Vague de froid : la France atomique sauvée par...
l’Allemagne antinucléaire !
http://www.sortirdunucleaire.org/
A partir de ce samedi, une forte vague de froid est annoncée sur la France, avec des températures négatives sur une grande partie du territoire. A cette occasion, l’absurdité de l’option nucléaire française va une fois de plus être démontrée : en effet, bien qu’engagée dans un plan de sortie du nucléaire, c’est l’Allemagne qui va approvisionner une bonne partie des chauffages électriques de l’Hexagone.
L’explication est simple : pour "justifier" leur politique nucléaire, EDF et l’Etat français ont procédé à l’installation de millions de chauffages électriques. Or, chaque fois que la température baisse, la consommation due aux convecteurs électriques est telle que, malgré 58 réacteurs, le parc nucléaire français est largement dépassé : ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), françaises et étrangères, principalement allemandes, qui sont mises en service pour chauffer la "France électrique".
Le fait est que les centrales nucléaires ne sont pas du tout adaptées aux variations de puissance, elles fournissent une puissance constante... quelle que soit la demande en électricité.
Comme EDF continue de promouvoir le chauffage électrique, on note le recours de plus en plus important à des centrales thermiques.
D’ailleurs, dans son Rapport d’information n° 357 de juin 2007, le Sénat constate que "la France, pour assurer sa sécurité d’approvisionnement, doit consolider ses moyens de pointe. En effet, le parc de production dispose de surcapacités en base autorisant des exportations d’électricité mais semble insuffisant pour assurer la pointe".
Résultat, comme l’ont récemment reconnu le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) et l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), l’utilisation du chauffage électrique entraine de fortes émissions de co2 qui, même si elles ont lieu en Allemagne, devraient être attribuées à la France et même au nucléaire français.
Ces données disqualifient de fait la réponse "de bon sens" qui nous est parfois faite, c’est à dire... augmenter le nombre de réacteurs nucléaires : cela ne répondrait en rien au problème de la consommation de pointe. De toute façon, il serait techniquement dangereux et financièrement suicidaire pour EDF d’utiliser des réacteurs nucléaires seulement pour couvrir les pointes de consommation, et de les laisser à l’arrêt le reste du temps. Voilà la France bien handicapée, face à de fortes chutes de température, avec ses 58 réacteurs nucléaires incapables d’alimenter des millions de chauffages électriques.
De fait, depuis 5 ans, c’est l’Allemagne qui est exportatrice nette d’électricité vers la France (*), et non l’inverse comme le prétendent ceux qui, par ignorance ou mauvaise foi, clament que l’Allemagne sortirait du nucléaire... en important l’électricité nucléaire française. Certes, la question de la lutte contre le réchauffement climatique reste entière, mais il est important de comprendre que la "solution" nucléaire n’est pas seulement dangereuse, elle est aussi totalement inefficace et aggrave même la situation.
Une fois de plus, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la seule option d’avenir consiste à économiser l’énergie et développer massivement les énergies renouvelables. C’est seulement ainsi qu’il sera possible de sauver la planète du réchauffement climatique... et du péril atomique.
NB : Voir la campagne en cours "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org)
Lien permanent vers ce communiqué :
République militant inlassablement pour une relance massive de l'énergie nucléaire.
Première surprise de taille : sous le prétexte que les coûts de production de l'électricité sont « des informations commercialement sensibles dans des marchés concurrentiels tendus » on ne trouve plus, dans les « coûts de référence », d'indication sur les coûts en euros par MWh des différentes filières de production, mais seulement des valeurs indicielles comparatives de ces coûts par rapport à une énergie de référence, comme par hasard le nucléaire, de valeur arbitraire 1. On apprend par exemple que le coût de l'électricité gaz en fonctionnement continu sera 1,25 fois supérieur à celui de l'électricité nucléaire fonctionnant sur la même durée. Aucun moyen de reconstituer cette référence de coût du nucléaire puisque les valeurs de ses différentes composantes, investissement, frais de fonctionnement, coûts de retraitement, etc., sont toutes secrètes. Tout au plus nous dit-on que le coût de l'uranium choisi est de 52 dollars la livre, mais pour souligner qu'il est négligeable dans le coût total, et que le taux de disponibilité retenu des nouvelles centrales est de 91 %, chiffre en contradiction totale avec ceux qu'on observe sur le parc actuel, qui voit son taux d'emploi stagner un peu en dessous de 80 %.
C'est une régression majeure par rapport au rapport de 2003 qu'on finit presque par regretter car, au moins, les différents coûts y étaient donnés, même s'ils étaient contestables et contestés puisque certains d'entre eux étaient de 25 % inférieurs à ceux de l'enquête approfondie « Charpin, Dessus, Pellat » effectuée trois ans plus tôt à la demande du Premier ministre. Le ministère s'était déjà, à l'époque, abrité derrière le secret pour éviter tout débat. Aujourd'hui, on passe donc la vitesse supérieure puisque le coût du nucléaire, non discutable et inconnu, devient la norme de référence.
analogues à celui de Flamanville. De quoi certes faire plaisir à Areva, mais dont il faudra bien écouler la production. Qu'à cela ne tienne, nous dit-on, il suffira d'exporter plus de deux fois plus d'électricité à nos voisins qu'aujourd'hui ! Mais avec quelles lignes à très haute tension, et surtout à quel prix ?
Quand elle découvrira, trop tard, que le dogme nucléaire s'est substitué à la rationalité économique, il faudra tenter d'écouler sur le marché européen une électricité de base bien plus chère que celle que nous exportons aujourd'hui grâce à des installations de production largement amorties. Et si, comme tente le président Sarkozy d'en convaincre nos voisins italiens, allemands ou anglais, ceux-ci se lancent aussi dans l'aventure, toutes les conditions seront réunies pour l'éclatement d'une bulle nucléaire qui viendra s'ajouter aux conséquences de la crise économique et sociale actuelle.
longues années (source Europe 1 )
Des critères qui inquiètent les associations qui réclament depuis de longues années la création d'un fonds d'indemnisation, sur le modèle de celui créé pour les victimes de l'amiante. Selon l'Association des vétérans des essais nucléaires, 35% des vétérans sont atteints de cancers, soit le double de la population française. Et de rappeler que depuis 2002, 18 propositions de lois de parlementaires de la majorité et de l'opposition pour une éventuelle indemnisation sont restées lettre morte.
occasion, le Réseau "Sortir du nucléaire" et ses associations invitent les citoyens à exprimer leur inquiétude face au dérèglement climatique, mais aussi leur rejet du nucléaire, abusivement présenté comme une option favorable au climat.
C’est ainsi que le Réseau "Sortir du nucléaire", qui anime avec le soutien de nombreux partenaires [*] une campagne nationale intitulée "Ni nucléaire, ni effet de serre" (
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, s’il fait courir à la planète des risques immenses, le nucléaire ne couvre néanmoins que 2,5% de la consommation mondiale d’énergie : sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique est donc quasiment nulle. Et, contrairement à ce que prétendent les industriels de l’atome, cette part très faible va encore se réduire car les nouveaux réacteurs, qui pourraient hélas être construits ici ou là, seront moins nombreux que ceux qui vont fermer dans les années à venir.
Heureusement, il se trouve que ce sont les mêmes mesures qui permettent de lutter contre le changement climatique et de sortir du nucléaire : réduction de la consommation d’énergie (à commencer par celle des pays riches), efficacité énergétique (consommer moins pour le même confort) et développement massif des énergies renouvelables. C’est cette voie qu’il faut suivre et que les citoyens doivent donc imposer à leurs élus.
d'accepter d'emblée, mais de s'informer pour réfléchir . Ce vote constitue cependant un premier pas vers une acceptation, la position favorable du maire à cette installation étant connue .
On va donc enfouir des déchets à très longue vie, en sachant qu'au-delà de 300 ans, personne ne peut dire ce qu'ils vont devenir . Quelle sera la société à cette époque, nous l'ignorons . Mais ils auront de millions de m3 de déchets dans des fûts oxydés, plusieurs centaines de mètres sous terre . La science aura-t-elle assez progressée pour résoudre ce casse-tête ? Les responsables de l'Andra ne le savent pas, mais comme ils ne seront plus là pour gérer le problème, peu importe .

La police allemande a délogé lundi dans le calme environ 1000 antinucléaires postés devant l'entrée du centre de déchets nucléaires de Gorleben. Les manifestants voulaient empêcher l'entrée sur le site de 123 tonnes de déchets radioactifs venus de France. Environ 16'000 policiers ont été déployés sur tout le territoire allemand, dont 10'000 dans la région de Gorleben. Samedi, un convoi ferré transportant ces déchets avait été bloqué pendant 12 heures par des manifestants. Dimanche, à Gorleben encore, 12'000 protestataires avaient manifesté de manière plus brutale,causant de lourds dégâts matériels.
INELUCTABLE
Une délégation indienne, dirigée par Kuldip Badhwar, se rend en France pour concrétiser l'achat de quatre réacteurs nucléaires nouvelle génération. Le représentant indien est accueilli à la centrale de Cateneau par Blandine Maurizet, chargée par le ministère de l'Industrie d'organiser la visite du site. Kuldip Badhwar exige des garanties sur la sûreté des installations et demande un test d'arrêt d'urgence du réacteur. Le ministère, sûr de sa technologie, donne son accord. Mais la manoeuvre, qui ne devait être qu'une simple opération de routine, vire au cauchemar...