Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

besancenot

  • Votez Besancenot

    A un an de l'élection présidentielle, il semble que toute la vie politique tourne uniquement en fonction de cette échéance.

     

    Le mandat de 5 ans a renforcé encore la personnalisation du pouvoir, puisque l'élection des députés devient une confirmation du choix présidentiel et que le premier ministre voit son rôle réduit à sa plus simple expression.

    Ce contexte sert la droite, puisqu'on ne choisit plus un programme, des idées, des valeurs, mais un candidat, une communication, une image. La droite ne peut jamais affirmer clairement qu'elle soutient les riches, qu'elle comprend les inégalités ou qu'elle privilégie le profit : cela n'est pas très porteur.  Par contre elle peut mettre en avant un candidat "dynamique", "moderne", ou "à l'écoute", cela ne veut pas dire grand chose, mais cela peut marcher comme en 2007.

    Dans ces conditions de compétition, l'opposition finit par s'aligner sur la méthode. Le programme devient assez secondaire pour n'intéresser que peu de monde. Quelles questions se pose-t-on : Strauss-Kahn ou Hollande? Joly ou Hulot? Mélenchon ou Chassaigne ?

    Olivier Besancenot, deux fois candidat pour la LCR vient d'annoncer qu'il le ne sera pas une troisième fois.

    Il déclare :

    "Il s’agit d’une décision politique assumée, donc, et sans grande surprise. Il y a quelques années déjà,images?q=tbn:ANd9GcQmBlg5rhdz0xl-Mkya0gokmEWkyWTlQ1u47hg1q0REjM4M6577UQ j’avais clairement prévenu que je ne comptais pas prendre un abonnement à l’élection présidentielle, parce que je n’aspirais pas à en être l’éternel candidat d’extrême gauche. Depuis de nombreux mois, je fais aussi partie de ceux qui mettent en garde notre parti contre les risques politiques de la personnalisation à outrance. Que les idées s’incarnent ponctuellement dans un contexte social et politique déterminé, ou qu’il faille déléguer la tâche militante de la représentation publique, par un mandat précis et limité dans le temps, est une chose. Jouer des ambiguïtés du système politique et médiatique pour se substituer à l’action militante réelle au sein de la lutte de classe, en est une autre."

    Il existe probablement des raisons personnelles à ce choix, en plus des raisons politiques qu'il annonce.

    Mais pour l'essentiel son argumentation a le mérite de la clarté et de l'honnêteté.

    Pour le candidat de la cohérence du comportement, cette fois pas d'hésitation, votons Besancenot.

  • Taser vise Besancenot

    photo_1224001873057-7-0.jpgEn mai dernier, l'hebdomadaire "L'Express" dévoilait qu'Olivier Besancenot était victime d'espionnage de la part de services privés. (voir le lien )

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/besancenot-le-leader-de-la-lcr-a-ete-espionne_501025.html

    On apprend aujourd'hui que 10 personnes sont en garde à vue dans cette affaire : des policiers, des taser-100.jpgenquêteurs privés et le directeur de la société qui distribue le Taser en France . Besancenot avait dénoncé cette arme comme dangereuse, ce qui lui a valu une plainte de la part de la société qui distribue le Taser . Ironie du sort, le procès doit débuter  prochainement .

    On peut en tirer plusieurs conclusions : une société privée peut avec des moyens financiers se payer des policiers et des complicités, afin de préserver son chiffre d'affaire . Cette société fournit le ministère de l'intérieur, et souhaite équiper les collectivité locales : on doit pouvoir lui faire confiance !

    Cette "petite" société a pu obtenir des renseignements confidentiels, venant entre autres des fichiers des banques et de celui des cartes grises . Ces données sont bien sûr sensibles et sont protégées . Imaginons juste que Edwige soit en place, les données "sécurisées" seraient-elles à l'abri d'intérêts économiques ou politiques aux moyens importants ? On peut pour le moins en douter, ce qui conforte notre choix de dire non à Edwige .