En mai dernier, l'hebdomadaire "L'Express" dévoilait qu'Olivier Besancenot était victime d'espionnage de la part de services privés. (voir le lien )
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/besancenot-le-leader-de-la-lcr-a-ete-espionne_501025.html
On apprend aujourd'hui que 10 personnes sont en garde à vue dans cette affaire : des policiers, des enquêteurs privés et le directeur de la société qui distribue le Taser en France . Besancenot avait dénoncé cette arme comme dangereuse, ce qui lui a valu une plainte de la part de la société qui distribue le Taser . Ironie du sort, le procès doit débuter prochainement .
On peut en tirer plusieurs conclusions : une société privée peut avec des moyens financiers se payer des policiers et des complicités, afin de préserver son chiffre d'affaire . Cette société fournit le ministère de l'intérieur, et souhaite équiper les collectivité locales : on doit pouvoir lui faire confiance !
Cette "petite" société a pu obtenir des renseignements confidentiels, venant entre autres des fichiers des banques et de celui des cartes grises . Ces données sont bien sûr sensibles et sont protégées . Imaginons juste que Edwige soit en place, les données "sécurisées" seraient-elles à l'abri d'intérêts économiques ou politiques aux moyens importants ? On peut pour le moins en douter, ce qui conforte notre choix de dire non à Edwige .