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gaza - Page 7

  • Offensive terrestre israélienne : stop aux crimes de guerre

     Communiqué d'Amnesty International le 21/07/2014

    L'offensive terrestre lancée par Israël dans la bande de Gaza, qui a commencé dans la nuit de jeudi 17 juillet après 10 jours d'attaques menées par les forces israéliennes et des groupes palestiniens armés, souligne la nécessité pour la communauté internationale d'agir de toute urgence afin de protéger les civils, à Gaza comme en Israël, de nouveaux crimes de guerre commis par les deux camps.

     

    Lors des attaques aériennes incessantes d'Israël sur Gaza, les forces israéliennes ont fait preuve d'un mépris flagrant pour les vies et les biens civils, qui doivent être protégés en vertu du droit international humanitaire.

    CHÂTIMENT COLLECTIF ET CRIMES DE GUERRE A GAZA

    Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), 375 Palestiniens ont déjà été tués au 20 juillet à 15 heures ; au moins 270 sont des victimes civils, notamment 83 enfants et 36 femmes.  Le dimanche 20 juillet a été la journée la plus sanglante depuis le lancement de l’offensive israélienne. Selon certaines sources, plus de 140 palestiniens auraient été tués dimanche portant le nombre de tués à plus de 500. Deux civils israélien ont été tués et 18 militaires.

    Prendre des civils pour cible et mener des attaques directes contre des biens civils est injustifiable. Les deux camps, qui ont à de multiples reprises porté atteinte au droit international en toute impunité, doivent être amenés à rendre des comptes, et le premier pas dans cette direction est une enquête internationale diligentée par les Nations unies.

    Plus de 1 780 logements ont par ailleurs été complètement détruits ou rendus inhabitables par les attaques israéliennes, et 10 600 résidents de Gaza se retrouvent sans domicile. Des biens civils israéliens ont également été endommagés par des roquettes tirées à l'aveugle depuis Gaza.

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    LES CIVILS SONT LES PREMIER TOUCHÉS

    Huit membres d'une même famille ont été tués tôt le matin du 10 juillet lors d'une frappe aérienne sur le domicile de Mahmoud Lutfi al Hajj, dans le camp de réfugiés de Khan Younis (bande de Gaza). Plus de 20 voisins ont également été blessés lors de cette attaque, qui n'a été précédée d'aucune mise en garde particulière.

    Prendre délibérément pour cible un logement civil est un crime de guerre, et la gigantesque ampleur de la destruction de logements civils, où se trouvaient dans certains cas des familles entières, fait apparaître un schéma inquiétant de violations répétées des lois de la guerre. Les autorités israéliennes n'ont fourni aucune information en relation avec des cas spécifiques afin de justifier ces attaques. Si elles ne sont pas en mesure de le faire, ces attaques constitueront des crimes de guerre et s'apparenteront à des châtiments collectifs.

    LES INFRASTRUCTURES VITALES DE GAZA AU BORD DE L'EFFONDREMENT

    Des frappes et des bombardements aériens israéliens ont par ailleurs causé de terribles dégâts au niveau des infrastructures des secteurs de l'eau et de l'assainissement à travers la bande de Gaza. Trois employés ont été tués alors qu'ils essayaient d'effectuer des réparations cruciales ; les hostilités incessantes ont rendu ce type de travail trop dangereux dans de nombreuses zones. 

    Les infrastructures de la bande de Gaza sont au bord de l'effondrement et les conséquences d'une privation durable d'eau propre pourraient être catastrophiques. Les dégâts infligés aux équipements d'évacuation et de pompage, et les risques de contamination des réserves d'eau en ayant résulté sont à l'origine d'une situation d'urgence sanitaire.

    Au moins 22 900 civils ont été déplacés et un grand nombre d'entre eux ont trouvé refuge dans 24 écoles administrées par l'UNRWA à travers Gaza.

    LE HAMAS ET LES GROUPES ARMÉS PALESTINIENS COMMETTENT DES CRIMES DE GUERRE

    Le Hamas et les groupes armés palestiniens eux aussi font fi du droit international et mettent les civils en danger. Le 16 juillet, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a découvert une vingtaine de roquettes dissimulées dans une école inoccupée de la bande de Gaza. 

    Les groupes armés palestiniens de la bande de Gaza ne doivent pas entreposer de munitions dans des zones résidentielles ni lancer d'attaques depuis celles-ci. L'aile militaire du Hamas et d'autres groupes armés palestiniens de Gaza, qui ont tiré plus de 1 500 roquettes à l'aveugle en Israël, doivent immédiatement mettre fin à ces crimes de guerre.

    Agissez pour les civils, premières victimes du conflit à Gaza. Participez à notre pétition photographique.    PARTICIPEZ

  • Le droit d’exprimer ses opinions pacifiquement, une responsabilité des pouvoirs publics

    Le tribunal administratif de Paris, saisi par les organisateurs, a confirmé l'interdiction de la manifestation en faveur des droits du peuple palestinien.

    Le "risque de trouble de l'ordre public" invoqué est une notion très subjective, puisqu'elle tend à préjuger d'une situation à venir. Dans de nombreux pays, dont Israël, se déroulent des manifestations de protestation contre l'intervention à Gaza . D'après Libération, François Hollande a déclaré : «Il ne peut pas y avoir d’importation du conflit en France, il ne peut pas y avoir des manifestations qui se font face et des risques pour l’ordre public».

    Il vient d'assurer le premier ministre israélien de sa solidarité dans un communiqué repris par "L'Express" : François Hollande a eu ce soir un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Selon un communiqué de l'Elysée, "il lui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza". Il contribue ainsi à "importer le conflit", en désignant un camp qui serait l’agresseur et l'autre une simple victime. L'expérience a démontré à plusieurs reprises que les expéditions punitives d'Israel ne règlent en rien le problème du conflit avec les Palestiniens, mais qu'elles contribuent plutôt à attiser les haines.

    Le processus de paix qui était au point mort n'est pas prêt de se remettre en marche, mais qui souhaite vraiment la paix dans la région ?

    Voici ci dessous un communiqué de la LDH au sujet de l'interdiction de la manifestation, communiqué publié avant l'arrêt du Tribunal Administratif.

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    Communiqué LDH

    La décision du ministère de l’Intérieur d’interdire une manifestation en faveur des droits du peuple palestinien au motif « de ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France », après avoir autorisé la précédente, constitue une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle, et un déni de la réalité.

    Exiger la reconnaissance du droit du peuple palestinien à un Etat souverain aux frontières, aussi sûres et reconnues que celles de l’Etat d’Israël, ce n’est pas importer un conflit, c’est inscrire la politique française dans les principes qu’elle prétend défendre.

    Au moment où la liste des victimes civiles – même si le rappel de la prohibition absolue de tels actes envers toutes les populations civiles s’impose – s’allonge de manière effrayante, il ne sert à rien de tenter d’étouffer le sentiment de révolte que provoque l’intervention militaire israélienne contre la population de Gaza, sauf à vouloir un peu plus accréditer que le gouvernement a fait le choix partisan d’un camp.

    La LDH entend rappeler avec force que le conflit israélo-palestinien ne peut conduire à assigner à résidence communautaire telle ou telle partie de la population. A ce titre, s’en prendre à des lieux de culte et aux croyants est inadmissible et doit être sanctionné.

    En même temps, à en croire les comptes rendus de presse, les faits en cause ont fait l’objet d’un traitement judiciaire partial, en ne rendant pas compte du rôle de la Ligue de défense juive dans leur déroulement. La LDH a déjà eu l’occasion de s’étonner du traitement de faveur dont bénéficie cette organisation qui n’a jamais caché qu’elle se comporte, à l’encontre de la loi, en milice supplétive de certains partis politiques israéliens membres du gouvernement de M. Netanyahou.

    C’est sur les pouvoirs publics que pèse, avant tout, la responsabilité de faire respecter le droit de chacun à exprimer ses opinions pacifiquement et dans le cadre des lois de la République. La paix civile comme le libre débat démocratique ne peuvent être préservés que si les pouvoirs publics ont une attitude claire et impartiale.

    Paris, le 18 juillet 2014

  • Un bateau français pour Gaza, une vague de mobilisations


    Communiqué de la Plateforme des ONG pour la Palestine et du Collectif national pour une Paix juste entre Israéliens et Palestiniens


    Grâce à une mobilisation populaire sans précédent, dans quelques semaines maintenant, le bateau français pour Gaza prendra la mer pour rejoindre la Flottille de la Liberté II.

    Près de 1 400 actions ont été organisées dans toutes les villes et campagnes de France : sur les marchés, dans les cinémas, dans les salles des fêtes, la campagne « Un bateau français pour Gaza » bat son plein. En organisant des festivals, des concerts ou des rassemblements publics…la société française lance un message à la société palestinienne : « ensemble, nous briserons le blocus ».

    En France, des milliers de citoyens ont décidé de manifester leur solidarité au peuple palestinien parimages?q=tbn:ANd9GcSwU5gxSK8y_4qZXxMD9_i4-Ly3b5PPthv2_j0zRkbtHGvgXwkO des dons pour que cette initiative devienne réalité : plus de 300 000 euros ont été récoltés à ce jour, 90% provenant de dons individuels.

    Une des plus importantes actions citoyennes internationales en solidarité avec la Palestine se construit désormais pour dénoncer et lever le blocus de Gaza, punition collective à l’origine d’une situation humanitaire grave et de l’enfermement de toute une société. Les Nations unies viennent de montrer que l’« allègement » décidé par le gouvernement israélien n’a pas modifié fondamentalement la situation et qu’ « Israël doit entièrement lever le blocus »

    C’est la dernière ligne droite pour le bateau français. Toutes celles et ceux qui ont apporté leur soutien pour envoyer un bateau français pour Gaza sont invités à proposer un nom pour ce bateau qui les représentera et à lui permettre de parcourir les derniers kilomètres qui le séparent de la bande de Gaza.

    Rendez-vous sur le site internet : www.unbateaupourgaza.fr

    Paris, le 11 avril 2011.

  • Un bateau français pour Gaza

    Communiqué des Alternatifs

    Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens(CNPJDPI), et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, conformément à leurs chartes respectives, lancent l’initiative :
    UN BATEAU FRANCAIS POUR GAZA
    Nous nous associons à l’initiative pour briser le siège illégal de la bande de Gaza, au nom du droit et de la justice.

     

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    En nous engageant dans cette voie pacifique, nous voulons aujourd’hui :

    • Dénoncer et briser le siège israélien de Gaza
    • Promouvoir et faire respecter le droit international
    • Répondre à la crise humanitaire que subissent un million et demi de Palestiniens de Gaza

     

    Un bateau français pour Gaza, un acte citoyen !

    • Parce que nous refusons de voir 1 million et demi de personnes sous blocus ;
    • Parce que la communauté internationale doit imposer la levée totale du blocus de Gaza ;
    • Parce que nous n’acceptons pas que nos États se contentent de paroles jamais suivies d’actes ;
    • Parce que la première Flottille de la liberté a montré qu’une action citoyenne peut rompre le mur de l’indifférence.

     

    60 associations, syndicats et partis politiques, avec le soutien d’élus et de personnalités publiques, enverront un bateau au printemps 2011 aux côtés de bateaux d’une vingtaine de pays.

    arton642-23a2c.jpgSignataires du collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens.
    Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non-violence - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Confédération Générale du Travail (CGT) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - Le Mouvement de la Paix - Les Alternatifs - Les Femmes en noir - Les Verts / Europe-Écologie - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Organisation de Femmes Egalité - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union syndicale Solidaires

    Signataires de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine.
    Membres : Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) - CEDETIM/IPAM - Cimade - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire (CCFD - Terre Solidaire) - Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient (CVPR-PO) - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Comité Pays de Loire Gaza Jérusalem Méditerranée - Génération Palestine - Ligue Internationale des Femmes pour la paix et la liberté - section française (LIFPL) - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement International de la Réconciliation (MIR) - Pax Christi France - Terre des Hommes France - Union Juive Française pour la Paix (UJFP).
    Observateurs : Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-France) - Afran Saurel - Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) - Centre de Recherche et d’Information sur le Développement (CRID) - Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Paix - Strasbourg - Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne (GAIC) - SIDI
    Autres signataires : Collectif Lyonnais pour la Palestine, Coalition contre Agrexco, Corsica Palestine

     

    pour faire un don en ligne secure.mrap.fr/Un-bateau-pour-Gaza.html

     

     

  • Israel : l'aveu qui vient d'être fait.

    Le gouvernement israélien a toujours justifié son blocus de Gaza par des raisons de sécurité.

     

    D'apès lui, il était nécessaire d'empêcher le Hamas de se fournir en armes qui auraient pu menacer l'état d'Israel. En fait, la principale victime a toujours été la population civile de Gaza qui manque de tout, dans un territoire dévasté par la dernière attaque de l'armée israélienne.

    Le but principal du blocus est de rendre la population tellement insatisfaite de son sort qu'elle finisse par se retourner contre le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

    Mais depuis l'assaut sanglant contre la flottille humanitaire, la donne a un peu changée. Les puissances occidentales (Etats-Unis et Europe en tête) qui toléraient le blocus, se sont senties obligées de changer de position. Elles ont fait pression sur l'état d'Israel, pour qu'il cesse le blocus.

    Le gouvernement israélien se retrouve très isolé depuis cette attaque. Il est lâché par la Turquie, un de ses appui dans la région, il a été obligé d'accepter un début d'enquête sous pression des E-U( en gardant cependant le contrôle total de la commission, où ne siègent que des observateurs internationaux) .

    Pour lâcher un peu de lest, le gouvernement vient d'annoncer une levée partielle du blocus.

    Voici ce que déclare le premier ministre:

    "Nous nous engageons à permettre l'afflux de biens à usage civil à la population civile de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP un haut responsable du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    "A partir d'aujourd'hui, il y a un feu vert pour que tous les biens puissent entrer à Gaza sauf les équipements militaires et le matériel susceptible de renforcer la machine de guerre du Hamas", le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a précisé ce responsable, alors que M. Netanyahu rencontrait l'envoyé spécial du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) Tony Blair.

     

    Quel aveu : le blocus visait bien la population civile. Le premier ministre vient lui-même de contredire toute l'argumentation employée depuis des mois par son gouvernement.

    Comment pourrait-il autoriser l'entée de biens à usage civil à partir d'aujourd'hui, sauf à reconnaître que les habitants de Gaza étaient privés de bien de première necessité du fait du blocus israélien ?

  • Israel doit être condamnée

    L'attaque dans les eaux internationales de la flottille humanitaire pro palestinienne par l'armée israélienne est condamnée presque unanimement.


    Venant après l'assaut contre la bande de Gaza ( hiver 2008-2009), pour lequel le rapport de l'ONU met en évidence les crimes de l'armée d'Israel, cette nouvelle violation du droit international ne peut rester impunie. Dans un article du Monde Diplomatique, Alain Gresh énumère des sanctions qui devraient s'appliquer rapidement, même sans accord international :


    ALeqM5gSK8yynkfCz5xdXgr64ANrcpkpKQ?size=lL’impunité durera-t-elle ou certains gouvernements oseront-ils prendre des mesures concrètes pour sanctionner Israël, pour faire comprendre à son gouvernement (et aussi à son peuple) que cette politique a un prix, que la répression a un prix, que l’occupation a un prix ?

    Dans le cadre de l’Union européenne, Paris pourrait suggérer à ses partenaires de suspendre l’accord d’association en vertu de l’article 2, qui affirme explicitement qu’Israël doit protéger les droits humains (lire Isabelle Avran, « Atermoiements de l’Union européenne face à Israël », La valise diplomatique, 25 juin 2009).

    La France pourrait déjà, seule, sans attendre l’accord de ses partenaires européens prendre trois mesures :

    - D’abord, et ce serait seulement se conformer au droit et aux décisions de l’Union européenne, lancer une campagne pour tracer l’origine des produits israéliens exportés en France et interdire (pas seulement taxer) les produits des colonies ;

    - ensuite, affirmer que l’installation de colons dans les territoires occupés n’est pas acceptable et que ceux-ci devraient donc être soumis à une demande de visa s’ils désirent se rendre en France, une mesure facile à mettre en œuvre à partir des adresses des individus désirant visiter notre pays ;

    - enfin, proclamer que des citoyens français qui effectuent leur service militaire en Israël ne sont pas autorisés à servir dans les territoires occupés. Leur participation aux actions d’une armée d’occupation pourrait entraîner des poursuites judiciaires.

    Bernard Kouchner a annoncé qu’il n’y avait pas de citoyens français parmi les personnes tuées sur les bateaux. Mais sait-il s’il y a des citoyens français parmi ceux qui sont responsables de ce crime ?

  • L'ONU veut des enquêtes sur Gaza

    L'assemblée générale de l'ONU vient de voter une résolution allant dans le sens du rapport Goldstone.

     

    Ce rapport a mis l'accent sur les graves violations du droit international pendant les événements de Gaza.

    Par 114 voix contre 18 ( 44 abstentions ) une résolution a été votée, qui demande à Israel et au Hamas des enquêtes indépendantes sur les faits révélés par le rapport. Ce texte met principalement en cause Israel, et sa diplomatie fait tout pour minimiser l'affaire, et refuse toute nouvelle investigation.

     

    Voici l'avis de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone )

    Lourd de 575 pages, le rapport établi  par le juriste sud-africain et juif, Richard Goldstone, avec l'aide de quatre juristes éminents, provoque ALeqM5jh4pa3UhYJax8mt_sOG9NbBUzvzA?size=ll'irritation d'Israël depuis le début. Le Hamas l'a aussi rejeté. Les autorités israéliennes ont refusé de collaborer à l'enquête et ont, ensuite, dénoncé ce rapport comme unilatéral et malveillant.

    Sur base de témoignages de civils mais aussi de soldats israéliens, le rapport dénonce l'emploi excessif et aveugle de la force par Israël. Il dénonce les tirs sur des bâtiments publics, notamment un bâtiment de l'ONU. Il dénonce aussi le manque d'assistance aux civils, voire l'usage de civils comme boucliers humains. Il évoque aussi les tirs de roquettes du Hamas sur des zones civiles israéliennes.

    Il dénonce encore le blocus de Gaza par Israël d'où l'accusation, portée sur les deux parties, de crimes de guerre voire de possibles crimes contre l'humanité.

     

    Israel nous livre son analyse du vote : la majorité "morale" soutient Israel.

    Qu'est ce que la majorité morale ? Probablement l'ensemble des pays qui approuvent la position d'Israel, soit 18 dans l'assemblée. Israel a la majorité parmi ses amis !(comme cela fait un peu juste comme nombre, autant ajouter les abstentionnistes, ils n'ont pas voté contre la résolution, mais ils devaient en avoir fort envie)

    En dépit de la très large majorité qui a appuyé la résolution, Israël estime avoir l'appui de la "majorité morale".

    Le ministère des Affaires étrangères se félicite du "grand nombre d'Etats qui ont voté contre ou se sont abstenus", ce qui prouve à ses yeux "que la résolution ne dispose pas du soutien de la majorité morale".


    A l'assemblée générale, chaque pays dispose d'une voix, ce qui représente une force bien dangereuse. Heureusement qu'au conseil de sécurité les 5 "Grands" possèdent un droit de veto. Les Etats-Unis pourront, comme toujours, faire rejeter tout vote contre Israel.

    RTR20FZX.jpgVoici la position de l'administration et du Congrès américains d'après l'AFP:

    Les parlementaires américains ont approuvé par 344 voix contre 36 une résolution appelant "le président (Barack Obama) et la secrétaire d'Etat (Hillary Clinton) à rejeter sans équivoque tout soutien ou tout examen futur" du rapport rédigé par la Commission Goldstone, du nom du juge sud-africain Richard Goldstone, son président. Parmi les représentants présents, 22 ont voté blanc.

    La Chambre des représentants vient ainsi appuyer la position de l'administration Obama, qui estime que le rapport est susceptible de gêner le processus de paix au Proche-Orient.