retrait du décret est un préalable à l'ouverture d'un débat parlementaire sur le respect des libertés publiques, débat dont l'annonce nous réjouit : il est plus que temps que les citoyens, par l'intermédiaire de leurs représentants, reprennent leur place dans une discussion qui n'aurait jamais dû leur échapper.

     

    Dès aujourd'hui, les organisations demandent donc à rencontrer les groupes parlementaires des deux assemblées pour remettre les citoyens au coeur du débat.

    Elles réaffirment leur volonté de voir ce décret annulé.

     

    Si le décret n'était pas retiré d'ici là, elles appelleront les citoyens à fêter la sainte EDVIGE le 16 octobre en se rassemblant à Paris et en région pour faciliter le travail de la police et déposer leur propre fiche individuelle de renseignement auprès des services concernés, afin de démontrer que l'absurdité sécuritaire aboutit, peu ou prou, à ficher toute la population.

     

    arton316.jpgDans l'attente du retrait du décret 2008-32, le Collectif « non à edvige » appellent l'ensemble des défenseurs des libertés de ce pays à amplifier la mobilisation en signant et en faisant signer l'appel « Pour obtenir l'abandon d'EDVIGE » http://www.nonaedvige.ras.eu.org, pour qu'enfin le gouvernement se résolve définitivement à retirer ce décret liberticide.

     

    Paris, le 10 septembre 2008