Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

expulsion - Page 4

  • Expulsion de Roms : la LDH s’inquiète et proteste

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme proteste contre les expulsions des camps de Roms qui ont eu lieu en France. Elle s’inquiète face à une continuité de l’action des pouvoirs publics qui s’inscrit en faux avec les engagements du candidat François Hollande.

    Dans un courrier adressé à la Ligue des droits de l’Homme, celui- ci s’engageait dans les termes suivants : « Je souhaite que lorsque des campements insalubres sont démantelés, des solutions alternatives soient proposées. On ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassées d’un endroit sans solution. Cela les conduit à aller s’installer ailleurs dans des conditions qui ne sont pas meilleures. » Dearticle_roms.jpg fait, aujourd’hui comme hier, les expulsions sèches, loin de régler les problèmes posés, ne font que les exacerber et leur exploitation médiatique renforce une stigmatisation nauséabonde. En inscrivant ses pas dans les traces du funeste discours de Grenoble, le ministre de l’Intérieur alimente une dangereuse mécanique des propos et des actes. Non, il n’y a pas de « problème Roms » en France, mais quelques dizaines de milliers de personnes qui sont visibles parce que victimes de stigmatisation par la précédente majorité. La Ligue de droits de l’Homme s’inquiète du peu d’empressement du ministre Manuel Valls à recevoir les associations qui œuvrent sur le terrain aux cotés des populations résidentes et Roms ; elle réaffirme qu’il y a urgence à réunir les préfets, les collectivités locales (région, département, commune) avec les associations pour trouver des solutions sur chaque terrain, pour envisager des réponses qui s’inscrivent certes dans les décisions de justice mais respectent le droit au logement, à l’accompagnement social, notamment des mineurs, et protègent les personnes en précarité.

    Paris, le 10 août 2012.

  • Lettre adressée à madame Cécile Dufflot, pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans-abris et mal logées

    Lettre du Collectif des associations unies dont la LDH est membre(extraits).

     

    « Madame la Ministre de l’égalité des territoires et du logement,

    Nous nous sommes vus à deux reprises le 7 juin et le 5 juillet pour évoquer la mise en œuvre d’une nouvelle politique du logement. A cette occasion, nous vous avons rappelé la nécessité de concilier les transformations structurelles et le traitement des urgences les plus criantes.

    le_hlm_pousse_pas.gifNous avons pris acte de la mission que vous avez confiée au Délégué Interministériel à l’Hébergement et à l’Accès au Logement, afin d’établir, en concertation avec les associations, un plan quinquennal sur l’hébergement et l’accès au logement, qui réponde aux besoins des personnes sans abri et mal logées tout au long de l’année. Nous nous engageons dès aujourd’hui dans l’accompagnement de ce travail tout à fait indispensable.

    (...)

    Face aux situations dramatiques que vivent les personnes vulnérables au quotidien, dont ces exemples ne sont qu’une faible illustration, nous estimons que des mesures d’urgence doivent être prises rapidement et appliquées en régions :

    - Un moratoire sur les expulsions sans solution de relogement, avant un changement de politique structurelle. Il s’agirait de substituer une logique d’action sociale à une logique d’ordre publique, de bâtir une réponse adaptée face à ces situations complexes et au drame humanitaire que nous avons sous les yeux.
    - Un moratoire sur la destruction des squats et des bidonvilles sans solution de relogement.
    - La pérennisation définitive des places hivernales qui n’ont pas encore été fermées, accompagnée de la réouverture des places aujourd’hui existantes et disponibles dans les centres d’hébergement, qui attendent le 1er novembre pour être remises à disposition, alors que des dizaines de milliers de personnes sont hébergées à l’hôtel (on atteint 19 000 nuitées en Ile-de-France). Nous demandons également la mise à disposition immédiate de places supplémentaires humanisées sur les territoires où les besoins sont criants, avant une adaptation générale, sur l’ensemble du territoire, du nombre de places d’hébergement par rapport aux besoins observés.
    - La mise en place de sanctions réellement dissuasives pour le non respect des lois SRU et sur les aires d’accueil des gens du voyage.

    Sur ces quatre points, les acteurs de terrain ont besoin au plus vite d’un calendrier de mise en œuvre et d‘engagements financiers, y compris pour 2012. Nous restons à votre disposition pour tout échange complémentaire sur l’analyse de la situation.

    Dans l’attente de votre réponse, nous vous adressons, Madame la Ministre, nos plus respectueuses salutations.

    Le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement »

     

  • Pétition pour la famille de Jor et Elen

    Communiqué RESF Reims

    La famille M/A a quitté la Russie pour la France en février 2008 après 9 ans de persécutions sur le territoire russe. Tehmina est azérie et son père a réagi très violemment en apprenant que sa fille souhaitait épouser un arménien. Obligés de se cacher pour fuir le harcèlement du père de Tehmina, ils ont vécu à distance les troubles de la famille de Hovic. restée en Arménie qui elle aussi a subi des menaces et des persécutions : assassinat du père, fuite de la mère pour la Russie.

    moton459.jpgEnfin, avant de partir, Hovic. a été molesté gravement sur le marché où il travaillait par des miliciens des forces spéciales russes, qui lui ont volé son passeport, le privant de toute possibilité de travail légal sur le territoire. La famille a dû quitter Châlons-en-Champagne pour Reims début novembre 2010 dans des conditions difficiles, pour bénéficier de l’hébergement dans le cadre de l’urgence hivernale, après avoir été déboutés de leur demande d’asile. Les deux enfants Elen (10ans), élève au collège Nicolas Appert puis au collège Joliot-Curie et Jor (3ans), élève à l’école Jean Macé puis des Provençaux, maîtrisent parfaitement la langue française et se montrent sérieux et volontaires. Madame est enceinte de 4 mois.

    Le réseau Education sans frontières, la FCPE, et nous, signataires de cette pétition, demandons à Monsieur le Préfet, d’annuler l’OQTF que la famille M/A a reçue le 11 août dernier et que le TA n’a pas annulée le 18/11/10 et de délivrer à cette famille un titre de séjour Vie privée et familiale pour leur permettre de travailler et de pouvoir étudier en France, où ils méritent de pouvoir maintenant vivre dans la paix et la dignité.

    Pour signer la pétition, cliquer ici

     

    Lien permanent Catégories : société Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • voeux : il n'est pas trop tard

    Le réseau éducation sans frontières propose d'envoyer une carte de voeu au nouveau ministre de l'immigration, Eric Besson .

    En voici la reproduction, que vous pouvez trouver également sur leur site (lien ci-dessus) en différents formats .

    8_Carte-RESF-09-Vers-site.jpg

    7_Carte-RESF-09-Rect-site.jpg
  • carte au père Noël

    Voici la carte au père Noël proposée par le réseau éducateur sans fontières . Vous pouvez l'imprimer depuis leur site (voir lien dans la colonne de gauche)

    Carte-RESF-08-recto.jpg

    Carte-NOEL-RESF-08-verso.jpg
  • L'école, un lieu pour tous les enfants

    L'école doit être un lieu préservé,où tous les enfants peuvent venir s'instruire en sécurité . La politique de chasse à l'immigré du gouvernement ne respecte même pas ce lieu : voyez ce qui s'est passé à Grenoble .

    Une première en Isère : des enfants raflés à l'école

    Bonsoir,
    Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention
    enfant-ecole.jpg(qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard. Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides. C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.
    Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école. Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".
    Merci,

    Emmanuelle, pour le Réseau Education Sans Frontières 38

     

    resf.jpg

     

    Sur le site de RESF 38, on trouve un communiqué des syndicats enseignants :

     

    Grenoble, le 25 novembre 2008


    Madame l’Inspectrice d’Académie de l’Isère
    Monsieur le Préfet de l’Isère

    Nous avons appris lundi 24 novembre 2008 que 3 enfants d’une même famille, scolarisés à l’école du jardin de ville à Grenoble, ont été retirés de l’école pendant les heures de classe par leurs parents sous escorte policière.

    Cette famille de quatre enfants avait fait apparemment une demande de titre de séjour.
    Elle a été immédiatement conduite au centre de rétention de Saint Exupéry.

    bodega-resf-2008web.jpgC’est à notre connaissance une première dans une école de l’Isère.
    Les syndicats signataires s’indignent et sont profondément choqués par de telles pratiques.

    Nous exigeons des explications et des informations complètes de la part de Monsieur le Préfet et de Madame l’Inspectrice d’Académie de l’Isère sur ce qui s’est passé pour cette famille.
    Nous demandons que ces enfants retrouvent immédiatement leurs camarades de classe.

    SNUipp, Sud éducation, SE-UNSA, FSU, SGEN CFDT, PAS 38

     

    On y trouve également un communiqué d'un groupe de parents de l'école en question :

    Lundi 24 novembre vers 15h30, nos enfants ont assisté au départ précipité des 3 de leurs camarades. Encadrés par des policiers jusque dans l’enceinte de l’Ecole maternelle, leurs parents sont venus chercher Jashko, Ricardo et Muhamed en pleine classe.

    Ils ont été expulsés de France mardi matin à la première heure sans possibilité effective de recours. Comme nos enfants, nous sommes Popol-prof-Fr.jpgchoqués par cet évènement. Nous tenons à exprimer notre profonde indignation :

    - face à la présence de la police dans l’enceinte de l’école,

    - face au départ contraint de trois enfants pendant la classe.

    Nous demandons au Préfet des explications sur cette intrusion policière dans l’Ecole. Une audience au service de la préfecture a été demandée pour le jeudi 27 novembre à 18h00. Une délégation de Parents d’élèves quittera l’école à 17h45 pour se rendre à la préfecture. La place de ces enfants est à l’école pour poursuivre leur année scolaire au côté de leurs camarades !

    Collectif de parents d’élèves du jardin de ville