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ldh - Page 62

  • 20e anniversaire de la CIDE : urgence pour les droits de l’enfant !


    Communiqué

    Les pouvoirs publics français actuels ont une bien étrange manière de célébrer le vingtième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.

    et_de_l_enfant.jpgC’est la suppression annoncée de la Défenseure des enfants, alors que le Comité international pour les droits de l’enfant vient de demander le renforcement de son rôle et de ses moyens. C’est le fichage des enfants au soupçon, dès l’âge de 13 ans, dans « Edvige 2 », notamment en prenant en compte leur « origine géographique ». C’est la démolition de la justice des mineurs, jusqu’à prévoir la possibilité d’emprisonner un enfant dès l’âge de 12 ans, et le remplacement du tribunal pour enfants par le tribunal correctionnel dès 16 ans en cas de récidive. C’est le placement en centres de rétention d’enfants, et même parfois de nourrissons, ce qu’Eric Besson appelle « recevoir dignement » et assurer de « bonnes conditions de vie de ces familles ».

    Si l’on ajoute que dans le cinquième pays le plus riche du monde 2,8 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté, et que l’on peut y voir un enfant de 6 ans arrêté à la sortie de l’école, sans que les parents ni les enseignants en soient prévenus, et placé en garde à vue (Floirac, juin 2009), ou encore un chien policier lâché à l’improviste dans une classe de collège (Marciac, novembre 2008), on mesure à quel point la jeunesse est devenue pour les gouvernants une sorte de nouvelle « classe dangereuse » qu’il faudrait systématiquement mettre au pas, surveiller et punir.

    La LDH combat cette politique de la peur. Elle refuse qu’en matière de délinquance des mineurs on manipule les chiffres, que le tout-répressif prime les réponses sociales, éducatives et thérapeutiques, le soutien des familles, l’accès aux soins des enfants et adolescents en difficulté.

    Une société qui a peur de ses enfants a peur de l’avenir. Un pouvoir qui voit la jeunesse comme un danger fait reculer les libertés et l’égalité de tous. Il y a urgence à prendre les droits de l’enfant au sérieux.

    Paris, le 20 novembre 2009

  • Premier mai à Vouziers : avec la LDH

    Les manifestations publiques du premier mai ont débuté à 10h, par un rassemblement de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme. Suivant un mouvement national, la section locale a soutenu l'appel"non à la politique de la peur". Une motion a été lue devant la sous-préfecture et sera transmise au Sous-préfet.

    Pour plus de détails sur cet appel, voir les notes précédentes.

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    La lecture de la motion par la présidente de la section
  • Premier mai: Non à la politique de la peur

    Pour un premier  mai unitaire.

     

    Le premier mai 2009 va réunir les organisations syndicales, qui organisent depuis février la riposte aux mesures prises par le gouvernement. Cette unité est exceptionnelle, et en plus elle dure ce qui est encore plus remarquable.

    Pour les Ardennes un rassemblement est prévu à Charleville  (10 heures, place Ducale). A Vouziers, une réunion débat semuguet.jpg tiendra à 10h30 dans la grande salle de l'Hôtel de Ville, comme tous les ans. Elle sera suivie par un hommage au Docteur Denis, qui a été très engagé dans la politique sociale de la ville, et aux militants locaux qui nous ont quittés.


    La section vouzinoise de la ligue des droits de l'Homme s'associe à l'appel national "non à la politique de la peur".

     

    Cette initiative veut dénoncer le climat sécuritaire qui règne dans notre pays, et qui atteint également le champ professionnel.

    La politique sécuritaire dresse les uns contre les autres, entretient un climat de délation et de méfiance. Le collectif juge qu'à l'inverse, c'est du lien social, de la solidarité qu'il faut recréer. C'est pour cela que la date du premier mai a été choisie, pour faire converger cette lutte à celle des syndicats.

    La section locale de la Ligue des Droits de l'Homme appelle à un rassemblement à 10 heures devant la sous-préfecture de Vouziers.

    Ceux qui le souhaitent pourront bien sûr rejoindre la réunion à la mairie à la suite.

     


  • Premier mai avec la LDH

     


    Premier Mai : Arrêtons le massacre ! Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire

     

     

     

    Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l'organisation de rassemblements communs le Premier mai  pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s'opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu'elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.

     


    Relayant cette initiative, la section LDH de Vouziers  invite à :

    un rassemblement devant la sous-préfecture

    le Vendredi 1er mai à 10h.

     

     

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  • 19 mars, la LDH aussi

    La Ligue des Droits de l'Homme s'associe à la journée du 19 mars. Voici son appel :

     

    Communiqué de la LDH
    Le 29 janvier dernier, à l’appel des organisations syndicales, des millions de salariés ont manifesté pour signifier qu’ils entendaient ne pas payer la crise financière et lui opposer des alternatives sociales et solidaires.
    Pour télécharger un modèle de tract LDH pour les manifestations du 19 mars Cliquez ici

    Alors même que le gouvernement semble ne pas vouloir modifier substantiellement ses priorités politiques, que le Medef s’arc-boute sur des manif_10_mai.jpgpostures idéologiques sans rapport ni commune mesure avec les problèmes posés à la population, la journée du 19 mars entend rassembler à nouveau contre l’accaparement des richesses, les privilèges destructeurs des marchés financiers et boursiers, les injustices sociales toujours plus nombreuses et cruelles qui en découlent.

    Les manifestations de colère qui ont traversé les Antilles et la Réunion, les mobilisations multiples et durables que connaissent les champs de l’éducation et de la recherche, la multiplication des appels émanant de travailleurs intellectuels pour le respect de leur éthique ldh.gifprofessionnelle, dans une société où « vivre ensemble » se décline en termes d’intérêt général, souligne l’ampleur des attentes.

    Il faut une autre politique, basée sur la défense et le développement de l’emploi, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la lutte contre les inégalités et les injustices, la défense des services publics qui protègent les plus vulnérables en assurant l’accès aux droits fondamentaux, une politique fondée sur le respect du lien social, des droits et des libertés.

    C’est pourquoi la LDH est partie prenante et appelle à participer largement aux actions et aux manifestations du 19 mars partout en France.

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  • droits de l'Homme:un premier bilan

    Un premier bilan du début de mandat de Sarkozy vu du côté des droits de l'Homme vient d'être fait par le président de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), J-P Dubois .

    Ce document de 14 pages est peut-être un peu long à lire, mais il éclaire bien la continuité de la politique présidentielle : malgré son touche à tout frénétique, il y a bien des choix politiques et philosophiques que l'on retrouve dans les déclarations et actions de N Sarkozy .20070427_DNA015824.jpg

     

    Voici un lien vers le document .photo_1232028060966-1-0.jpg


    Et voici le début de cette note :

     

    Le candidat Nicolas Sarkozy avait publié, au printemps 2007, une tribune de presse promettant « une
    démocratie exemplaire ». Un an plus tard, « l’état des droits 2008 » publié par la Ligue des droits de
    l’Homme avait pour titre « Une démocratie asphyxiée ». Faut-il attribuer pareil contraste à un jusqu’auboutisme
    polémique de « droitsdel’hommistes », pour reprendre l’expression empruntée au Club de
    l’Horloge par certains responsables politiques.

  • antiterrorisme et propagande gouvernementale

    Le 15 novembre vous avez pu lire dans le blog de l'An Vert un article sur TGV et terrorisme . Deux semaines plus tard, il ne semble pas exister beaucoup de preuves contre les prétendus terroristes arrétés par les forces de l'ordre . Ce qui n'empêche pas la propagande gouvernementale de fonctionner à fond, sans tenir compte de la présomption d'innocence (attendons un éventuel procès) ni du secret de l'instruction . Voici le point de vue de la ligue des droits de l'Homme sur ce sujet :

     

    « Antiterrorisme » en Limousin : lois d’exception et violation des garanties constitutionnelles des libertés

    Communiqué de la LDH

    Plusieurs personnes ont été arrêtées à Tarnac puis déférées à la Section antiterroriste du parquet de Paris après une garde à vue de 96 heures, c’est-à-dire le maximum autorisé par la législation d’exception dite « antiterroriste », le tout sous l’œil des caméras et des journalistes.


    medium_alliot_marie_3_2.jpgLes procès-verbaux des interrogatoires de garde à vue ont été rendus publics, comme certains rapports de synthèse des services de police, et la ministre de l’Intérieur a cru devoir porter des accusations de terrorisme contre les personnes mises en cause.

    Une nouvelle fois, la Ligue des droits de l’Homme dénonce une procédure qui ne s’embarrasse pas du respect des libertés individuelles et se déroule sous l’œil de médias alimentés d’informations uniquement à la charge des personnes mises en cause. Cette violation, devenue permanente de la présomption d’innocence, y compris par des services de l’Etat ou par des responsables politiques, marque un affaiblissementterrorisme.gif

    La LDH regarde avec inquiétude l’extension de l’accusation de terrorisme à toute forme de contestation sociale et politique alors même que, dans le cas présent et de l’aveu même de la ministre de l’Intérieur, aucune vie n’a jamais été mise en danger, ni même susceptible de l’être. Le terrorisme est une menace trop sérieuse pour que l’on cède en la matière à des instrumentalisations et à des gesticulations sécuritaires.

    La LDH dénonce la méthode de gouvernement qui conduit à exploiter chaque fait divers et à criminaliser toute critique de l’ordre établi pour réduire les libertés civiles et politiques.

    Paris, le 27 novembre 2008