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nucleaire - Page 16

  • pollution des sites nucléaires

    Suite aux multiples problèmes de pollution par des sites nucléaires ces derniers mois, une enquête a été menée par l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire ( IRSN).

    L'IRSN vient de publier son rapport ,dont voici des extraits :

    ALeqM5hkvE3Sde_JTzqHPAxJqpHpaTYklA?size=m"Dans pratiquement tous les cas, ces entreposages ne présentent pas un confinement des matières suffisant et sont à l'origine de contaminations du sous-sol proche, voire des nappes phréatiques sous-jacentes"

    "Les contaminations localisées se limitent à l'emprise des sites nucléaires"mais pour certains sites dont Tricastin : "un marquage des eaux souterraines à l'extérieur du site a été mis en évidence"

    Il a fallu la succession d'incidents que nous avons connue, pour qu'une telle étude soit réalisée . Dans ce domaine hypersensible du nucléaire, il est inquiétant de constater le manque de suivi . La France souhaite vendre des centrales en Chine, en Inde et dans de nombreux pays . Qui peut prétendre qu'aucun accident sérieux n'est à craindre, si dans notre propre pays, après seulement quelques dizaines d'années, de nombreux problèmes sont détectés .

    L'industrie nucléaire est potentiellement dangereuse, et la multiplication des sites combinée aux années d'exploitation et de gestion des déchets, ne peut que rendre plus probable la survenue d'un accident sérieux . Un Tchernobyl, c'est déjà trop .

    Voici le lien vers le rapport de l'IRSN

  • sortir du nucléaire

    Nous vous avions annoncé que la journée du 27 septembre verrait des initiatives publiques contre l'enfouissement des déchets nucléaires . C'était le 16 septembre, par un communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" .

    Des militants de cette organisation étaient présents sur le marché de Vouziers pour cette journée nationale . L'accueil des Vouzinois a été bon A_825_1.jpgdans l'ensemble, la majorité de ceux qui se sont exprimés étaient contre un centre d'enfouissement dans notre secteur .

    L'information annonçant cette initiative a "sauté", et n'est donc pas parue sur ce blog . Nous approuvons bien entendu sans réserves cette démarche d'information citoyenne .

    Un compte-rendu est paru ce jour dans notre (professionnel) confrère "L'Union " . Nos excuses pour cette omission, mais ce blog reste modestement dans la catégorie "amateurs". Il y aura peut-être d'autres événements vouzinois dont nous ne parlerons pas, par oubli ou par manque de disponibilité . C'est l'occasion de rappeler que si vous avez une information qui parait interessante, n'hésitez pas à nous la transmettre par mail .

  • Bollène : la justice s'en mêle

    Suite au rejet d'uranium à l'usine Socatri de Bollène, une plainte a été déposée par la ville, et un juge a été désigné .

    voici les infos du site nouvelobs.com :

    "Le juge des référés du tribunal de grande instance de Carpentras (Vaucluse) a ordonné, vendredi 8 août, la désignation d'un expert judiciaire P829307D675333G_apx_470__w_ouestfrance_.jpgindépendant à la demande de la ville de Bollène suite à la fuite d'uranium de la société Socatri en juillet sur le site nucléaire du Tricastin, apprend-on de source judiciaire.
    La commune de Bollène avait demandé lundi au juge des référés de désigner "un expert en environnement et en santé publique, qui pourra éventuellement s'adjoindre le concours d'un spécialiste en nucléaire" pour évaluer les incidences sur
    548px-Electron_shell_092_uranium.pngl'environnement et la santé publique de l'incident nucléaire du 7 juillet."

    On peut espérer qu'un expert indépendant aidera à voir clair sur l'importance de la fuite d'uranium et sur les responsablités .

  • contente d'elle

    Anne Lauvergeon, PDG d'AREVA, (le groupe nucléaire qui est propriétaire des installations de Bollène et de Romans, où des fuites d'uraniumALeqM5j_N-rlrEhMiJahUmm1OGNEB-2MlA%3Fsize%3Ds viennent d'être détectées ), est contente d'elle et de son entreprise . Elle déclare "L'incident est clos",  dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, répétant que personne n'a été contaminé et que l'environnement n'est pas menacé."

    Elle ajoute que la fuite d'un tuyau à Romans, cette semaine, est selon elle une coïncidence. "Mais j'y vois la preuve d'une industrie transparente, capable de dire tout, tout de suite, quel que soit le contexte", souligne Anne Lauvergeon pour qui ces affaires ne remettent pas en cause le modèle français du nucléaire et son système de contrôle qui "répond aux normes internationales les plus draconiennes".

    Donc elle peut affirmer que ni les personnes, ni l'environnement  ne sont menacés, alors que l'on ne connaît pas le devenir de l'uranium qui s'est libéré : va-il s'infiltrer dans les nappes phréatiques ? Il ne s'est pas volatilisé .

    Pour elle ces incidents sont presque un bien, puisqu'ils prouveraient l'efficacité du système de contrôle . 

    AREVA%2520nique%2520la%2520mer.gifFaut-il répéter qu'à Bollène, de longue heures ont été perdues avant que les mesures prescrites soient prises (le directeur du site doit démissionner) et qu'à Romans on pense que la canalisation fuyait depuis des années  (combien ?) . C'est cela un système qui répond aux normes les plus draconienne ?

    Plus près de nous, lors d'incidents à Chooz, nos voisins belges avaient protesté car les procédures d'alerte n'avaient pas fonctionné non plus .

    Des mesures forcément imparfaites, plus les facteurs humains(dont la routine et le relâchement dans la durée), tout ceci dans un contexte d'industrie trop sûre d'elle nous donne une communication incohérente (l'incident devient une preuve de transparence au lieu d'une preuve de danger), et nous rend encore plus méfiant pour l'avenir .

  • areva : audit interne

    33-29-pastiche-areva.jpgVoici un communiqué d'AREVA ,suite à la fuite de Tricastin :

    Comme suite à l'incident de niveau 1 survenu à l'usine SOCATRI du Tricastin le 7 juillet dernier le groupe AREVA a diligenté une enquête interne.

    Cet incident est intervenu à l'occasion d'une vidange sur une installation de traitement des eaux, en aval de l'usine d'enrichissement et sans rapport avec les centrales nucléaires du site. Le rejet dans l'environnement résulte d'un défaut d'étanchéité d'une cuve de rétention.

    Ce rejet, involontaire n'a eu de conséquence ni sur la santé des personnels et des riverains, ni sur leur environnement.

    L'étude de la chronologie des faits (PJ1) indique que les procédures techniques de sécurité ont rapidement été mises en œuvre (mobilisation des équipes, arrêt de l'installation, obstruction du réseau d'eaux pluviales, prélèvement dans l'environnement…).

    Le débordement est intervenu à 22 heures. Il n'aurait pas eu de conséquence si l'étanchéité du bac de rétention n'avait pas été défaillante, ce
    9842_Une-Areva.jpgqui a été constaté à 4h45 le 8 juillet. SOCATRI a prévenu les autorités à 7h30 (PJ2a & PJ2b).

    Un manque de coordination évident entre les équipes en charge des travaux et celles responsables de l'exploitation est à l'origine de cet incident.

    L'erreur de l'exploitant est aussi d'avoir attendu les résultats des mesures complémentaires pour prévenir les autorités, près de 3 heures.

    Les équipes de SOCATRI comprennent l'émotion et les inquiétudes suscitées par l'incident. Elles ont clairement sous estimé cette dimension.

    Les équipes d'AREVA se sont rapprochées des voisins ainsi que des maires des communes concernées en leur donnant toutes les informations disponibles en temps réel.

    AREVA décide de nommer un nouveau directeur général de SOCATRI avec pour mission de faire un revue globale du fonctionnement de l'établissement et de sa sécurité. Il conduira avec l'aide du groupe un retour d'expérience approfondie de l'évènement et sera chargé de la mise en œuvre des conclusions.

    Des mesures d'accompagnement vont être proposées aux Chambres d'Agriculture du Vaucluse et de la Drôme à destination des agriculteurs touchés par l'interdiction temporaire d'arrosage.

    Dans une logique de précaution, le plan de surveillance renforcé est maintenu. Ses résultats sont communiqués au fur et à mesure de leur disponibilité. Ils sont consultables en Mairie et sur www.areva.com.

     

     Nous avons souligné deux passages de ce rapport interne : manque de coordination, sous-estimation des inquiétudes suscitées par l'incident .

    Le débordement a eu lieu à 22 h, les autorités ont été prévenues le lendemain à 7 h 30 .

    Si c'est eux qui le disent !

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    la PDG d'AREVA

     

  • nouvelle fuite nucléaire

    drome.gifUne nouvelle fuite nucléaire vient d'être découverte, cette fois ci à Romans sur Isère . L'autorité de sûreté nucléaire affirme qu'il n'y a pas de conséquences pour la santé, tout en reconnaissant que le tuyau défaillant fuit depuis une date indéterminée .

    Voici la dépêche de l'agence Reuters à ce sujet :

     

    vendredi 18 juillet 2008, mis à jour à 10:46

    Une nouvelle fuite d'uranium signalée dans la Drôme

    Reuters

    Une nouvelle fuite d'uranium, dont l'ampleur n'est pas encore connue, a été signalée jeudi à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) par une usine franco-belge du groupe Areva, à Romans-sur-Isère (Drôme), annonce l'ASN.

    L'usine FBFC a fait état de la rupture d'une canalisation enterrée rejetant "des effluents liquides uranifères".

    "Les inspecteurs ont relevé que la rupture de cette canalisation enterrée daterait, selon l'exploitant, de plusieurs années", dit l'ASN dans un communiqué.

    Cette tuyauterie n'est pas conforme aux exigences de la réglementation, ajoute-t-on.

  • non au nucléaire

    Plusieurs milliers de manifestants ont défilé ce jour à Paris contre la politique nucléaire française. Profitant du sommet de l'union pour la Méditerranée, des représentants de plusieurs pays ont demandé un avenir sans le nucléaire .

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