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crise - Page 2

  • La fête et la crise.

    Pendant la fête, la crise continue.

     

    D'accord, c'est la fête de la commune, mais ce n'est pas pour cela que les conditions économiques se sont améliorées.

    Ce jour en fin d'après-midi, les manèges étaient bien vides et les badauds bien rares.

    Le lundi n'est jamais le meilleur jour de fréquentation, mais à ce point on peut en tirer des conclusions : les personnes qui fréquentent habituellement la fête foraine sont en général de milieu modeste. La crise économique les touche, et des choix ont été faits. Le budget loisir fait partie de ceux qui sont amputés le plus facilement.

     

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    Des manèges qui tournent presque à vide.


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    Difficile de créer une ambiance en l'absence de clients.


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    Le petit canard vert tente de garder le moral.


  • Huit ans de crise ?

    Certains apperçoivent déjà des signes de fin de crise et laissent entendre que le pire est passé.

    Les bourses ont tendance à remonter depuis quelque temps, marquant également une part d'optimisme des investisseurs.

    Mais il faut s'entendre sur la crise : parle-t-on des faillites bancaires ou industrielles, ou bien de drames humains et de misère à grande échelle.

    Si les grands pays industrialisés ont sauvé des banques et recapitalisé des entreprises, quelles mesures massives ont été prises dans le domaine social?

    Pour le nombre de chômeurs, le directeur de l'Organisation Internationale du Travail envisage un délai de huit ans pour retrouver un taux de chômage "normal", comme avant la crise. C'est une preuve de plus que les plus pauvres payent bien plus que leur part pour permettre la sortie de cette crise du libéralisme.

    Voici un article du "Monde" sur les déclarations du directeur de l'OIT:

     

     

    Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Juan Somavia a salué, mercredi 3 juin, les prémices de reprise oit_aff_a4.jpgéconomique mais a mis en garde contre le décalage prévisible pouvant aller jusqu'à huit années pour retrouver le niveau d'emploi d'avant la crise.

    "Le monde peut avoir devant lui une crise de l'emploi et de la protection sociale d'une durée de six ou huit ans", a-t-il prévenu en ouvrant la Conférence annuelle des 183 membres de l'OIT. "Il y a de premiers signes bienvenus que la récession ralentit, que la chute libre se freine", a reconnu M. Somavia, mais "les leaders politiques n'ont pas prêté suffisamment d'attention aux implications humaines et sociales du décalage" entre récupération économique et reprise du marché de l'emploi.

    Pourtant, le monde aurait besoin de créer environ 300 millions de nouveaux emplois d'ici à 2015, ne serait-ce que pour absorber l'arrivée sur le marché du travail de 45 millions de personnes supplémentaires chaque année, a relevé M. Somavia. Dans ce but, M. Somavia a préconisé aux membres de l'OIT, réunis jusqu'au 19 juin à Genève, d'adopter un "Pacte mondial pour l'emploi".

  • Mesures sociales de Sarkozy: insuffisant

    A la sortie de la réunion avec le président, les syndicats ont fait part de l'insuffisance des mesures annoncées . En particulier dans le domaine des salaires, Sarkozy n'a concédé aucune augmentation du Smic .

    Les réactions des dirigeants syndicaux prennent acte des mesures annoncées , mais maintiennent la journée de mobilisation du 19 mars afin ALeqM5hkMIsiaS4x7IhApsd5QxK9Bw8WKQ?size=md'obtenir satisfaction sur le plan de l'augmentation des salaires .

    Voici les déclarations rapportées par l'AFP :

    Les dirigeants syndicaux ont jugé mercredi "insuffisantes" les mesures annoncées par le gouvernement lors du sommet social autour du président Nicolas Sarkozy à l'Elysée, soulignant qu'il fallait "maintenir la pression" sur le gouvernement et le patronat.

    "L'action syndicale a permis une première inflexion dans la politique gouvernementale. Les quelques mesures annoncées aujourd'hui (...) vont dans ce sens. Mais face à la situation des salariés, les mesures sont insuffisantes", a déclaré le secrétaire général de la CFDT François Chérèque.

    "Comme l'action syndicale commence à payer, la CFDT estime qu'il faut continuer à mettre la pression sur le gouvernement et le patronat. Il faut aller jusqu'à un vrai changement de cap", a ajouté M. Chérèque.

    Les syndicats doivent se revoir lundi pour déterminer les modalités de la journée d'action qu'ils ont programmée pour le 19 mars.

    De son côté, son homologue de la CGT Bernard Thibault a qualifié les décisions présidentielles de "série de mesures d'accompagnement social à la crise (...)".

    article_RTXBRR4.jpgRappelant qu'elles avoisinent 2,6 milliards d'euros, il s'est dit "bien obligé de ramener ce chiffre à la somme de 8 mds d'euros correspondant à la suppression de la taxe professionnelle pour les entreprises".

    Bernard Thibault a estimé qu'il allait "falloir pousser plus fort pour changer vraiment la situation". "Nous nous rendrons à la rencontre unitaire de lundi avec l'esprit de travailler à un prochain rendez-vous revendicatif, qui est programmé le 19 mars", a-t-il dit.

    Pour sa part, le patron de FO Jean-Claude Mailly a relevé "quelques éléments qui bougent un peu", sur le chômage partiel, la formation et les allègements fiscaux.

    "Mais c'est beaucoup trop court", a-t-il aussitôt enchaîné, déplorant qu'il y ait "des oubliés".

    "Nous avons essuyé une fin de non-recevoir sur le Smic et les négociations salariales de branches (...) Pour faire bouger les lignes, il faut maintenir la pression (...) maintenir la journée du 19 mars", a conclu M. Mailly.

    Lien permanent Catégories : social Imprimer 1 commentaire Pin it!
  • Au secours, la crise est là

    Sosforet.jpgLe nom du groupe "écologie-solidarité" qui édite l'An Vert montre bien que pour nous ces deux notions sont aussi importantes l'une que l'autre, mais qu'elles sont également liées .

    Si la crise actuelle est si intense, c'est aussi parce qu'elle touche les deux domaines : l'écologie par la crise des ressources (énergie, nourriture, eau,...) et le social par la montée du chômage, de la précarité et de la pauvreté .

    Le lien entre toutes ces notions est bien mis en évidence dans ce petit billet qui nous vient tout droit de Dakar .


    Au secours, on incite à la désertification !!!!!

    Voilà depuis quelques semaines les ménages dakarois souffrent d'une  h-3-1284156-1223561730.jpg
    pénurie sans précédent de gaz butane ( gaz de cuisine ) surtout les  
    "bon bones" de 6 kg auxquelles sont habitués les gens aux faibles revenus, eh  
    bien,les vendeurs de charbon se frottent les mains, le sac de charbon  
    vendu jusqu'ici à 6000 frs( 10 euros ) s'arrache maintenant à 15000 frs (  23 euros ),  
    résultats:les coupes de bois sont devenues une activité lucrative, les  
    forêts ( surtout au sud du pays, la Casamance ) sont en train d'être  
    décimées à un rythme effréné.

     


  • Crise et écologie : café-débat

    attac 08

     

    Café-débat au Birthday Big Band Bar

    à côté du musée de l'Ardenne

    - place Ducale -

    Charleville Mézières


    Crise et écologie


    le 12 février 2009 à 19 heures

  • se serrer la ceinture

    La crise  qui frappe le monde entier oblige à des sacrifices pour tous . Enfin presque pour tous, si on voit ce qui vient de se passer à l'aéroport Charles de Gaulle . L'événement raconté par "Le Parisien" pourrait être uniquement anecdotique, s'il ne reflétait aussi le gouffre qui sépare la romanee2000.jpgfaçon dont sont vécues les difficultés en haut et en bas de l'échelle sociale .

    Les vendeurs des boutiques d’Aéroports de Paris (ADP) n’en sont pas revenus. Hier, un milliardaire chinois s’embarquait au terminal 2E d’ADP pour prendre son vol vers Pékin. Dans la zone sous douane, il s’est arrêté dans la galerie marchande et s’est offert, à la veille de Noël, plusieurs grands vins pour la somme astronomique de… 46 423 € (plus de 300 000 F).

    Sans le savoir, notre homme a pulvérisé le précédent record de grands crus français que l’on devait déjà à l’un de ses compatriotes qui avait acheté dans une boutique du terminal 2C de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle pour 23 000 € de millésimes exceptionnels.
    Hier, le tycoon chinois avait porté son choix sur un jéroboam de côte-du-rhône La Tâche 1991 à 19 990 €. Puis, il a rempli son chariot avec plusieurs Bordeaux dont un Lafite Rothschild 1947 à 9 000 €, un Pétrus 1986 à 8 200 €, un Romanée Conti 2002 à 4 950 € ou encore un Certan 1982 à 390 €. « La vente s’est déroulée en deux fois, a raconté Lynda Chong de la Boutique Aelia. Il a fait un premier achat de 43 083 € puis le passager est revenu après quelques minutes de réflexion et a acheté trois autres bouteilles pour la somme de 3 430 € ». Avant de partir, notre richissime chinois a encore eu le temps de rafler deux Château Palmer 1994, un Château Margaux 1982, un Château Latour 1976 et un Haut Brion 1958.
    Alors que les produits français n’ont plus la cote en Chine depuis que Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï-lama en Pologne, voici un Pékinois qui n’a pas hésité à passer outre pour se payer un joli échantillon du patrimoine oenologique tricolore.

  • La Poste privatisée : après la crise

    Le projet de privatisation de La Poste est gelé pour le moment, du fait de la crise financière . Il semble difficile de trouver des fonds en cette photo_0302_459_306_14485.jpgpériode trouble . Mais le choix fondamental d'ouvrir le capital de l'entreprise au privé reste . Henri Guaino, conseiller spécial de Sarkozy annonce même que le calendrier reste actuellement valable : changement de statut en 2010, pour devenir une société anonyme, puis ouverture du capital en 2011 .

    Notre notr d'hier montre que La Poste avec son statut actuel se comporte déjà comme une entre prise privée pour qui le profit passe avant le service au public . L'ouverture à des capitaux privés, et la mise en concurence totale vont accélérer ces tendances, dont les zones rurales peu peuplées seront les premières victimes .