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gaza - Page 5

  • Le temps est venu de rendre des comptes

    La publication du rapport de la mission des Nations Unies sur les événements de Gaza montre que les responsables ont des comptes à rendre.

     

    Ce rapport contient plus de 500 pages en anglais, mais on peut se faire une idée précise de son contenu en lisant certains articles. En particulier,"Le Monde Diplomatique" analyse cette publication.

    image0-eedb9.jpgOn y apprend que les conclusions sont accablantes pour les responsables de l'état d'Israël. Le Hamas n'est pas considéré dans le rapport comme une victime sans aucune responsabilité, mais ses actions (même condamnables) n'enlèvent rien à la gravité des faits reprochés à l'armée d'Israël.

    Les dirigeants d'Israel ne s'y trompent d'ailleurs pas, en attaquant violemment l'auteur du rapport:

    « “Nous allons faire tout notre possible pour empêcher qu’il y ait des suites juridiques à ce rapport en démontrant qu’il est malhonnête et politiquement biaisé”, a affirmé à la radio publique Gabriela Shalev, l’ambassadrice d’Israël auprès de l’ONU. (...) Dans un communiqué, le président Shimon Peres a estimé que ce rapport “se moque de l’Histoire”. “Les auteurs ne distinguent pas les agresseurs et ceux qui se défendent. C’est le Hamas qui a engagé cette guerre en commettant des crimes horribles. Ce rapport confère une légitimité au terrorisme et ne tient pas compte du devoir d’Israël de se défendre”, a affirmé M. Peres. “Goldstone n’aurait pas écrit ce rapport si ses enfants habitaient à Sderot”, une ville du sud d’Israël régulièrement visée par les roquettes palestiniennes, a ajouté le président israélien. »

     

    Ce rapport va normalement être étudié par l'assemblée des Nations Unies, et des responsables israéliens risquent de se retrouver devant la cour de justice internationale.

     

    Amnesty International mène également une campagne sur les événements de Gaza, et sur les crimes qui s'y sont déroulés.

    Voici ce que déclare l'association de défense des droits de l'Homme :

    Les conclusions du rapport (de la mission de l'ONU )concordent avec celles d’Amnesty International, qui a elle-même enquêté sur place sur le 3169057790_29cf92c9aa_o.jpgconflit de vingt-deux jours qui, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, a fait 1 400 morts parmi les Palestiniens et neuf parmi les Israéliens.
    La plupart des Palestiniens tués par des soldats israéliens étaient des civils non armés, dont quelque 300 enfants.
    Trois civils et six soldats israéliens ont été tués par des tirs de roquettes palestiniens (et quatre autres soldats par des «tirs amis» imputables aux forces israéliennes).
    Les forces israéliennes ont aussi mené des opérations de destruction massive et injustifiées à Gaza, laissant des quartiers entiers en ruine, et utilisé des Palestiniens comme boucliers humains.
    Amnesty International se félicite des recommandations énoncées par la mission pour que les victimes obtiennent les mesures de justice et de réparation qui leur sont dues et que les auteurs de ces crimes ne restent pas impunis. Si elles sont appliquées, elles offrent de grands espoirs de justice et de responsabilisation.

     

    Amnesty organise le 29 septembre une journée de mobilisation, avec un rassemblement à Paris.

    Alors que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est emparé du rapport Goldstone sur les crimes de guerre commis lors de l’opération «Plomb durci», Amnesty International organise une journée de mobilisation à travers la France le 29 septembre 2009 avec comme point d’orgue une mise en scène artistique et militante place de l’Opéra à Paris.
    Mis en relief par Emilie Benoist, sculpteur contemporaine, les militants d’Amnesty International, avec comme toile de fond une pluie d’obus de phosphore blanc, appelleront au rythme des sirènes d’alarme à un embargo total sur les armes et à la justice pour Gaza.

    9782020966993FS.gifEn présence de :
    Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France,
    Michel Fournier, Responsable de la Région Moyen Orient
    Michel Morzière, Responsable de la Coordination Israël-Territoires occupés palestiniens
    Benoit Muracciole, Responsable de la Campagne Control Arms.
    Et avec le soutien de Stéphane Hessel dont un message sera transmis.

     

    Il faut que les faits mis en évidence par la mission de l'ONU et AI ne restent pas impunis.

     

     

     

     

  • Gaza : 22 jours de mort et destruction

    Gaza: le bilan d'Amnesty International

     

    Sans faire de parallèle entre Israel et le Hamas, AI tire le bilan de l'offensive contre Gaza, et démontre que l'état d'Israel refuse une enquête impartiale sur cette guerre.

     


    Les forces israéliennes ont tué des centaines de civils palestiniens non armés et détruit des milliers d'habitations à Gaza dans le cadre d'attaques qui bafouaient les lois de la guerre, a conclu Amnesty International dans le nouveau rapport très circonstancié qu'elle publie ce jeudi 2 juillet 2009 – premier rapport d'envergure qui traite du conflit de vingt-deux jours ayant éclaté au début de l'année.

    « Les autorités israéliennes se montrent peu enclines à enquêter dûment sur la conduite de leurs troupes à Gaza, y compris sur les crimes de guerre, et refusent obstinément de coopérer avec la mission d'enquête indépendante et internationale de l'ONU dirigée par Richard Goldstone. Il est clair qu'Israël souhaite se soustraire à un examen public et à l'obligation de rendre compte de ses actes, a indiqué Donatella Rovera, qui a conduit une mission de recherche sur le terrain à Gaza et dans le sud d'Israël durant et après le conflit.

    « La communauté internationale, à l'instigation du Conseil de sécurité de l'ONU, doit user de toute son influence pour qu'Israël coopère pleinement à la mission d'enquête de Richard Goldstone, qui représente actuellement le meilleur moyen d'établir la vérité. »

    Le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens ont tiré des centaines de roquettes sur le sud d'Israël, tuant trois civils israéliens, faisant de nombreux blessés et provoquant la fuite de milliers de civils. « Ces attaques menées en toute illégalité constituent des crimes de guerre et relèvent de l'inacceptable », a ajouté Donatella Rovera.

    Fondé sur des éléments de preuve recueillis par les délégués d'Amnesty International, dont un expert militaire, au cours de recherches menées sur le terrain en janvier et février 2009, le rapport donne des précisions sur l'utilisation par Israël d'armes conçues pour les champs de bataille contre une population civile prise au piège à Gaza, incapable de fuir.

    L'ampleur et l'intensité des frappes contre Gaza étaient sans précédent. Parmi les 1 400 Palestiniens tués par les gaza_juin2009_300pix.jpgforces israéliennes, on a recensé quelque 300 enfants et des centaines de civils non armés n'ayant pas pris part au conflit.

    La plupart ont été victimes d'armes de haute précision, guidées par des drones de surveillance dotés d'optiques d'une qualité exceptionnelle qui permettent aux opérateurs de voir leurs cibles en détail. D'autres ont été tués par des armes imprécises, notamment des obus au phosphore blanc, qui n'avaient jamais été utilisées à Gaza auparavant et ne devraient en aucun cas l'être dans des zones à forte densité de population.

    Après avoir enquêté sur plusieurs attaques, Amnesty International a conclu que les victimes n'avaient pas été prises entre deux feux durant les affrontements entre militants palestiniens et troupes israéliennes, pas plus qu'elles n'avaient servi de boucliers humains à des militants ou à des objectifs militaires. Beaucoup ont péri dans le bombardement de leur maison, pendant leur sommeil. D'autres étaient assises dans leur cour ou étendaient du linge sur leur terrasse. Les enfants ont été touchés alors qu'ils jouaient dans leur chambre, sur le toit ou près de chez eux. Les secouristes et les ambulanciers ont été agressés à plusieurs reprises alors qu'ils s'efforçaient de porter secours aux blessés ou de récupérer les corps des victimes.

    « La mort d'un si grand nombre de civils – et d'enfants – ne peut être simplement qualifiée de " dommage collatéral ", comme le laisse entendre Israël, a déclaré Donatella Rovera. De nombreuses questions restent en suspens sur ces attaques et sur le fait qu'elles se sont poursuivies sans relâche malgré le nombre croissant de civils tués. »

    Les frappes israéliennes ont démoli plus de 3 000 maisons et en ont endommagé environ 20 000, réduisant en ruines des quartiers entiers de Gaza et portant le dernier coup à une situation économique déjà catastrophique. La plupart des destructions étaient gratuites et non justifiées par une « nécessité militaire ».

    Au cours des cinq derniers mois, l'armée israélienne a ignoré les demandes répétées d'Amnesty International, désireuse d'obtenir des informations sur des cas précis exposés dans son rapport et de rencontrer des responsables pour débattre de ses conclusions.

    « Quant au Hamas, il n'a cessé de justifier les tirs de roquettes quotidiens de ses combattants et d'autres groupes armés palestiniens en direction de villes et villages du sud d'Israël durant le conflit qui a duré vingt-deux jours. Bien que moins meurtrières, ces frappes utilisant des projectiles non guidés impossibles à diriger contre des cibles précises ont violé le droit international humanitaire et ne sauraient en aucune circonstance être justifiées », a ajouté Donatella Rovera.

    gaza.jpgOutre les roquettes artisanales Qassam, les militants palestiniens ont tiré de nombreux missiles Grad de plus longue portée, introduits en contrebande à Gaza depuis l'Égypte par des tunnels. Frappant plus loin sur le territoire israélien, ils mettaient un plus grand nombre de civils en danger.

    « Durant cinq mois, aucune des parties au conflit ne s'est montrée disposée à renoncer à ses pratiques ni à respecter le droit international humanitaire, ce qui laisse présager que les civils seront une nouvelle fois les premières victimes si les affrontements devaient reprendre », a averti Donatella Rovera.

    Aux termes du droit international, il incombe aux États d'appliquer le principe de compétence universelle et d'ouvrir des enquêtes pénales devant des tribunaux nationaux, dès qu'il existe suffisamment d'éléments prouvant que des crimes de guerre ou d'autres crimes relevant du droit international ont été commis. Ils sont ensuite tenus d'arrêter les auteurs présumés et de les traduire en justice.

    « Toute personne qui s'est rendue responsable de crimes de guerre ou d'autres graves atteintes aux droits humains ne doit pas échapper à son obligation de rendre des comptes, pas plus qu'à la justice », a renchéri Donatella Rovera.

    Dans son rapport, Amnesty International recommande notamment aux États de suspendre tous les transferts de munitions, d'assistance et d'équipements militaires à destination d'Israël, du Hamas et des groupes armés palestiniens – tant qu'ils risquent de s'en servir pour violer gravement le droit international.

    L'organisation invite Israël à prendre l'engagement de ne plus lancer d'attaques directes, aveugles ou disproportionnées contre des civils, de cesser les tirs d'artillerie, de mortiers et d'obus au phosphore blanc dans des zones densément peuplées, et de mettre fin au blocus de la bande de Gaza, qui impose une sanction collective à toute la population.

    Enfin, elle exhorte le Hamas à renoncer à sa politique de tirs de roquettes illégaux en direction de localités israéliennes abritant une population civile et à empêcher les autres groupes armés de se livrer à de telles frappes.

  • Gaza, une soirée de solidarité

    Nous vous avons annoncé la soirée organisée à Charleville en solidarité avec les habitants de Gaza. En voici un compte-redu, repris du blog de jcvb :

    Organisée par les "Amis de l'Humanité" et les élus communistes, la soirée "Solidarité Palestine" a réuni plus de 80 personnes à Charleville-.27_003_s.jpgMézières (08) .Le produit des dons (plus de 2000 euros ) a été remis immédiatement à Nabil Chetouf -responsable national du Secours Populaire : cette somme va contribuer à affréter de nouveaux avions de matériel médical vers Gaza et ses 5000 bléssés !
    Le grand témoin de la soirée était Pierre BARBANCEY ,reporter à l'HUMANITE, qui a couvert le conflit de Gaza .Le journaliste a retracé l'historique de cette guerre qui dure depuis des décennies au Moyen-Orient : il a décrit les souffrances des palestiniens ,victimes d'un véritable acharnement d'Israel visant à réduire les droits les plus élémentaires de ce peuple !

  • Gaza/Israël : rendre des comptes

    Amnesty International a  envoyé des chercheurs à Gaza et dans le sud d'Israël . Suite à leurs constatations, AI affirme que des crimes de guerres ont été commis dans la région "par toutes les parties au conflit"logo.gif

    AI demande une enquête internationale, et si des preuves existent, demande l'ouverture d'un procès contre les personnes soupçonnées de crimes au regard du droit international .

    Vous pouvez signer une pétition au président du conseil de sécurité de l'ONU par ce lien : accès à la pétition en ligne d'AI

  • une commission d'enquête pour Gaza

    Crise à Gaza : la France doit demander une commission internationale d’enquête indépendante sur les violations des droits humains
    Communiqué commun Amnesty International France, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, la FIDH et la LDH


    Choquées par l’absence de réaction adéquate au piétinement des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas, les organisations Amnesty International France, la Plateforme Infos_Gaza_-_345_-.bmpdes ONG françaises pour la Palestine, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme et son affiliée française, la Ligue des Droits de l’Homme, appellent la France à demander la mise en place d’une commission internationale d’enquête indépendante sur les graves violations de ces droits dans le cadre de cette crise.

    Les violations graves des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire dans le contexte de la crise actuelle à Gaza, dont la communauté internationale a été témoin depuis trois semaines, pourraient constituer des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité.

    Le 9 janvier dernier, le Conseil des droits de l’Homme a mandaté une commission internationale d’enquête, mais les Européens – dont la France – se sont abstenus de voter la résolution proposée, que le Canada a rejetée. Il est donc essentiel que le Conseil de sécurité agisse dès maintenant en faveur des victimes du conflit et fasse jouer son autorité morale ainsi que sa dimension incriminante.

    Partie à la IVe Convention de Genève, la France a l’obligation juridique de s’assurer que toute violation grave du droit international humanitaire est dûment documentée et ses auteurs poursuivis.

    photo_1232458978879-1-original.jpgMembre permanent du Conseil de sécurité, dont elle assume en ce mois de janvier la Présidence, la France a également l’influence internationale nécessaire pour s’assurer que les demandes d’enquête se traduisent en actions concrètes – comme l’ont notamment demandé le Secrétaire général des Nations unies, suite aux bombardements des bâtiments des Nations unies, mais également des organisations israéliennes et palestiniennes de défense des droits humains.

    La France, par l’intermédiaire de son ambassadeur au Conseil de sécurité, rappelait cette semaine encore son attachement à la « responsabilité de protéger » les populations civiles, ainsi qu’à la lutte contre l’impunité des auteurs des crimes les plus graves.

    Face à l’horreur et l’inhumanité des attaques commises sous nos yeux, au delà des déclarations, elle doit faire en sorte que le Conseil de sécurité agisse immédiatement sur le retour de l’Etat de droit.

    Paris, 20 janvier 2009

  • Le Hamas annonce un cessez le feu

    Après Israël qui avait annoncé hier un cessez le feu unilatéral, c'est au tour du Hamas de demander l'arrêt des hostilités . Ces appels séparés montent que rien n'est vraiment réglé sur le plan politique. La situation militaire avec la supériorité écrasante de l'armée israélienne explique ces décisions .

    En regardant de plus près, on voit que Israël appelle à un cessez le feu permanent et à un désarmement du Hamas, alors que celui-ci décrètegaza-woman.jpg une pause de une semaine et exige le départ des troupes israéliennes : on est loin d'une position commune .

    Voici les dernières nouvelles d'après l'AFP :

    Un haut dirigeant du Hamas basé à Damas a annoncé dimanche un cessez-le-feu à Gaza et demandé à Israël de retirer ses forces du territoire palestinien d'ici une semaine.

    "L'ennemi israélien a échoué à imposer ses conditions. Nous, les mouvements de la résistance palestinienne annonçons un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et demandons que les forces de l'ennemi s'en retirent d'ici une semaine, ouvrent tous les points de passage pour laisser entrer les aides humanitaires et les produits de (première) nécessité", a dit Moussa Abou Marzouk, numéro deux du bureau politique du mouvement islamique, dans une allocution diffusée par la télévision syrienne.

    L'annonce du Hamas répond, à quelques heures d'intervalle, à l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu déclaré unilatéralement par Israël après 22 jours d'offensive dans la bande de Gaza qui ont fait au moins 1.300 morts chez les Palestiniens et provoqué des destructions considérables.

    Israël a réagi aux déclarations de M. Abou Marzouk en assurant que la trêve serait respectée si l'Etat hébreu n'était pas attaqué.

    "Israël a annoncé un cessez-le-feu unilatéral de ses actions offensives contre le Hamas. Si le Hamas n'attaque pas Israël et ne provoque pas Israël, nous honorerons le cessez-le-feu", a dit à l'AFP le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev.

    M. Abou Marzouk a aussi affirmé que les islamistes qui contrôlent Gaza étaient ouverts à la négociation au moment où l'Egypte, notamment, poursuit une médiation entre le Hamas et Israël.