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gaza - Page 5

  • Israel doit être condamnée

    L'attaque dans les eaux internationales de la flottille humanitaire pro palestinienne par l'armée israélienne est condamnée presque unanimement.


    Venant après l'assaut contre la bande de Gaza ( hiver 2008-2009), pour lequel le rapport de l'ONU met en évidence les crimes de l'armée d'Israel, cette nouvelle violation du droit international ne peut rester impunie. Dans un article du Monde Diplomatique, Alain Gresh énumère des sanctions qui devraient s'appliquer rapidement, même sans accord international :


    ALeqM5gSK8yynkfCz5xdXgr64ANrcpkpKQ?size=lL’impunité durera-t-elle ou certains gouvernements oseront-ils prendre des mesures concrètes pour sanctionner Israël, pour faire comprendre à son gouvernement (et aussi à son peuple) que cette politique a un prix, que la répression a un prix, que l’occupation a un prix ?

    Dans le cadre de l’Union européenne, Paris pourrait suggérer à ses partenaires de suspendre l’accord d’association en vertu de l’article 2, qui affirme explicitement qu’Israël doit protéger les droits humains (lire Isabelle Avran, « Atermoiements de l’Union européenne face à Israël », La valise diplomatique, 25 juin 2009).

    La France pourrait déjà, seule, sans attendre l’accord de ses partenaires européens prendre trois mesures :

    - D’abord, et ce serait seulement se conformer au droit et aux décisions de l’Union européenne, lancer une campagne pour tracer l’origine des produits israéliens exportés en France et interdire (pas seulement taxer) les produits des colonies ;

    - ensuite, affirmer que l’installation de colons dans les territoires occupés n’est pas acceptable et que ceux-ci devraient donc être soumis à une demande de visa s’ils désirent se rendre en France, une mesure facile à mettre en œuvre à partir des adresses des individus désirant visiter notre pays ;

    - enfin, proclamer que des citoyens français qui effectuent leur service militaire en Israël ne sont pas autorisés à servir dans les territoires occupés. Leur participation aux actions d’une armée d’occupation pourrait entraîner des poursuites judiciaires.

    Bernard Kouchner a annoncé qu’il n’y avait pas de citoyens français parmi les personnes tuées sur les bateaux. Mais sait-il s’il y a des citoyens français parmi ceux qui sont responsables de ce crime ?

  • L'ONU veut des enquêtes sur Gaza

    L'assemblée générale de l'ONU vient de voter une résolution allant dans le sens du rapport Goldstone.

     

    Ce rapport a mis l'accent sur les graves violations du droit international pendant les événements de Gaza.

    Par 114 voix contre 18 ( 44 abstentions ) une résolution a été votée, qui demande à Israel et au Hamas des enquêtes indépendantes sur les faits révélés par le rapport. Ce texte met principalement en cause Israel, et sa diplomatie fait tout pour minimiser l'affaire, et refuse toute nouvelle investigation.

     

    Voici l'avis de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone )

    Lourd de 575 pages, le rapport établi  par le juriste sud-africain et juif, Richard Goldstone, avec l'aide de quatre juristes éminents, provoque ALeqM5jh4pa3UhYJax8mt_sOG9NbBUzvzA?size=ll'irritation d'Israël depuis le début. Le Hamas l'a aussi rejeté. Les autorités israéliennes ont refusé de collaborer à l'enquête et ont, ensuite, dénoncé ce rapport comme unilatéral et malveillant.

    Sur base de témoignages de civils mais aussi de soldats israéliens, le rapport dénonce l'emploi excessif et aveugle de la force par Israël. Il dénonce les tirs sur des bâtiments publics, notamment un bâtiment de l'ONU. Il dénonce aussi le manque d'assistance aux civils, voire l'usage de civils comme boucliers humains. Il évoque aussi les tirs de roquettes du Hamas sur des zones civiles israéliennes.

    Il dénonce encore le blocus de Gaza par Israël d'où l'accusation, portée sur les deux parties, de crimes de guerre voire de possibles crimes contre l'humanité.

     

    Israel nous livre son analyse du vote : la majorité "morale" soutient Israel.

    Qu'est ce que la majorité morale ? Probablement l'ensemble des pays qui approuvent la position d'Israel, soit 18 dans l'assemblée. Israel a la majorité parmi ses amis !(comme cela fait un peu juste comme nombre, autant ajouter les abstentionnistes, ils n'ont pas voté contre la résolution, mais ils devaient en avoir fort envie)

    En dépit de la très large majorité qui a appuyé la résolution, Israël estime avoir l'appui de la "majorité morale".

    Le ministère des Affaires étrangères se félicite du "grand nombre d'Etats qui ont voté contre ou se sont abstenus", ce qui prouve à ses yeux "que la résolution ne dispose pas du soutien de la majorité morale".


    A l'assemblée générale, chaque pays dispose d'une voix, ce qui représente une force bien dangereuse. Heureusement qu'au conseil de sécurité les 5 "Grands" possèdent un droit de veto. Les Etats-Unis pourront, comme toujours, faire rejeter tout vote contre Israel.

    RTR20FZX.jpgVoici la position de l'administration et du Congrès américains d'après l'AFP:

    Les parlementaires américains ont approuvé par 344 voix contre 36 une résolution appelant "le président (Barack Obama) et la secrétaire d'Etat (Hillary Clinton) à rejeter sans équivoque tout soutien ou tout examen futur" du rapport rédigé par la Commission Goldstone, du nom du juge sud-africain Richard Goldstone, son président. Parmi les représentants présents, 22 ont voté blanc.

    La Chambre des représentants vient ainsi appuyer la position de l'administration Obama, qui estime que le rapport est susceptible de gêner le processus de paix au Proche-Orient.


  • Gaza: le conseil des droits de l'Hommme de l'ONU vote le rapport Goldstone

    Le rapport Goldstone sur les événements de Gaza met en cause Israel , et également le Hamas.

     

    FRN8499_1.jpgMais c'est bien l'état d'Israel qui est désigné comme coupable de crimes lors de ces événements, et le gouvernement israélien fait tout pour que le rapport soit enterré. Il peut compter sur le soutien des Etats-Unis, qui restent l'allié inconditionnel d'Israel.

    Le conseil des droits de l'Homme de l'ONU a cependant approuvé ce rapport malgré l'opposition de plusieurs pays occidentaux dont les Etas-Unis.

    Au conseil de sécurité, qui devrait être la prochaine étape, les Etats-Unis disposent d'un droit de veto qui bloquerait la poursuite de la procédure.

    Même si l'assemblée générale de l'ONU allait dans le sens du conseil des droits de l'Homme, son vote resterait sans application concrête.

    Voici un compte rendu  de la presse canadienne sur ce vote:

     

    Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a approuvé vendredi le rapport Goldstone sur la guerre à Gaza, qui accuse les forces israéliennes et les militants palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre lors de la dernière offensive israélienne dans la Bande de Gaza.

    Il sera présenté devant le Conseil de Sécurité, ce qui pourrait déclencher des poursuites internationales contre les protagonistes.keyimg20090618_10845651_2.jpg

    La résolution a été adoptée par 25 voix contre six (Etats-Unis et cinq pays européens). Onze pays, sur les 47 qui composent le Conseil, se sont abstenus. La France, la Grande-Bretagne et trois autres pays membres ont refusé de prendre part au vote.

    Le Conseil a approuvé la résolution alors qu'Israël et les Etats-Unis ont tous deux qualifié le rapport de "faux" et prévenu qu'un soutien au rapport onusien menacerait la paix au Proche-Orient.

    Le diplomate américain Douglas Griffiths a prévenu que Washington était déçu de l'issue du vote. Il n'est pas exclu que les Etats-Unis mettent son veto à toute action décidée au Conseil de sécurité.

  • Gaza, le livre noir

    Plusieurs associations humanitaires ont contribué à un livre qui porte sur les événements de Gaza en 2008, en particulier sur l'opération "Plomb durci".

    La publication est sous l'égide de "Reporters sans frontières". Elle est disponible à partir de ce jeudi 24 septembre.

    L’ouvrage a pour objectif de permettre une meilleure compréhension de la réalité vécue par les habitants de Gaza pendant ces trois semaines de guerre.

    Il a également pour ambition de poser la question des responsabilités des centaines de victimes civiles qui ont péri au cours des offensives.

    Il insiste aussi sur le caractère impératif de l’établissement des faits pour que justice soit rendue.




    gaza_livrenoir_300_492.gif
  • Le temps est venu de rendre des comptes

    La publication du rapport de la mission des Nations Unies sur les événements de Gaza montre que les responsables ont des comptes à rendre.

     

    Ce rapport contient plus de 500 pages en anglais, mais on peut se faire une idée précise de son contenu en lisant certains articles. En particulier,"Le Monde Diplomatique" analyse cette publication.

    image0-eedb9.jpgOn y apprend que les conclusions sont accablantes pour les responsables de l'état d'Israël. Le Hamas n'est pas considéré dans le rapport comme une victime sans aucune responsabilité, mais ses actions (même condamnables) n'enlèvent rien à la gravité des faits reprochés à l'armée d'Israël.

    Les dirigeants d'Israel ne s'y trompent d'ailleurs pas, en attaquant violemment l'auteur du rapport:

    « “Nous allons faire tout notre possible pour empêcher qu’il y ait des suites juridiques à ce rapport en démontrant qu’il est malhonnête et politiquement biaisé”, a affirmé à la radio publique Gabriela Shalev, l’ambassadrice d’Israël auprès de l’ONU. (...) Dans un communiqué, le président Shimon Peres a estimé que ce rapport “se moque de l’Histoire”. “Les auteurs ne distinguent pas les agresseurs et ceux qui se défendent. C’est le Hamas qui a engagé cette guerre en commettant des crimes horribles. Ce rapport confère une légitimité au terrorisme et ne tient pas compte du devoir d’Israël de se défendre”, a affirmé M. Peres. “Goldstone n’aurait pas écrit ce rapport si ses enfants habitaient à Sderot”, une ville du sud d’Israël régulièrement visée par les roquettes palestiniennes, a ajouté le président israélien. »

     

    Ce rapport va normalement être étudié par l'assemblée des Nations Unies, et des responsables israéliens risquent de se retrouver devant la cour de justice internationale.

     

    Amnesty International mène également une campagne sur les événements de Gaza, et sur les crimes qui s'y sont déroulés.

    Voici ce que déclare l'association de défense des droits de l'Homme :

    Les conclusions du rapport (de la mission de l'ONU )concordent avec celles d’Amnesty International, qui a elle-même enquêté sur place sur le 3169057790_29cf92c9aa_o.jpgconflit de vingt-deux jours qui, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, a fait 1 400 morts parmi les Palestiniens et neuf parmi les Israéliens.
    La plupart des Palestiniens tués par des soldats israéliens étaient des civils non armés, dont quelque 300 enfants.
    Trois civils et six soldats israéliens ont été tués par des tirs de roquettes palestiniens (et quatre autres soldats par des «tirs amis» imputables aux forces israéliennes).
    Les forces israéliennes ont aussi mené des opérations de destruction massive et injustifiées à Gaza, laissant des quartiers entiers en ruine, et utilisé des Palestiniens comme boucliers humains.
    Amnesty International se félicite des recommandations énoncées par la mission pour que les victimes obtiennent les mesures de justice et de réparation qui leur sont dues et que les auteurs de ces crimes ne restent pas impunis. Si elles sont appliquées, elles offrent de grands espoirs de justice et de responsabilisation.

     

    Amnesty organise le 29 septembre une journée de mobilisation, avec un rassemblement à Paris.

    Alors que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est emparé du rapport Goldstone sur les crimes de guerre commis lors de l’opération «Plomb durci», Amnesty International organise une journée de mobilisation à travers la France le 29 septembre 2009 avec comme point d’orgue une mise en scène artistique et militante place de l’Opéra à Paris.
    Mis en relief par Emilie Benoist, sculpteur contemporaine, les militants d’Amnesty International, avec comme toile de fond une pluie d’obus de phosphore blanc, appelleront au rythme des sirènes d’alarme à un embargo total sur les armes et à la justice pour Gaza.

    9782020966993FS.gifEn présence de :
    Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France,
    Michel Fournier, Responsable de la Région Moyen Orient
    Michel Morzière, Responsable de la Coordination Israël-Territoires occupés palestiniens
    Benoit Muracciole, Responsable de la Campagne Control Arms.
    Et avec le soutien de Stéphane Hessel dont un message sera transmis.

     

    Il faut que les faits mis en évidence par la mission de l'ONU et AI ne restent pas impunis.

     

     

     

     

  • Gaza : 22 jours de mort et destruction

    Gaza: le bilan d'Amnesty International

     

    Sans faire de parallèle entre Israel et le Hamas, AI tire le bilan de l'offensive contre Gaza, et démontre que l'état d'Israel refuse une enquête impartiale sur cette guerre.

     


    Les forces israéliennes ont tué des centaines de civils palestiniens non armés et détruit des milliers d'habitations à Gaza dans le cadre d'attaques qui bafouaient les lois de la guerre, a conclu Amnesty International dans le nouveau rapport très circonstancié qu'elle publie ce jeudi 2 juillet 2009 – premier rapport d'envergure qui traite du conflit de vingt-deux jours ayant éclaté au début de l'année.

    « Les autorités israéliennes se montrent peu enclines à enquêter dûment sur la conduite de leurs troupes à Gaza, y compris sur les crimes de guerre, et refusent obstinément de coopérer avec la mission d'enquête indépendante et internationale de l'ONU dirigée par Richard Goldstone. Il est clair qu'Israël souhaite se soustraire à un examen public et à l'obligation de rendre compte de ses actes, a indiqué Donatella Rovera, qui a conduit une mission de recherche sur le terrain à Gaza et dans le sud d'Israël durant et après le conflit.

    « La communauté internationale, à l'instigation du Conseil de sécurité de l'ONU, doit user de toute son influence pour qu'Israël coopère pleinement à la mission d'enquête de Richard Goldstone, qui représente actuellement le meilleur moyen d'établir la vérité. »

    Le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens ont tiré des centaines de roquettes sur le sud d'Israël, tuant trois civils israéliens, faisant de nombreux blessés et provoquant la fuite de milliers de civils. « Ces attaques menées en toute illégalité constituent des crimes de guerre et relèvent de l'inacceptable », a ajouté Donatella Rovera.

    Fondé sur des éléments de preuve recueillis par les délégués d'Amnesty International, dont un expert militaire, au cours de recherches menées sur le terrain en janvier et février 2009, le rapport donne des précisions sur l'utilisation par Israël d'armes conçues pour les champs de bataille contre une population civile prise au piège à Gaza, incapable de fuir.

    L'ampleur et l'intensité des frappes contre Gaza étaient sans précédent. Parmi les 1 400 Palestiniens tués par les gaza_juin2009_300pix.jpgforces israéliennes, on a recensé quelque 300 enfants et des centaines de civils non armés n'ayant pas pris part au conflit.

    La plupart ont été victimes d'armes de haute précision, guidées par des drones de surveillance dotés d'optiques d'une qualité exceptionnelle qui permettent aux opérateurs de voir leurs cibles en détail. D'autres ont été tués par des armes imprécises, notamment des obus au phosphore blanc, qui n'avaient jamais été utilisées à Gaza auparavant et ne devraient en aucun cas l'être dans des zones à forte densité de population.

    Après avoir enquêté sur plusieurs attaques, Amnesty International a conclu que les victimes n'avaient pas été prises entre deux feux durant les affrontements entre militants palestiniens et troupes israéliennes, pas plus qu'elles n'avaient servi de boucliers humains à des militants ou à des objectifs militaires. Beaucoup ont péri dans le bombardement de leur maison, pendant leur sommeil. D'autres étaient assises dans leur cour ou étendaient du linge sur leur terrasse. Les enfants ont été touchés alors qu'ils jouaient dans leur chambre, sur le toit ou près de chez eux. Les secouristes et les ambulanciers ont été agressés à plusieurs reprises alors qu'ils s'efforçaient de porter secours aux blessés ou de récupérer les corps des victimes.

    « La mort d'un si grand nombre de civils – et d'enfants – ne peut être simplement qualifiée de " dommage collatéral ", comme le laisse entendre Israël, a déclaré Donatella Rovera. De nombreuses questions restent en suspens sur ces attaques et sur le fait qu'elles se sont poursuivies sans relâche malgré le nombre croissant de civils tués. »

    Les frappes israéliennes ont démoli plus de 3 000 maisons et en ont endommagé environ 20 000, réduisant en ruines des quartiers entiers de Gaza et portant le dernier coup à une situation économique déjà catastrophique. La plupart des destructions étaient gratuites et non justifiées par une « nécessité militaire ».

    Au cours des cinq derniers mois, l'armée israélienne a ignoré les demandes répétées d'Amnesty International, désireuse d'obtenir des informations sur des cas précis exposés dans son rapport et de rencontrer des responsables pour débattre de ses conclusions.

    « Quant au Hamas, il n'a cessé de justifier les tirs de roquettes quotidiens de ses combattants et d'autres groupes armés palestiniens en direction de villes et villages du sud d'Israël durant le conflit qui a duré vingt-deux jours. Bien que moins meurtrières, ces frappes utilisant des projectiles non guidés impossibles à diriger contre des cibles précises ont violé le droit international humanitaire et ne sauraient en aucune circonstance être justifiées », a ajouté Donatella Rovera.

    gaza.jpgOutre les roquettes artisanales Qassam, les militants palestiniens ont tiré de nombreux missiles Grad de plus longue portée, introduits en contrebande à Gaza depuis l'Égypte par des tunnels. Frappant plus loin sur le territoire israélien, ils mettaient un plus grand nombre de civils en danger.

    « Durant cinq mois, aucune des parties au conflit ne s'est montrée disposée à renoncer à ses pratiques ni à respecter le droit international humanitaire, ce qui laisse présager que les civils seront une nouvelle fois les premières victimes si les affrontements devaient reprendre », a averti Donatella Rovera.

    Aux termes du droit international, il incombe aux États d'appliquer le principe de compétence universelle et d'ouvrir des enquêtes pénales devant des tribunaux nationaux, dès qu'il existe suffisamment d'éléments prouvant que des crimes de guerre ou d'autres crimes relevant du droit international ont été commis. Ils sont ensuite tenus d'arrêter les auteurs présumés et de les traduire en justice.

    « Toute personne qui s'est rendue responsable de crimes de guerre ou d'autres graves atteintes aux droits humains ne doit pas échapper à son obligation de rendre des comptes, pas plus qu'à la justice », a renchéri Donatella Rovera.

    Dans son rapport, Amnesty International recommande notamment aux États de suspendre tous les transferts de munitions, d'assistance et d'équipements militaires à destination d'Israël, du Hamas et des groupes armés palestiniens – tant qu'ils risquent de s'en servir pour violer gravement le droit international.

    L'organisation invite Israël à prendre l'engagement de ne plus lancer d'attaques directes, aveugles ou disproportionnées contre des civils, de cesser les tirs d'artillerie, de mortiers et d'obus au phosphore blanc dans des zones densément peuplées, et de mettre fin au blocus de la bande de Gaza, qui impose une sanction collective à toute la population.

    Enfin, elle exhorte le Hamas à renoncer à sa politique de tirs de roquettes illégaux en direction de localités israéliennes abritant une population civile et à empêcher les autres groupes armés de se livrer à de telles frappes.

  • Gaza, une soirée de solidarité

    Nous vous avons annoncé la soirée organisée à Charleville en solidarité avec les habitants de Gaza. En voici un compte-redu, repris du blog de jcvb :

    Organisée par les "Amis de l'Humanité" et les élus communistes, la soirée "Solidarité Palestine" a réuni plus de 80 personnes à Charleville-.27_003_s.jpgMézières (08) .Le produit des dons (plus de 2000 euros ) a été remis immédiatement à Nabil Chetouf -responsable national du Secours Populaire : cette somme va contribuer à affréter de nouveaux avions de matériel médical vers Gaza et ses 5000 bléssés !
    Le grand témoin de la soirée était Pierre BARBANCEY ,reporter à l'HUMANITE, qui a couvert le conflit de Gaza .Le journaliste a retracé l'historique de cette guerre qui dure depuis des décennies au Moyen-Orient : il a décrit les souffrances des palestiniens ,victimes d'un véritable acharnement d'Israel visant à réduire les droits les plus élémentaires de ce peuple !