Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

se serrer la ceinture

La crise  qui frappe le monde entier oblige à des sacrifices pour tous . Enfin presque pour tous, si on voit ce qui vient de se passer à l'aéroport Charles de Gaulle . L'événement raconté par "Le Parisien" pourrait être uniquement anecdotique, s'il ne reflétait aussi le gouffre qui sépare la romanee2000.jpgfaçon dont sont vécues les difficultés en haut et en bas de l'échelle sociale .

Les vendeurs des boutiques d’Aéroports de Paris (ADP) n’en sont pas revenus. Hier, un milliardaire chinois s’embarquait au terminal 2E d’ADP pour prendre son vol vers Pékin. Dans la zone sous douane, il s’est arrêté dans la galerie marchande et s’est offert, à la veille de Noël, plusieurs grands vins pour la somme astronomique de… 46 423 € (plus de 300 000 F).

Sans le savoir, notre homme a pulvérisé le précédent record de grands crus français que l’on devait déjà à l’un de ses compatriotes qui avait acheté dans une boutique du terminal 2C de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle pour 23 000 € de millésimes exceptionnels.
Hier, le tycoon chinois avait porté son choix sur un jéroboam de côte-du-rhône La Tâche 1991 à 19 990 €. Puis, il a rempli son chariot avec plusieurs Bordeaux dont un Lafite Rothschild 1947 à 9 000 €, un Pétrus 1986 à 8 200 €, un Romanée Conti 2002 à 4 950 € ou encore un Certan 1982 à 390 €. « La vente s’est déroulée en deux fois, a raconté Lynda Chong de la Boutique Aelia. Il a fait un premier achat de 43 083 € puis le passager est revenu après quelques minutes de réflexion et a acheté trois autres bouteilles pour la somme de 3 430 € ». Avant de partir, notre richissime chinois a encore eu le temps de rafler deux Château Palmer 1994, un Château Margaux 1982, un Château Latour 1976 et un Haut Brion 1958.
Alors que les produits français n’ont plus la cote en Chine depuis que Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï-lama en Pologne, voici un Pékinois qui n’a pas hésité à passer outre pour se payer un joli échantillon du patrimoine oenologique tricolore.

Commentaires

  • En voilà un de plus qui ne connait pas la crise!

Les commentaires sont fermés.